22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Plus d’un an et demi après que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré l’épidémie de Covid-19 pandémie mondiale, la population est très divisée sur l’issue de la crise sanitaire. Selon un nouveau sondage réalisé par Ipsos dans une trentaine de pays, 45 % des personnes interrogées estiment que le virus a été contenu et que la pandémie sera bientôt terminée. Cela représente une hausse de 12 points par rapport à 2020, ce qui suggère que les citoyens du monde se sentent en moyenne moins menacés que l’année dernière à la même époque.

L’étude a également évalué l’opinion concernant la gestion de la pandémie par les gouvernements cette année. La Nouvelle-Zélande et le Canada restent les deux pays qui recueillent le plus d’avis positifs quant à leur gestion de la crise – tous deux avec une moyenne mondiale de 73 %. Ils sont suivis de près par l’Allemagne (71 %) et la Suède (70 %). Comme l’indique Ipsos, ces quatre pays ont gardé le même classement qu’en 2020, bien qu’ils aient suivi des approches différentes dans leur façon de gérer la pandémie.

À l’inverse, les deux grandes puissances économiques mondiales, les États-Unis (moyenne mondiale de 46 %) et la Chine (47 %), sont les deux pays enquêtés dont les actions sont les plus critiquées. Comme l’ajoutent les auteurs de l’étude, la moyenne obtenue auprès de leurs propres citoyens est à peine plus élevée : 52 %. La gestion de la pandémie par la France est quant à elle mieux perçue cette année, avec une moyenne globale de 59 %, en hausse de 8 points par rapport à 2020. Avec les États-Unis (+24 points), le Royaume-Uni (+11 points) et la Suède (+ 8 points), l’Hexagone fait partie des pays où l’opinion sur la façon de gérer la crise s’est améliorée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Selon une enquête* réalisée par Harris Interactive pour le compte du Crif et de l’IST, la majorité des salariés interrogés se montre peu à l’aise avec l’expression du fait religieux au travail : près des deux tiers d’entre eux (64%) estiment cependant qu’il s’agit d’un problème important pour eux. En effet, plus d’un tiers (35%) déclarent avoir déjà été confrontés à des faits religieux sur leur lieu de travail.

Dans cette étude « sur la réalité de l’expression du fait religieux au travail du point de vue des salariés » 3 types de faits religieux sont principalement relevés par les salariés : des signes religieux ostentatoires (32%), des demandes alimentaires en lien avec la pratique religieuse (29%) et des demandes de congés liés à une fête religieuse qui n’est pas un jour férié (27%).

Inacceptable de ne pas serrer la main d’un collègue
Cependant, toutes les pratiques ne sont pas rejetées, dès lors que la religion reste strictement cantonnée à l’espace privé ou invisible (74% acceptent le fait qu’une personne puisse jeûner durant ses heures de travail). En revanche, les comportements impliquant les relations avec les autres, et plus particulièrement le refus d’entrer en contact, sont très largement rejetés par les salariés. Ainsi, 80% estiment non-acceptable qu’un prestataire de service refuse le contact avec certains clients selon le sexe ou la religion de ces derniers, et 75% estiment non-acceptable qu’une personne ne serre pas la main d’une personne de l’autre sexe.
Par ailleurs, 70% des salariés se disent opposés aux différentes formes d’aménagements liés à la pratique religieuse sur leur lieu de travail, « qu’ils soient formels ou informels ». Enfin, ils sont aussi 71% à être contre l’aménagement de salles prières.
Néanmoins, si une majorité des salariés se disent gênés par l’irruption du religieux dans le monde de l’entreprise, ces derniers estiment, dans la plupart des cas, que la situation est globalement bien gérée par leur entreprise (76%).

L.G.

*Enquête réalisée par Harris Interactive, en ligne, du 27 septembre au 1er octobre 2021, auprès d’un échantillon de 1 107 salariés travaillant dans des entreprises privées de 100 salariés et plus ou dans le secteur public, issus d’un échantillon de 2 466 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 65 ans.


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Le droit à l’IVG connaît des avancées significatives dans le monde, peut-on constater à l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement qui s’est tenue 28 septembre dernier. Comme le rapporte le CRR (Center for Reproductive Rights), près de 50 pays ont libéralisé leurs lois sur l’avortement au cours des vingt-cinq dernières années. Certaines de ces réformes ont été progressives, permettant aux femmes d’accéder à l’IVG uniquement lorsque leur vie est menacée ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Mais beaucoup de ces changements ont été véritablement transformateurs, renversant les interdictions absolues en faveur de l’autonomie corporelle des femmes.

Parmi les évolutions les plus récentes, on peut citer la Thaïlande, qui a promulgué en février 2021 une nouvelle loi qui autorise les femmes dont la grossesse ne dépasse pas 12 semaines à pratiquer l’avortement. Le Mexique a également fait un pas cette année en direction de la dépénalisation de cette pratique. Depuis septembre 2021, l’IVG est accessible à toute femme et sans restriction (jusqu’à douze semaines de grossesse) dans la ville de Mexico et dans trois États (Hidalgo, Veracruz et Oaxaca).

En France, un projet de loi visant à allonger le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines a été proposé cette année, mais le Sénat l’a pour le moment rejeté. En moyenne, le délai pour pratiquer l’IVG s’établit à 12 semaines de grossesse dans les pays qui l’autorisent, mais plusieurs d’entre eux ont déjà allongé cette durée, comme par exemple l’Islande, qui l’a étendu à 22 semaines en 2019.

D’après les données compilées par le Center for Reproductive Rights, la majorité des pays du monde assure aujourd’hui un accès à l’avortement aux femmes, même si les délais peuvent varier de plusieurs semaines entre les pays (et parfois à l’intérieur des pays selon les lois fédérales, comme aux États-Unis). Comme le montre notre carte, l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est restent majoritairement hostiles à l’IVG. Nombreux sont en effet les pays dans ces régions condamnant l’avortement ou ne l’autorisant que pour préserver la santé de la femme enceinte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

De quoi s’inquiète-t-on le plus dans le monde ? Selon la dernière étude d’Ipsos, la pandémie de coronavirus reste un sujet majeur de préoccupation, mais ce n’est plus la première source d’inquiétude dans de nombreux pays. Une proportion déconcertante de 63 % des Suédois ont déclaré qu’ils étaient préoccupés par la criminalité et les violences, bien qu’ils vivent dans un pays relativement sûr. Cette préoccupation était également la plus courante au Mexique et aux États-Unis. Le chômage est quant à lui le premier sujet d’inquiétude des Espagnols et des Italiens, tandis que les Colombiens et les Hongrois sont le plus préoccupés par la corruption politique et financière.

La France est l’un des pays les plus divisés sur le sujet. Si les Français ont mentionné la pauvreté et les inégalités sociales en première position (34 %), une part importante de la population s’inquiète également de la criminalité et des violences (32 %), du Covid-19 (31 %) et du changement climatique (24 %). Comme le montre notre graphique, l’inquiétude vis-à-vis du coronavirus restait élevée en Asie et dans d’autres pays fortement touchés par les variants, comme le Brésil et le Royaume-Uni. Fait intéressant, dans aucun des 28 pays étudiés le changement climatique n’est mentionné comme étant la plus grande préoccupation. C’est au Canada, en proie à la canicule et à des feux de forêt dévastateurs cet été, que l’on trouve la plus grande part de répondants qui s’inquiètent du climat (32 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Le comité de pilotage pour lutter contre le harcèlement scolaire de Carpentras va restituer ses travaux sur cette problématique qui toucherait près d’un tiers* des collégiens et lycéens scolarisés en France. Un fléau sur lequel ont travaillé Point information jeunesse (PIJ) de Carpentras et le Point Ecoute ‘Le Passage’ dans le cadre d’un groupe de travail ayant pour ambition de combattre ce phénomène grandissant.
A cette occasion, élèves, professeurs, parents d’élève, chefs d’établissements et CPE (Conseiller principal d’éducation) des collèges et lycées du territoire de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) se sont donc rencontrés pour réfléchir sur cette question du harcèlement.

Une réflexion restituée en direct ce lundi 29 mars de 18h à 19h
« Cela a permis des échanges constructifs et adaptés aux besoins de chaque établissement », explique la municipalité de Carpentras. Il s’agissait tout d’abord d’échanger sur les techniques, innovations, réflexions de chacun des établissements, de discuter de leur pertinence, de leurs freins ou écueils et de mettre en évidence des difficultés, des besoins non pourvus que ce soit à l’échelle des élèves, des parents ou des professionnels. Suite à cela, des actions concrètes seront mises en place. »
Le début de cette réflexion sera donc restitué ce lundi 29 mars, de 18h à 19h, en direct sur la radio carpentrassienne RTV (Radio territoire Ventoux) FM (102.2) ainsi qu’en live sur les Facebook du Point information jeunesse, de la ville de Carpentras et de RTV FM.
Ce rendez-vous permettra également d’échanger sur le sujet alors que d’autres actions suivront dans le courant de l’année 2021 ainsi que durant les années suivantes.

*En France, selon l’Unesco, sur presque 6 millions de collégiens et lycéens scolarisés, environ 2 millions sont victimes de harcèlement scolaire.


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Echanges épistolaires

Fin 2020, la Communauté de communes Vaison Ventoux a lancé un projet de correspondance entre 13 écoles primaires et 5 Ehpad (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du territoire.

Des réponses collectives
Les ainés ont ainsi reçu des cartes éditées par la communauté de communes ensuite rédigées et illustrées par les élèves de primaire pour leur souhaiter un joyeux noël et une bonne année. C’est aujourd’hui au tour des résidents de répondre, de façon collective, aux enfants. 

Une initiative profondément humaine
L’intercommunalité, qui s’est inspirée d’une initiative mise en œuvre par Mélaine Bussi, animatrice dans le cadre de l’accueil périscolaire de Crestet, a proposé aux écoles primaires du territoire de participer à ce projet épistolaire entre les enfants et les aînés. Accompagnés des professeurs des écoles, les enfants ont rédigé et dessiné de créatifs messages pour Noël et le jour de l’an aux aînés tandis que ceux-ci sont actuellement en train de leur répondre de manière collective, à l’occasion d’ateliers.

Renforcer les liens intergénérationnels
Cette initiative n’est pas isolée. En effet, le dispositif intercommunal de soutien à la parentalité ‘Pause’ (Passerelle parents-Professionnels au service de l’Enfant), soutenue par la Caf (Caisse d’allocation familiale) et la MSA (Mutualité sociale agricole), vient en soutien aux parents sur les sujets du quotidien. En développant les projets entre générations, la communauté de communes aide les familles à trouver un ancrage, des repères, en favorisant la transmission d’expérience et de savoirs entre personnes d’âges différents à l’occasion d’échanges conviviaux.

Tisser et nourrir les liens
D’autres actions suscitant les liens intergénérationnels se déroulent habituellement, comme les visites des tout-petits des crèches ou du Ram (Relais des assistantes maternelles) dans les maisons de retraite, qui ne sont malheureusement plus possibles en période de Covid. Par le passé, le Ram a mis en place des ateliers entre les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (ou maladies apparentées) et fréquentant l’accueil de jour de l’hôpital, et les enfants accueillis chez les assistantes maternelles du territoire comme lors d’échanges à l’occasion de petits contes animés par les aînés.

Dans le détail
Les écoles primaires participantes sont celles de : Brantes, Cairanne, Crestet, Entrechaux, Faucon, Mollans-sur-Ouvèze, Rasteau, Sablet, Saint-marcellin-les-Vaison, Saint-Roman-en-Viennois, Séguret, l’école Ferry de Vaison-la-Romaine et Villedieu. Les maisons de retraite participantes sont à Vaison-la-Romaine : le Mistral maison de retraite de l’hôpital, la Séréno et Pommerol. A Mollans-sur-Ouvèze la résidence Saint-Louis et à Sablet le Tilleul d’or.

Officiellement
Fin janvier, Pascale Ripert, assistante de soins en gérontologie (ASG) au Tilleul d’or, remettait aux enfants les créations des résidents de l’Ehpad de Sablet, en compagnie de Jean-Pierre Larguier, maire de la commune et président de Vaison Ventoux et de Corinne Gonny, présidente de la commission petite enfance et maire de Faucon. Preuve qu’il est important d’inscrire officiellement ces échanges auprès des jeunes esprits.


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Selon une étude BVA réalisée pour le compte du groupe NGE basé à Saint-Etienne-du-Grès à côté de Tarascon, Avignon figure dans le top 20 des villes préférées de France pour la génération des Millénials.

La cité de papes apparaît ainsi en 11e place, ex-aequo avec Strasbourg, Lille, Toulon et Brest, dans ce classement établi à partir de critères comme le respect de l’environnement (44% des priorités), la sécurité (26%), l’accessibilité des logements (29%), les économies d’énergies (24%), l’accès aux loisirs (20%) ou bien encore les lieux de partage et de convivialité (18%) ainsi que les transports doux, collectifs ou partagés (17%).
Autant de domaines fondamentaux pour cette génération des 20 à 35 ans dans lesquels les villes du Sud font carton plein. En effet, Bordeaux figure en tête de ce classement devant Aix-en-Provence (2e), Montpellier (5e), Toulouse (6e), Nice (7e), Marseille (10e), Nîmes (18e) et Perpignan (19e).
Autres critères d’attractivité de cette classe d’âge des personnes nées entre 1985 et 2000 appelées aussi génération Y, cette ville rêvée doit aussi privilégier la mixité des espaces de vie, faciliter la création d’emploi et disposer d’une activité commerciale dynamique.

Groupe de BTP provençal
Pour NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs), la réalisation de ce sondage s’inscrit dans la poursuite de sa stratégie de développement de nouvelles activités « qui rendent les villes, les collectivités et les territoires plus attractifs et résilients ».
Le groupe de BTP provençal, qui vient d’être retenu par Vinci autoroutes pour mener l’élargissement de l’A57 à Toulon, participe à la construction des grandes infrastructures et à des projets urbains ou de proximité en France et dans 16 pays à l’international. NGE compte 13 500 collaborateurs et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’Euros.
Très active en matière de recrutement (plus de 2 500 embauches par an), cette société détenue à 80% par ses dirigeants et ses salariés, entend anticiper les mutations de son secteur d’activité.

Un outil baptisé NGE immobilier
Pour cela, elle dispose notamment d’une structure appelée NGE Immobilier qui propose aux territoires des possibilités de co-programmation sur-mesure pour décliner leurs ambitions urbaines en s’appuyant sur les expertises techniques et financières du groupe NGE.
« Les élus, les propriétaires fonciers, les aménageurs et les grands utilisateurs sont en quête de réponses et de solutions cousues-main réalisées par des acteurs attentifs aux besoins de toutes les parties prenantes, explique David Taglioni, directeur général de NGE Immobilier. Fort de l’ancrage territorial du groupe, NGE Immobilier est idéalement placé pour concevoir et développer des projets qui privilégient la mixité des usages, les services, l’inclusion et la flexibilité. Nous n’avons pas de produits sur étagères, ce que nous voulons, c’est proposer des projets exclusifs. Nous sommes avant tout des promoteurs d’usages pour des produits urbains durables. »

Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes
C’est avec la même philosophie de proximité que NGE s’implique également pour les jeunes éloignés de l’emploi. Le groupe dont le siège se trouve au parc d’activités de Laurade vient ainsi de signer avec le Service militaire volontaire (SMV)  une convention de partenariat pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi.
L’accompagnement vers l’emploi de ces jeunes passe notamment par des parcours de formation élaborés par ‘Plate Forme’, l’école de NGE, première école interne du BTP reconnue Centre de formation pour les apprentis (CFA) depuis 2019.
« Cette convention de partenariat avec le SMV va nous permettre d’allier nos forces pour aider les jeunes à rejoindre le chemin de l’emploi, précise Bruno Pavie, directeur des ressources humaines de NGE. Notre groupe est depuis longtemps investi dans des dispositifs d’intégration avec un corps tutoral important et une culture de formation très ancrée. Nous aurons à cœur de faire découvrir et aimer nos métiers aux jeunes que nous accueillerons. »


Les gouvernements ont-ils bien géré la crise ?

Depuis 2009, l’association ‘La Logitude propose des solutions de cohabitation inter-générationnelle entre étudiants, apprentis et seniors.

« L’idée est venue de ma voisine, Andrée, 76 ans, qui vivait seule dans 180m2. Je lui ai suggéré, avec l’accord de sa famille, d’accueillir une étudiante chez elle » explique Stella Bacchiocchi, directrice et créatrice de l’association ‘La Logitude’ en 2009.
Depuis, cette solution de ‘cohabitation inter-générationnelle’ a permis à une soixantaine de personnes âgées de rester chez elles et à autant de jeunes actifs d’avoir une chambre conviviale, un lien social, une présence.
« C’est comme une grand-mère qui me prépare des petits gâteaux, ou qui me laisse une part dans le frigo quand je rentre le soir » explique une étudiante.

« C’est un partage, une rencontre, une expérience enrichissante. »
Martine Nectoux, cadre infirmier et formatrice en soins palliatifs, préside ‘La Logitude’ : « C’est un partage, une rencontre, une expérience enrichissante, un parcours à deux gagnant-gagnant.
« Le Vaucluse est l’un des départements les plus pauvres de France, le prix des loyers est prohibitif pour les étudiants qui sont majoritairement titulaires d’une bourse et les personnes âgées sont frappées par l’isolement, cette association leur apporte une solution à moindres frais » explique-t-elle.
Reconnue d’intérêt général en 2015, rejointe depuis par la Mutuelle générale, La Logitude est un tremplin vers une solution de logement peu cher et encadré par une charte. D’un côté, la personne âgée a une présence qui comble sa solitude et un complément de revenus. De l’autre, le/la jeune (18-30 ans) a une chambre et un environnement chaleureux. Certes, des freins existent comme la crainte de l’inconnu, le risque de payer plus d’impôts, avoir la charge des repas, plus de frais d’électricité, d’eau, de chauffage. Mais l’association veille… L’étudiant verse une indemnité mensuelle (entre 60 et 200€) pour payer les charges mais il ne se transforme pas en garde-malade.

Besoin de lien social
Discrétion, solidarité, respect, convivialité, savoir-vivre, bienveillance sont les valeurs de La Logitude qui fait partie du Réseau Cosi (Cohabitation solidaire intergénérationnelle) et du Réseau Cohabilis (Créateur de liens par l’habitat). Hors-Covid, des animations sont organisées, cafés, goûters, tango, théâtre pour des rencontres, des échanges entre juniors et seniors. Avec la crise, elles ont été interrompues mais le besoin de lien social devrait déboucher sur un développement de ce type de structure qui apporte un supplément d’âme. Alors, si vous êtes âgé, seul, et que vous vivez dans une maison trop grande maintenant que vos enfants l’ont quittée, pensez à La Logitude qui vous permettra d’avoir une présence, une complicité et peut-être une vraie amitié.

Contact : www.lalogitude.org – 49 ter, Rue du Portail Magnanen. Avignon – 04 90 85 26 22

https://echodumardi.com/tag/societe/page/4/   1/1