23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

La société Virbac France, spécialisée dans la santé animale, organise les lundi 13 et mardi 14 juin prochains, un cyclo challenge de 340km au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne, seule école en Europe d’éducation de chiens guides destinés exclusivement à des enfants aveugles ou malvoyants.

La société Virbac France, filiale française du groupe international Virbac, accompagne les professionnels de la santé animale et les propriétaires d’animaux. Depuis 2021, la société s’investit au profit des chiens guides pour les enfants aveugles et malvoyants en soutenant la Fondation Frédéric Gaillanne. Virbac France nourrit aujourd’hui tous les chiens de la Fondation via des dons de croquettes. Pour soutenir davantage cette cause, la société entreprend la création d’un événement sportif : un challenge cycliste.
L’événement se tiendra les lundi 13 et mardi 14 juin et regroupera 20 vétérinaires des quatre coins de la France. L’objectif : parcourir 340km en deux jours. Ils traverseront plus de 60 communes, sillonneront les routes du Mont Ventoux et du Verdon pour rejoindre Carros, où se trouve le siège social de Virbac.

La Fondation Frédéric Gaillanne
Située à l’Isle-sur-la-Sorgue, la Fondation Frédéric Gaillanne œuvre depuis 2008 pour offrir des chiens guides aux enfants aveugles ou malvoyants, âgés de 12 à 18 ans. Pour les enfants, les bénéfices sont nombreux : lien social, épanouissement, autonomie, confiance en soi…
Le processus d’obtention d’un chien guide se fait en trois temps : un stage de découverte de deux jours, suivi d’une préclasse de cinq jours, puis d’une classe de remise de chiens guides qui se déroule sur trois semaines. La prochaine classe de remise aura lieu en octobre 2022.

Jérôme Renaud

Si vous souhaitez soutenir la Fondation Frédéric Gaillanne, voici ses coordonnées : 150 Chemin de la Tour de Sabran, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue, 04 90 85 11 05 – www.fondationfg.org


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

A l’Isle-sur-la-Sorgue en plein centre ville, l’association Job’Appart propose une aide alimentaire et un accompagnement pour des personnes en précarité financière. Chaque jour, le local ouvre ses portes pour une préparation de repas suivie de deux services à table. Depuis le covid, le nombre de bénéficiaires à doublé.

Au départ, l’association fondée par le psychanalyste et diacre Jean-Louis Andreani en 1995 avait pour vocation d’accompagner au logement ainsi qu’à l’emploi. Les premières aides alimentaires étaient à hauteur d’une cinquantaine de repas par jour moyennant une participation de 50 centimes, pour ceux qui le pouvaient. Tous les repas étaient préparés par des bénévoles et servis (‘la table de Job’) sur deux services à midi et 13h: une soupe, un plat de résistance, un fromage et un dessert.
“Très rapidement, on est passé de 50 repas par jour à 80 repas et maintenant on est autour de 100 à 130 repas distribués par jour, constate Fanny Frauciel, directrice de l’association.
Avec le covid, l’association à du fermer ses portes et trouver une solution. Finalement, c’est par l’attribution de repas en boîte à l’extérieur du local (Job Drive) qu’elle à pu se maintenir.
“C’est à ce moment-là qu’on s’est rendu compte que beaucoup de personnes étaient dans le besoin mais ne venaient pas manger. Elles n’osaient pas venir parce que les principales personnes qui venaient étaient des gens de la rue. Mais beaucoup de personnes avaient besoin de manger, notamment équilibré,” poursuit Fanny Frauciel. Depuis, de nouveaux profils font surface. Beaucoup plus de familles viennent chercher leur repas, notamment des familles nombreuses, des mères seules et des couples. Mais la plus grande majorité des nouveaux bénéficiaires sont retraités ou étudiants.

Une transition difficile
Pour la trentaine de bénévoles, l’idéal était d’arriver, après le Covid, à continuer la distribution alimentaire à l’extérieur mais de reprendre ‘la table de Job’ qui fournissait un véritable intérêt pour les personnes à la rue et les plus oubliés, leur permettant de manger assis, tous ensemble et de partager ce moment.
“Le problème, indique la directrice et ancienne éducatrice spécialisée, c’était qu’on arrivait plus à faire 100 repas. C’était un calcul tous les matins pour savoir ce qu’on allait faire et comment on allait le faire.”
C’est grâce au projet France Relance, pour lequel l’association à été lauréate, que celle-ci a pu continuer de servir les repas. L’année dernière, le préfet du Vaucluse est venu annoncer en personne l’attribution de 75 000€. Une somme qui a permis d’effectuer des travaux d’optimisation de la cuisine, de la réserve, de passer de 1 à 3 salariées.
Au bout du compte, c’est de façon tout juste suffisante que l’association se maintient chaque année même si elle bénéficie de subventions du conseil départemental de Vaucluse, du Conseil régional pour l’aide alimentaire, d’apports de fondation qui financent des projets chaque année (Grand Delta Habitat, Saint François d’Assises) et d’entraide de particuliers qui soutiennent le projet par des dons.
“On avance grâce à tout ça mais on à toujours la boule au ventre, on n’est jamais très à l’aise” rappelle Fanny Frauciel.

Une aide qui va bien au-delà des repas
Au-delà de la distribution des repas, l’association met en place tout un système d’accompagnement pour les bénéficiaires. Au-dessus du local, un hébergement d’urgence est ouvert avec quelques lits pour des périodes de courtes durées. Tous les matins, pendant que les bénévoles épluchent, trient, ramassent et cuisinent, Fanny s’entretient avec des bénéficiaires pour un accompagnement social spécifique (aide vers l’hébergement, médicale, administrative) en collaboration avec les partenaires sociaux du secteur.
Car à l’Isle-sur-la-Sorgue, Job’Appart n’est pas seule et bénéficie de l’aide d’autres associations comme Les restos du cœur, La Croix Rouge, le Secours Catholique, les 3 Eco, pour l’accompagnement de l’aide au logement ou encore de la Cigalette pour l’aide administrative et l’accompagnement de l’apprentissage de la langue française. Un réseau actif qui permet le bon fonctionnement des associations et facilite la coordination.
“La table de Job et Job Drive sont une entrée pour les personnes qui n’osent pas forcément demander de l’aide. Par ce biais là, les bénéficiaires prennent confiance et viennent ensuite chercher une aide, principalement administrative. Les trois quart n’ont pas de poste informatique ou ne savent pas l’utiliser.”

Une situation qui traduit ‘un mal-être’
Si le nombre de bénéficiaires a augmenté si drastiquement, ce n’est pas un hasard. En tout, on retrouve dans le Vaucluse une dizaine d’associations d’aide alimentaire. Une présence indispensable pour le 5ème département le plus pauvre de France avec 11,5% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2021, contre 9,5% en 2017.
Néanmoins, la directrice de Job’Appart y voit du positif et relativise sur le sujet. “L’Etat ne peut pas tout gérer. On voit bien que tout cela traduit un mal-être. Malgré tout, on perçoit un tissu associatif qui se renforce, que les particuliers entre eux s’entraident. Cette situation actionne tout un système de solidarité, qui ne fonctionne que parce que cela reste associatif, qu’on reverse ce que l’on reçoit et qu’il n’y a aucun but lucratif derrière. Les gens donnent à leur manière et en fonction de leur capacité. Beaucoup de bénéficiaires sont aussi bénévoles. Sur 300 foyers qu’on aide, peut-être 5 ou 6 vont abuser du système, et encore ce n’est pas sûr. Certains vont aller dans 3 associations en un jour et redistribuer à ceux qui n’y vont pas. Chacun effectue un échange à sa manière. Le principal est de ne pas faire de l’associatif inutile et d’accompagner vers l’autonomie,” insiste Fanny Frauciel.

Pour faire un don: https://www.leetchi.com/c/un-don-pour-job-appart


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Pour sa journée de la solidarité, Mazan a préféré chiner plutôt que courir : dépenser plutôt que se dépenser. En effet, en remplacement de la Course du 1er mai, la ville de Mazan et le CCAS (centre communal d’action sociale) ont organisé un grand vide-grenier solidaire dans le centre-ville.
Objectif : rassembler des fonds pour les associations caritatives participantes, le Secours catholique et le Don du sang, qui tenaient leur propre stand au niveau du jardin de Moudon. 
Au total, ce sont plus de 80 exposants qui se sont donné rendez-vous dès 6h du matin à l’occasion de cette journée de solidarité. Le public avait aussi la possibilité de prendre un repas à emporter au restaurant Le Siècle, qui dans le cadre d’un partenariat avec le CCAS a reversé aussi une partie des recettes aux associations (2€ par repas).
Au final, la commune a ainsi pu récolter 880€.

A.D.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Après 2 ans de ‘distanciel’, Stéphanie Sergeant a pu animer cette assemblée en présentiel avec ses équipes de salariés et bénévoles et avec les représentants des 72 associations qui profitent des collectes de la Banque Alimentaire (BA84) de Vaucluse.

Lors de son rapport moral, elle a rappelé les fondamentaux de la BA 84 créée en 1995 : « Lutter contre le gaspillage alimentaire en récupérant le surplus du secteur agro-alimentaire et des grandes et moyennes surfaces, apporter une aide alimentaire aux plus démunis, participer à une solidarité active et responsable et aider les précaires à retrouver l’estime de soi ». Le Vaucluse affiche le plus haut taux de pauvreté de la Région Sud avec 20% de personnes vivant au-dessous du seuil minimal, 21,9% de bas revenus, 11% de chômeurs (au lieu de 9,7% en PACA) et 44,2% de familles monoparentales (42% en Provence Alpes Côte d’Azur).
Résultat : en 2021, la Banque a recensé 35 000 demandeurs d’aide alimentaire (contre 33 500 en 2020) soit un afflux de 1 500 bénéficiaires supplémentaires en Vaucluse, notamment des jeunes, étudiants et chômeurs. « Nous avons toujours besoin de bénévoles, de chauffeurs poids-lourds, d’opérateurs de tri, de préparateurs de commandes, de distributeurs de denrées, de conducteurs de transpalettes et de chariots-élévateurs » précise Stéphanie Sergeant.

Hausse du volume de nourriture distribué
Un coup dur a impacté le fonctionnement de la Banque Alimentaire l’été dernier : l’incendie de la chambre froide, pour un coût de près de 278 000€. Sans parler de la perte de tonnes de surgelés (autour de 50T). Malgré tout, la BA 84 a distribué 1 328 tonnes de nourriture, contre 1 127 en 2020 soit +17,83%. Un dynamisme qui a surnagé en période de crise sanitaire grâce à la motivation des équipes, à la générosité des donneurs, à l’aide financière plus importante de la part des collectivités (mairie, département, région, Etat, Union Européenne) et une subvention de ‘France Relance’ de 100 000€ qui doivent permettre d’acquérir sous peu 2 camions frigorifiques de 3,5T pour les ramasses quotidiennes.

Vers une collecte de printemps ?
Parmi les actions impulsées par celle qui a succédé à Anny Paly, la vérification régulière des chambres froides et des locaux, le respect de la chaîne du froid, le contrôle des dates et des étiquetages de péremption, la reconduction des protocoles de nettoyage et de désinfection des camions et des bacs avant livraison des colis auprès des associations caritatives, épiceries sociales et maraudes. Et peut-être en 2023 une ‘Collecte de printemps’ puisque la précarité alimentaire existe 4 saisons par an.
Un représentant du bureau national des Banques Alimentaires (79 en France) a précisé que la crise sanitaire a fait grimper de 6% la demande en 2020, avec 225 millions de repas pour 2,1 millions de bénéficiaires. « En Europe, 7% de la population ne mange pas à sa faim. Et ce n’est pas avec la flambée du prix des carburants et des matières premières que ça va s’arranger. Sans parler de la guerre en Ukraine qui a provoqué une vague de générosité des particuliers ou des entreprises. Elle va durer, nous devons donc nous organiser pour faire partir des convois de denrées vers la Roumanie, la Pologne et la Moldavie en étant sûr qu’il n’y aura pas de pertes sur place, qu’elles arriveront bien à destination des femmes, enfants et hommes qui en ont réellement besoin. »

Les dates de la grande collecte d’automne
La grande collecte d’automne aura lieu les 25, 26 et 27 novembre 2022. La Banque Alimentaire compte sur vous tous, jeunes et anciens, y compris les élèves des écoles maternelles et élémentaires des collèges et lycées qui avaient déjà participé l’an dernier avec leurs parents et leurs professeurs. Ils avaient rassemblé à eux seuls 876kg de produits secs, certains d’entre eux avaient même reçu un diplôme ‘d’ambassadeurs’ de la Banque Alimentaire 84. Vous pouvez vous inscrire en amont pour participer à ces journées de collecte sur ‘jeveuxaider.gouv.fr’.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Les chiffres définitifs des dons récoltés à l’occasion de la dernière édition du Téléthon organisée les 3 et 4 décembre derniers viennent de tomber.

L’opération caritative a ainsi permis de récolter 85,93M€ au niveau national, dont 5,36M€ dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Alors que le compteur affichait 73M€ en fin d’émission cette édition 2021 placée sous le parrainage du chanteur Soprano a ainsi permis de retrouver des niveaux de dons pratiquement au niveau de ceux d’avant la pandémie de Covid-19.

« Dans le contexte particulièrement incertain que nous vivons, il est réconfortant de constater, une fois de plus, que la solidarité et la générosité sont des valeurs sûres et largement partagées », se félicite Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon.

Les Vauclusiens se sont notamment distingués lors de ce Téléthon 2021 en donnant 541 138€. Un montant bien en deçà des sommes récoltés auparavant dans le département : 388 423€ en 2019, 356 656€ en 2018 et 331 495€ en 2017.

Dans le même temps les autres départements de la région ont aussi fait preuve de générosité puisque plusieurs d’entre eux affichent des montants de dons à la hausse : 1,98M€ récoltés dans les Bouches-du-Rhône, 1,33M€ dans les Alpes-Maritimes, 1,13M€ dans le Var, 195 139€ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 159 473€ dans les Hautes-Alpes.

Pour faire mieux : rendez-vous les 2 et 3 décembre prochains sur les chaînes du groupe France télévisions pour le Téléthon 2022.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Le centre de stockage des dons en faveur de l’Ukraine situé au parc des expositions à Avignon a été fermé le mercredi 23 mars suite à la décision du Comité départemental de coordination et de concertation pour l’Ukraine d’arrêter les collectes à l’hôtel de ville d’Avignon et ses mairies annexes. Voici le bilan de ces collectes.

Ouvert depuis le 9 mars dernier, le centre de stockage des dons en faveur de l’Ukraine du parc des expositions a déjà pu envoyer 7 camions de 33 tonnes chacun en direction de Nice, Toulon et Rungis grâce à l’Association franco-ukrainienne Côte d’Azur (AFUCA) et à la Protection civile (ADPC).

454 palettes de dons sont encore stockées au parc des expositions. 8 autres départs devraient être coordonnés dans les prochains jours. Ces 15 camions envoyés depuis Avignon viennent donc s’ajouter aux 7 qui ont été acheminés depuis le Marché d’intérêt national de Cavaillon.

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Le Comité départemental de coordination et de concertation pour l’Ukraine a décidé de fermer le mercredi 23 mars le centre de stockage des dons en faveur de l’Ukraine situé au parc des expositions à Avignon. Les mairies annexes et l’Hôtel de ville ne collectent donc plus les dons, mais la ville continue d’aider les réfugiés ukrainiens.

Beaucoup de dons ont été faits par les Avignonnais en faveur de l’Ukraine. Plusieurs tonnes de fournitures ont pu être envoyées directement au pays qui est en guerre depuis le 24 février dernier. Les associations locales continuent d’accepter les dons, mais les mairies annexes et l’Hôtel de ville, eux, cessent les collectes. Cécile Helle, maire d’Avignon, insiste sur le fait que la solidarité ne s’arrête pas là.

Désormais, la ville se concentre sur les réfugiés ukrainiens, qui sont déjà au nombre de 250 dans le Vaucluse, sur leur accueil ainsi que leur insertion dans le département. « Collectivement, avec nos partenaires, nous recensons, nous organisons l’accueil des réfugiés ukrainiens, et travaillons à l’accueil dans nos crèches et écoles de leurs enfants », a expliqué Cécile Helle.

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Le coach sportif avignonnais Hamim El Ouardi et la vauclusienne Sonia Fiquet, fondatrice du programme ‘Kiffer sa vie’, lancent l’opération ‘100 entreprises pour 100 kilomètres’. L’événement, en soutien à la cause de l’autisme, combine une course à l’île de l’Oiselay à Sorgues ainsi qu’une soirée de gala à l’Hostellerie du château des Fines roches à Châteauneuf-du-Pape.

‘La course du cœur bleu’ s’est avant tout la rencontre du coach sportif Hamin El Ouardi et du commandant Chams-ddine Belkhayat, co-fondateur de ‘Bleu network’, première plateforme nationale entièrement gratuite, spécialisée dans l’accompagnement et l’accès à l’emploi de personnes avec autismes regroupant déjà plus de 3 000 personnes.
Ainsi, après sa participation lors de l’ultra-marathon du Canal du midi (241km) pour soutenir le handicap, Hamim El Ouardi a ressenti l’envie de s’engager encore davantage pour cette cause. Une rencontre avec Souad Zitouni, la député de la première circonscription de Vaucluse, l’oriente vers Chams-ddine Belkhayat. Cet ancien militaire de 35 ans est le jeune papa d’un petit garçon autiste. Après 15 ans au service de la France, il mène maintenant un autre combat, celui d’agir pour influencer la société vers un modèle d’inclusion des personnes en situations de handicap, autistes et leurs proches aidants.
« Après quelques recherches, j’ai découvert son engagement et sa détermination, explique Hamim El Ouardi. J’ai donc décidé de le contacter et lui présenter mon défi pour soutenir son association. »

Chams-ddine Belkhayat,
co-fondateur de ‘Bleu network’, et son fils.

2 événements pour 1 cause
« Quand j’ai rencontré Hamim El Ouardi, il m’a immédiatement demandé comment il pouvait aider la cause que nous défendons : l’autisme et l’inclusion, confirme le président de Bleu network. De cette rencontre ont donc émergé 2 événements : la course du cœur bleu qui aura lieu le samedi 26 mars à sorgues sur l’île du l’Oiselay et une soirée de gala pour accueillir à Châteauneuf-du-Pape 100 entreprises qui soutiennent cette cause. »
La course débutera pour Hamim El Ouardi dès 6h du matin avec un départ depuis le parking de l’Oiselay. Le sportif vauclusien de 37 ans réalisera ensuite 6 boucles de 16,5km en passant par le château de l’Hers puis la halte fluviale de Châteauneuf-du-Pape. Durant tout le parcours, il sera possible de soutenir ou d’accompagner Hamim El Ouardi.
« Des entreprises agissent déjà, d’autres attendent le déclic pour passer à l’action, poursuit ce dernier. J’ai décidé de les embarquer avec moi en leur permettant d’être acteur de ce défi, en soutenant 1 km. Ce kilomètre est symbolique, au tarif de 50€, il permet de reverser 25€ à la plateforme Bleu network et donne droit à une place lors de la soirée cocktail pour nous retrouver le 31 mars à l’Hostellerie des Fines roches avec tous les partenaires. »

Le coach sportif avignonnais Hamim El Ouardi va parcourir 100km au profit de l’inclusion des personnes autistes.

Soirée de gala aux Fines roches
Après l’effort, le réconfort. En effet, après cette course de 100km, le deuxième étage de cette ‘fusée’ pour l’inclusion se matérialisera par une soirée de gala organisée 5 jours plus tard aux Fines roches. Un lieu dirigé par Denis Duchêne qui ne s’est pas fait prier pour accueillir cet événement. L’établissement castelpapal offrant la location de la salle de séminaire tout en préparant un buffet à tout petit prix. De son côté, Laurent Baligand, patron de l’entreprise Déclic automatismes basée à Morières-lès-Avignon, a proposé de soutenir financièrement l’opération et d’assurer l’ambiance musicale de la soirée en jouant de la guitare.

L’’Hostellerie des Fines roches à Châteauneuf-du-Pape accueillera la soirée de gala de ‘La course du cœur bleu’.

Une dynamique d’équipe initiée par Sonia Fiquet, elle-même porteuse d’autisme (Asperger), formatrice en communication, spécialisée dans l’accompagnement des personnes HPI/TSA, qui, dès le départ, a proposé d’organiser une soirée avec le réseau des entreprises du Vaucluse et des territoires limitrophes afin de donner de la visibilité à l’opération.
Bien connue des entreprises, pour avoir occupé le poste de présidente des commerçants et artisans de Vaucluse, durant 5 années, Sonia Fiquet a vu notamment son programme de suivi ‘HPI/TSA mode d’emploi’ retenu parmi 400 projets par la fondation de la deuxième chance soutenue par le groupe Bolloré.

« Les entreprises jouent un rôle prépondérant dans l’inclusion. »

Pourquoi les entreprises ?
« Je crois fermement que les entreprises sont des acteurs sociaux et des vecteurs de valeurs, insiste Hamim El Ouardi, également président de l’association ‘Au-delà des frontières’. Elles jouent aussi un rôle prépondérant dans l’inclusion, je crois également que les entreprises doivent s’engager davantage dans la vie sociale et porter haut les valeurs qui les caractérisent. »
« Les entreprises ont un rôle prépondérant à jouer dans l’inclusion des personnes autistes, rappellent les organisateurs. Seulement 15% d’entre-elles accèdent à l’emploi. Nous nous devons d’informer les entreprises sur la richesse qu’amène une personne autiste au sein de l’équipe de travail, tant au niveau de la production, que de l’organisation, mais aussi des relations entre les personnes, quand chacune des parties connait et reconnait l’autre. Une soirée pour faire du réseau avec des entreprises qui mettent l’humain au cœur de leurs préoccupations, c’est installer une vision innovante des entreprises. »

Sonia Fiquet.

Comment participer ?
Pour participer, les entreprises doivent envoyer leur demande par mail à l’adresse suivante : sonia.fiquet@kiffersavie.com. Elles peuvent aussi cliquer ici sur le lien d’inscription. Les entreprises recevront ensuite un lien de paiement, ou elles pourront choisir la hauteur de leur participation (50€ par participants et dons de 5€ à 500€), ainsi que le détail des informations pratiques sur le programme de la soirée (plan, horaires, déroulement…). En retour, elles seront également invitées à fournir leur logo afin que celui-ci figure sur la plaquette des 100 entreprises qui sera relayée à la presse locale et nationale, lors de la soirée de Gala.

Soirée de gala : Jeudi 31 mars 2022. A partir de 19h. A l’Hostellerie du château des Fines Roches. 1 901, route de Sorgues. Châteauneuf-du-Pape. 06 58 40 60 00. Cliquer sur ce lien pour vous inscrire.

Rencontre avec Hamim El Ouardi et Chams-ddine Belkhayat.

Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Ce dimanche 20 mars aura lieu la sixième édition du Trisothon à Tarascon, organisé annuellement par l’association Trilogis. L’occasion de faire du sport, mais surtout de se réunir et de se montrer solidaire envers les personnes en situation de handicap.

À l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21 qui se déroulera le lundi 21 mars, marcheurs et coureurs, avec ou sans handicap, se donnent rendez-vous ce dimanche à 8h  sur la place du Colonel Berrurier à Tarascon pour une journée sportive. Organisée par l’association Trilogis, cette initiative a pour objectif de soutenir les actions de cette dernière en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap.

La matinée sera rythmée par différentes épreuves sportives comme le 1000m non chronométré, ou encore une course de près de 10km. Chaque épreuve requiert une inscription en ligne et une participation allant de 1€ à 13€. Le reste de la journée se placera sous le signe de la convivialité avec des animations, des orchestres, et de quoi se restaurer. Cet événement sera marqué par le parrainage de Nicolas Virapin, champion du monde de sport adapté.

Trisothon 2022. Dimanche 20 mars. 8h. Place du Colonel Berrurier (face à la gare). Tarascon.

Pour en savoir plus sur les épreuves et s’y inscrire, cliquez ici.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/solidarite/page/6/   1/1