21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

La Ville de Sorgues vient de lancer son Passeport pour la Cohésion, qui vise à rassembler les citoyens autour de la prévention et de la gestion des risques majeurs identifiés sur notre territoire dans le but de pouvoir intervenir en cas de catastrophe. Différentes conférences et formations gratuites auront lieu jusqu’en mai 2025.

Initié par Bernard Rigeade, adjoint au Maire délégué à la Politique de la Ville, et porté par la municipalité, le Passeport pour la Cohésion est né. « Il s’inscrit dans notre volonté d’assurer la sécurité et le bien-être de tous nos concitoyens face aux risques majeurs auxquels nous pouvons être confrontés », explique la Ville de Sorgues.

Ce dispositif ne vise pas seulement à sensibiliser la population sorguaise, c’est un programme de formations et conférences étalées d’octobre 2024 à mai 2025 sur différentes thématiques qui tournent autour des catastrophes naturelles, des accidents ou de crises diverses. « Il est essentiel que chacun d’entre nous se sente concerné et devienne acteur de la sécurité de notre ville », a déclaré Thierry Lagneau, maire de Sorgues. Il n’est pas nécessaire d’assister à toutes les conférences et formations pour adhérer à ce projet.

Objectif : unir face aux risques

Avec cette série de formations et conférences, la Ville souhaite informer les citoyens tout en les impliquant activement dans une démarche plus participative et collective pour favoriser le vivre ensemble. Les formations et conférences seront basées sur des événements récents durant lesquels les populations n’étaient pas préparées comme le séisme au Maroc, les inondations en Europe centrale, les incendies au Portugal, ou encore l’attentat d’Arras.

Cette méthode permettra d’insister sur la nécessité de se former pour devenir acteur de sa propre sécurité et de la sécurité des autres. En plus de contribuer à forger la culture du risque, le Passeport pour la Cohésion veut renforcer les liens sociaux, rétablir une connivence et redécouvrir une solidarité.

Vers la mobilisation de volontaires

Pour le bon déroulement du projet, une vaste campagne de recrutement de volontaires est lancée. Ces derniers joueront un rôle essentiel dans la pérennité du Passeport de la Cohésion puisqu’autour d’eux seront créés des groupes d’intervention qui seront mobilisables en cas de besoin.

À termes, l’objectif est de multiplier ces groupes pour assurer une couverture optimale du territoire en cas de risque majeur. En lançant ce projet, la Ville de Sorgues se veut modèle de cohésion sociale et de résilience face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Programme des formations et conférences

Les formations et conférences auront pour objectif d’enseigner aux citoyens les bonnes pratiques face aux catastrophes naturelles, industrielles et sanitaires.

• Le mercredi 6 novembre à 18h, le Capitaine des pompiers Guillaume Grand, commandant du centre de secours de Sorgues, animera la formation ‘Feu de forêt, inondation, industriel — connaître, prévenir, réagir face à ces risques sur Sorgues’.

• Le mercredi 15 janvier 2025 à 18h, le Docteur Gérard Lepeu, ancien chef de Service d’hématologie au Centre Hospitalier d’Avignon, animera la conférence ‘Risques infectieux en cas de catastrophe’.

• Le mercredi 29 janvier 2025 à 18h, par la Professeure Damienne Provitolo, géographe, directrice de recherche au CNRS, codirigeante de l’équipe RISQUES sur une planète changeante au laboratoire Géoazur à Sophia Antipolis, et directriceadjointe scientifique de l’Institut Méditerranéen du Risque de l’Environnement et du Développement durable de l’Université Côte d’Azur, animera la conférence ‘Vulnérabilité, résilience et comportements humains face aux catastrophes’.

• Le mercredi 26 février 2025 à 18h, le Professeur Olivier Bellier, professeur d’Université d’Aix-Marseille Université, vice-président délégué Science et Société d’Aix-Marseille Université, directeur du CEREGE Aix-Marseille Université, animera la conférence ‘Séismes en Provence : de la tectonique des plaques aux tremblements de terre de Provence (1909)’.

• Le mercredi 26 mars 2025 à 18h, le Professeur Emmanuel de la Coussaye, professeur des Universités et chef du Service des urgences
du CHU de Nîmes, animera la conférence ‘La médecine de catastrophe’.

• Le mercredi 9 avril 2025 à 18h, Fabrice Montreuil, retraité du CEA (Commissariat à l’Énergie Nucléaire et aux Énergies Alternatives), ancien chef de laboratoire du Service de Protection contre les Rayonnements Marcoule, et président de l’Association pour les Techniques et les Sciences de Radio protection, animera la conférence ‘Les risques radiologiques lors d’un évènement de type nucléaire, local, national ou international. Les moyens de protection ».

• Entre janvier et avril 2025, Van-Son Muonghane, psychologue et formateur en techniques d’optimisation du potentiel, animera la formation ‘Méthode de gestion du stress adaptée aux risques majeurs’ qui sera divisée en deux modules totalisant 4h de formation.

• Entre janvier et mai 2025, l’Association de Formation au Secours Aquatique de Vaucluse animera la conférence ‘Secourisme en milieu dégradé’.

Une mise en pratique pour clôturer le projet

Le 24 mai 2025, la Ville de Sorgues organisera une journée de clôture du projet de Passeport pour la Cohésion au cours de laquelle les volontaires pourront mettre en pratique ce qu’ils ont appris. Les personnes inscrites au projet établiront ensemble un scénario catastrophe. Chacune aura un rôle attribué, certaines seront victimes, d’autres secouristes ou brancardiers, certaines géreront le maquillage des blessés et des effets spéciaux pour créer l’événement le plus proche de la réalité. Cette simulation de risques majeurs aura lieu à à l’île de l’Oiselay près du pont des Arméniers.

Les places pour les formations et conférences sont limitées. Pour visualiser tout le programme et s’inscrire, cliquez ici.
Le formulaire d’inscription doit être rempli et déposé à l’accueil du Centre administratif ou envoyé par mail à l’adresse passeportcohesion@sorgues.fr


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

L’Association moriéroise des artisans et commerçants (AMAC) se mobilise pour Octobre Rose, campagne annuelle mondiale de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche.

Afin de sensibiliser au cancer du sein, les commerçantes et artisanes de Morières-les-Avignon ont décidé de poser devant l’objectif du photographe vauclusien primé Frédéric Sicard.

Le photographe, installé à Morières-lès-Avignon depuis plusieurs années, organise chaque année une séance photo spéciale à l’occasion d’Octobre Rose dans l’objectif de participer à la sensibilisation au cancer du sein. Le mercredi 9 octobre, la séance était ouvert aux adhérentes de l’AMAC.

Ce n’est pas une première pour les commerçantes et artisanes de Morières-lès-Avignon, qui avaient déjà posé pour Frédéric Sicard en mars dernier à l’occasion de la Journée des Droits de la femme. Cette fois-ci, les Moriéroises ont décidé de se mobiliser pour Octobre Rose, en capturant des moments de solidarité et de courage.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

L’association ‘Voir plus loin’ du cabinet d’ophtalmologie Atlas Vision organise la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup à l’Isle-sur-la-Sorgue ce samedi 22 juin. Cette course en nego chin a pour objectif de sensibiliser au don de cornées, d’organes et de sang.

Durant toute la durée de la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup, de 16h à 19h, un stand de sensibilisation sera installé sur l’esplanade Robert Vasse, en présence de la Fondation Frédéric Gaillanne et de l’Établissement français du sang. Des experts partageront leur expérience et informeront sur les étapes du processus de don. Il sera possible de participer à une promenade découverte en nego chin.

À 18h, il y aura le top départ de la course en nego chin. Les participants partiront de l’esplanade Robert Vasse et longeront les quais Sud. S’ensuivra la remise des prix à 19h, qui récompensera les participants pour leur générosité et leur esprit d’équipe.

Cette course sur la Sorgue symbolisera l’engagement des participants envers la vie et la solidarité. L’événement promet d’allier moments d’émotion, solidarité et engagement en faveur d’une noble cause qu’est le don d’organes et notamment le don de cornées qui sont primordiales pour la transmission et la réfraction de la lumière. Chaque année, près de 6 000 greffes de cornées sont réalisées en France.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Ce samedi 2 mars, Mélinda Guery et son équipe ont pu présenter une adaptation théâtrale de son conte ‘La magie de l’eau’ au centre social des oiseaux d’avignon. Une représentation afin de sensibiliser contre les noyades infantiles qui a pu être offerte aux locataires du bailleur social Grand Delta Habitat de manière totalement gratuite. Un don rendu possible grâce à l’aide de nombreux mécènes privés locaux.

Voilà une aventure qui n’est pas prête de prendre l’eau. Engagée depuis plusieurs années contre la noyade infantile et pour la sensibilisation des enfants et de leur famille pour une pratique plus sure de la nage, Mélinda Guery vient d’adapter le tome 1 de son conte ‘La magie de l’eau’ en pièce de théâtre.

1re cause de mortalité chez les moins de 25 ans
Un pas supplémentaire dans la quête de la maitre nageuse de Carpentras afin de démocratiser ses conseils et son expérience au plus grand nombre pour un apprentissage ludique de la nage en toute sécurité « l’objectif c’est de stopper la première cause de mortalité chez les moins de 25 ans, à savoir la noyade, c’est plus possible de continuer à voir autant de drames chaque année » martèle Mélinda Guery.

Une pièce de théâtre éducative et social
Alain Bernard, la princesse Charlène de Monaco. Des noms prestigieux qui ont apporté leur soutien public au projet de ‘La magie de l’eau’ et qui ont décidé d’accompagner la vauclusienne dans son projet pédagogique et social « j’aime fédérer, travailler avec les associations, les acteurs privés et les institutions publics, c’est tous ensemble que nous devons lutter pour faire aimer l’eau aux enfants, qu’ils s’y sentent bien. Mon aventure c’est avant tout une aventure humaine » déclare-t-elle.

Inciter les enfants à adopter les bons gestes
Son livre publiée en décembre 2022 avait été totalement financé grâce à une campagne de financement participative sur Ulule. À la suite du succès rencontré par cet ouvrage auprès des enfants, des familles et des établissements scolaires, la carpentrassienne a pris l’initiative d’adapter son récit pédagogique sous forme théâtrale afin d’inciter de plus en plus d’enfants, d’élèves à adapter les bons gestes dès le plus jeune âge « dans la pièce je reprends l’histoire du conte que j’ai écrit et je fais intervenir des marionnettes pour la raconter, l’idée c’est de leur apprendre à ne plus avoir peur de l’eau en utilisant cla manière la plus ludique possible » ajoute-t-elle.

©Philippe Hanula

Portée par la fibre éducative, culturel et social, Mélinda Guery a souhaité que cette œuvre théâtrale soit ouverte au plus grand nombre « la mortalité infantile touche toutes les classes sociales, toutes les villes. Ce que je veux c’est mon projet soit accessible à tout le monde, dans les quartiers sociaux, dans les centres villes, partout, c’est pour ça que je suis allé voir Grand Delta Habitat et qu’on joue à la croix des oiseaux » appuie la vauclusienne.

Un projet soutenu par plusieurs mécènes privés
Pour ce passage des pages au planches, Mélinda Guery a pu compter sur le soutien de nombreuses institutions privés et publics pour l’aider à financer et monter ce projet ambitieux et permettre sa gratuité « c’était primordial pour moi que cette représentation au centre social croix des oiseaux soit gratuite et accessible. On joue ce samedi pour les locataires du bailleur social Grand Delta Habitat, notre démarche est sociale et solidaire, on le fait pour les enfants et leur famille et heureusement que j’ai été accompagné par ces généreux mécènes sans qui tout cela n’aurait pas été possible ».

Le cabinet Conseil DB associés, la Fondation Pichet, la Fondation de l’aménageur bordelais, l’association sportive philantrophique du Panathlon de Vaucluse. Tous ces acteurs à travers leur participation financière ont permis que les deux prochaines représentations de la pièce puisse avoir lieu, notamment celle du 2 mars à la Croix des oiseaux.

« Être accompagné par tous ces acteurs privés qui s’engagent à nos côtés c’est un signe très fort et c’est très encourageant pour la suite. L’association du Panathon par exemple qui lutte pour associer sport et culture et démocratiser la pratique du sport dans les quartiers populaires, je trouve ça fantastique, ça s’inscrit parfaitement dans notre démarche » se réjouit Mélinda Guery.     

Grand Delta Habitat, comme une évidence
L’idée de collaborer avec l’aménageur et le bailleur social qu’est Grand Delta Habitat vient de la propre expérience personnelle de l’autrice de la pièce « j’ai été locataire chez Grand Delta Habitat pendant plusieurs années et je connais leur politique social forte. J’ai donc trouvé ça pertinent de de leur proposer un programme culturel et sportif de proximité qui plus est en cette année de jeux olympique » glisse Mélinda Guery.

Il faut dire que l’institution vauclusienne s’engage depuis plusieurs années sur un modèle qui place les préoccupations sociales au cœur de sa politique d’action. Ainsi, Grand Delta Habitat a mis en place une fondation visant à favoriser les parcours d’insertion de ses locataires. Cette dernière consacre chaque année plus de 150 000€ pour soutenir des associations qui œuvrent pour promouvoir plusieurs actions d’insertion par le logement, l’emploi et surtout les activités sociales culturelles et sportives.

Un modèle de mécénat pour l’avenir ?
55 000 piscines privés et une trentaine de piscines publics. C’est le nombre de bassins présents dans le département du Vaucluse. Ce qui en fait le département français le mieux équipés par rapport au nombre de logements. Près d’une demi-douzaine de ces piscines publiques se trouvent à Avignon qui est donc la ville la mieux lotie en la matière et donc par ricochet plus exposée par les noyades et les accidents de baignades.

Il était donc essentiel que les institutions publics et politiques s’engagent également dans le projet de Mélinda Guery. La Ville d’Avignon soutient donc la pièce montée par la maitre nageuse de Carpentras « à Avignon, il y a la réhabilitation de 5 piscines publics, lorsque j’ai discuté avec la mairie, les élus m’ont immédiatement soutenu, ils sont pleinement impliqués dans le savoir nager » précise l’autrice de la « magie de l’eau ».
Ce partenariat avec la Ville d’Avignon est également soutenu par la Chambre de Commerce d’Avignon, ce qui est une première pour cette institution et une fierté pour Mélinda Guery qui y voit une opportunité d’attirer de nouveaux collaborateurs « on a le soutien de la chambre de commerce, c’est inédit et ça peut vraiment inciter d’autres mécènes du tissu local à nous rejoindre ».

Cette action de Mélinda Guery (au centre sur la photo) soutenue par Joël Granier (à gauche) représentant du Panathlon Avignon a été rendue possible grâce au partenariat avec Jean Michel Pelissier directeur de l’espace culturel et social de la croix des oiseaux et Jessica Deschamps coordinatrice famille et au parrainage de la CCI Avignon en la personne de son président Gilbert Marcelli et de son directeur général Tomas Redondo (à droite) ainsi qu’au soutien de Daniel Boeuf, Cabinet DB Associés d’Arles. Cabinet de conseil aux entreprises d’aménagements et aux collectivités locales, ainsi que le soutien de Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat , mécènes de l’événement. © Arny Berry

Ce premier mécénat est l’expérimentation d’un modèle qui pourrait être appelé à être dupliquer. Dans un contexte de crise des finances publiques, et de mise ne place des mesures de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) depuis la loi Pacte de 2019, association et entreprises ont décidé de soutenir le projet de ‘Lla Magie de l’eau’.

Une pièce préventive contre les noyades mais pas que …
Si ce spectacle est principalement axé sur la meilleure façon d’appréhender l’apprentissage de la nage et sur la prévention des risques de noyades, il était aussi essentiel pour son autrice d’y ajouter une dimension écologique et sociale.

Dans cette pièce adaptée par Laure Vallès et mise en scène par Arny Berry, plusieurs thématiques sont mêlées pour éveiller les esprits des plus petits et les sensibiliser aux problématiques de notre avenir « dans cette représentation théâtrale, on parle de biodiversité, d’inclusion du handicap et du réchauffement climatique, je voulais une dimension globale qui éveille les consciences » ajoute Mélinda Guery.

Quelle suite pour ce projet ?
Et pour la suite ? la maitre nageuse qui s’improvise actrice pour sa pièce, commercial pour son projet et communicante ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et se prend à rêver « pourquoi pas jouer un jour au théâtre antique d’Orange avec les enfants de toutes les communes et démocratiser partout en France notre projet d’arrêter les noyades ».
Pour cela, la maman de 42 ans aura besoin de nouveaux partenaires et mécènes, prêts à l’accompagner dans son combat de tous les jours. S’associer pour lutter contre ce fléau mortel, obtenir l’implication de toutes les acteurs privés et publics c’est là tout l’essence du projet de Mélinda Guery  « comme le dit l’adage, tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin » conclut-elle.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Pour la troisième année consécutive, Florence Guende de la Ferme agroécologique du Rouret, à Mazan, a organisé une plantation de haies fruitières dans le cadre du projet ‘Des enfants et des arbres’ auquel les élèves du collège André Malraux de Mazan ont participé.

L’association Des Enfants et des Arbres, créée par la réalisatrice Marie-France Barrier en 2020, invite les enfants de l’école élémentaire au collège, à planter en moyenne 200 arbres par classe chez un agriculteur afin de contribuer efficacement à l’effort de plantation nécessaire d’arbres champêtres sur les territoires. Le 23 janvier dernier, c’est la Ferme du Rouret, à Mazan, qui a accueilli cette initiative.

Cette journée, organisée autour du thème de l’alimentation durable, a plusieurs objectifs : soutenir le monde agricole, sensibiliser les plus jeunes aux défis de l’agriculture, aux vertus de l’arbre hors la forêt, le rôle des haies, ou de la biodiversité, ou encore susciter des vocations. Plusieurs partenaires étaient présents pour l’occasion, tels que Biocoop l’Auzonne, l’association Anatoth, l’épicerie sociale et solidaire Oxygène, le collectif ‘Les hommes qui plantent des arbres’, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux ainsi que la Scop Agroof.

Après que les élèves ont planté 500 mètres de haies, soit 250 arbres de 10 essences différentes, tous les participants ont pu déguster un
repas bio et local, préparé par les chefs Christophe Schuffenecker, de Bédoin, et Adrien Brunet, de Crillon-le-Brave, en partenariat avec l’association Fourniga.

V.A.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Chaque année, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le premier jeudi qui suit les vacances scolaires de la Toussaint. La Ville d’Avignon a décidé d’aller plus loin en dédiant une semaine entière à cette cause avec des actions de prévention et des animations du 6 au 12 novembre.

Selon une enquête menée par l’Ifop, un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce dernier est reconnu par la loi du 2 mars 2022 comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende. Instaurée en 2015, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est l’occasion d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées. Une lutte à laquelle la Ville d’Avignon a décidé de prendre part.

Le bleu. C’est la couleur qui représente la lutte contre le harcèlement scolaire. Toute la semaine, le Pont d’Avignon et les Remparts de la Ligne et Limbert se parent de bleu. À cela s’ajoutent de nombreuses animations et actions de prévention pour dire « non » au harcèlement à l’école.

De la prévention dans les établissements scolaires…

C’est dans les écoles, collèges, et lycées que commence la prévention. Toute la semaine, les élèves des différents établissements scolaires avignonnais assistent et participent à des prises de parole sur le harcèlement avec la Maison des adolescents et le Point d’accueil Écoute Jeunes, ou encore à des jeux de sensibilisation ‘Non au harcèlement’ avec la Ligue de l’enseignement 84.

Dans toutes les écoles élémentaires, les enfants ont réalisé un arbre avec des mots ou des phrases sur la thématique du harcèlement. Le film Colère, Tristesse et Solitude, réalisé par les élèves de l’école de Massillargues, qui a reçu le Prix académique 2023 ‘Non au harcèlement’, est également diffusé dans les établissements, mais aussi en avant-première de chaque film des cinémas Utopia, Pathé Gaumont et Le Vox. La prévention ne s’arrête donc pas aux murs des écoles, collèges et lycées.

… et en dehors

Les établissements scolaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’actions de prévention et d’animations, le reste de la Ville, lui aussi, est concerné par la lutte contre le harcèlement à l’école.

Sur la place de l’Horloge, les passants peuvent découvrir une exposition de phrases ‘choc’ sur le harcèlement écrites par le Conseil municipal des enfants. Ils peuvent y lire « PAS DE HONTE À ÊTRE HARCELÉ, il faut en parler », « Je t’ai envoyé ma photo… POURQUOI L’AS-TU FAIT TOURNER SUR LES RÉSEAUX ? », ou encore « Je l’ai harcelé, c’était juste pour rire… LUI, IL EST MORT C’EST PIRE. »

Il y a également une exposition à l’Hôtel de Ville, où on trouve des dessins et bancs de l’amitié réalisés par les enfants de l’école Massillargues dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire.

©Ville d’Avignon

V.A.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Le 8 septembre dernier, la MSA Alpes-Vaucluse, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers Sud Paca et la mairie d’Uchaux ont présenté l’exposition Sein’Art #2. Celle-ci sera accessible au public ce samedi 7 octobre à l’occasion d’une journée d’action pour Octobre Rose.

Cette exposition, mêlant l’art photographique de Julien Bernard et le body painting réalisé par Nathalie Barthes, est composée de 14 photos de bustes mis en scène et agrémentés de messages de prévention. En plus de découvrir ses photos, le public pourra participer à des marches solidaires, profiter de food trucks avec notamment la meilleure pizza du monde primée à Naples en 2018, participer à un concours de pétanque, ou encore profiter de démonstrations de VTT, de danses, et bien d’autres animations à Uchaux.

Samedi 7 octobre. Salle des jardins. Rue des Jardins. Uchaux.

V.A.


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Septembre va bientôt laisser place à octobre, le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein. Pour l’occasion, les soignants vauclusiens ont décidé de tomber la blouse pour une série de shooting photo. À l’origine du projet, Laura Jill Lepvrier, infirmière au centre hospitalier Louis Giorgi à Orange.

En début d’année 2023, Laura Jill Lepvrier apprend qu’une de ses amies a un cancer du sein. C’est un choc pour l’infirmière de 31 ans. « On ne se sent pas forcément impliqué dans la cause, jusqu’au jour où ça nous touche directement ou ça touche l’un de nos proches, explique-t-elle. Je me suis rendu compte que ça pourrait très bien m’arriver aussi. »

De là naît l’idée d’organiser un projet pour Octobre Rose. Pour l’infirmière, qui a aussi fait son mémoire de fin d’étude sur la transformation physique après une mastectomie, participer à la sensibilisation autour de ce cancer avait du sens. Laura commence donc à en parler autour d’elle et à mobiliser des soignants en mars 2023.

Un projet artistique

Une fois le projet en route, vient une interrogation : quelle direction prendre ? Aussitôt, cela surgit comme une évidence, Laura Jill Lepvrier souhaite proposer un projet artistique. « Je voulais faire de l’élégant, du beau », affirme-t-elle. La jeune femme a toujours eu une fibre artistique. En parallèle de sa vie d’infirmière, elle a été dans une troupe de cabaret, puis danseuse pour un magicien, ce qui l’a amenée à poser pour des photographes il y a de cela deux ans.

De fil en aiguille, elle a collaboré avec plusieurs photographes, dont Frédéric Sicard à qui elle a proposé de faire partie du projet. « Il a été partant tout de suite pour créer un projet qui nous ressemble, c’est-à-dire un projet artistique pour une cause importante », développe Laura.

Des soignants vauclusiens de tous les horizons

Afin de mobiliser les soignants, l’infirmière a parlé du projet autour d’elle, mais a aussi créé une page Facebook et un compte Instagram dédiés ‘Tomber le haut pour octobre rose’. Au fur et à mesure, plusieurs dizaines de soignants se sont ralliés à la cause. Ainsi, depuis mars 2023, les shooting photo se sont enchaînés.

Une soixantaine de soignants vauclusiens sont passés devant l’objectif, dont la majorité travaille à l’Hôpital d’Orange. Si la plupart sont des femmes, quelques hommes ont également pris part au projet, car il ne faut pas oublier que le cancer du sein touche également les hommes. Les soignants, devenus modèles photo pour le projet, viennent de plusieurs branches du milieu médical tels que la psychiatrie, l’aide à l’enfance, ou encore les soins palliatifs.

Un projet pour sensibiliser et récolter des dons

Qui dit sensibilisation au cancer du sein dit aussi récolte de dons. Laura a décidé de créer ce projet pour appeler à la solidarité de chacun et pour récolter des dons pour le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur pour lequel il est également possible de faire des dons via la plateforme Hello Asso.

Pour ce qui est des photos des soignants prises par Frédéric Sicard, elles seront prochainement à la vente sur une plateforme dédiée. Les photos devraient même faire l’objet d’une exposition dans les prochaines semaines.

Le cancer du sein (source : la Ligue contre le cancer)

– Avec environ 61 214 nouveaux cas en 2023 et plus de 900 000 personnes atteintes en France, le cancer du sein est le plus répandu des cancers chez la femme
– 12 100 décès annuels
– Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans
– L’âge médian du diagnostic est de 64 ans
– Les hommes représentent moins 1% du nombre total de cancers du sein et sont plus fréquemment diagnostiqués après 60 ans


La Ville de Sorgues forme les citoyens aux risques majeurs avec le Passeport pour la Cohésion

Si Nausicaá endosse le statut de plus grand aquarium d’Europe depuis 2018, son directeur général Christophe Sirugue, préfère lui insister sur le rôle d’aquarium à mission. Mastodonte de l’attractivité du littoral boulonnais, Nausicaá veut continuer avant tout de sensibiliser à la préservation des océans et des espèces.

La saison estivale 2023 démarre tambour battant pour Nausicaá. « Les 15 premiers jours de juillet suivent une très bonne tendance. On compte entre 5 000 à 6000 visiteurs de plus qu’en 2022 à la même période » indique Christophe Sirugue à la tête du navire depuis 2021. L’année 2023 avait déjà démarré sur les chapeaux de roue avec une fréquentation « en très forte hausse en février et mai ». Le Centre de la Mer accueille 850 000 visiteurs en moyenne par an – dont 110 000 scolaires – ce qui représente 97% des ressources de Nausicaà. « Une bonne fréquentation est synonyme d’une bonne incidence sur notre chiffre d’affaires (25,5 M€ en 2022, ndlr) » glisse le directeur. Parmi les clients, on compte 70% de Français et 30% d’internationaux. On retrouve en tête les Belges (70%), suivis des Allemands, des Néerlandais et des Anglais qui reviennent progressivement (6% contre 13% avant le Brexit).

« 40% sont des revisiteurs »

Si Nausicaà attire chaque année de nouveaux touristes, l’aquarium parvient surtout à fidéliser sa clientèle. « 40% des visiteurs sont des revisiteurs, ce qui est énorme » affiche fièrement Christophe Sirugue. Pour y parvenir, Nausicaá mise énormément sur les nouveautés. Lancée en 2022, l’expérience « Grand Large » en réalité augmentée, a été un véritable succès. « Il fallait trouver quelque chose suffisamment original et puissant pour maintenir notre attractivité, Grand Large nous a offert une surface médiatique extraordinaire ainsi qu’une belle fréquentation ». Cet été, le dernier programme « Dans les pas d’un soigneur » offre la possibilité aux visiteurs d’assister un soigneur pendant 4h. Si Nausicaá apporte chaque année des nouveautés, cela s’explique par la mise en place du programme pluriannuel d’investissement à hauteur d’1M€ en moyenne par an. « Nous investissons chaque année pour amplifier le message qui est le nôtre : Nous sommes un aquarium à missions qui a l’ambition de mobiliser, d’informer, de sensibiliser l’ensemble de nos visiteurs à la préservation des océans, des espèces et aux conséquences du réchauffement climatique ».

Christophe Sirugue, directeur général de Nausicaá © Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

En octobre prochain est prévue l’ouverture d’un espace spécifique de 700 m² dédié au jeune public et aux parents. L’espace Abysse sera également amélioré avec l’introduction de vivants pour permettre d’expliquer quelles sont les espèces des grandes profondeurs. L’espace tropical, qui a fait l’objet d’une lourde rénovation, ouvrira de nouveau en 2025. La première réception des travaux d’extension côté plage pour le bassin des lions de mer est prévue pour 2026 avant la grande extension de 8 000 m² (30 000€ d’investissement) qui portera Nausicaá à 40 000 m² de visites (4h30 contre 3h30 actuellement). Cette extension, portée par la Communauté d’Agglomération, prévoit la présentation d’un nouvel écosystème du grand nord avec une colonie de manchots et une salle d’exposition temporaire.

« Le bien-être des animaux dans l’ADN »

On retrouve à Nausicaá 1 600 espèces confondues soit entre 50 000 et 60 000 animaux. « Le bien-être des animaux est fondamental pour nous c’est vrai depuis 32 ans et c’est de plus en plus vrai. Notre ambition est de faire de nos visiteurs des ambassadeurs. Si sur 850 000 visiteurs, 20% voire 30% ont compris à la sortie que les gestes de chacun, la connaissance, la sensibilisation, modifiait leur comportement, on ferait déjà beaucoup de progrès sur la protection des océans » insiste Christophe Sirugue.

© Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

Quant aux animations prévues, trois en moyenne par jour, encore une fois, le message est clair : « on ne parle surtout pas de spectacle, on présente ce qu’on fait avec nos lions de mer, le nourrissage mais aussi les actes médicaux qu’on est capable de faire : prise de sang, échographie, intubation. Nos otaries ont par exemple des séances d’ostéopathie et certaines d’acupuncture. Cette notion de bien-être animal est inscrite dans l’ADN d’entreprise ». Nausicaá est également engagée dans des programmes – à dimension européenne – d’alimentation, de conservation, et de reproduction : « On s’efforce à choisir des espèces qu’on est capable de trouver sans aller prélever dans le milieu naturel, soit que des collègues ont, soit qu’on sait reproduire, soit des espèces invasives, dans leur milieu naturel, qui sont capturées pour être tuées » conclut le directeur général.

Marie Boullenger – La Gazette Nord Pas-de-Calais pour Réso hebdo éco.

https://echodumardi.com/tag/sensibilisation/   1/1