La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
La mini-série américano-franco-japonaise Les Gouttes de Dieu, adapté du manga du même nom de Tadashi Agi portant sur l’univers de l’œnologie, arrive sur la chaîne France 2 à partir du lundi 27 mai. La série, qui n’était visible que par les utilisateurs d’Apple TV+ jusqu’à présent, est déjà disponible en intégralité sur la plateforme France TV.
Dès ce lundi 27 mai, les téléspectateurs pourront découvrir le monde de l’œnologie, à travers une compétition entre les personnages de Camille (Fleur Geffrier) et Issei Tomine (Tomohisa Yamashita), au cours d’un voyage initiatique entre Tokyo et les vignobles français et plus particulièrement à Châteauneuf-du-Pape, où une partie du tournage s’est déroulée.
Le trois premiers épisodes de la mini-série Les Gouttes de Dieu seront diffusés ce lundi 27 mai à partir 21h10 sur France 2, puis les trois suivant le lundi 3 juin à la même heure. Les épisodes 7 et 8, quant à eux, seront diffusés le lundi 10 juin, également à partir 21h10. Pour les moins patients, il est d’ores et déjà possible de visionner les huit épisodes en avant-première sur la plateforme France TV.
Apple TV+ a annoncé il y a quelques jours qu’une seconde saison arriverait prochainement, mais n’a pas encore donné de date.
La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
Une année marquée par la confirmation de la dynamique de reprise de l’attractivité locale pour le secteur avec l’accompagnement de 56 tournages ayant générés 288 journées de tournage dans le département.
C’est mieux qu’en 2022 où le Vaucluse avait accueilli 237 jours de tournages et à peine moins qu’en 2021 (293 jours de tournage). Cela reste cependant bien au-dessus des 141 jours de 2019, avant le trou d’air du Covid, et surtout des 84 jours de tournages en 2018.
Pêle-mêle, le Vaucluse a ainsi constitué le lieu de tournage des films ‘Finalement’ de Claude Lelouch, ‘Le Molière imaginaire’ d’olivier Py, ‘Les jeux sont faits’ de Nele Mueller-Stöfen pour la plateforme Netflix, ‘Toutes pour une’ de Houda Benyamina, ‘Segpa 2’ d’Ali et Hakim Bougheraba ainsi que les séries ‘Les gouttes de dieu’ de France télévision, ‘Murder in Provence’ de la BBC, ‘Isabelle’ de Philippe Dajoux ou bien encore ‘Tout cela je te le donnerai’ de Pascal Fontanille et Françoise Charpiat.
L’an dernier, cette présence a ainsi permis le recrutement de 620 techniciens, artistes et figurants dans le Vaucluse.
Au final, l’activité de la Commission du film Luberon-Vaucluse, pilotée par Anne-Cécile Celimon-Paul, a notamment générés l’équivalent de 6 082 nuitées en 2023. De quoi générer 7,28M€ de retombées économiques locales grâce au tournage de ces fictions.
Pour faire mieux en 2024, les professionnels de l’audiovisuel peuvent s’appuyer sur les 344 décors recensés par la Commission du film Luberon-Vaucluse dans la base de données décors internationale ainsi que les 428 techniciens et artistes locaux apparaissant dans l’annuaire Film-France spectacle.
La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
Il y a tout juste une semaine sortait le jeudi 5 octobre la troisième saison de Lupin, la série française à succès de Netflix, inspirée des aventures du célèbre gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc à la fin du XIXème siècle. À cette occasion, Statista s’est penché sur les séries les plus chères de l’histoire du service de streaming, d’après des chiffres publiés par le site MovieWeb.
Devançant de loin toutes les autres, la série d’horreur et science-fiction Stranger Things arrive en première place des programmes originaux les plus chers de Netflix, chaque épisode de la quatrième saison coûtant en effet en moyenne 30 millions de dollars à produire. Loin derrière en terme de budget vient ensuite The Crown, qui dépeint la vie et le règne de la reine Élisabeth II d’Angleterre. Chaque épisode de The Crown coûterait aux alentours de 13 millions de dollars à Netflix. Enfin, c’est la série musicale de Baz Luhrmann, The Get Down, qui complète le podium. The Get Down, qui retrace la genèse du Hip-Hop et de la musique Disco dans le New York des années 1970, est estimé avoir coûté 11 millions de dollars par épisode, en faisant, à l’époque de sa sortie, la série la plus chère de l’histoire de Netflix.
La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
Dès demain, les utilisateurs de la plateforme de streaming Apple TV+ pourront découvrir la mini-série « Les Gouttes de Dieu », adaptation du manga du même nom de Tadashi Agi portant sur l’univers de l’œnologie. Les spectateurs pourront y découvrir les vignobles de Châteauneuf-du-Pape, où une partie du tournage s’y est déroulée.
« Alexandre Léger (incarné par Stanley Weber), créateur du célèbre Guide des vins Léger et figure emblématique de l’œnologie, vient de décéder. Il laisse derrière lui Camille (incarnée par Fleur Geffrier), sa fille, qui n’avait plus vu son père depuis la séparation de ses parents, alors qu’elle n’était âgée que de neuf ans. Lorsque Camille s’envole pour Tokyo où le testament de Léger lui est lu, elle découvre que son père lui a légué une extraordinaire collection de vins. Cependant, pour obtenir cet héritage, Camille doit affronter Issei Tomine (incarné par Tomohisa Yamashita), un brillant œnologue que son père avait pris sous son aile et qu’il qualifiait, dans son testament, de ‘fils spirituel’ ».
Cette mini-série américano-franco-japonaise en huit épisodes, créée par Quoc Dang Tran et disponible dès demain sur la plateforme de streaming Apple TV+, est l’adaptation du manga « Les Gouttes de Dieu », écrit par Tadashi Agi et dessiné par Shu Okimoto. L’œuvre plonge le spectateur aux confins des subtilités de l’œnologie, au cours d’un voyage initiatique entre Tokyo et les vignobles français et plus particulièrement l’Appellation Châteauneuf-du-Pape. En effet, le tournage, qui a eu lieu en 2021, s’est en partie déroulé au domaine Beaucastel, dans notre département de Vaucluse.
Si les adaptations de manga en prises de vues réelles qui ont su conquérir le cœur des spectateurs, des critiques et des adeptes de bandes dessinées japonaises se comptent sur les doigts de la main – on pense notamment à « Old Boy », « Battle Royale », « Alita : Battle Angel » ou « Nicky Larson et le Parfum de Cupidon » (étrangement) – cette production internationale, diffusée dès la rentrée sur France 2, saura au moins ravir les Vauclusiens, dont la région sera particulièrement mise en lumière au cours de cette mini-série.
La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
Tous les territoires rêvent d’être des terres d’accueil pour le grand ou le petit écran. On a tous en mémoire des films, des téléfilms ou des séries qui ont contribué à façonner l’image d’une ville ou d’une région. Mais, la production et l’exploitation d’images animées c’est aussi une vraie industrie avec des enjeux économiques et géopolitiques de premier plan. Et tout le monde veut être dans le film…
Le Sud et le cinéma : une longue histoire d’amour
Ce n’est pas une surprise que de dire qu’en matière d’images, il y a des terres plus attractives que d’autres. C’est le cas notamment de la Provence et du Vaucluse. Souvent, ce sont des lieux où les touristes et les voyageurs s’y précipitent aussi. Tout cela pour vous dire que les départements situés sur l’arc méditerranéen sont souvent le théâtre (pardon pour le mauvais jeu du mot) de fictions cinématographiques et télévisuelles. Les paysages et la lumière de Provence attirent les cinéastes, comme elles ont attiré les peintres ou les écrivains.
Rendons à César (celui de Pagnol bien sûr) ce qui lui appartient : un des tout premiers films de l’histoire du cinéma* a été tourné en Provence. Il date de 1895 et on le doit à Louis et Auguste Lumière. Il s’agit de la célébrissime « Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. » Et contrairement à la légende, les gens ne se sont pas enfuis au fur et à mesure que le train approchait… Faut pas prendre les provençaux pour des fadas. Soyons sérieux. Quand même.
La Provence premier pôle de production cinématographique… après Paris !
La terre de Provence a ainsi été très rapidement le deuxième pôle français de productions cinématographiques après la région parisienne. Plusieurs grands studios s’y sont rapidement construits. Le premier, dés 1916, par la société Phocéa-Film dans le quartier de Croix-Rouge à Marseille. En 1919, c’est l’inauguration des studios de la Victorine à Nice. Ces studios, à l’histoire particulièrement mouvementée, sont aujourd’hui la propriété de la ville de Nice. A la grande époque, de célèbres et d’importants films y ont été tournés : « Les visiteurs du soir » de Marcel Carnet, « Et dieu… créa la femme » de Roger Vadi , « Mon oncle » de Jacques Tati, « La nuit américaine » de François Truffaut. Les studios de la Victorine sont encore aujourd’hui en activité.
En 1938, à Marseille, Marcel Pagnol installe ses premiers studios dans la rue Mermoz avant de migrer, pour plus grand, dans le domaine de la Buzine, qu’on peut aujourd’hui visiter. Paul Ricard (le Môsieur du Pastis) se lança également, en 1950, dans le cinéma en créant sa propre société de production (Protis) et en construisant des studios (un peu sur les cendres de ceux de Pagnol). Il mettra fin au film à l’aube des années 60.
Plus récemment en 2004, sur les friches d’une ancienne manufacture de tabac, Marseille a créé les studios de la Belle de mai qui se sont fait connaître avec la production de la presque inusable série « Plus belle la vie ! ». La liste ne serait pas complète sans mentionner Provence Studios à Martigues. Et le Vaucluse dans tout cela ? Un second rôle qui ne demande qu’à devenir tête d’affiche, c’est en tout cas la volonté du département, qui vient de confier à des spécialistes le soin d’y réfléchir et de faire des propositions.
Un puissant vecteur d’images
La production audiovisuelle, c’est un peu pour les territoires une sorte de couteau suisse. Ça peut servir à beaucoup de choses. C’est tout d’abord un moyen de montrer le territoire. De le mettre en scène. L’image de la Provence serait-elle celle qu’on connait aujourd’hui sans l’œuvre de Pagnol (écrite et cinématographique) ?
De la même manière, que serait aujourd’hui Saint-Tropez sans le cinéma, ses stars, voire ses gendarmes ? Quand à Marseille, c’est à la fois Marcel Pagnol, Jean-Pierre Melleville et Robert Guéguidian.
Un outil de développement économique
L’audiovisuel c’est un secteur économique important. Outre les retombées de l’activité des studios ou de l’accueil des équipes de tournages, la production c’est aussi de l’emploi en local. Mais pour cela des filières de formation adaptées sont nécessaires, et il faut savoir les développer, les organiser et les soutenir.
Et parfois… c’est aussi le jackpot comme la région Nord-Pas-de-Calais avec le film « Bienvenue chez les ch’tis ». En misant 300 000€ (une avance remboursable si le film rentrait dans ses frais et sur la base de 10% de la rémunération nette du producteur) la région est vite rentrée dans ses frais. Et avec l’exploitation des droits du film sur d’autres supports la région a touché 2,3M€ supplémentaires. Mieux que le casino de La Napoule.
Forcément ça donne des idées… de films.
*Le tout premier ayant été, la même année, « La sortie de l’usine Lumière à Lyon »
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
La série ‘Les Gouttes de Dieu’, tournée à Châteauneuf-du-Pape, débarque sur France 2
Alex Berger, qui vient de donner naissance au ‘Centre de la couleur de Roussillon’ (notre article à lire ici), s’est confié à L’Echo du mardi sur la production audiovisuelle en Vaucluse.
Producteur-concepteur de renom, père de la série ‘Le bureau des légendes’ (série française la plus exportée dans le monde, doit-on le souligner), Alex Berger s’est notamment illustré à travers ses sociétés de production. Lors d’un entretien au sein de l’écomusée Ôkhra dont il est le nouveau président, le ponte du petit écran s’est livré sur la création audiovisuelle en Vaucluse. Notre département, qui offre un vaste décor pour le petit comme le grand écran, ne voit malheureusement pas beaucoup d’équipes de tournage fouler son sol à l’année. Pendant ce temps en Région Occitanie, les productions se multiplient : Demain nous appartient, Ici tout commence, Un si grand soleil…
Le Vaucluse et ses paysages ont pourtant inspiré les cinéastes depuis plus d’un siècle. Dès 1910 était tournée ‘La passerelle tragique’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, en 1918, Louis Feuillade réalisait un film muet, ‘Vendémiaire’ sur le Rhône. En 1936, Sacha Guitry filmait ‘Le roman d’un tricheur’ à Cavaillon, en 1937, Michèle Morgan et Jean Gabin étaient à Sarrians pour ‘Gueule d’Amour’ de Jean Grémillon. Et courant 1965, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo Jean-Luc Godard s’installait à Bonpas pour ‘Pierrot le fou’…
Au-delà du tournage épisodique, comment faire naître une économie locale pérenne et encourager la sédentarité des différents corps de métier en Vaucluse ?
Une histoire de cohérence
« Quel paradoxe de vouloir construire des studios fermés quand on a des décors extérieurs aussi incroyables. Mais pour produire localement des projets audiovisuels, il faut les outils et des infrastructures », explique Alex Berger. Ce dont le Vaucluse a besoin ? Une volonté politique solide « qui se décline sur le terrain, tant dans l’organisation et l’accueil des projets, que dans la formation et les avantages, notamment en matière d’aide ou de fiscalité. » Impulser cette nouvelle économie en Vaucluse représente selon le producteur la meilleure façon de préserver l’environnement et le patrimoine, tout en attirant des compétences et des investisseurs. On ne compte plus les retombées économiques de l’implantation des feuilletons qui représentent un véritable cercle vertueux pour un territoire. Une carte postale est en quelques sortes envoyée chaque soir aux Français via leur écran.
La production audiovisuelle apparaît alors comme « l’extension de la politique touristique. » Les productions ? « Ce sont finalement comme des touristes qui font voyager notre département, notre région partout. » Mais pour ce faire, le Vaucluse doit « être totalement en ligne avec la Région. » La région Occitanie est devenue la 2e région de tournage après l’Île-de-France. Alex Berger explique cette position par la politique régionale « déclinée sur tout le spectre des administrations et des acteurs locaux. » Les vauclusiens ont tout intérêt à comprendre les fondements d’une politique d’accueil attractive en vue d’implanter cette industrie.
« Il faut faciliter la prise de décision, apparaitre comme le meilleur choix d’implantation pour les productions françaises, européennes et mondiales. Quelques années sont nécessaires pour coordonner chaque point d’entrée du territoire avec une offre complète et ainsi faciliter leur venue. Il faut une régularité pour faire éclore une économie, c’est à dire une production sédentarisée comme ‘Plus belle la vie’ à Marseille. »
Une histoire d’attractivité
Le cadre est posé, découlent alors une ribambelle de réflexions à mener collectivement. « Comment attirer le producteur ? Comment organiser en un seul lieu l’obtention des permis ? Quelles sont les infrastructures et les services proposés : hôtellerie, restauration, catering, artisans pour la construction des décors, gestion de l’environnement, transports, locations de matériaux, plateaux de tournages, post production ‘son-image-effets spéciaux’…? »
Et de rappeler la prouesse des actions entreprises ailleurs : « Ce qui est fait à Marseille, Montpellier, Roubaix ou Tourcoing est compliqué, il y a une vraie concertation de tous les politiques. Tourner un film ne se résume pas à donner un permis. Pour que la structure d’accueil voit le jour, il faut une cohérence absolue de tous les acteurs politiques. Mais aussi, former une équipe à cette politique et nouer les liens avec les acteurs nécessaires.»
Une histoire de formation
« Il est étonnant de constater que dans un département aussi riche en décors naturels, avec un festival de théâtre et du lyrique, on ne trouve pas la formation la plus pointue de France. Où sont les talents : auteurs, scénaristes, techniciens, comédiens ? Propose-t-on des formations pour les métiers de l’audiovisuel localement, en lien avec le rectorat ? Aujourd’hui, les jeunes se forment prioritairement à Paris car c’est la première ville/région de l’audiovisuel en France. Mais d’autres régions se montrent très actives depuis quelques temps, comme les Hauts-de-France avec le Festival séries Mania par exemple. »
L’attractivité est le maître-mot. « Il ne s’agit pas juste de faire comme les autres, il faut dessiner une stratégie cohérente, inclusive, et s’y tenir. Demain, la production se déroulera sans doute en Paca, au-delà de Marseille, ou potentiellement à Cannes. » La formation encourage par ailleurs la sédentarité avec des débouchés d’emploi et attire par la même occasion d’autres métiers de services.
Une histoire de chef d’orchestre
« Je ne compte plus les personnes qui souhaitent ouvrir une école de scénaristes ou d’auteur-réalisateurs. Regardons ce que propose la SCAD à ses élèves US à Lacoste. » Niché au cœur du Luberon, le village de Lacoste accueille en effet depuis 2002 un campus universitaire américain très réputé, le Savannah College of Art and Design (SCAD), l’une des meilleures écoles d’art aux Etats-Unis. Durant toute l’année, des étudiants en photographie, publicité, architecture ou encore cinéma viennent s’imprégner de la culture française.
« Nous devons intégrer le savoir américain tout en l’adaptant à la réalité du modèle français. D’où l’intérêt de fabriquer des programmes d’enseignement commun et de les étendre via les campus physiques ou numériques. Les enseignants et les personnes issues du métier sont légion dans le Vaucluse ou les départements limitrophes. »
« Nous devons faire comme nous l’avons fait pour la série ‘Le Bureau des légendes’ : montrer que nous avons une stratégie et les gens qualifiés pour l’exécuter. Nous pourrions décider d’aménager une production en Vaucluse, faire écrire des scénaristes locaux, faire jouer des comédiens, faire travailler des techniciens, monter une production locale récurrente. Ce serait un bon amorçage économique. »
Une industrie qui peut rapporter beaucoup au territoire de par son retour sur investissement et les impôts locaux. « Il faut une vision. En Vaucluse, on coche presque toutes les cases, mais il faut un chef d’orchestre, un producteur. On me l’a déjà demandé et j’ai dit oui. Maintenant, existe-t-il la volonté politique d’installer cette économie-là localement ? À nous d’écrire le scénario… »