Participez à un projet du Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse
Le 22 mai prochain, la Compagnie Institout présentera son spectacle ‘Mauvaises Graines’ à Sérignan-du-Comtat. Pour ce faire, le Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse demande au public de voter pour la cabane qui sera fabriquée pour l’occasion. Vous avez jusqu’au lundi 22 avril pour voter, la cabane sera ensuite construite dans le jardin du Naturoptère à Sérignan-du-Comtat.
Ce sont les élèves du collège Victor Schoelcher de Sainte-Cécile-les-Vignes qui ont conçu les six maquettes de cabane pour le projet ‘Mauvaises Graines’. Elles ont été nommées « Amazonia », « La cabane cachée », « La ruche », La cabane des hérissons », « La forêt noire », ou encore « Le nid d’observation ». Et bien qu’on aimerait qu’elles sortent toutes de terre, vous ne pouvez voter que pour trois d’entre elles.
Zelie Canouet, la designer d’espace de la Cie Institout, dessinera une cabane qui sera un mélange des trois cabanes qui ont reçu le plus de votes. Elle sera ensuite construite lors d’un stage animé du mardi 23 au samedi 27 avril dans le jardin du Naturoptère à Sérignan-du-Comtat (inscription auprès du Naturoptère au 04 90 30 33 20 ou par mail à contact@naturoptère.fr).
En plus de servir pour le spectacle ‘Mauvaises Graines’, la cabane aura une fonction pérenne au sein du Naturoptère en tant qu’observatoire à oiseaux pour le plaisir des visiteurs. Le public pourra découvrir la cabane juste avant d’assister au spectacle le mercredi 22 mai à 18h, ainsi que l’exposition photo de Laure Néron qui aura couvert la conception des maquettes et le stage de construction.
Pour voter pour vos trois cabanes préférées, cliquez ici.
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Conflits armés, menaces nucléaires, dérèglement climatique, retour de l’inflation, incertitudes politiques, tensions sociales… le tableau n’est pas très réjouissant. A un moment où l’on force le sourire et où on se souhaite, sans grande conviction, de meilleurs vœux pour 2024, il y aurait cependant de bonnes raisons d’espérer.
Quand on est au cœur du cyclone on n’a pas toujours la possibilité de voir l’extérieur ou de se projeter dans l’après. Et pourtant, les mobilisations, les initiatives, les projets n’auront jamais été aussi nombreux. Jeunes, retraités, associations, enseignants, soignants, chefs d’entreprises, agriculteurs, collectivités, acteurs du monde culturel… ça bouge de partout. Et ici dans le Vaucluse, on est loin d’être reste.
A Mérindol, la commune va construire une centrale photovoltaïque A Sérignan-du-Comtat, les habitants se mobilisent pour dire non à l’installation d’un fast-food et obtiennent gain de cause. A Mérindol, à l’initiative du maire, des habitants montent une coopérative pour construire et exploiter une centrale photovoltaïque. A Cucuron, des artistes se regroupent et montent un café alternatif tourné vers les pratiques culturelles. A Cavaillon, le collège Paul Gauthier, établissement REP Plus, se classe en tête du département pour ses résultats scolaires. De leurs côtés les collectivités (département et villes) sont plus que jamais en première ligne dans la lutte contre les fractures sociales. Et il y a du boulot !
A Lauris, le café villageois de accueille les étrangers en situation difficile Beaucoup d’entreprises innovent, comme MUTATEC qui produit des protéines animales à base d’insectes et en recyclant des déchets végétaux. C’est encore la société B2P web qui a créé une bourse en ligne de fret, permettant d’optimiser les chargements des camions qui circulent en Europe. Elle est aujourd’hui leader sur le marché français. Côté agriculture, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la vente directe ou la transformation de produits. Ils créent des filières de distribution alternatives leur assurant une plus grande indépendance et des revenus plus décents. A Lauris, le café villageois accueille les étrangers en situation difficile et leur propose des cours de français. On y vient aussi pour des concerts, des débats ou des ateliers de réparations d’appareils appareils électroménagers ou pour devenir un crack en informatique …
Sans les associations caritatives, le pays ne pourrait pas fonctionner Côté entreprises, elles sont de plus en plus nombreuses à repenser leur gouvernance et souhaiter d’avantage y associer leurs collaborateurs. C’est le cas des entreprises Sterne et Loöki qui ont été récompensé pour cette démarche (trophées RSE). C’est aussi tout le travail effectué par les vignerons des Côtes-du-Rhône qui se lancent dans l’agroforesterie pour aller vers une culture de la vigne plus respectueuse de l’environnement. Ce rapide (et non exhaustif) tour d’horizon ne serait pas complet sans évoquer la mobilisation de tous les acteurs de la culture qui partout dans le département contribuent à distraire et enrichir nos regards. A l’image du festival « Court c’est court » qui a donné cette année la parole aux minorités LGBT. Il faut également saluer tout le travail des milliers de bénévoles qui s’investissent dans les associations caritatives et sociales. Sans elles le pays ne pourrait pas fonctionner. En effet, si elles n’existaient pas qui servirait les 171 millions de repas distribués en 2023 par les restos du cœur ?
Vous l’aurez peut-être remarqué, toutes ses bonnes raisons d’espérer viennent de ceux qui œuvrent au quotidien et qui sont sur le terrain. Il n’appartient qu’à chacun d’entre nous d’y apporter sa contribution et d’amplifier le mouvement. Bonne année à toutes et tous.
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Jean-François Lovisolo, député de Vaucluse, vient de dévoiler les 22 communes du département de Vaucluse retenues dans la première vague de la labellisation ‘Villages d’Avenir’ initié par le gouvernement via l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). L’initiative vise à soutenir le développement des communes rurales de moins de 3 500 habitants.
En tout, 2 457 communes rurales ont labellisées au niveau nationale dans le cadre de cette première désignation. En Vaucluse, il s’agit des communes suivantes : – Ansouis, – Beaumont-du-Ventoux, – Bédoin, – Cabrières-d’Aigues, – Cabrières-d’Avignon, – Caromb, – Crillon-le-Brave, – Fontaine-de-Vaucluse, – Lagarde-Paréol, – Le Barroux, – Saint-Christol, – Saint-Didier, – Sainte-Cécile-les-Vignes, – Sérignan-du-Comtat, – Travaillan, – Uchaux, – Vacqueyras, – Venasque, – Viens, – Villelaure, – Villes-sur-Auzon – Violès.
Ces communes vont maintenant bénéficier d’une accompagnement personnalisé dans la réalisation de leurs projets structurants. Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, ces communes disposeront de 120 chefs de projet. Ces experts collaboreront étroitement avec les élus locaux pour concrétiser une diversité de projets, englobant des domaines tels que le logement, la mobilité, la culture, le patrimoine, la santé. Ces chefs de projet mobiliseront une gamme variée de dispositifs et de ressources afin de garantir le succès des initiatives locales. Ils seront les principaux interlocuteurs des maires et auront la responsabilité de superviser la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage des projets. P Les chefs de projet entameront donc prochainement des discussions avec les maires pour élaborer une feuille de route locale, détaillant le nombre de projets à accompagner, le rétroplanning de travail, ainsi que les étapes suivantes en termes d’accompagnement.
« Je souhaite exprimer mes félicitations aux acteurs de la ruralité et aux maires entrepreneurs qui jouent un rôle crucial dans la transformation de leurs territoires, contribuant ainsi à faire de la ruralité une opportunité pour la France, a expliqué le député Jean-François Lovisolo. Je m’engage pleinement à soutenir les initiatives de ces élus locaux, pour concrétiser leurs projets et favoriser le développement de leur collectivité. »
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D’un côté, une partie des habitants de Sérignan-du-Comtat refusent l’installation d’un McDonald’s dans leur commune. De l’autre, en Occitanie, des écologistes ne veulent pas voir se construire l’autoroute A 69, devant relier Castres à Toulouse. A priori deux combats qui n’ont pas grand-chose à voir l’un avec l’autre.
A Sérignan-du-Comtat, il n’est pas question d’installer une ZAD et de se mettre en position d’en découdre avec les forces de l’ordre pour s’opposer à l’installation d’un énième fast-food. A toute « faim utile » précisons que la France qui se targue d’être la patrie de la gastronomie est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de fast-food de cette enseigne américaine (plus de 1500). Mais revenons à nos amis de Sérignan, ce petit village provençal qui s’honore de son ancrage dans la nature et le respect de l’environnement. On y voit d’un mauvais œil l’installation de ce McDo de 400 M2 surtout que derrière ce projet on y découvre la future installation d’un centre commercial, d’une station-service et d’une laverie. Et tout cela à l’entrée du bourg…
Imaginez au pays de Jean-Henri-Fabre, un des pères de l’éthologie, avec ses landes de terre en friche riches de collections botaniques uniques, et son naturoptère dédié à l’observation et la connaissance des insectes et des plantes. C’en était trop pour les sérignanais(es).
La modernité aurait-elle changée de camps ? A Sérignan comme en Occitanie avec l’autoroute, c’est la même intention qui s’exprime. Celle de voir émerger un autre modèle. Ce qui était, il y a encore peu de temps, l’expression d’une modernité salutaire est aujourd’hui remis en cause et contesté par une partie de la population. Cela dépasse largement le cadre des écologistes engagés. La modernité aurait-elle changée de camps ? Cependant on ne saurait ignorer la parole de ceux qui sont pour, ceux qui parlent développement économique et emplois. Cas déjà évoqué ici avec la ZAC des Hauts-banquets de Cavaillon.
Dans les deux cas, à Sérignan comme en Occitanie, le fait de pouvoir participer aux décisions et en particulier si elles vous concernent directement, apparaît comme une nécessité qu’on ne saurait ignorer plus longtemps. De ce point de vue les pétitions ou les ZAD ne peuvent suffire.
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À l’occasion de la Fête de la science ce samedi 7 octobre, le Naturoptère, situé à Sérignan-du-Comtat, ouvrira ses portes à tous et proposera de nombreuses animations.
Le Naturoptère proprosera des ateliers créatifs, jardin, découverte, pour les petits comme pour les grands toute la journée. Au programme : découverte de ce qu’est un insecte, apprentissage des usages et des bons petits gestes à adopter en ce qui concerne l’eau à la maison, s’occuper du jardin en ces temps de changement climatique, ou encore découverte d’une ruche et de sin fonctionnement avec l’apiculteur urbain Pascal By.
Un spectacle où la science est mise en scène sera également présenté. Il sera possible de se restaurer sur place avec le food truck ‘Réunionnais’ proposant de la cuisine créole, ainsi qu’une buvette proposant boissons et crêpes.
Pour découvrir tout le programme en détail, cliquez ici.
Samedi 7 octobre. De 10h à 18h. Réservations des ateliers au 04.90.30.33.20 ou par mail à l’adresse contact@naturoptere.fr. Naturoptère. Chemin du Grès. Sérignan-du-Comtat.
V.A.
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Le Centre dramatique des Villages de Haut Vaucluse nous propose du théâtre à Sérignan-du-Comtat ce samedi ‘Hiboux’, un tutoriel théâtral et musical pour réussir sa mort et celle des autres.
Hiboux est une messe contemporaine qui explore nos manières de faire du rite, nos représentations du deuil. Hiboux est aussi une histoire chorale qui nous raconte et nous invente. Autour d’une table ronde, trois musiciens/comédiens et un conseiller funéraire explorent les relations qui nous unissent aux disparus. Ils invitent le spectateur à plonger dans un monde où vivants et morts bricolent, à partir de leurs héritages, pour leur permettre de mieux vivre ensemble. On y parle avec tendresse et humour de la mort, de croyances, de rites et cérémonies, de spiritisme, de passé et de futur, d’immortalité et d’éternité. Samedi 19 novembre. 20h30. 12 et 15€. Espace la Garance. Sérignan-du-Comtat. Réservation par téléphone au 06 74 49 21 63.
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Dans le cadre de son programme ‘Patrimoine naturel et biodiversité ‘, la Fondation du patrimoine récompense 8 lauréats en leur octroyant une dotation globale de 500 000€. L’Harmas Jean-Henri Fabre, le musée d’histoire naturelle situé à Sérignan-du-Comtat y figure en bonne place.
La dotation de 100 000€ sera dévolue à la replantation de l’Harmas –friche en provençal- restituant le laboratoire à ciel ouvert conçu en 1879 par le célèbre entomologiste lorsqu’il en fit l’acquisition pour y loger sa famille et y vivre ses longues observations, couché dans le sol à hauteur d’observation des insectes. Au creux de ce jardin à la fois structuré et fouillis ? Plus de 500 variétés d’arbustes et de plantes méditerranéennes choisies par Jean-Henri Fabre et ses successeurs ainsi qu’un bassin agrémenté de deux fontaines remis en l’état par le naturaliste pour attirer la faune aquatique, libellules et crapauds accoucheurs. L’homme, fin observateur et découvreur des phéromones -chez le papillon- est très connu et adulé au Japon pour son savoir et ses dessins exquis.
La fondation du Patrimoine a également distingué
La restauration du fonctionnement hydraulique de l’Île de Malprat (dotation de 100 000 €) Conservatoire du littoral (Gironde, Nouvelle-Aquitaine)
La restauration de la bergerie de Pech-Latt (dotation de 60 000 €) Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie (Aude, Occitanie)
L’aménagement du site d’accueil de la réserve naturelle régionale du marais de la Vacherie (dotation de 30 000 €) Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) (Vendée, Pays de la Loire)
La protection du vallon sauvage du Brunntal (dotation de 80 000 €) Conservatoire d’espaces naturels d’Alsace (Haut-Rhin, Alsace)
La création d’un habitat protecteur pour le lézard ocellé (dotation de 40 000 €) Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) AuRA (Cantal, Auvergne-Rhône-Alpes). La protection des écosystèmes par l’amélioration pastorale du marais Vernier (dotation de 40 000 €) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande (Eure, Normandie)
Le renforcement de la biodiversité sauvage et agricole du Sidobre (dotation de 50 000 €) Fondation GoodPlanet – ONG Envol Vert (Tarn, Occitanie)
patrimoine-naturel@fondation-patrimoine.org MH
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Les journées nationales de l’architecture, pour la 6e édition, auront lieu les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 octobre. Mission : faire découvrir l’architecture au plus grand nombre en évoquant, par exemple, la transition sociale et écologique déjà engagée dans notre société. L’opération nationale est déclinée en Provence-Alpes-Côte d’Azur et bien sûr en Vaucluse. Trois jours de découverte exceptionnelle.
Cette édition s’ouvrira sur des visites de constructions ou de réhabilitations permettant d’appréhender la manière dont l’on peut agir sur l’impact environnemental du bâti. Ce sera aussi l’occasion de découvrir des pépites et de se les faire expliquer par des archis et aussi des habitants épris d’une modernité vecteur de sobriété.
Dans le détail
Il y en aura pour tous les goûts avec de nouvelles façons d’habiter ensemble au gré de différentes typologies de logements, pour un usage privatif ou collectif, en ville ou à la campagne ; Des expériences participatives de tracé à grande échelle ou de construction ; Des balades alliant découverte urbaine et architecturale et approche du dessin d’architecte ; Des initiations pour les plus jeunes, avec des interventions dans les classes le vendredi ou des ateliers le samedi ; Des rencontres autour d’expositions de projets d’agence et de présentations du métier… Tout le programme ici.
Sur Avignon et ses alentours en Vaucluse
Avignon
On tentera la balade : ‘Découverte de la ville les yeux bandés’ avec des architectes samedi 16 octobre à 14h30. Square Agricol Perdiguier à Avignon. Avez-vous déjà parcouru les rues de votre ville en vous laissant guider les yeux bandés ? Des architectes vous proposent de parcourir autrement l’espace public d’Avignon lors des journées nationales de l’architecture ! L’éveil de vos sens et votre capacité à vous représenter et à imaginer les lieux vous surprendront. Explorez de manière sensible l’artéfact urbain, sa matérialité, sa vitalité, sa diversité, ses ambiances… Samedi 16 octobre à 14h30, sur inscription (max. 20 personnes) ici. Rendez-vous pour le départ au square Saint-Didier à 14h15. La balade se termine au Rocher des Doms.
Palais des papes
Atelier : Grand tracé de la spirale du Nombre d’Or complet. Géraldine Monier propose aux participants de réaliser un tracé à grande échelle de la Spirale d’Or, venant du Nombre d’Or, principe fondateur en architecture introduit par Vitruve, utilisé par Le Corbusier… Cette réalisation géométrique empirique sera l’occasion d’échanger sur le sujet tout en s’appuyant sur l’expérience et l’observation. Samedi 16 octobre de 10h à12h. Sur inscription ici. Place du Palais-des-papes à Avignon.
Atelier : Grand tracé de la Fleur de Vie
Géraldine Monier propose aux participants de réaliser un tracé à grande échelle de la fleur de vie. Moins connue que le nombre d’Or, elle contient la base géométrique pour la délinéation des solides de Platon, qui sont un sujet d’étude des géomètres et architectes depuis les mathématiques grecques en raison de leur esthétique et de leurs symétries. Les techniques de réalisation de ces dispositifs sont simples et presque archaïques, elles permettront pourtant d’aborder une échelle urbaine monumentale qui à plusieurs et par une initiation à la géométrie tenteront de tracer la grâce, l’harmonie et l’équilibre qui sous-tend notre sens du beau. Dimanche 17 octobre de 10h à12h. Sur inscription ici. Rendez-vous sur l’esplanade nord du jardin des Doms, 2, Montée des Moulins à Avignon.
Visite de l’école Montessori
Depuis 2012, l’école Montessori est installée dans ces locaux du quartier de Fontcouverte, conçus par l’architecte Daniel Fanzutti. La visite sera conduite par Olivier Gaujard, du bureau d’étude du projet, et spécialisé dans les bâtiments à la structure bois et à l’enveloppe en matériaux biosourcés. 2 visites sur inscription (max. 15 p. par visite) Samedi 16 octobre à 16h ici et 17h ici. 212, route de Montfavet à Avignon.
Ile Piot
Il y aura la visite proposée de la maison contemporaine dénommée ‘Ouane’ avec son architecte samedi 16 octobre de 10h à 11h. L’architecte Raphaël Azalbert vous fera visiter une maison individuelle, située sur une parcelle étroite de l’Île Piot, en zone inondable à Avignon. L’ensemble des contraintes du projet ont fait émerger une création originale reconnue par l’obtention du Prix Régional Bois Paca en 2019. Inscription ici. 4, chemin de l’ile Piot à Avignon.
Grambois
On approchera la réalisation ‘Vivre ensemble à la campagne’, visite de deux maisons en une. Visite « 2 maisons en 1 » – construction bois, avec ses architectes. Organisée par le Studio Miha, architectes du projet. Dans la campagne au cœur du Parc Régional du Luberon, les propriétaires habitaient une maison construite dans les années 70, grandement abîmée par un dégât des eaux, et menaçant de s’écrouler. Après de nombreuses études et diagnostics, le projet de construire une maison neuve est devenue une évidence, avec comme contrainte de partir de l’existant. Entièrement réalisée avec des matériaux durables, locaux, et respectueux de l’environnement, cette maison offre un confort thermique optimal à ces occupants. Avec son ossature bois et son revêtement de façade à la chaux, fait dialoguer l’architecture contemporaine dans le respect de l’architecture locale. Samedi 16 octobre à 11h, 12h, 14h et 15h. Payant (2 € par personne), sur inscription ici. Une construction en bois à Grambois.
L’Isle-sur-la-Sorgue
On se baladera ‘Autour des faubourgs : la ville hors les murs aux 19e et 20e siècles. Samedi 16 octobre à 10h30, au grenier numérique à l’Isle-sur-la-Sorgue. Ce même jour, on visitera un atelier ‘Archi’Croque’ pour les enfants. à 15h et toujours au Grenier numérique à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Malaucène
On découvrira l’architecture du centre ancien de Malaucène le samedi 16 octobre à 10h30, rendez-vous devant la médiathèque. Gratuit et sans réservation.
Pertuis
Visite du parcours Art et Architecture. Découvrez les oeuvres d’art contemporain et d’architecture: Tadao Ando, Renzo Piano, Frank Gehry, Richard Rogers. Prévoir des chaussures de marche. La visite dure 2h.Egalement visite possible du Château de Lacoste à Pertuis. Vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 octobre. Entrée sur réservation. 2 750 route de la Cride, Le Puy-Sainte-Réparade. Réservation ici.
Sérignan-du-Comtat
Visite du Naturoptère avec ses architectes. Livré en 2009, Le Naturoptère est la preuve qu’un bâtiment bois en région Sud peut traverser les années. Récompensé par le Prix Départemental de l’Architecture et de l’Environnement en 2010, il est aussi distingué par le trophée OFF du Développement Durable 2019. Les architectes Dominique Farhi ou Yves Perret vous guideront pour découvrir ce lieu dédié à l’oeuvre du naturaliste Jean Henri Fabre et à l’environnement, à travers les innovations et les créations architecturales proposées par ce bâtiment qui reste à l’avant-garde de l’architecture écologique. Les architectes Dominique Farhi et Yves Perret vous font visiter le lieu, l’occasion de le découvrir si vous ne le connaissiez pas ou de le redécouvrir sous un nouvel angle. On visitera le Naturoptère avec ses architectes samedi 16 octobre de 11h à 14h, à Sérignan-du-Comtat. Réservation obligatoire (max. 15 p. par visite) Samedi 16 octobre à 11h ici et 14h ici.
Saint-Martin-de-Castillon & Viens
Visite de l’hôtel de ville de Viens à Saint-Martin-de-Castillon avec son architecte. Bijan Azmayesh vous invite à découvrir une réalisation de son agence d’architecture, l’atelier Ostraka. Le nouveau bâtiment de la mairie de Viens, livré en 2018, a été conçu en lien direct avec le bâtiment préexistant et construit en bottes de paille et bois pour justement s’accorder au contexte. Vendredi 15 octobre à10h sur inscription (max. 15 p.) ici. Quartier le Rang à Viens.
Et aussi
Visite de la maison bioclimatique d’Aurélie avec son architecte. Après la visite de l’hôtel de ville de Viens, l’architecte Bijan Azmayesh (atelier Ostraka) vous invite à quelques minutes de là découvrir une autre de ses réalisations, la maison d’Aurélie « . Là encore, intégration dans le paysage, ossature bois et utilisation de la paille ont été privilégiées, mais cette fois pour la vie et le confort » de 16 personnes fragiles ou malades, dans le hameau de Basses Courennes. Vendredi 15 octobre à 11h30. Sur inscription (max. 40 p.) ici.
Participez à un projet du Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse
Le Président de la Région, Renaud Muselier a visité le verger de la Compagnie des Amandes à Sérignan-du-Comtat. Après avoir évoqué les enjeux liés à la nécessité d’un aménagement hydraulique pour la culture de l’amande dans le Nord Vaucluse, le président de la Région Sud a remis une plaque ‘une COP (conférence des parties) d’avance’ à Arnaud Montebourg en reconnaissance de son engagement pour le développement d’une agriculture locale et durable en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En effet, ce dernier est le président fondateur de la Compagnie des amandes.
Des amandiers
«Nous venons de le constater, témoigne Renaud Muselier, cette plantation à Sérignan est un bel exemple de projet réussi prouvant la nécessité de co-construire ensemble une politique agricole commune alliant la profession, les entreprises privés, les banques et l’institution publique. Depuis cinq ans, la politique régionale agricole s’articule autour de deux grands objectifs : Adapter notre agriculture aux changements climatiques et structurer les filières afin d’améliorer le bénéfice des exploitations.»
Soutenir l’agriculture
Pour cela, le budget agricole et hydraulique connaît une constante augmentation depuis 2015, avec le soutien des Départements, de la Région et du Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural). Le budget de la Région Sud est ainsi passé de 28M€ en 2016 à 33,5M€ en 2021 (+18%) auquel s’ajoute un budget Feader de 56M€. Quant au plan amande il a bénéficié de 215 000€.
L’or bleu
Et pour développer la filière agricole, la Région Sud veut poursuivre le développement des infrastructures hydrauliques, notamment dans le Nord Vaucluse, avec l’aide de la Société du Canal de Provence. «En 2021, la Région y consacre près de 14M€ dont 6M€ issus du Feader. Près de 685M€ sur les 10 prochaines années dans le cadre du second volet du Plan Climat seraient mobilisés afin de réaliser les travaux identifiés comme nécessaires dans le cadre du Programme Régional ProHydra 2028 (qui promeut des techniques d’irrigation moins consommatrices et de structures de stockage). Des études sont en cours afin d’assurer la faisabilité d’une maîtrise d’ouvrage du Haut de Provence Rhodanienne via une concession, ce qui permettrait d’assurer l’irrigation de 33 400 hectares de cultures en Vaucluse,» détaille Renaud Muselier.
La Chambre d’agriculture de Vaucluse
A l’issue de cette visite, Georgia Lambertin, Présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse a présenté au Président de Région les travaux du Domaine Expérimental de Piolenc. Financé par la Région à hauteur de 36 000€ et placé sous la direction de la Chambre Départementale d’Agriculture, le projet contribue à accompagner la transition vers une agriculture durable et résiliente face aux changements climatiques, particulièrement dans la pratique de la viticulture. Ce qui est étudié au domaine expérimental de Piolenc ? L’efficacité de l’ombrage, des filets paragrêles, du paillage, ou encore du désherbage thermique afin de préserver durablement les cultures face aux évolutions climatiques.
Ils étaient présents
La remise de la plaque ‘Une Cop d’avance’ à Arnaud Montebourg’ par Renaud Muselier s’est produite en présence d’André Bernard, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture et de Julien Merle, Maire de Sérignan-du-Comtat et Président de la Communauté de Communes Aygues-Ouvèze en Provence.
La consommation d’amande
La consommation d’amandes au niveau mondial a progressé de 700% depuis l’an 2 000. La France consomme 42 000 tonnes d’amandes chaque année alors qu’elle en produit à peine 1 000 et tandis que l’Europe en importe l’équivalent de 3 milliards.
Les chiffres de l’agriculture de la Région Sud
25 % de la superficie régionale est constituée de terres agricoles accueillant 38 500 emplois directs, 100 000 emplois indirects, 20 840 exploitations. 500 agriculteurs s’y installent chaque année. Le secteur réalise 3 milliards d’€ de chiffre d’affaires, 284 produits sont labélisés en France. La Région Sud est la 1re pour la culture bio et la 1re région mondiale pour la production de vin rosé.