22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

La collecte des Restos du cœur vient de débuter en Vaucluse

La collecte des Restos du cœur s’est ouverte ce vendredi 5 mars dans 67 magasins du département de Vaucluse. Elle se poursuivra le samedi 6 mars de 9h à 19h. A cette occasion, environ 580 bénévoles sont mobilisés pour collecter, trier et stocker les dons alimentaires et d’hygiène auprès de la clientèle des grandes surfaces et magasins de proximité du département.

Cette collecte nationale représente un moment important pour réalimenter les stocks et assurer la continuité de l’aide alimentaire toute l’année. En Vaucluse, l’association des Restos du cœur regroupe plus de 800 bénévoles accueillant près de 15 000 personnes et distribuant 1,68 millions de repas.


La collecte des Restos du cœur vient de débuter en Vaucluse

Dans une lettre ouverte à Maurice Chabert, le président du Conseil départemental de Vaucluse, les élus du Groupe Socialiste – Europe Ecologie les Verts – Parti Communiste – Divers Gauche interpellent ce dernier sur les politiques publiques du Département et les relations aux agents.

« En 2016, la nouvelle majorité a mis en route une réorganisation avec manifestement une double intention : mettre fin à l’organisation qui représentait encore beaucoup trop l’ancienne mandature et définir une nouvelle stratégie d’implantation territoriale des politiques du département, en particulier dans le domaine de l’action sociale. Force est de constater au regard de ce que nous exposent les organisations syndicales que depuis 4 ans, cette stratégie aboutit à un double échec : grandes difficultés d’exercice de leurs missions pour les agents et défaut de protection pour les usagers de notre service public », constate les élus du Groupe Socialiste – Europe Ecologie les Verts – Parti Communiste – Divers Gauche dans un courrier co-signé par Darida Belaïdi, Gisèle Brun, Sylvie Fare, Delphine Jordan, Sophie Rigaut, Noëlle Trinquier, Xavier Bernard, André Castelli, Jean-François Lovisolo et Max Raspail.

Des signaux d’alerte bien avant la crise
Les élus d’opposition estiment également que « les agents se sentent dépossédés de leur expertise sociale ou médico-sociale, ils disposent de moins de temps pour la prévention, moins de temps auprès des bénéficiaires, le cœur de leur métier. Ajouté à cela un glissement des responsabilités, plus de situations à risque à traiter, l’alerte sur les risques psychosociaux pour les agents est donnée depuis bien avant la crise sanitaire. Les ruptures de protection de l’enfance, notamment l’impossibilité d’assurer les mesures de suivi à domicile de manière soutenue, conformément aux décisions de placements administratifs nous alertent particulièrement. »

Mettre les moyens à la mesure des enjeux
« Au regard de cette situation, notre groupe a jugé nécessaire de rencontrer les organisations syndicales et d’échanger sur les préoccupations des personnels, poursuivent les signataires de la lettre. Cela nous est apparu d’autant plus important que notre collectivité, comme toutes celles du pays, se confronte au bouleversement que provoque dans la population la crise sanitaire. Dans cette crise, l’amplification des violences intrafamiliales (+11% selon les chiffres du ministère de l’lntérieur) nécessite une solidarité professionnelle qui est celle des politiques publiques du département. Elle nécessite d’y mettre les moyens à la mesure des enjeux. »

Réponse insatisfaisante
« Dans cette situation, concluent les 10 conseillers départementaux, nous ne pouvons nous satisfaire de la réponse faite par le président du Conseil départemental et nous demandons à ce que s’engage une révision des dispositifs en concertation avec les professionnels au plus près du terrain, avec une attention soutenue dans le secteur de la protection de l’enfance. »


La collecte des Restos du cœur vient de débuter en Vaucluse

Depuis 2009, l’association ‘La Logitude propose des solutions de cohabitation inter-générationnelle entre étudiants, apprentis et seniors.

« L’idée est venue de ma voisine, Andrée, 76 ans, qui vivait seule dans 180m2. Je lui ai suggéré, avec l’accord de sa famille, d’accueillir une étudiante chez elle » explique Stella Bacchiocchi, directrice et créatrice de l’association ‘La Logitude’ en 2009.
Depuis, cette solution de ‘cohabitation inter-générationnelle’ a permis à une soixantaine de personnes âgées de rester chez elles et à autant de jeunes actifs d’avoir une chambre conviviale, un lien social, une présence.
« C’est comme une grand-mère qui me prépare des petits gâteaux, ou qui me laisse une part dans le frigo quand je rentre le soir » explique une étudiante.

« C’est un partage, une rencontre, une expérience enrichissante. »
Martine Nectoux, cadre infirmier et formatrice en soins palliatifs, préside ‘La Logitude’ : « C’est un partage, une rencontre, une expérience enrichissante, un parcours à deux gagnant-gagnant.
« Le Vaucluse est l’un des départements les plus pauvres de France, le prix des loyers est prohibitif pour les étudiants qui sont majoritairement titulaires d’une bourse et les personnes âgées sont frappées par l’isolement, cette association leur apporte une solution à moindres frais » explique-t-elle.
Reconnue d’intérêt général en 2015, rejointe depuis par la Mutuelle générale, La Logitude est un tremplin vers une solution de logement peu cher et encadré par une charte. D’un côté, la personne âgée a une présence qui comble sa solitude et un complément de revenus. De l’autre, le/la jeune (18-30 ans) a une chambre et un environnement chaleureux. Certes, des freins existent comme la crainte de l’inconnu, le risque de payer plus d’impôts, avoir la charge des repas, plus de frais d’électricité, d’eau, de chauffage. Mais l’association veille… L’étudiant verse une indemnité mensuelle (entre 60 et 200€) pour payer les charges mais il ne se transforme pas en garde-malade.

Besoin de lien social
Discrétion, solidarité, respect, convivialité, savoir-vivre, bienveillance sont les valeurs de La Logitude qui fait partie du Réseau Cosi (Cohabitation solidaire intergénérationnelle) et du Réseau Cohabilis (Créateur de liens par l’habitat). Hors-Covid, des animations sont organisées, cafés, goûters, tango, théâtre pour des rencontres, des échanges entre juniors et seniors. Avec la crise, elles ont été interrompues mais le besoin de lien social devrait déboucher sur un développement de ce type de structure qui apporte un supplément d’âme. Alors, si vous êtes âgé, seul, et que vous vivez dans une maison trop grande maintenant que vos enfants l’ont quittée, pensez à La Logitude qui vous permettra d’avoir une présence, une complicité et peut-être une vraie amitié.

Contact : www.lalogitude.org – 49 ter, Rue du Portail Magnanen. Avignon – 04 90 85 26 22


La collecte des Restos du cœur vient de débuter en Vaucluse

Suite à la demande récente d’ouverture d’une procédure de sauvegarde, la chaîne de restauration Flunch vient de dévoiler une première liste de 57 établissements amenés à être cédés ou fermés. Parmi eux figure le restaurant situé dans le centre commercial Mistral 7 à Avignon. Dans la région, les sites de Martigues et Plan-de-Campagne sont également menacés.
A l’inverse, les Flunch implantés au Pontet dans la zone commerciale d’Avignon-Nord, à l’Intermarché de Cavaillon ainsi que dans celui d’Hyper U à Pertuis devraient être conservés par la première chaîne française de restauration en libre-service.

Déjà des fermetures en 2018 et en 2012
Ce n’est pas la première fois que l’enseigne ferme des cafétérias en Vaucluse. En effet, le Flunch (contraction de fast lunch) de Carpentras a définitivement fermé ses portes en 2018 après 13 ans de présence dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc.
En 2012, c’est l’établissement du centre-ville d’Avignon situé boulevard Raspail qui avait arrêté son activité.
Les 13 salariés avaient alors été reclassé en étant répartis sur les deux restaurants de Mistral 7 et du Pontet.

 

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