L’application mobile Carte Vitale désormais accessible en Vaucluse
Les Vauclusiens bénéficient désormais de la version dématérialisée de la carte vitale, via une application sur leur smartphone, notamment les adhérents de la MSA Alpes-Vaucluse, qui couvre les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et du Vaucluse.
Créée en 1998, la carte vitale, qui est parfaitement intégrée dans les parcours et les pratiques de soins des assurés et des professionnels de santé, se met au numérique avec une version dématérialisée. Jusqu’à il y a quelques semaines, l’application Carte Vitale pour smarphones était expérimentée dans une vingtaine de départements français. À présent, les Vauclusiens y ont accès, notamment les adhérents de la MSA Alpes-Vaucluse. Le développement de l’application sur tout le territoire français se fera progressivement jusqu’en 2025.
Ainsi, pour pouvoir télécharger l’application Carte Vitale, disponible sur Android et iOS, il faut avoir une carte vitale valide, avoir plus de 16 ans et être rattaché à la MSA Alpes-Vaucluse. Gratuite, pratique et facile d’accès, cette application permet d’avoir sa carte vitale toujours sur soi, et toujours à jour. À chaque utilisation, l’application permet d’accéder au suivi des dépenses de soins réalisées. Les reçus peuvent être téléchargés sur l’application jusqu’à sept jours après la consultation.
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Quelles sont les marques de smartphones préférées des Français ? D’après les dernières enquêtes des Consumer Insights de Statista, les smartphones commercialisés par Apple sont les plus utilisés comme téléphone mobile principal en France.
Selon l’étude, 35 % des utilisateurs interrogés en 2023 déclaraient avoir un iPhone comme smartphone principal, un chiffre en hausse de 5 points par rapport à 2022. Le constructeur coréen Samsung, qui jouit toujours d’une belle cote dans l’Hexagone, se classe deuxième, avec une part de 32 %, assez stable d’une année sur l’autre.
Sur la troisième place du podium, le fabricant chinois Xiaomi poursuit son ascension. Entre 2020 et 2023, la part des Français qui déclaraient posséder un smartphone principal Xiaomi est passée de 7 % à 12 %. En parallèle, son compatriote et concurrent Huawei suit le chemin inverse, avec une part d’utilisateurs tombée de 16 % à 6 % au cours des quatre dernières années.
Tristan Gaudiaut, Statista.
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D’après la CIPA, organisation qui regroupe les principaux fabricants d’appareils photo et dont font partie Nikon, Canon ou Olympus, entre autres, les ventes mondiales d’appareils photo numériques ont chuté de 93% entre 2010 et 2020. Ce déclin brutal – 121 millions d’appareils photo vendus en 2010, contre 10 millions en 2020 – coïncide avec l’arrivée d’un autre appareil sur le marché : le smartphone. Si le premier téléphone à appareil photo intégré est commercialisé par Samsung en 2000, c’est en 2007, année de l’arrivée de l’iPhone, que le marché du smartphone a réellement commencé à décoller, et en l’espace de six ans, les ventes de smartphones ont dépassé celles des téléphones mobiles classiques.
Aujourd’hui, la qualité de leurs appareils photo fait partie des arguments de vente principaux des smartphones. Et cette qualité n’a cessé de s’améliorer. Ainsi, si les professionnels comme les amateurs de photographie se tournent évidemment toujours vers les appareils photo traditionnels, aujourd’hui, un grand nombre d’entre nous ont la possibilité de prendre des photos de qualité à tout moment.
Valentine Fourreau, Statista.
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L’Association des maires de Vaucluse (AMV84) et Orange coopèrent pour promouvoir le recyclage des mobiles. Une démarche essentielle quant au souhait exprimé par l’opérateur de téléphonie : atteindre la neutralité zéro carbone d’ici 2040.
L’AMV et Orange renforcent leur collaboration en vue de promouvoir le recyclage des mobiles. L’opérateur met l’accent sur la Responsabilité sociale des entreprises (RSE), située au cœur de leur modèle commercial, en organisant des ateliers qui répondent au besoin d’accompagnement des plus en difficulté sur le sujet. De son côté, l’AMV appelle ses membres et leurs adhérents à se sensibiliser sur les enjeux du recyclage des mobiles, l’objectif étant d’augmenter le nombre de collecteurs de recyclage de mobiles dans les communes.
2 tiers des téléphones portables non-utilisés ne sont pas collectés L’opérateur orange avait déjà la volonté d’atteindre une neutralité zéro carbone en 2040. Pour ce faire, il préconise par exemple de prioriser la 5G, qui consomment moins que la 4G, ou la fibre. La majorité des communes du Vaucluse étaient déjà, elles aussi, engagées dans les économies d’énergie avec une volonté de baisse des températures, une réglementation autour des éclairages publics, etc… Mais c’est une nouvelle démarche collective qui voit le jour, désireuse de voir naître de nouvelles synergies.
Une sensibilisation qui n’est pas hors de propos puisque deux tiers des téléphones portables non-utilisés ne sont pas collectés et dorment dans les placards. Du reste, l’opérateur estime que l’on dénombre environ 6 à 7 terminaux (téléphones et box) dans chaque famille. Des chiffres alarmants lorsque l’on sait que les batteries au lithium contenues dans ces appareils sont inflammables au contact de l’air. Qui plus est, les terminaux sont le premier poste émetteur de CO2 et représentent 80% de l’impact carbone numérique dans le monde.
Les points fondamentaux du programme Depuis 2020, Orange a lancé son programme RE. L’opérateur cherche à attirer l’attention des consommateurs sur l’impact environnemental de leurs smartphones pour qu’ils soient en mesure de répondre de façon pertinente aux préoccupations environnementales de la société. Quatre piliers, évoqués par Lionel Chambenoit, nouveau directeur des relations avec les collectivités locales du Vaucluse chez Orange, sont nécessaires face à l’enjeu de la seconde vie des mobiles. En effet, le recyclage, la reprise, le reconditionné et la réparation favorisent tous une économie circulaire. Le point central de ce nouveau dispositif est également d’implanter au maximum dans les communes un ou plusieurs collecteurs de recyclage. Notons que les accessoires comme les chargeurs ou les écouteurs peuvent aussi être collectés. Les communes qui participent se voient acquérir une ou plusieurs boîtes ainsi qu’un espace en ligne orange dédié à ce recyclage. Une fois le collecteur rempli, la commune doit le signaler sur son espace dédié pour qu’un transporteur puisse venir récupérer les terminaux. Dès lors, l’intérêt de cette collecte est double : une protection de l’environnement et une baisse de la pollution accrue, ainsi que la possibilité de réemployer les matériaux rares des téléphones portables recyclés. Par la même occasion, le recyclage mobile contribue au développement économique et social du territoire. En effet, l’opérateur fait appel à l’entreprise d’insertion l’Atelier du bocage, membre d’Emmaüs.
32 communes vauclusiennes participent déjà à l’opération Il est important de noter que cette entreprise récupère tous les téléphones recyclés, mais qu’elle ne leur réserve pas forcément le même sort. Les téléphones en bon état sont réutilisés dans leur entièreté, reconditionnés et remis à la vente. L’intégralité des bénéfices sont reversés à Emmaüs International et les téléphones sont généralement redistribués en Afrique, ce qui contribue à équiper le continent face à un pouvoir d’achat qui n’est pas le même qu’en France. En revanche, les téléphones trop abîmés ou d’une ancienne génération seront seulement exploités pour leurs pièces : plastique recyclé, métaux rares des batteries ou des circuits intégrés… Ils seront triés et récupérés pour être ensuite insérés dans de nouveaux appareils électroniques. Pour les plus curieux, les smartphones sont bel et bien démontés et leurs pièces réutilisées, mais aucune donnée n’est collectée et les téléphones recyclés sont entièrement vidés.
Les chiffres clés Depuis 2010, Orange a collecté 16 millions de mobiles laissés à l’abandon, dont 9 millions en France, dans plus de 2 500 points de collecte (boutiques orange, collectivités territoriales, écoles…). De plus, chaque année le parc de mobile est renouvelé à hauteur de 30% (soit 20 millions). À ce jour, 32 communes vauclusiennes* participent à l’opération de collecte mobile. Dans le département du Vaucluse, environ 40 à 50 mobiles sont collectés chaque mois dans les boites prévues à cet effet. Dans le cadre de ce recyclage des mobiles, 25 000 téléphones collectés équivalent à la création d’un emploi d’insertion aux ateliers du bocage.
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Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi comptent parmi les plus grands fabricants de smartphones au monde, avec une part de marché combinée de plus de 50 %. Bien que ces marques soient de nos jours achetées et utilisées à travers le monde entier, elles ont conservé certains avantages nationaux. Apple est la marque la plus utilisée en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), Samsung conserve une part de marché massive en Corée du Sud, alors que Xiaomi et Huawei sont privilégiées par 43 % des Chinois.
66 % des Sud-Coréens interrogés dans le cadre de l’étude Consumer Insights de Statista ont déclaré que leur smartphone principal était un Samsung, soit le taux le plus élevé de l’étude. L’Allemagne, le Brésil et l’Afrique du Sud sont d’autres marchés qui réussissent bien au fabricant coréen, puisque 37 à 43 % des habitants de ces deux pays possèdent un Samsung comme appareil principal. Dans l’Hexagone, l’entreprise coréenne est devancée de peu par la firme à la pomme : 35 % des Français ont opté pour Apple et 32 % pour Samsung, contre respectivement 11 % et 8 % pour Xiaomi et Huawei.
Les marchés de l’Espagne, du Mexique et de L’Inde sont parmi les plus hétérogènes. Comme le met en avant notre graphique, aucune des quatre grandes marques sélectionnées ne touche plus du quart de la population. Si ces quatre marques sont utilisées par plus de 80 % des Espagnols, elles n’atteignent en revanche que 55 % des Indiens. En dehors de Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi, le marché indien des smartphones reste très fragmenté. Les marques Vivo, OPPO, OnePlus et Realme sont chacune utilisées par 7 à 10 % des Indiens interrogés.
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A Morières-lès-Avignon, en plus de reconditionner les téléphones défectueux, ‘Mobile store group’ transmet son expertise à travers la première ‘Ecole du smartphone’ de Vaucluse.
Nous voilà loin du pupitre de la COP 21, de la photo de groupe ‘tout sourire’ et des centaines de micros faisant raisonner la voix des puissances de ce monde. C’est au cœur des territoires que naissent les initiatives les plus palpables. « Tout a commencé il y a plus de 10 ans dans notre garage, en rachetant un site de e-commerce spécialisé dans la vente d’accessoires téléphoniques », se remémore Tim Boaglio dans son bureau.
Ce dernier forme avec son épouse, Edwige Boaglio, un duo 100% autodidacte au service d’une économie circulaire. Les fondateurs de ‘Mobile store group’ sont d’ailleurs soutenus par le député Adrien Morenas dans le cadre de leur candidature au plan France Relance. Les Boaglio sont complémentaires, parfaitement synchronisés, jusqu’à parler en cœur. « Il ne faut pas attendre que tous les feux soient au vert, mieux vaut prendre des risques en tant qu’entrepreneur », conseille Tim Boaglio. Les risques, le duo en est coutumier. Rares étaient les banques qui croyaient au marché du reconditionnement au début de l’aventure. Et pourtant.
À peine le dernier modèle de smartphone s’affiche-t-il en rayon que déjà les rumeurs enflent au sujet du prochain bijou technologique. La frénésie de consommation n’épargne personne, à grand renfort de budget publicitaire et d’innovations. Seulement voilà, nos chers gadgets coûtent chers, aussi bien à l’environnement qu’aux ouvriers (dont des enfants) qui extraient le minerai dans des conditions insoutenables. Plus de 50 composants vivent au creux de nos mains : nickel, cuivre, or, argent, cobalt… C’est cette forme de gaspillage à grande échelle des ressources naturelles que les entrepreneurs tentent de réduire en se servant des pièces mêmes de l’ancien smartphone pour lui redonner vie.
Sur la route de Réalpanier, le siège de ‘Mobile store groupe’ gravite autour d’une boutique proposant des appareils reconditionnés de toutes marques avec une garantie allant jusqu’à 2 ans : smartphones, tablettes et ordinateurs. Au fond, l’atelier dédié aux professionnels s’étale sur plus de 300m2 où les 7 collaborateurs s’affairent à réparer les téléphones pour les renvoyer aux grossistes. Ici, la technologie est de pointe et le matériel utilisé est haut de gamme. La livraison du jour est arrivée : 400 téléphones à reconditionner. Dans le prolongement des locaux, une salle fermée laisse entrevoir quelques silhouettes concentrées. Deux apprenants sont en pleine session au sein de l’Ecole de formation lancée il y a deux ans. Une première en Vaucluse.
En 2013, après avoir travaillé avec des ‘marketplace’ diverses, le couple ouvre une boutique de vente et conseil à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de proposer le stock qui dort dans le garage. L’étage est alors dédiée au reconditionnement, « on faisait jusqu’à 300 expéditions par jours avec 4 salariés. » Les entrepreneurs ouvriront par la suite des ‘corners’ dans plusieurs centres commerciaux qui, faute de main d’œuvre qualifiée, fermeront leur porte. La main d’œuvre : le nerf de la guerre. Tim ira jusqu’au Etats-Unis et en Asie pour se former aux techniques de micro-soudure. « On souffre vraiment d’un manque de connaissance dans le secteur du reconditionnement. Les profils compétents et qualifiés sont très rares, voir inexistants », déplore le chef d’entreprise. Qu’à cela ne tienne, le couple prend le taureau par les cornes et crée son propre centre de formation en 2019.
Une demande exponentielle
La demande grandissante donnera raison à ce projet. « Le problème sur certaines plateformes, ce sont les délais. Les téléphones sont envoyés en Roumanie ou en Chine, vous pouvez vous armer de patience », prévient-il. La demande est telle qu’elle impliquerait de tripler les volumes, impossible au vu du manque de personnel. Des sociétés étrangères, dont une à Miami envoie régulièrement des téléphones à reconditionner à ‘Mobile store group’ faute de compétence.
A la question de savoir si le duo n’est pas en train de se tirer une balle dans le pied en créant sa propre concurrence, la réponse est non. « Il y a tellement de demandes sur ce marché que de toute façon, les gens iront se former d’une manière ou d’une autre », reconnait Tim Boaglio. Autant leur transmettre un bagage de connaissances de qualité. L’Ecole du smartphone forme même les réparateurs des grossistes qui envoient les téléphones à reconditionner. Certains leur sous-traitent les tâches qu’ils ne peuvent pas faire, jusqu’à être autonomes et indépendants.
Certifié Qualiopi
Deux sessions par mois sont organisées au sein de l’Ecole du smartphone avec 4 apprenants maximum par session. « On privilégie l’accompagnement individuel et la qualité de la formation plutôt que le nombre », souligne Edwige Boaglio. Depuis le début de l’aventure, 50 apprentis ont bénéficié de formations graduées en fonction du niveau : réparation initiale, micro-soudure niveau avancé, micro-soudure expert. Toutes les formations disposent de la certification Qualiopi qui permet d’être référencé auprès des financeurs publics dont notamment Pôle emploi, les Régions ou les Collectivités. « Nos formations sont approuvées par Afnor et sont validées par l’Etat pour un financement complet par le CPF (Compte personnel de formation) », souligne Edwige Boaglio.
Du demandeur d’emploi au professionnel
Les bénéficiaires ? Ils vont des demandeurs d’emploi aux entrepreneurs, en passant par les salariés ou les professionnels. La formation ‘créateur’ par exemple vise à enseigner les bons gestes, bénéficier d’outils dédiés, détecter une panne, maîtriser des techniques de vente et agencer une boutique. « Certains salariés sont envoyés par leur employeur pour se former à ce nouveau métier. Nous avons aussi déjà reçu une dame à la retraite qui s’est formidablement bien débrouillée. Nous gardons le contact avec nos apprentis, c’est important. »
Les particuliers peuvent aussi bénéficier de conseils avisés. Une communauté d’entraide a vu le jour sur WhatsApp, dans le but de prolonger l’accompagnement des élèves. Après avoir terminé la formation, ils bénéficient de vidéos explicatives pendant un an, ainsi que de conseils en cas de besoin. Par ailleurs, des cours particuliers sur d’autres thématiques sont quelques fois administrés. « Dernièrement nous avons formé des personnes âgées en magasin par exemple. Cela peut porter sur l’utilisation de WhatsApp qui a explosé pendant la crise sanitaire ou la création d’un identifiant Apple pour synchroniser les photos et éviter toute perte si le téléphone tombe en panne », explique Edwige Boaglio.
L’Ecole du smartphone est ainsi affiliée à Pôle emploi pour la mise en relation des profils. Le couple souhaite partager ces bases de connaissances et offrir au plus grand nombre l’opportunité de se former. « Nous croyons fermement dans le potentiel du marché de la réparation et la maintenance. Il ne cesse de grandir mais surtout il est vital pour le respect de notre environnement. Il aide notamment à lutter contre l’obsolescence programmée. Nous vendons des téléphones qui ont sept ans et qui fonctionnent parfaitement », souligne les fondateurs.
La proximité qui change tout
Ce qui fait la différence ? L’expertise de haut niveau, la proximité et la réactivité de la prise en charge. Contrairement à certains géants du net, ‘Mobil store group’ dépanne le client dans l’heure qui suit si les pièces sont en stock et si la réparation peut se faire rapidement. « C’est ce qui explique que nous sommes là après 10 ans », explique le chef d’entreprise. « Certains clients atterrissent dans la boutique, complètement désemparés et terminent par « comment aurais-je fait sans votre aide ? ». Une prise en charge et un accompagnement humain dont les consommateurs ont cruellement besoin à l’ère du digital et des ‘chatbot’.
400 téléphones reconditionnés par semaine
Un réseau fidèle de clients envoie régulièrement des salves de téléphones à reconditionner. Notamment des grossistes internationaux provenant de divers continents dont l’Asie. Ou comment une PME réussit le pari de collaborer avec des mastodontes internationaux pesant des millions. Le pourcentage de réparabilité est remarquable. « Sur 200 pièces, nous en réparons 190. Je précise qu’il s’agit de pièces qui ont été jugées « irréparables » par d’autres réparateurs », souligne Tim.
Une fois conditionnés, les grossistes récupèrent les flottes de téléphones pour les revendre en boutique. ‘Mobil store group’ envoie également des téléphones au sein de la propre boutique et auprès de quelques clients historiques de son propre réseau. « On a cette expertise, on sait quel composant va lâcher et comment le réparer », explique Tim, qui fort de son équipe, met la main à la pâte à l’approche de Noël.
Quid de la redevance de copie privée ?
Retour en arrière. Le 1er juin dernier, la commission pour la rémunération de la copie privée a voté un barème spécifique visant à prélever une taxe de 7,20 euros hors taxes auprès des reconditionneurs par appareil doté d’une mémoire de 64 giga. Adoptée par l’Assemblée Nationale le 1er juillet, la mesure sera examinée par le Sénat le 2 novembre. La redevance pour la copie privée est un dispositif permettant de taxer les appareils neufs pouvant stocker des fichiers soumis aux droits d’auteurs et droits voisins. « Ce sera tout simplement destructeur. Cette mesure aura pour seul effet de renforcer la concurrence déloyale vis-à-vis des acteurs internationaux qui eux ne sont pas soumis à la même politique fiscale. On ne sera plus compétitifs face à des vendeurs allemands ou chinois par exemple », déplore Tim. Verdict le 2 novembre.
Projets dans les cartons
Les projets fulminent dans l’esprit des entrepreneurs. Le premier porte sur la création de formations plus longues, entre 6 à 8 mois, pour proposer un enseignement encore plus complet. Et pourquoi pas in fine, créer un CFA ? Un nouveau site internet est en cours de construction et verra le jour en décembre. Avec la candidature à France relance, les fondateurs espèrent aménager l’atelier pour répondre à la demande grandissante. « Nous souhaitons faire connaitre ce métier, agir contre la production des déchets de masse et permettre par la même occasion de maitriser son budget », ainsi se décline le mantra des Boaglio, toujours prêts à dompter les défaillances à chaque nouveau modèle sur le marché.
Plus d’informations sur l’Ecole du smartphone, cliquez ici. Boutique de l »Isle-sur-la-Sorgue : centre commercial Intermarché. Boutique de Morières-lès-Avignon : 890 Route de Réalpanier. Plus d’informations sur ‘Mobile store group’, cliquez ici.
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Le cabinet d’expertise comptable Axiome associés vient de lancer la nouvelle version de son application pratique et d’information à destination des smartphones et autres tablettes. « Celle-ci a été revisitée et propose un tout nouveau graphisme plus actuel et une ergonomie optimisée, mais également un menu avec de nouvelles fonctionnalités », explique ce spécialiste de l’expertise comptable et du commissariat aux comptes en Occitanie et Provence. L’onglet ‘Outils’ permet l’accès à des fonctions pratiques utilisables en fonction des besoins rencontrés : le calcul de l’impôt sur le revenu, le salaire, ou encore les indemnités kilométriques, etc. Un second onglet est dédié aux news, également disponibles sur le site web de ce groupe comprenant 49 associés et près de 340 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 26M€ en 2020, Un système de filtres permet également de sélectionner uniquement les news d’une catégorie. Par ailleurs, un onglet est dédié au groupement Axiome Associés, comprenant une fiche par cabinet avec les coordonnées, mais également la liste des associés, leur contact ainsi qu’un accès direct au site web d’Axiome Associés. Enfin, une des grandes nouveautés de l’application est l’accès direct à la plateforme clients ‘My Axiome’. Totalement gratuite, l’application est disponible sur Google Play et Apple Store.
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Intégré pour la première fois sur un téléphone mobile par Samsung (commercialisé en Corée du Sud en juin 2000), l’appareil photo est aujourd’hui l’une des fonctions les plus utilisées sur un smartphone. Grâce à des capteurs d’image de plus en plus petits et de meilleure qualité, ainsi qu’à la puissance de calcul toujours plus grande des appareils, les photos prises sur les smartphones modernes se rapprochent de plus en plus de la qualité autrefois réservée aux appareils photo à objectif interchangeable.
Et cela ne concerne plus seulement le haut de gamme du marché des smartphones. En effet, au cours des dernières années, les appareils photo des smartphones se sont globalement considérablement améliorés. À tel point que de nombreuses personnes ne voient plus la nécessité de transporter ou d’acheter un appareil photo. Bien sûr, les professionnels et les passionnés de photographie obtiendront (probablement) toujours de meilleurs résultats en utilisant des appareils dédiés et des objectifs haut de gamme, mais les smartphones modernes prennent aujourd’hui des photos dont la qualité suffit largement aux exigences du consommateur lambda.
Pour l’industrie des appareils et équipements photographiques, l’essor de la photo sur smartphone a eu des effets dévastateurs, comme le met en évidence notre graphique. Selon le CIPA, un groupe industriel basé au Japon et dont les membres sont notamment Olympus, Canon et Nikon, les ventes mondiales d’appareils photo numériques ont chuté de 93 % entre 2010 et 2020, annihilant plusieurs décennies de croissance pour les fabricants. Après une explosion des ventes au début des années 2000 et un pic atteint à 121 millions d’appareils vendus en 2010, le marché mondial ne pesait plus que 10 millions d’unités en 2020. Ce déclin brutal est principalement dû à l’effondrement des ventes d’appareils numériques à objectif intégré, un équipement sur lesquels les photographes occasionnels comptaient beaucoup avant l’essor des smartphones.
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Le pourcentage d’adultes possédant un compte bancaire continue d’augmenter dans le monde. Il est passé de 62% en 2014 à 69% en 2017, alors qu’il était encore seulement de 51% en 2011, selon les dernières données de la Banque Mondiale (2017).
Toutefois, 1,7 milliard d’adultes – soit 4 sur 10 dans le monde – ne possédaient toujours pas de compte bancaire en 2017. En revanche, les deux tiers d’entre eux possèdent un téléphone mobile, solution pour ces populations qui n’ont accès à aucune source de financement – surtout dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique. Afin de combler ce retard, la Banque mondiale mise sur la poursuite de l’essor du smartphone et des modes de paiement par internet. La part des titulaires de comptes bancaires envoyant ou recevant des paiements numériquement est en effet passée de 67% en 2014 à 76% en 2017.
Comme le montrent les données du Statista Global Consumer Survey la part de répondants se déclarant prêts à effectuer leurs transactions financières uniquement via leur smartphone peut fortement varier selon les pays: au Japon, seuls 8 % des sondés y étaient favorables alors que presque deux tiers des Brésiliens s’y déclareraient prêts. Au Kenya ou encore au Nigéria, près de la moitié des répondants se verraient effectuer leurs finances uniquement via leur smartphone.