22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

Créée il y a déjà plus de 40 ans, l’association Passerelle poursuit son objectif de venir en aide et proposer des solutions aux différents publics qu’elle reçoit : hébergement d’urgence pour les sans-abris, accueil pour les demandeurs d’asile, insertion professionnelle à travers des chantiers d’intérêt général mais aussi aide à la mobilité à travers la gestion de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » et la création d’un garage social et solidaire. Ce lieu qui se trouve au 59 avenue de la Synagogue, à Avignon, a une double fonction mais un seul objectif : louer des véhicules ou proposer des réparations des véhicules à des personnes en difficulté financière afin de leur offrir un meilleur accès à l’insertion professionnelle.

Si vous êtes d’Avignon, vous êtes forcément passé devant ou à côté. Le garage solidaire de « Passerelle » est situé au fond du parking des italiens, le lieu de stationnement le plus fréquenté de la cité papale, à quelques mètres des nombreuses voitures qui viennent chaque jour se garer à cet emplacement gratuit.
Une caractéristique qui correspond parfaitement aux valeurs de l’association Passerelle qui a installé cet espace pour répondre à toutes les demandes de mobilités liées à l’insertion professionnelle et offrir une aide aux personnes en difficultés, envoyés par les référents socio-professionnels.

L’association Passerelle, une histoire de valeurs avant tout
Fraternité, solidarité et entraide. Ce sont ces maitres mots qui ont accompagné la démarche des prêtres Christian Bezol, André Allemant et Paul Dejardin lorsqu’ils décident d’accueillir des personnes démunis dans leur presbytère de l’île de la Barthelasse en 1980. De cet engagement qu’ils poursuivront tout au long de leurs vies, naitra quatre ans plus tard, en 1984, l’association Passerelle qui compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

Si la structure a considérablement grandi, l’ADN et les valeurs de « Passerelle » restent exactement les mêmes qu’à sa création. Née pour apporter un accompagnement aux personnes en difficulté l’association n’a cessé au cours de ses quarante dernières années de s’accroitre et de diversifier ses activités. Actuellement, Passerelle ce sont 70 places d’hébergement et 116 places au centre d’accueil des demandeurs d’asile. Un accueil puis un accompagnement vers l’autonomie, c’est là tout le leitmotiv de la structure vauclusienne.

Fondée en 1984, l’association Passerelle compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

« On s’est développé sur plusieurs axes, on répond aux besoins évolutifs des différents publics. Aujourd’hui Passerelle c’est de l’hébergement avec un service hébergement et logement qui se trouve à Saint-Jean, de la protection internationale avec un centre d’accueil des demandeurs d’asile à Saint-Chamand, de l’aide à l’emploi avec les chantiers d’insertion dans le domaine du bâtiment, des espaces verts etc. et bien sûr de la mobilité avec ce garage solidaire ainsi que notre engagement sur la plateforme jebougenvaucluse.fr » détaille Vincent Dumay, le nouveau directeur de l’association Passerelle.

Comment bénéficier du garage solidaire ?
Pour pouvoir profiter de tous les avantages que propose un garage solidaire comme celui de Passerelle, il faut pouvoir remplir certains critères. Avant tout, il faut être un résident du Vaucluse disposant de faibles ressources financières (déterminé par un référent social) et surtout il faut être en parcours d’insertion socio-professionnelle afin de justifier cette aide à la mobilité.
Une démarche qui a donc une portée territoriale et qui est soutenu financièrement par plusieurs aides extérieures comme l’explique le directeur Vincent Dumay « au niveau des aides financières, on a des financements d’Etat, des financements de la Région Sud et puis une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

« Une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

Vincent Dumay, directeur de Passerelle

Pour pouvoir guider au mieux le flux et l’accompagnement du public accueilli, le travail des salariés de Passerelle est guidé par un mot clé : l’orientation. Les personnes qui bénéficient  de l’aide à la mobilité et du garage solidaire sont ainsi guidés via un référent social et doivent adhérer à l’association pour pouvoir accéder aux avantages du garage.
Ces référents sociaux sont en majorité des acteurs institutionnels du territoire mais aussi des conseillers France Travail, des conseillers de la Mission Locale ou les instances sociales du département. Ils sont informés régulièrement des services et des offres que propose Passerelle ainsi que les nouveautés mises en place via un abonnement à une newsletter de la Plateforme Mobilité « Je Bouge En Vaucluse ».
Une fourniture d’informations indispensables dont est responsable Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » qui détaille sa mission : « Notre première mission est d’informer toutes les personnes en parcours emploi, en parcours formation départementale afin de les orienter vers une mobilité autonome en leur proposant des solutions concrètes via notre garage solidaire et Mobil’ins, notre service mobilité ».

« On est une sorte de guichet unique. »

Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr »

A chaque problème, une solution
Chez Passerelle, chaque problème a sa solution. C’est bien d’ailleurs parce que chaque personne a un profil différent que l’orientation est primordiale comme le précise Dimitri : « On reçoit les orientations des référents socio professionnels et en fonction des soucis de mobilité, on propose des solutions : la personne qui n’a pas de moyen de locomotion pour l’emploi, on l’oriente vers la mise à disposition de véhicules, celle qui a un véhicule en panne, on la dirige vers le garage solidaire, celle qui a un souci de permis, on la guide vers le conseiller en mobilité, c’est comme ça qu’on fonctionne, on est une sorte de guichet unique. »

De gauche à droite : Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins et du garage Passerelle, Vincent Dumay, directeur de l’association Passerelle, et Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ».

« Jebougeenvaucluse » la plateforme clé de l’orientation en mobilité
Pour mener à bien la mission d’offrir une chance de mobilité à chaque vauclusien et lever les freins de l’accès à l’emploi et à la formation, le Conseil Départemental de Vaucluse s’est associé aux 2 acteurs de la mobilité sur le territoire : Passerelle et Roulez Mob’ilité.
De cette collaboration est né la création de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ». Un site d’accueil, de conseil et d’accompagnement sur les solutions de mobilités sur le département qui est régulièrement alimenté par de nouvelles informations, dispositifs et mises à jour sur ce qui est possible, notamment chez Passerelle.
Cet outil est la véritable clé de voute du travail d’orientation qu’effectue l’association et le canal de communication principal entre elle et les référents socio-professionnels. « Sur le site internet de la plateforme, on a créé un espace dédié pour les prescripteurs (les professionnels, les conseillers pour l’emploi et les assistants sociaux) » argumente Dimitri Schaller avant de préciser « en 2023, via jebougeenvaucluse.fr on a eu plus de 3800 visites avec au final 1259 orientations vers un outil de mobilité solidaire et 1537 personnes qui ont bénéficié d’une solution de mobilité sur le département. Le travail de cette plateforme est donc essentiel pour beaucoup ».

« Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. »

Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle

Un garage presque comme les autres
Engagée sur la partie service d’aide à la mobilité des personnes vulnérables depuis 1997, l’association Passerelle a installé ce garage solidaire afin d’offrir des moyens et des solutions de mobilités aux publics précaires notamment en vue de faciliter leur insertion professionnelle. D’apparence, ce lieu a tout d’un garage conventionnel. Equipements complets et mécaniciens professionnels qui travaillent toute la journée sur l’entretien et la réparation de véhicules, rien ne peut laisser présager le caractère singulier de cet espace.

Ce qui diverge d’un garage habituel, ce sont les profils des bénéficiaires et les tarifs proposés : « Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire recensées notamment à travers notre plateforme d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. Cette offre passe par la réparation ou l’entretien de leurs véhicules s’ils en possèdent un ou bien à travers la location d’un véhicule ou d’un deux roues, le tout à des tarifs adaptés » explique Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle, qui comprend le garage solidaire, la mise à disposition de véhicules mais aussi le dispositif ‘Seniors Mobiles’ qui est le transport de personnes de plus de 60 ans à faibles revenus.

Des offres de réparations et de locations adaptés au public
Pour cet ancien responsable d’un service après-vente en concession automobile, il est toujours apparu comme primordial de garantir un service de qualité en ce qui concerne les réparations des véhicules tout en respectant les budgets limités des bénéficiaires. « Ici au garage solidaire, on fait un devis de réparation et on estime dans un premier temps si le véhicule est réparable ou pas car souvent ce sont des vieilles voitures qui sont à la limite. Suite au devis, on demande 30% d’acompte si la réparation est possible. Nous proposons aussi des facilités de paiement jusqu’à 10 fois 100€, la main d’œuvre est à 35€/heure et les pièces sont à prix coûtant » ajoute Karim Haouache.

Ces tarifs adaptés au public que Passerelle accueille sont l’essence même des valeurs défendues par l’association et permettent surtout aux bénéficiaires de retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. Une aide qui offre un renouveau à des véhicules anciens et un nouveau départ à leurs propriétaires « en passant par le garage solidaire, les véhicules qui ont jusqu’à 10, 15 ou même 20 ans vont être remis en état petit à petit et cela permet aux personnes d’éviter de racheter une voiture. L’année dernière on a pu effectuer plus de 216 réparations bénéficiaires » conclut le responsable du garage.

« Retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. »

La partie réparations n’est cependant pas la seule offre que propose le garage solidaire de Passerelle. La structure a également mis en place un service de location de véhicules qui permet à toutes les personnes accueillies de pouvoir se rendre sur leurs lieux de travail. Une mise à disposition qui s’accompagne de tarifs particulièrement attractifs qui séduit de plus en plus de bénéficiaires de Passerelle : « en 2023 on a eu 85 bénéficiaires de la mise à disposition de véhicules » annonce fièrement Karim Haouache « C’est un système locatif donc on calcule les kilomètres que la personne doit faire dans la journée, une information que l’on a grâce à la plateforme d’orientation et ensuite on détermine les modalités d’utilisation et de paiement selon le profil de la personne ».

Aujourd’hui, le garage solidaire de Passerelle met à disposition 17 véhicules, 14 scooters, 2 vélos électriques et 6 vélos traditionnels disponibles. Un panel très varié qui s’adapte à tous les besoins et à tous les publics, toujours dans un souci de garantir un accès économique abordable à ceux qui en bénéficient « le système tarifaire c’est 5€ d’adhésion pour l’association, 5€ par jour pour la location des voitures, 2,50€ par jour pour les scooters et 1,50€ pour les vélos. Le tout est régi par des contrats de 14 jours renouvelables sur une durée de trois mois maximum » précise Vincent Dumay, le président de l’association.

Le garage Passerelle, un lieu de vie, de travail et de formation
Si le garage solidaire de Passerelle est là pour venir en aide et apporter une plus-value associative, il n’en reste pas moins un lieu de vie et de formation pour le personnel et les bénévoles de Passerelle. Mustapha Dahmani est le chef d’atelier du garage Passerelle. Dans la mécanique depuis ses 16 ans, il a travaillé et dirigé des garages dans de groupes comme Midas, Mass Auto Pneu ou Best Drive où il a fait ses armes.

C’est après un licenciement économique que ce vauclusien qui souhaitait rester dans le même circuit s’oriente vers Passerelle « ils cherchaient quelqu’un pour diriger l’atelier et il se trouve qu’à ce moment de ma vie, je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile donc j’ai fait d’une pierre deux coups » sourit-il.

Je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile. »

Mustapha Dahmani, chef d’atelier du garage Passerelle

Garant de la qualité des réparations du garage Passerelle, Mustapha s’implique sur chaque véhicule avec minutie. Un souci du détail d’autant plus important pour lui qu’il connait l’importance pour les bénéficiaires d’avoir un véhicule sécuritaire pour se rendre au travail « C’est une approche totalement différente pour moi, je travaille pour que les gens subviennent à leurs besoins, ils ont besoin de nous, on n’est pas là pour faire de l’argent c’est vraiment de l’humain » ajoute-t-il fièrement.

Pour œuvrer sur tous ces véhicules qui abondent chaque jour, Mustapha Dahmani n’est pas seul. Il dirige un groupe constitué de plusieurs personnes en formation et de jeunes en voie d’insertion professionnelle, une approche éducative qu’a déjà expérimenté celui qui manage la section depuis novembre 2022 « j’ai eu plusieurs alternants dans mes anciens ateliers je suis habitué. Les garçons qui viennent apprendre ici sont adorables, à l’écoute, il suffit juste de les orienter, de leur donner de la confiance et des responsabilités, ce sont des jeunes volontaires qui sont loin des clichés que l’on peut imaginer. »

Un véritable lieu de formation

Le garage Passerelle n’est donc plus seulement un lieu de travail et de vie mais bien un véritable centre de formation. Un aspect fondamental qui colle parfaitement avec ce que souhaite développer l’association à savoir créer du lien social et offrir une chance à tous les habitants du territoire vauclusien « c’est un double travail pour moi mais chaque matin je me lève heureux et je suis content de venir travailler ici avec toutes les personnes qui œuvrent pour Passerelle, vous aidez quelqu’un à aller au travail, vous aidez un jeune qui demain trouvera un travail qui lui plait, j’ai l’impression de servir à quelque chose, de défendre des valeurs et c’est ce qui résume le mieux la mentalité de des hommes et femmes qui sont engagés ici » conclut Mustapha Dahmani.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

La Fondation Frédéric Gaillanne qui œuvre depuis 2008 pour offrir des chiens guides à des enfants déficients visuels organise ce dimanche 7 avril à la salle des fêtes de l’Isle-sur-la-Sorgue un loto géant dont les bénéfices seront reversés à l’association.

Cet évènement qui sera animé par le journaliste sportif vauclusien, Laurent Paganelli, très engagé sur le plan associatif et parrain de la fondation, offrira de nombreux lots pour les gagnants. On pourra notamment retrouver un week-end pour deux personnes à Nice à l’hôtel Le Negresco, deux places VIP pour le mondial Marseillaise à Pétanque ou bien encore les traditionnels paniers garnis.

5€ le carton, 12€ les trois cartons ou 20€ les six, la Fondation a souhaité mettre en place des tarifs abordables pour que ce loto soit ouvert à tous les publics. Une buvette qui offrira de nombreux gâteaux et autres pâtisseries sera présente pour régaler l’ensemble des participants. Les recettes bénéficieront à la Fondation Frédéric Gaillanne et aidera la structure à offrir des chiens guides à des enfants déficients visuels.

Infos pratiques : Loto géant au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne. Dimanche 7 avril. 14h30 avec une ouverture des portes à 13h30. Salle des fêtes de l’Isle-sur-la-Sorgues. Avenue Napoléon Bonaparte. Plus d’informations pour l’inscription au 04 90 85 11 05.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

Les chiffres définitifs des dons récoltés lors de l’édition 2023 du Téléthon viennent d’être annoncés. Les Vauclusiens se sont montrés plus généreux que les années précédentes.

92 905 533€, c’est la collecte finale du Téléthon 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce montant s’élève à 5 746 986€. C’est un peu moins que l’année précédente mais certains départements se sont, quant à eux, montrés plus généreux qu’en 2022. C’est le cas notamment du Vaucluse, qui a collecté 552 268€, contre 544 108€ en 2022 et 541 138€ en 2021.

Pour ce qui est des départements voisins, les Alpes-De-Haute-Provence ont rassemblé 190 437€, les Hautes-Alpes 172 091€, les Alpes-Maritimes 1 401 800€, les Bouches-du-Rhône 2 075 179€ et le Var 1 318 284€. « Ensemble, nous bâtissons une nouvelle médecine au bénéfice du plus grand nombre et nous pouvons collectivement être fiers des premières victoires remportées, a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. Notre combat doit se poursuivre car pour les maladies rares il n’y a pas de plan B. Merci ! »

Le Téléthon 2024 aura lieu les 29 et 30 novembre, et non pas en décembre comme c’est habituellement le cas, en raison de la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris les 7 et 8 décembre prochain.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.

La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.

Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.

Une initiative écologique et solidaire

Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.

La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.

Des ateliers pour la continuité

Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.

Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

LaScierie, un Tiers-lieu axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire.

Ancienne Scierie historique d’Avignon, LaScierie est un tiers-lieu axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire. Pensée comme un lieu de vie, LaScierie propose une programmation artistique (théâtre, danse, musique, multimédia, arts visuels…), des événements réguliers autour de l’écologie et de l’économie sociale et solidaire, des espaces partagés, des temps de pratiques et d’apprentissages réguliers, de pairs à pairs et auprès de différents publics. 

 Première soirée de l’année sous le signe du partage et du partenariat

La soirée de ce vendredi 23 février est conçue comme une déambulation qui offrira l’occasion de découvrir des acteurs locaux, des associations, des commerces qui œuvrent sur Avignon et alentours et qui privilégient la création, la dégustation de mots… de sons et de mets.

La soirée débute dès 18h sous le signe du mot et du verbe avec plusieurs associations invitées

Avant de débuter le concert du soir, LaScierie vous invite à flâner dans sa librairie éphémère. Cette soirée est placée sous le signe du mot et du verbe ! Retrouvez sur les stands des associations invitées : une sélection de livres, de poèmes, de productions microéditées, d’œuvres sérigraphiées à la vente… N’oubliez pas de vous munir de monnaie et de quoi emporter vos emplettes !

Un moment convivial à déguster avec modération 

Pour accompagner ce moment, la brasserie avignonnaise La Comédienne sera au bar et vous proposera une dégustation de bières 100% bio ! Venez faire danser votre palais à la buvette associative de LaScierie qui vous proposera comme à son habitude à boire et à manger bio.

Turboformat, un espace de création à découvrir

Avec un atelier de sérigraphie, un atelier de peinture, une galerie et une boutique qui promeut l’art sous toutes ses formes et qui oeuvre pour le soutien à la création artistique et à l’émergence des nouvelles expressions.

La poésie dans la Cité toute l’année

La Maison de la Poésie/Figuier pourpre est  une association qui se consacre à la diffusion et la promotion de la poésie à Avignon sous toutes ses formes : poésie, slam, chanson francophone, littérature…

Une librairie avignonnaise

La Mémoire du Monde une librairie généraliste indépendante orientée littérature, poésie et sciences humaines, mêlant la littérature à l’art.

Le Secours Populaire, bénéficiaire de cette soirée

Le Secours Populaire est une association reconnue d’utilité publique qui, jour après jour, agit pour un monde plus juste et plus solidaire, en permettant à chacun de s’émanciper et trouver sa place de citoyen, là où il vit, travaille ou étudie. Chaque achat représente un don pour l’association.

Des illustrations de l’artiste  Ben Clark

L’artiste Ben Clark, un illustrateur fraîchement installé à Avignon, fait des dessins sur la vie, l’amour et les fruits. Il en a fait des livres comme Never Forever.

L’association événementielle Culotte Portée 

L’association Culotte Portée par Spoon et Alix Loca – deux têtes et quatre jambes – a pour but d’organiser différents événements artistiques sur Avignon. Pour cette librairie éphémère, Culotte vous présentera un livre illustré co-réalisé par les artistes Yannu’ et Spoon, ainsi qu’une sélection d’illustrations poétiques et de collages à l’humour noir et absurde.

Le concert du soir : un co-plateau avec le célèbre auteur-compositeur interprète d’Avignon  David Lafore et le groupe marseillais 1Vers2Trop

David Lafore excelle dans des mélodies simples, des paroles limpides pour traiter de thèmes complexes. Ici nous serons dans une version Boum Boum avec le batteur Gildas Etevenard. Une soirée placée cependant sous le signe de la poésie, des bons mots et de l’humour. Au programme, de la batterie, de la guitare et des voix… qui vous marqueront !

Vendredi 23 février. De 18h à 1h. Entrée libre de 18h à 20h30. Concert. 20h30. 5 à 12€. La Scierie.15 boulevard du quai Saint Lazare . Avignon. 04 84 51 09 11. equipe@lascierie.coop


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

Ce samedi 17 février, Laure Favre Kahn, artiste de renommée internationale et marraine de la Fondation Frédéric Gaillanne, unique école en Europe à éduquer et offrir des chiens guides aux enfants aveugles et malvoyants, jouera au Conservatoire du Grand Avignon au profit de la Fondation.

Saluée par la critique internationale, Laure Favre Kahn, qui a notamment étudié au Conservatoire d’Avignon, est parmi les pianistes les plus remarquables de sa génération. Ainsi, elle propose au public avignonnais une soirée musicale inoubliable à l’occasion de la sortie de son nouvel album Dédicaces, consacré à Bach, Gershwin, Chopin, Debussy, et Liszt.

Samedi 17 février. 19h. Billetterie en ligne ou sur place : 15€ (gratuit pour les moins de 12 ans). Amphithéâtre Mozart. Conservatoire du Grand Avignon. 3 Rue du Général Leclerc. Avignon.

V.A.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

Dans le cadre de l’élaboration de son Projet alimentaire départemental (PAD), le Département de Vaucluse lutte contre la précarité alimentaire étudiante. Ce mercredi 7 février, il a distribué gratuitement pas moins de 480 paniers de fruits et légumes aux jeunes.

Les étudiants sont souvent cibles de malnutrition, par manque de moyen financier. Le budget moyen quotidien des étudiants pour manger est d’environ 12 euros. 49% d’entre eux sautent un repas au moins une fois par mois et 26% au moins une fois par semaine. Selon une étude menée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) parue le 10 janvier, 19% des étudiants ne mangent pas à leur faim. Près de 4 étudiants sur 10 ont l’impression de ne pas avoir une alimentation saine et équilibrée.

C’est pourquoi le Département a prévu 480 paniers, pour un montant total de 1000€, composés de 1 kg de pommes de terre, 500 g d’oignon, 1 kg de légumes, et 1 kg de fruits. Les paniers sont distribués gratuitement aux étudiants qui viennent faire leurs courses dans l’une des deux épiceries solidaires étudiantes. Cette action a été testée sur un mois, afin de pouvoir aider 120 étudiants par semaine, et prendra fin ce vendredi 9 février. Si les résultats sont concluants, elle pourrait être reconduite et réalisée une fois par semaine jusqu’à la fin de l’année 2024 (hors juillet et août).

Une démarche collective et locale

Pour que cette action soit mise en place et porte ses fruits, le Département de Vaucluse s’est entouré de plusieurs acteurs locaux. Premièrement, les produits sont achetés via la plateforme départementale Agrilocal84 aux Jardins de la Méditerranée, situés à l’Écomin d’Avignon, qui récupèrent les invendus agricoles des exploitations et grossistes vauclusiens, gardois et bucco-rhodaniens et les reconditionnent pour l’aide alimentaire.

Les paniers sont confectionnés par l’AGORAé de l’association Inter’asso Avignon, l’épicerie sociale mobile l’Abri-cotier, et des agents du Département à l’Écomin d’Avignon qui a mis gratuitement à disposition un local prévu à cet effet. Chaque semaine, 90 paniers sont livrés par vélo cargo par l’entreprise avignonnaise La Roue tourne à l’Agoraé, et 30 sont récupérés par l’épicerie itinérante l’Abri-cotier. De plus, Inter’asso Avignon, fédération territoriale des associations étudiantes d’Avignon, organise avec Solaal Sud des réunions avec une diététicienne pour apprendre aux jeunes à utiliser les fruits et légumes au sein de l’épicerie.

V.A.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

La 4ème édition du gala ‘Fourchettes & Rubans’, également connu sous le nom de ‘Dîner des Chefs’, a eu lieu le 24 novembre dernier au Palais des Papes. L’Institut Saint-Catherine, qui a organisé l’événement, vient d’annoncer le bilan de cette soirée qui a permis de récolter des dons au profit de son nouveau programme ‘Interception’.

360 convives se sont réunis dans la salle du Grand Tinel du Palais des Papes, à Avignon, lors de la précédente édition du gala ‘Fourchettes & Rubans’ en novembre dernier. Cet événement, qui allie gastronomie et générosité, permet de récolter des dons au profit des patients atteints de cancer. 52 chefs, sous la direction de Christian Étienne, chef étoilé avignonnais, ont régalé les convives qui ont pu déguster un menu en cinq plats avant de participer à des enchères et à une tombola mettant en jeu des lots prestigieux offerts par des personnalités, des artistes et des partenaires.

En tout, 152 164,62€ ont été récolté au profit du programme ‘Interception’ qui « a pour objectif d’identifier au plus tôt les personnes à risque augmenté de cancer afin de leur proposer une prévention personnalisée qui permettra d’éviter l’apparition de la maladie ou de les prendre en charge mieux et plus précocement si le cancer apparait », explique Docteur Daniel Serin, président de Sainte-Catherine.

Le rendez-vous pour la 5ème édition du gala est déjà fixé au vendredi 29 novembre prochain. En attendant, la 4ème édition du ‘Dîner des Chefs à la maison’, qui propose une formule sous forme de paniers gastronomiques concoctés par les chefs de la région au prix unitaire de 100 €, aura quant à elle leu les vendredi 26 et samedi 27 avril prochains.

V.A.


Avignon : au cœur de Passerelle, le garage solidaire qui vient en aide aux personnes en difficulté

Chaque année, le Département de Vaucluse organise une collecte de dons auprès de ses agents et de ses élus. Ainsi, à l’occasion de neuf petits-déjeuners installés dans divers lieux et services, chacun pouvait consommer des boissons ou des viennoiseries dont l’ensemble des recettes ont été reversées au profit de l’AMF-Téléthon.

Ce sont donc 2 948€ qui ont été récoltés, soit quasiment 250€ de plus que l’année dernière. La présidente du Département Dominique Santoni a remis le chèque à Martine Décher, coordinatrice de l’association AFM-Téléthon de Vaucluse, le jeudi 25 janvier. « Je suis fière que les Vauclusiens aient été aussi généreux, nous avons fait mieux cette année, a déclaré Dominique Santoni. Sans le collectif, on ne peut faire de grandes choses et la démonstration en est faite avec le Téléthon. Cette solidarité est une valeur essentielle que le Département de Vaucluse porte au quotidien dans ses missions. »

V.A.

https://echodumardi.com/tag/solidarite/page/2/   1/1