24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Selon les dernières estimations de l’ONG Walk Free, autour de 50 millions de personnes vivaient en situation d’esclavage moderne dans le monde en 2021, soit une hausse de 10 millions par rapport à 2016. Cette estimation rend plus précisément compte du nombre de victimes de travail forcé, de mariage forcé, de trafic humain et d’exploitation sexuelle.

Comme le note l’organisation, l’esclavage moderne est présent dans tous les pays du monde, mais la manière dont il se manifeste dépend d’une combinaison de facteurs, comme la taille et la répartition des groupes vulnérables au sein d’une population, et la manière dont les gouvernements réagissent face aux formes d’exploitation. Dans certains cas, le travail forcé est perpétré par l’État, laissant peu de recours aux victimes. Les plus vulnérables – les femmes, les enfants et les migrants – sont touchés de manière disproportionnée.

Comme le montre notre graphique ci-dessous, les pays où la prévalence de l’esclavage moderne est la plus élevée sont la Corée du Nord et l’Érythrée, où respectivement 105 et 90 personnes sur 1000 seraient victimes de cette atteinte grave aux droits humains. On trouve ensuite la Mauritanie (32 sur 1000), l’Arabie saoudite (21 sur 1000) et la Turquie (près de 16 sur 1000). À l’autre extrémité de l’échelle, les pays où ce fléau est le moins répandu sont la Suisse, la Norvège et l’Allemagne, avec moins de 1 personne sur 1000 concernée. La France et les États-Unis affichent de leur côté un taux respectif de 2 et 3 victimes pour 1000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Qu’ils soient fraîchement diplômés ou cadres confirmés, ils sont de plus en plus nombreux à quitter les rangs du salariat pour proposer leur expertise en tant que freelance, à des entreprises tout aussi séduites par cette alternative. Si ce choix est rarement regretté, c’est un parcours souvent semé d’embûches…

Cegelem, spécialiste du portage salarial, a fait appel à les Echos Etudes pour dresser un panorama des nouveaux enjeux et de l’avenir du ‘freelancing’ en France. L’étude*, menée auprès de 270 freelances et 100 entreprises, montre à quel point le travail indépendant s’ancre durablement dans la vie des entreprises. Mais elle révèle aussi une réalité parfois plus complexe qu’il n’y paraît.

Une soif d’indépendance et d’autonomie
Reflet d’une transformation profonde du monde du travail, le statut de freelance séduit un nombre croissant de travailleurs, en quête de sens et d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Interrogés sur les raisons qui les ont poussés à devenir indépendants, six freelances sur dix mettent en avant le fait de pouvoir aménager librement leur temps de travail et 45% de pouvoir choisir eux-mêmes leurs clients et leurs missions. L’attente d’une meilleure rémunération n’est entrée en ligne de compte que pour moins d’un freelance sur quatre.
La crise sanitaire a, pour beaucoup, servi de catalyseur : 44% des freelances en activité depuis moins de deux ans estiment que la pandémie a joué un rôle clé dans leur décision.
Quelle que soit leur ancienneté, les freelances regrettent rarement leur choix : 85% d’entre eux sont satisfaits de leur situation.

« La crise sanitaire a, pour beaucoup, servi de catalyseur. »

Un levier de performance des entreprises
Cette vague du freelancing trouve, aujourd’hui plus que jamais, un écho favorable au sein des entreprises. Confrontées à une pénurie de talents et à un besoin croissant de flexibilité, elles sont de plus en plus nombreuses à faire appel à leurs services. Une relation qu’elles apprécient tout particulièrement, puisque 89% d’entre elles sont satisfaites de leur collaboration avec leurs freelances.
Car loin d’être un collaborateur d’appoint, les freelances constituent aujourd’hui une composante essentielle de la réussite des entreprises. Les deux-tiers d’entre elles ont d’ailleurs pleinement intégré ces ressources externes à leur fonctionnement en faisant régulièrement appel à leurs compétences, pour un tiers qui ne les utilisent que ponctuellement.
Ces freelances leur offrent un vivier d’expertises, dont elles manquent en interne : pour 76% des sociétés interrogées, le recours à des indépendants leur permet avant tout d’accéder à des expertises spécifiques. C’est, de loin, le premier avantage perçu à l’externalisation de certaines missions, devant la souplesse de la formule, citée par 58% des managers sondés. Près d’un tiers des entreprises apprécient également le regard externe qu’apportent les freelances.
Le freelancing semble donc avoir de beaux jours devant lui. Plus de six entreprises sur dix pensent même que l’évolution de la situation économique va les amener à faire davantage appel à des ressources externes les prochains mois.

L’enjeu de pérenniser son activité
Face à cette demande croissante, tous les freelances ne sont pas armés de la même manière. Car l’aventure entrepreneuriale est souvent un parcours semé d’embûches. Au premier rang des difficultés, l’insécurité financière pèse sur un freelance sur deux. L’autre gros point noir, pour 41% des sondés, est leur faible couverture sociale (chômage, garantie prévoyance…).
Des solutions existent néanmoins. Parmi elles, le portage salarial offre une alternative particulièrement bien adaptée mais encore méconnue des freelances. L’enquête révèle ainsi qu’un tiers des indépendants connaissent très mal, voire pas du tout ce statut. Ce chiffre grimpe à 47% chez les moins de 35 ans. Et pourtant, les avantages sont nombreux. Le plus unanimement reconnu, cité par 58% des indépendants, est le gain de temps que permettent les sociétés de portage en gérant les tâches administratives et comptables pour le salarié porté. Le deuxième intérêt, mentionné par 54% des répondants, est qu’il permet de bénéficier des mêmes couvertures sociales que les salariés.

« Un bon moyen de rompre l’isolement. »

Autre grande difficulté des indépendants, la nécessité de devoir trouver eux-mêmes de nouveaux clients. Sur ce point, les résultats de l’étude réservent quelques surprises. Par exemple, les freelances tendent à sous-estimer le rôle des plateformes de référencement, comme Job Is You, qui se sont développées ces dernières années. Ils ne sont que 13% à les citer parmi les canaux les plus efficaces pour gagner de nouveaux projets, alors que plus d’une société sur trois en fait un levier clé de recrutement de nouveaux freelances.
Pour les aider, les freelances se tournent également vers des communautés. Interrogés sur les grands mouvements qui façonneront l’avenir du travail indépendant, 37% des freelances anticipent que la création de communautés collaboratives et solidaires de freelances sera l’évolution marquante des prochaines années, devant le nomadisme (33%). En se rassemblant ainsi, les indépendants mettent en commun leurs réseaux et démultiplient leur force de frappe pour trouver des nouvelles missions. C’est également un bon moyen de rompre l’isolement, un sentiment exprimé par plus d’un freelance sur quatre.

« Un changement profond dans le rapport au travail. »

« Ces résultats attestent d’un changement profond dans le rapport au travail et les attentes des actifs, explique Prince Moukoumbouka, président de Cegelem. Alors que la quête de sens n’a jamais été aussi centrale, en particulier pour les jeunes générations, le statut d’indépendant offre l’autonomie et la flexibilité que beaucoup recherchent. Le freelancing s’impose d’autant plus comme une tendance de fonds qu’il répond également aux besoins de souplesse et d’expertises des entreprises. Mais l’étude nous rappelle également qu’il faut faire attention à ne pas tout idéaliser. Entre la variabilité des revenus, les difficultés administratives et les incertitudes face au chômage, beaucoup de freelances sous-estiment le besoin d’un accompagnement de proximité pour réussir leur transition. »

*Etude menée en ligne par Les Echos Etudes pour Cegelem. Le terrain a été réalisé du 20 septembre 2022 au 28 octobre 2022.


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

L’Observatoire Cetelem et Harris Interactive ont choisi d’explorer au deuxième trimestre 2023 une nouvelle thématique intitulée ‘Les réseaux sociaux, pour le meilleur et pour le pire’. La première enquête s’est intéressée aux usages qu’ont les Français des réseaux sociaux et à la façon dont ils les perçoivent.

Des réseaux pas si virtuels
Les géants Facebook, Instagram, Twitter, ou encore Tik Tok sont les réseaux sociaux que les Français connaissent le plus. Cependant, notoriété ne rime pas nécessairement avec popularité : si YouTube (84%) et Whatsapp (72%) jouissent d’une très bonne image, d’autres sont plus controversés, avec des taux de mauvaise image relativement élevés : Facebook (35%), mais surtout Twitter (44%) et Tik Tok (56%). A noter que les plus jeunes ont une image des réseaux nettement meilleure que les autres générations.

Pour les utilisateurs, les réseaux sociaux sont une réalité de tous les jours
81% d’entre eux s’y rendent quotidiennement. Ils sont 18% à les consulter toutes les heures voire plus souvent puisque ce chiffre atteint 46% chez les 15-24 ans.

« Les Français affirment être inscrits en moyenne sur 4 réseaux sociaux différents, et jusqu’à 7 pour les 15-24 ans. »

Les Français affirment être inscrits en moyenne sur 4 réseaux sociaux différents, et jusqu’à 7 pour les 15-24 ans. Cependant, ils ne publient régulièrement que sur 2 d’entre eux en moyenne. Facebook est le réseau le plus utilisé avec 71% de la population qui y a un compte et qui l’utilise, devant WhatsApp (56%), YouTube (55%) et Instagram (49%). Les autres réseaux recueillent moins d’1/3 d’inscrits actifs, voire moins de 10% pour les réseaux les plus confidentiels, comme Telegram ou Mastodon. Par rapport au reste de la population, les 15-24 ans se déclarent davantage présents sur presque tous les réseaux sociaux… à l’exception notable de Facebook, seuls 45% d’entre eux indiquent l’utiliser contre 66% chez les 65 ans et plus. 

Pourquoi les utilisateurs sont-ils aussi souvent sur les réseaux sociaux ?
Lorsqu’ils sont derrière leur écran, la plupart des utilisateurs regardent les publications de leurs amis (89%), consultent leurs messages (86%), ou encore scrutent les publications suggérées par les algorithmes (69%). Et pour cause, se divertir et se détendre (51%), mais aussi discuter avec leurs proches (51%) sont les objectifs premiers des utilisateurs ; s’informer sur l’actualité (27%) et trouver de l’inspiration (26%) apparaissent comme des bénéfices secondaires. Rares sont ceux qui avouent chercher à y élargir leur cercle social (12%), faire leur autopromotion (7%) ou booster leur ego (5%) … Néanmoins, les Français imaginent volontiers que ce sont de véritables priorités pour les autres : ainsi, pour 44% d’entre eux, si les gens utilisent les réseaux sociaux, c’est pour élargir leur cercle social, et pour 40%, c’est pour booster leur ego. 

Des Français sur leurs gardes
Si pour les Français, réseaux sociaux riment avant tout avec  » influenceurs  » (91%), ils soulignent également l’esprit de communauté (84%), de partage (83%) et de divertissement (80%) qui y règne.
Mais malgré ces points positifs, le sentiment d’un danger l’emporte. En effet, les Français mettent en avant les risques d’addiction (86%), les fake news qui s’y diffusent (75%), ainsi que les discours intolérants (73%).

Le regard porté sur ces plateformes n’est pas le même chez les jeunes et les plus âgés
Cela s’explique par l’acculturation très différente aux réseaux sociaux. Parmi les points les plus différenciants, tendanciellement, les plus jeunes associent davantage les réseaux au divertissement, à l’information et à la mobilisation que leurs aînés, qui tendent plutôt à mettre l’accent sur les dérives possibles (complotisme, narcissisme…). Les différentes tranches d’âge sont en revanche relativement unanimes concernant le risque d’addiction induit par ces réseaux : 89% chez les 15-24 ans et 86% chez les 65 ans et plus.

« L’âge change radicalement la perception de l’impact des réseaux sur le quotidien. »

« Du point de vue collectif comme du point de vue individuel, l’âge change radicalement la perception de l’impact des réseaux sur le quotidien : beaucoup plus que leurs aînés, les plus jeunes indiquent à quel point les réseaux ont un impact sur leur quotidien. Beaucoup plus que les autres, même s’ils ne nient pas les possibles risques qu’ils visualisent presque autant que leurs aînés, la Gen Z souligne les bénéfices que les réseaux peuvent apporter à la société », commente Flavien Neuvy, Directeur de l’Observatoire Cetelem. 

Un réel impact tant sur les individus que sur la société
Si les Français manifestent aujourd’hui des opinions vives et contrastées au sujet des réseaux sociaux, c’est notamment parce que selon eux, ces réseaux et leur développement ont un impact bien réel et palpable sur les individus et la société. À un niveau personnel, une courte majorité perçoit un impact des réseaux dans leur quotidien, qu’il s’agisse de la manière dont ils occupent leur temps (58%), dont ils échangent avec leurs proches (56%), ou dont ils s’informent (50%), avec des fortes variations selon l’âge, les plus jeunes se sentant particulièrement impactés (80% chez les 15-24 ans contre 25% chez les 65 ans et plus).
Du point de vue collectif, les réseaux sociaux sont également perçus comme ayant de vrais effets sur le monde réel : par exemple, pour 57%, ils permettent de créer des mobilisations pour changer les choses.

Davantage synonyme de danger que de bénéfice
Aux yeux des Français, l’existence des réseaux sociaux est davantage synonyme de danger (50%) que de bénéfice (33%) pour la société en général. En effet, s’ils leur concèdent des effets bénéfiques sur le lien social (54%) et l’accessibilité de l’information (50%), ils les perçoivent essentiellement comme un danger pour les enfants et adolescents (81%), la vie privée (78%) et la qualité de l’information (62%). Et pour cause, d’un point de vue psychologique, ils attribuent surtout des effets négatifs à la fréquentation des réseaux sociaux : sur la santé mentale en général (64%), sur l’esprit critique (58%) ou encore l’estime de soi (51%).
En définitive, les Français portent un regard très mitigé sur la capacité des réseaux à rassembler, et pratiquement 6 sur 10 (58%) d’entre eux estiment qu’ils favorisent davantage l’isolement que le lien social (42%). A noter que les jeunes de 15-24 ans ne sont pas si inconscients du danger que représentent les réseaux sociaux puisque 45% d’entre eux les voient comme un facteur d’isolement. 


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

La « génération Z« , qui désigne les jeunes nés après 1995, se distingue de ses aînés à bien des égards, qu’il s’agisse d’usages, de comportements ou de valeurs. Parmi les domaines dans lesquels cette génération marque une évolution importante, on peut citer l’identité et l’orientation sexuelle.

Comme le met en avant une enquête du Statista Consumer Insights, les jeunes adultes s’identifient avec de nouveaux termes pour décrire leur sexualité. Si 89 % des Français majeurs nés après 1995 se disent hétérosexuels, environ 8 % se déclarent homo- ou bisexuels, alors que 2 % se définissent pansexuels et 1 % asexuels. Aucune autre génération étudiée ne s’affranchit autant des normes et se montre aussi ouverte vis-à-vis de son orientation sexuelle.

Dans les trois groupes qui précèdent – des milléniaux aux baby-boomers, en passant par la génération X – les répondants à l’étude n’ont (quasi-exclusivement) utilisé que trois termes pour décrire leur orientation : hétéro-, homo- ou bisexuel. Même si le poids des traditions hétéronormées est un peu plus visible chez les baby boomers, on constate que la répartition des orientations sexuelles reste assez similaire pour les trois générations couvrant la période 1946-1994 : 93 % à 95 % se déclarent hétérosexuels et 4 à 6 % homo- ou bisexuels. Le changement le plus marquant concerne donc la cohorte née à l’ère numérique.

Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement cessé de catégoriser l’homosexualité comme une maladie mentale il y a un peu plus de trente ans seulement, le 17 mai 1990. La transidentité a quant à elle été retirée de la liste de l’OMS des « troubles mentaux et du comportement » en 2018.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Ce mercredi 17 mai 2023, la France a célèbré les 10 ans du mariage pour tous. En promulgant la loi ouvrant le mariage à tous les couples le 17 mai 2013, la France est devenue le 9e pays européen et le 14e pays au monde à autoriser l’union civile des personnes du même sexe. Notre infographie revient sur la difficile conquête de ce droit dans le monde.

Le premier État à avoir légalisé le mariage homosexuel a été les Pays-Bas, en 2001, tandis que le dernier est la principauté d’Andorre, depuis février 2023, portant le nombre total d’États qui l’autorisent à 37 (en comptant séparément les nations constitutives du Royaume-Uni et le territoire autonome du Groenland). Ce droit a globalement progressé dans les pays et régions où l’acceptation de l’homosexualité est élevée. Au niveau mondial, les deux tiers des pays où le mariage pour tous est légal se trouvent en Europe de l’Ouest. Mais certains pays européens font figure d’exception, notamment l’Italie et la Grèce.

Récemment, plusieurs pays d’Amérique latine ont également rejoint la liste des États où le mariage homosexuel est légal : Cuba en 2022, le Chili en 2021, le Costa Rica en 2020 et l’Équateur en 2019.

En Europe de l’Est, en Asie et en Afrique, les avancées pour les droits des personnes LGBT+ (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) restent en revanche difficiles. À l’exception de l’Afrique du Sud et de Taïwan, le mariage entre les personnes de même sexe n’est autorisé nulle part au sein de ces trois aires géographiques. De nombreux États de ces régions criminalisent même toujours l’homosexualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Le vieillissement démographique représente un défi majeur pour l’avenir de nombreux pays dans le monde. La baisse de la natalité couplée à la hausse de l’espérance de vie observée dans plusieurs régions est en effet amenée à exercer une forte pression sur le marché du travail et les systèmes de santé et retraite.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’OCDE, certains pays européens et asiatiques vont faire face à un vieillissement particulièrement marqué de leur population. En 2020, le « ratio retraités/actifs » s’élevait par exemple déjà à 52 pour 100 au Japon et à 40 pour 100 en Italie. Mais selon les projections, à l’horizon 2050, on pourrait compter dans ces deux pays respectivement 81 et 74 retraités pour 100 actifs. La Corée du Sud et l’Espagne devraient également faire face à un vieillissement prononcé, avec un « ratio retraités/actifs » qui pourrait grimper à près de 80 pour 100 d’ici à trente ans.

En comparaison avec les pays cités plus haut, la France apparaît moins impactée, mais les chiffres montrent toutefois l’ampleur du phénomène sur la société. Ainsi, de 2020 à 2050, le nombre de retraités pour 100 actifs pourrait passer de 37 à 55 selon les projections, soit une hausse de près de 50 %. Les défis que posent les changements démographiques vont toucher un nombre croissant de pays dans les décennies à venir, y compris la Chine et les États-Unis, dont les populations restent à l’heure actuelle plus jeunes que celles des autres pays industrialisés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Selon les dernières statistiques publiées par Eurostat, les nouveaux entrants sur le marché du travail dans l’Union européenne (UE) devraient passer en moyenne 36 ans de leur vie à travailler, soit environ 3 ans et demi de plus qu’en 2000. Ces estimations s’appliquent plus spécifiquement à une personne âgée de 15 ans en 2021.

Comme le montre notre carte, la durée de la vie active varie toutefois considérablement entre les États européens. Elle se situe par exemple autour de 32 ans en Roumanie, en Italie et en Grèce, mais dépasse 40 ans dans les pays scandinaves, aux Pays-Bas et en Suisse. Quant aux Français, ils se situent dans la moyenne de l’UE avec une durée estimée de la vie active qui s’établit à un peu plus de 36 ans en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

Le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé mardi 18 avril qu’il présenterait prochainement un plan avec des mesures fortes pour lutter contre la fraude fiscale et sociale en France. Parmi les actions envisagées, le gouvernement souhaite notamment doubler les effectifs du service d’enquête judiciaire ou encore de mener à terme la réforme du RSA. Il prévoit également d’empêcher les transferts d’allocations vers des comptes domiciliés à l’étranger, comme l’a confirmé le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Quelle que soit sa nature, fiscale ou sociale, la fraude prive l’État et la Sécurité sociale de ressources financières qui peuvent s’avérer essentielles. Mais à quel niveau ? Ces dernières années, plusieurs organismes, comme la Cour des comptes et la CNAF, ont cherché à estimer les montants réellement imputables à la fraude fiscale et sociale en France. Si ces chiffres sont à considérer avec précaution, ils suggèrent néanmoins que la fraude fiscale excède très largement la fraude aux prestations sociales.

Des estimations publiées dans le magazine Alternatives économiques (données de 2019) indiquent que le montant annuel de la fraude fiscale serait compris entre 80 et 100 milliards d’euros (pour 13,7 milliards d’euros de fraude effectivement détectée cette année-là). Un montant qui serait plus de 10 fois supérieure à la fraude aux cotisations sociales (fraude patronale), qui est évaluée à 7-8 milliards d’euros, et près de 50 fois supérieure à la fraude aux prestations sociales, qui est estimée à un peu plus de 2 milliards d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


50 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne

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