Hier, mercredi 31 mai 2023, des individus encagoulés et armés ont été aperçus en milieu d’après-midi sur le toit d’un immeuble du quartier des Amandiers à Carpentras et se sont ensuite introduits dans un appartement. Immédiatement alertées, les forces de police ont rapidement évacué et sécurisé le secteur, tout en organisant, dans le même temps, l’intervention du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion).
5 arrestations ainsi que de la drogue et des armes saisies Conscients d’avoir été repérés et d’être encerclés, les individus ont jeté par la fenêtre plusieurs armes et sacs contenant des stupéfiants. Aux côtés des policiers nationaux de Vaucluse, l’unité d’intervention de la police du RAID a pu accéder à l’appartement dans lequel les individus étaient retranchés. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de 5 personnes immédiatement placées en garde à vue. A cette occasion plusieurs armes ont été saisies (1 pistolet automatique, 1 revolver et 2 fusils à pompe) ainsi que des stupéfiants (1 sac contenant 2 recharges de stupéfiants, 11 capsules et 5 tubes de résine de cannabis et 2 tubes de cocaïne), une balance de pesée, plusieurs téléphones et 1100€ en numéraire.
Les félicitations du ministre de l’Intérieur Suite à cette opération, où aucun blessé n’a été à déplorer, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, et la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, ont salué « l’action rapide et sans faille des forces de police et du Raid ayant mené cette opération » et ont rappelé « leur fermeté absolue à lutter contre le narcotrafic. » « Garantir la sécurité, prévenir la délinquance, lutter contre le trafic de stupéfiants, sont des objectifs centraux de l’action de l’État, en Vaucluse comme sur l’ensemble du territoire », ont insisté les représentants de l’Etat.
L.G.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
« Avec 2153 cambriolages constatés en zone gendarmerie en 2022 et 600 au cours des 4 premiers mois de l’année, le Vaucluse demeure l’un des départements les plus impactés par ce phénomène », rappellent les gendarmes de Vaucluse. Pour mieux se prémunir de ce type de désagrément, ces derniers conseillent d’appliquer l’EFFRAC (Eclairage, Fermeture, Film, Renforcement, Alarme, Cache). Ainsi, pour davantage se protéger, la gendarmerie conseille d’installer des spots à détection autour de l’habitation, si possible à bonne hauteur pour éviter qu’ils ne soient réorientés ou cassés. En période hivernale, utiliser un programmateur qui allumera automatiquement une lumière à l’intérieur à l’heure choisie. Autre conseil de basse qui résonne comme une évidence : ne pas quitter son domicile sans s’être assuré que tous les ouvrants sont bien fermés, même en été.
« La vidéo-protection est un moyen dissuasif et utile pour décourager et identifier les cambrioleurs, explique également la maréchaussée vauclusienne. Les caméras wifi ou d’autres dispositifs plus complets sont nombreux sur le marché. Leur mise en œuvre ne nécessite aucune autorisation particulière à condition de ne filmer que sa propre emprise (pas la voie publique, pas les voisins,…). L’apposition de signalétique est préconisée pour dissuader les cambrioleurs. » Par ailleurs, les fenêtres et les baies vitrées sont les ouvrants les plus fragiles. Il faut donc les renforcer au moyen de barres de renforts positionnées dans les rails. Idem pour les volets lors des départs en vacances. Privilégier des serrures et des verrous sur plusieurs points de la porte.
Installer une alarme reliée à des capteurs d’ouverture ou de mouvement constitue aussi un bon moyen de dissuasion. « Il existe des systèmes simples à installer soi-même mais un professionnel vous assurera une installation judicieuse et optimale », précise la gendarmerie nationale. Enfin, pour les caches, privilégier les cachettes originales et éviter les piles de linges ou le dessous du matelas. De même, ne pas laisser de clés de voitures sur le meuble qui se trouve juste à l’entrée de l’habitation.
Les gendarmes du département conseillent également de souscrire à ‘l’opération tranquillité vacances’ afin que la gendarmerie intègre dans la programmation de ses patrouilles le domicile des particuliers partis en vacances (même pour une courte durée). « C’est gratuit ! », insistent-ils. « En cas de cambriolage, ne touchez à rien et composez le 17. En cas d’observation d’un individu au comportement ou aux agissements suspects (rôdeur, démarchage sans autorisation, individu ganté ou essayant de se dissimuler,…), composez le 17 même dans le doute », termine la gendarmerie.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Réélue maire d’Avignon en juin 2020, Cécile Helle vient de dresser le bilan de ses 3 années d’actions de son second mandat. L’occasion pour l’élue socialiste de revenir sur une période particulièrement agitée pour les collectivités avec une succession de crises majeures tout en partant à la rencontre des avignonnais lors de plusieurs réunions thématiques qui se dérouleront jusqu’à la fin du mois de mai. Et si la maire de la cité des papes veut en profiter pour rappeler sa volonté de poursuivre la transformation d’Avignon, elle entend désormais aussi mettre l’accent sur la propreté et la sécurité.
‘Trois ans ensemble’, c’est le nom que la municipalité de la cité des papes a donné à la série de 9 rencontres de terrain qui se déroulent durant tout le mois afin de dresser le bilan de mi-mandat de l’équipe de Cécile Helle. Trois années qui ont été marquée par un contexte de crise qui a particulièrement impacté les marges de manœuvres des collectivités locales. « D’abord, il y a eu la crise sanitaire, puis il y a eu la crise internationale avec l’Ukraine qui a débouché sur une crise énergétique puis une crise inflationniste, énumère celle qui a été réélue maire d’Avignon en 2020. Cela a touché toutes les collectivités. Et à cela s’ajoute la crise climatique qui était déjà sous-jacente lors de notre premier mandat. Si on nous avait dit tout cela il y a 3 ans, je crois que l’on aurait eu du mal à le croire. »
« Ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’. »
« Cependant, il faut aussi prendre conscience que ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’, insiste Cécile Helle. Les communes ont ainsi été en première ligne en termes de solidarité et d’accompagnement, notamment des plus fragiles, qui sont les premiers touchés lors de ces épisodes de crise. Des périodes où la Commune a su être en réactivité avec une Ville solidaire, humaine, bienveillante… » Ainsi, rien qu’entre son plan d’urgence en 2020 et son programme ‘Avignon rebond’ en 2021 la Ville a engagé près de 50M€. « Nous avons lancé des programmes comme les corbeilles solidaires ou bien encore les légumes solidaires, dont certains, qui ont besoin de ces produits de première nécessité, bénéficient encore aujourd’hui. Nous avons aussi renforcé l’accompagnement du CCAS (Centre communal d’action sociale) en portant son budget de 7,5M€ à 8M€. » Même satisfaction au niveau des cantines, où la commune a initié une baisse des tarifs depuis septembre 2022. « D’ici 2024, 3 enfants sur 5 pourront manger pour moins de 1€ par repas et avec des produits locaux. C’est d’ailleurs, ce qui explique la hausse de la fréquentation des cantines, notamment dans les quartiers populaires d’Avignon », se félicite la maire.
Continuer à transformer Avignon « Pour ce nouveau mandat, nous avons axé notre action autour de 2 piliers majeurs : agir dans la proximité et porter une vision à l’horizon 2030-2050. Le tout sans augmenter les impôts des avignonnais. » « Nous allons continuer à transformer Avignon comme nous le faisons depuis 2014 », insiste Cécile Helle qui rappelle que son premier mandat « a surtout servi à remettre à niveau les équipements de la Ville, notamment dans le domaine énergétique. Car il faut rappeler, que lorsque nous sommes arrivés nous avons dû faire face à un double endettement : celui qui apparaissait dans les comptes mais aussi l’endettement ‘caché’ en raison des équipements non-entretenus. » Pour réaliser ces objectifs, la Ville entend réaliser des investissements conséquents pour un montant de 40M€ dont 9M€ de subventions (contre 3M€ en moyenne avant l’arrivée de la nouvelle municipalité).
Mais « la transformation d’une ville prend du temps, » tempère cependant l’élue avignonnaise pour qui la bibliothèque Jean-Louis Barrault sera l’un des grands équipements de ce 2e mandat. « Il y aura aussi la nouvelle école Joly-jean qui sera opérationnelle pour la rentrée de septembre 2024. Un investissement de 12M€ au cœur d’un nouveau quartier. » Et Cécile Helle de citer pêle-mêle les autres projets de la Ville : le futur quartier de Bel air, la gare de Montfavet, Avignon-Confluence en Courtine, « co-piloté » avec Joël Guin, le président du Grand Avignon, dont l’attribution du premier des 16 macro-lots est en cours, l’aménagement des bains Pommer annoncé pour 2025, le développement de la géothermie et des réseaux de chaleur pour répondre aux besoins énergétiques des logements des avignonnais… Le tout sans oublier l’Anru et le NPNRU permettant la rénovation urbaine dans les quartiers d’Avignon qui viennent notamment d’obtenir la qualification Quartiers résilients. « Ce deuxième mandat est un projet au long cours et cela ne va jamais assez vite », regrette toutefois la maire.
Une ville plus verte « Nous croyons à la ville nature, car il y a une réelle nécessité de nous adapter au changement climatique et d’en atténuer les conséquences, » rappelle Cécile Helle. « Il faut participer à une ville plus fraîche, continuer à produire des parcs et des jardins, généraliser l’installation de plateforme de jeux d’eau généralisée dans les parcs, développer les ‘rues jardin’ comme nous l’avons fait rue des écoles par exemple. » Dans cette logique, le parc de Champfleury sera requalifié en 2024 alors que les 7 ha de la plaine des sports à Saint-Chamand, inauguré en 2019, continueront d’être aménagés. Chaque année, la Ville s’engage aussi à enlever le bitume d’au moins 3 cours d’école afin de les re-végétaliser dans le cadre de projets menés en concertation avec les élèves.
Un ‘verdissement’ de la cité qui est aussi passé par la végétalisation des aménagements de l’avenue du moulin de Notre-Dame, le parc de laïcité et sa ferme urbaine ‘le Tipi’, l’aménagement, en partenariat avec le Conseil département de Vaucluse, du chemin des canaux jusqu’à Réalpanier et qui se poursuivra avec l’inauguration, le 3 juin prochain, de la maison du parc des îles Piot et de la Barthelasse lors d’une fête qui se déroulera sur les bords du Rhône. « Cet événement coïncide avec l’arrivée de la Via Rhôna qui rejoindra ensuite le chemin de la confluence jusqu’en Courtine et permettra de se connecter à la ‘Via Durancia’, annonce Cécile Helle. Cela permettra de jouer la carte d’un tourisme durable en développant le cyclotourisme et, au-delà, de réintroduire les mobilités douces – piétonne et vélo – à leur juste place dans la ville. » Une ville ‘apaisé’ qui va ainsi bénéficier de 8km de pistes cyclables supplémentaires.
Plan Faubourgs, mobilité et qualité de vie Avec la mise en place du Faubourgs, question mobilité il est certain que la Ville n’a pas fait l’unanimité. Pour autant, la commune estime que cette mise en place était indispensable pour améliorer la qualité de vie des riverains subissant jusqu’alors une circulation de transit : « Avec le Plan faubourgs aujourd’hui ce que je vois c’est qu’il y une indéniable meilleure qualité de vie pour les habitants. Ce que cela gêne le plus ce sont certainement les communes résidentiels autour d’Avignon. Chaque fois que je dois prendre une décision, je privilégie toujours les habitants. Je privilégie toujours les Avignonnais martèle l’élue. Je ne suis pas la maire de Villeneuve ou de Morières. » Pour faciliter les transports sur Avignon, Cécile Helle fonde beaucoup d’espoirs sur la mise en service des parkings relais en périphérie de la cité des papes. « Cela avance bien du côté du Vaucluse, observe-t-elle. Il y a eu tout récemment la mise en service de celui de Saint-Chamand et nous allons inaugurer celui d’Agroparc et320 places ce vendredi. Pour l’avenir, j’attends beaucoup des parkings relais gardois dès qu’ils pourront être mis en service. » Même optimisme avec un éventuel projet de téléphérique urbain comme à Toulouse, « le Grand Avignon y réfléchit », ainsi qu’avec la desserte ferroviaire où la Ville s’est positionnée auprès du Gouvernement afin d’être un territoire test pour l’extension du plan RER France aux villes intermédiaires. « Notre candidature a reçu un accueil favorable de la part du ministère des transports ainsi que des régions Sud et Occitanie », révèle la maire d’Avignon qui disposera bientôt d’un nouvel écrin pour accueillir ce projet avec la rénovation du parvis de la gare-centre qui s’achève.
S’attaquer au chantier de la propreté et de la sécurité « Il n’y a pas d’attractivité sans propreté et sans sécurité », a également insisté la maire d’Avignon. C’est pour la cela que la Ville veut mettre davantage l’accent sur ces deux chantiers. Concernant la propreté, cette dernière rappelle que « la Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. » Des pièges photographiques et la vidéo-verbalisation, qui permet déjà de traiter les infractions routières, seront donc mis en place pour verbaliser les contrevenants en matière de propreté.
Pour la sécurité, « un enjeu partagé avec l’Etat » précise Cécile Helle, « il faut notamment faire particulièrement face aux trafics de stupéfiant. On ne peut pas être en première ligne de la rénovation de nos quartiers sans s’engager à offrir une pleine sécurité à leurs habitants. Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »
Si la commune se félicite de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules. « Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Le 16 mai dernier, la police nationale de Vaucluse a su que trois jeunes armés étaient entrés dans un bâtiment du quartier du Pous du Plan à Carpentras. Un dispositif a été alors mis en place immédiatement : la Bac (Brigade anti-criminalité) d’Avignon était sollicitée en renfort du GSP (Groupe de sécurité de proximité), de police secours et des gendarmes présents sur la circonscription, tandis que la police municipale sécurisait l’entrée du quartier. « Une partie de la cité sensible, en proie au trafic de drogue, était bouclée pour deux heures, précise la police nationale de Vaucluse. La Bac d’Avignon, appuyée par le GSP de Carpentras, pénétrait dans les lieux qui étaient vide de tout occupant. » La perquisition permettait cependant de découvrir 1,6kg de résine de cannabis, 42,5g d’herbe de cannabis et 243g de cocaïne. De plus, des armes étaient découvertes : deux fusils à pompe, un pistolet 7.65 dont le chargeur était approvisionné à 5 cartouches, un pistolet 9 mm approvisionné à 2 cartouches. En outre 48 cartouches ont été découvertes (35 de calibre 12 et 13 de calibre 9.72, équivalent du 7.62).
Descente des stups dans la cité Louis-Gros Par ailleurs, quasiment dans le même temps, les policiers du département a procédé à une autre intervention dans la cité des papes. Dans le contexte de règlements de compte sur Avignon ces derniers mois, la brigade des stupéfiants de la Sûreté Départementale surveillait ainsi depuis plusieurs semaines le quartier Louis-Gros pouvant servir de base arrière pour le stockage de stupéfiants et d’armes.
Un couple soupçonné de servir de nourrice était interpellé, le 16 mai dernier également, par les ‘stups’ assistés de la Bac et placés en garde à vue. La perquisition à leur domicile avec l’assistance des unités cynophiles d’Avignon et de Nîmes entraînait la saisie de 13kg de cannabis, de matériel de conditionnement, d’un chargeur de pistolet automatique, d’une crosse de kalachnikov, d’un gilet pare-balle, et d’un grand nombre de munitions notamment kalachnikov. Lors des auditions, la femme reconnaissait stocker les stupéfiants depuis un an contre rémunération et sans aucune contrainte ni menace. Plus de 150kg de résine de cannabis auraient transité dans l’appartement sur la période. « Le couple a été déféré le 17 mai pour y être jugé en comparution immédiate, précise la DDSP 84 (Direction départementale de la sécurité publique) de Vaucluse. Il était décidé du maintien en détention du couple jusqu’à la date du jugement fixée au 5 juin prochain. »
L.G.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
La préfète de Vaucluse vient de prendre un arrêté portant sur l’interdiction de rassemblement des personnes et des véhicules sur la voie publique. Cette décision concerne plus spécifiquement les démonstrations de ‘tuning’ et de ‘runing’ sur la voie publique dans une partie de l’agglomération avignonnaise.
Destinée à prévenir les risques d’atteinte à l’ordre, à la tranquillité et à la santé publics, la mesure débute le mercredi 17 mai à 20h pour s’achever le dimanche 21 mai 2023 à 8h
L’interdiction concerne les secteurs de l’agglomération avignonnaise suivants :
➢ Au niveau du centre commercial Mistral 7 : • La Route Nationale 7, route de Marseille, entre le rond-point se trouvant face à la salle de sport Fitness Park (numéro 2680 de la route de Marseille) et le rond-point faisant la jonction avec l’avenue de l’amandier ; • Avenue de l’Amandier jusqu’à la route de Bel air ; • Route de Bel air jusqu’à l’avenue des Magnanarelles ; • avenue des Magnanarelles jusqu’à la salle de sport Fitness Park (numéro 2680 de la route de Marseille) ;
➢ Autour de la route de Marseille : • Avenue de l’Amandier ; • Avenue de Sainte Catherine ; • Avenue de la Pinède ; • Route de l’aérodrome ; • Chemin des Félons ; • Chemin de la Croix d’Or ; • Chemin de la Sourdaine ; • Chemin de la Digue ; • Chemin de la Transhumance ; • Avenue de la Croix Rouge.
➢ Au niveau de la zone de Courtine : • rue Saint Gens ; • chemin de Ramatuel ; • rocade Charles de Gaulle ; • Parkings du centre commercial Carrefour Courtine et des établissements Burger King et Buffalo Grill.
L.G.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Alors que Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région de France de province la plus cambriolée en 2022, le Vaucluse y figure parmi les plus mauvais élèves derrière les Bouches-du-Rhône. Une étude de l’Insee Paca fait le point sur ce phénomène inquiétant dont l’évolution est très différente selon les départements.
« En 2022, 23 400 cambriolages ou tentatives de cambriolage de logements ont été enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 7,5 cambriolages pour 1 000 logements, explique une étude de l’Insee Paca réalisée par Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Ce taux de cambriolages est nettement supérieur à la moyenne nationale (5,8‰ en France, 5,4‰ en France de province). Provence-Alpes-Côte d’Azur est la troisième région la plus cambriolée, après la Guyane (11,0‰) et l’Île-de-France (7,9‰), et avant Auvergne-Rhône-Alpes (6,8‰).
Les Bouches-du-Rhône 1er département de France pour les cambriolages, le Vaucluse 4e Les Bouches-du-Rhône sont le département le plus cambriolé de France : en 2022, 11,4 cambriolages y ont été enregistrés pour 1 000 logements. Avec un taux de 9,6‰ le Vaucluse est aussi particulièrement touché puisqu’il se trouve en 4e position de ce triste classement national. Le Var se situe dans la moyenne française (5,9‰), alors que les départements alpins sont moins affectés : 4,5‰ pour les Alpes-Maritimes, 3,8‰ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 2,1‰ pour les Hautes-Alpes, l’un des départements les moins cambriolés de France.
La vallée du Rhône et le littoral de la région sont particulièrement touchés par ces infractions, alors que l’arrière-pays est moins concerné. Les cambriolages sont sensiblement plus nombreux dans les zones à forte densité de population et dans celles où les écarts de revenus sont importants. « Provence-Alpes-Côte d’Azur est la seule région de France dans laquelle les communes pauvres sont plus cambriolées que les communes riches, du fait notamment de Marseille et Avignon », constatent les 2 auteurs de l’étude. Ces taux régional s’élèvent ainsi à 10,5‰ pour les communes pauvres, contre 8,6‰ pour les communes les plus riches. A l’inverse, en milieu rural, les cambriolages sont plus fréquents dans les communes les plus riches.
Avignon et Carpentras en première ligne En Vaucluse, les aires d’attractions d’Avignon, Carpentras, Sarrians, Saint-Rémy-de-Provence sont celles qui sont le plus impactées par ce phénomène (11,4‰). Juste derrière (voir tableau ci-dessous), Vaison-la-Romaine, l’Isle-sur-la-Sorgue, Cavaillon, Arles, Beaucaire et Salon-de-Provence sont aussi particulièrement touchées. Finalement, ce sont les aires d’Apt (2,6 à moins de 4,2‰), de Valréas (de 4,2 à moins de 5,7‰) et, dans une moindre mesure, d’Orange et de Bollène (de 5,7 à moins de 7,6‰), qui sont les moins exposées.
Dynamiques départementales très différentes Bien qu’il demeure élevé dans la région, le nombre de cambriolages baisse de 9% entre 2016 et 2022, avec des dynamiques très différentes selon les départements. « Cette baisse est toutefois inférieure à celle observée au niveau national (15 %), tempèrent Nicolas Cochez et Alexandra Ferret. Entre 2016 et 2019, le nombre de cambriolages est globalement stable. Il diminue nettement en 2020, année marquée par la crise sanitaire et le confinement des habitants à leur domicile. À cette date, la chute observée en Provence-Alpes-Côte d’Azur (24%) est plus forte qu’en France (20%). La région connaît toutefois une reprise plus rapide des infractions. En 2021, le nombre de cambriolages enregistrés en Provence-Alpes-Côte d’Azur repart fortement à la hausse (+16% par rapport à 2020) alors qu’il continue de baisser légèrement dans la plupart des autres régions. En 2022, le nombre d’infractions ralentit dans la région (+3% par rapport à 2022) alors que dans le même temps la France connaît un ‘effet rattrapage’ avec une hausse de 11% sur l’année. Malgré ce rebond, les cambriolages enregistrés sont moins nombreux en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en 2019. En 2022, le nombre de cambriolages est de 9% inférieur à son niveau d’avant crise sanitaire (11% inférieur en France). »
La mauvaise tendance du Vaucluse L’évolution du nombre de cambriolages enregistrés diffère considérablement selon les départements de la région. Entre 2016 et 2022, le nombre de cambriolages baisse fortement dans les Alpes-Maritimes (-43 %) et plus faiblement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-18 %), les Hautes-Alpes (-16 %) et le Var (-14 %). Il augmente dans les deux départements les plus affectés par ces infractions : de 17% en Vaucluse et de 6% dans les Bouches-du-Rhône.
L.G.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Lionel Paris, expert produits réseau pour Netgear, explique comment gérer la connexion à internet de vos enfants pour une tranquillité d’esprit de tous les membres de la famille.
En quelques années, internet et les réseaux sociaux ont pris une place importante dans notre quotidien. Mais cet univers digital est loin d’être à l’abri des dangers, c’est pour cela que transmettre de bons réflexes à nos enfants dès le plus jeune âge est primordial. Optez en premier lieu pour un contrôle parental pour permettre à vos enfants et adolescents de rester connectés tout en étant protégé.
Gérez le temps d’écran de vos enfants Grâce au contrôle parental, vous pourrez contrôler la connexion internet de vos enfants. Il est important pour un enfant ou un adolescent de savoir gérer son temps en ligne et ne pas devenir dépendant à l’utilisation d’internet. Grâce à un contrôle parental, il vous sera possible de suspendre volontairement internet sur les appareils connectés de vos enfants lors de moments tels que les études ou encore les heures des repas.
Surveillez les contenus publiés et visionnés Internet est un univers impitoyable, on y trouve tout mais surtout n’importe quoi. Malgré tous ses avantages, internet reste rempli de sites dangereux et frauduleux, qui véhiculent de fausses informations ou incitent à la haine. Entre exposition à des images choquantes ou cyberharcèlement, ne prenez pas de risques pour la santé mentale de votre enfant. Grâce à un contrôle parental optimal, obtenez des informations sur l’activité de vos enfants en ligne et sur l’historique, définissez des filtres et bloquez les sites inappropriés. Rendez l’expérience de vos enfants en ligne sécurisée et apaisante.
Offrez-leurs des habitudes saines L’importance pour vos enfants est de garder des habitudes saines pour promouvoir un équilibre entre le temps en ligne et le temps hors-ligne. Pour cela, choisissez les filtres de contenu les plus adaptés à l’âge de vos enfants, définissez des limites d’accès aux jeux ou aux réseaux sociaux, planifiez des heures de sommeil pour éviter le téléphone caché sous l’oreiller et prévoyez des temps d’arrêt sans avoir à leur confisquer leurs appareils. L’importance est d’accompagner les enfants dans leurs expériences sur internet, en leur expliquant ses dangers, pour leur transmettre de bons réflexes et limiter leur dépendance sans les frustrer. Grâce au contrôle parental, vous pourrez construire des habitudes saines et protéger votre enfant sans le priver de rester connecté.
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Suite à sa rencontre avec le député vauclusien Jean-François Lovisolo ainsi que le maire de Cavaillon, Gérard Daudet, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur vient d’annoncer des renforts de police sans précédent pour le département de Vaucluse après la nouvelle fusillade ayant eu lieu dans la cité cavare.
« J’ai décidé l’ouverture de 10 postes supplémentaires de policiers nationaux au sein du commissariat de Cavaillon, ainsi que l’arrivée d’un Officier de police judiciaire (OPJ), dont les arrivées sont prévues en septembre prochain », précise le ministre.
Dans le même, alors que les policiers d’Avignon viennent de rendre hommage, 2 ans après, à l’assassinat dans la cité de papes de leur collègue Eric Masson, les effectifs des commissariats de Carpentras et d’Avignon vont être respectivement renforcés de 20 et 13 agents supplémentaires.
Enfin, dans le cadre du renforcement de la lutte contre la délinquance, Gérald Darmanin a également décidé d’affecter une UFM (Unités de forces mobiles) en résidence permanente dans le Vaucluse. Cette unité regroupe un soixantaine d’hommes qui seront déployés selon les besoins du département. En tout, c’est plus d’une centaine de nouveaux policiers qui vont venir prochainement gonfler les effectifs de la police nationale de Vaucluse.
« Ces mesures sans précédent témoignent de notre fermeté absolue de lutter contre la délinquance et de notre total engagement au service de la sécurité des habitants du Vaucluse et de Cavaillon », insiste le ministre de l’Intérieur.
D’autre renforts déjà annoncés auparavant Cette déclaration fait notamment suite à celle de novembre dernier annonçant la création d’une Brigade de Sécurisation des Transports en Commun (BSTC). Pourvue de 10 à 20 fonctionnaires, elle aura en charge la sécurisation des réseaux urbains de son ressort (bus et tramway), ainsi que des réseaux ferroviaires reliant les villes d’Avignon, Carpentras, Monteux, Cavaillon et Orange et les gares de ces communes.
Par ailleurs, les gendarmes de Vaucluse devraient accueillir au moins l’une des ‘200 brigades’ du plan gouvernemental de déploiement de moyens supplémentaires de la gendarmerie nationale en milieu rural. Avec cette future brigade, une dizaine de militaires devrait être spécifiquement dédiée à la lutte contre les narcotrafics.
A ce jour, le Vaucluse compte 4 circonscriptions de police nationale regroupant 654 agents (commissaires, officiers, gradés et gardiens, contractuels, personnels administratifs techniques et scientifiques). De son côté, la gendarmerie dispose d’un effectifs de 702 personnes (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et civils) et 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).
Le Raid intervient dans le quartier des amandiers à Carpentras
Aujourd’hui, vendredi 5 mai, la police nationale de Vaucluse a rendu hommage au commandant Eric Masson. Ce dernier avait été assassiné il y a 2 ans, jour pour jour, alors qu’il procédait à un contrôle de police. « Nous pensons à sa famille, ses proches, ses collègues, nous ne l’oublierons jamais », rappellent ses collègues qui se sont réunis avec ses proches sur le parvis du commissariat d’Avignon. « La 27e promo des officiers lui a rendu hommage en février en chantant son nom », précise également les policiers du département.
Abattu sans sommations Le mardi 5 mai 2021, le fonctionnaire de police de 37 ans, alors brigadier du Groupement départemental d’intervention (GDI), avait été envoyé sur un point de ‘deal’ dans le quartier des Teinturiers après une autre opération menée à Carpentras. Avec son collègue, ils avaient alors surpris une transaction de drogue entre une cliente et deux individus. Procédant dans un deuxième temps au contrôle de la cliente, les policiers avaient été rejoints par les dealers revenant sur leurs pas. C’est à ce moment-là qu’Eric Masson avait été abattu, sans sommation, de deux balles en plein thorax. Si l’ensemble des protagonistes s’étaient alors enfuis, la femme qui achetait de la drogue avait été arrêtée le surlendemain. Le tireur présumé et son complice avaient, eux, été interpellés le dimanche soir suivant au péage de Remoulins sur l’A9 alors qu’ils tentaient de prendre la fuite après s’être caché dans uen cave pendant 3 jours. Toujours dans le cadre de cette affaire, un quatrième individu avait ensuite été arrêté le lendemain. Alors que l’instruction semble toucher à sa fin, la tenue du procès devrait ne devrait pas se dérouler avant le premier semestre 2024.
Un émoi national Le meurtre de ce policier habitant à Bédarrides marié et père de deux enfants avait suscité un très fort émoi au niveau national. Le jour même de son meurtre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’était rendu dans la cité des papes pour lui rendre hommage et rencontrer ses collègues. Une semaine plus tard, un hommage national était rendu devant la préfecture de Vaucluse en présence de Jean Castex. Lors de cette cérémonie, le premier ministre avait alors nommé le brigadier décédé commandant de Police et chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, à titre posthume. Le lendemain, c’est la ville d’Avignon qui avait appelé à un moment de recueillement et de communion à la mémoire d’Eric Masson. Un an plus tard, Cécile Helle, maire d’Avignon, avait renouvelé cet hommage citoyen devant l’Hôtel de ville.