18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

La commune de Cavaillon informe que la via ferrata aménagée dans la colline Saint-Jacques vient d’être fermée jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure a été prise en raison d’un ancrage défectueux nécessitant l’intervention d’une entreprise spécialisée. Aucune date de remise en service n’a encore été précisée par la municipalité cavare.

© Ville de Cavaillon-Facebook

Inaugurée en juin 2013, ce parcours est directement accessible à pied, en quelques minutes, depuis le centre-ville ancien. Lors de son ouverture, Cavaillon était d’ailleurs la seule ville de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (et une des rares d’Europe également) à proposer un parcours de ce type depuis son cœur de ville. Auparavant, il avait fallu réaliser un travail minutieux de sécurisation de la falaise engagé à partir de 2008.

Archives © Sam BIÉ

L’itinéraire aménagé dans la roche de la colline est composé de deux passages, afin que tout les types de public y ait accès. Une première partie familiale nommée ‘Via Natura’ permet, en deux heures, de découvrir la vie des falaises à partir de terrasses d’observation. Elle est accessible à tous, mêmes aux enfants, mais ces derniers doivent mesurer au minimum 1m30. La ‘Via Souterrata’, quant à elle, est accessible aux personnes mesurant minimum 1m50 et permet de traverser les grottes du Colombier avant de franchir les Beaumes de Combarelles. Le tout offre une vue imprenable sur le Ventoux, les monts de Vaucluse, le Luberon, la vallée de la Durance et les Alpilles. L’ensemble a représenté un investissement d’un peu plus de 200 000€

Entre randonnée et escalade, une via ferrata (‘voie de fer’) est un itinéraire rocheux équipé de câble d’échelon, de pont de singe, de pont népalais et de passerelles à caractère aérien. C’est un parcours sportif destiné à faciliter la progression et à optimiser la sécurité des personnes qui l’utilisent.

Archives © Sam BIÉ

Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

La Patrouille de France et une course à pied de 2 400m pour inaugurer le tarmac de la nouvelle piste de la BA (Base aérienne) 115 à Orange.

Double évènement, ce mardi 7 mai, à Caritat. Dès 9h, des dizaines de militaires et de civils de la base (maîtres-chiens, pilotes d’hélicoptères Fennec, informaticiens, mécaniciens, service des sports, personnel administratif, pompiers, contrôleurs aériens) ont foulé, pour la 1ère fois, cette piste flambant-neuve en moins de 10 minutes pour les plus rapides… Avant de se rendre vers la tour de contrôle, distante de 1400m pour un solide petit-déjeuner, omelette, jambon et fruits.

Les participants à la course sur la piste de la base. ©P. Merkel-Armée de l’air et de l’espace

Du bleu, du blanc et du rouge dans le ciel d’Orange
Dans un second temps, c’est vers le ciel que se sont tournés tous les regards, du colonel Guillaume Deschamps, de ses équipes et des invités, pour scruter l’arrivée d’une unité d’élite, les 8 Alphajet tricolores de la Patrouille de France en provenance de Salon-de-Provence où ils sont basés depuis 1964. Alors que leur démonstration 2024 a été validée la veille par l’état-major, les pilotes de chasse les plus prestigieux de France, ont enchaîné les figures, les croisements les plus acrobatiques, les piqués. Une démonstration à couper le souffle dans un panache de fumées bleu, blanc et rouge qui déroule le drapeau français dans le ciel d’Orange.

Le colonel Guillaume Deschamps.

L’occasion de faire le point sur les lourds travaux de modernisation de la BA 115 avec le patron, le colonel Deschamps. « Pour ce chantier RAF 5 destiné à accueillir cet été les Rafale de la 5e escadre de Chasse et l’Escadron de chasse 1/5 Vendée, 180M€ ont été engagés. Sur les 317 hectares de superficie de la base, 250 hectares ont été impactés par ce chantier XXL. Depuis la pose de la 1ère pierre de cet immense chantier, le 1er février 2023, Jusqu’à 600 ouvriers ont été présents sur le site chaque jour pour mener à bout la remise en état des bâtiments, des réseaux, des canalisations et de la voirie. Une centrale à béton a même été construite sur place dans un souci d’efficacité. Tout ou presque a été détruit et reconstruit : la piste qui a été rallongée en 11 mois, un vrai billard !

Les hangars, les alvéoles de maintenance capables d’accueillir 2 Rafale en même temps, le bâtiment de simulateur de vols, celui des moteurs et de régénération de pièces, les parkings, les ateliers, les bureaux, le mess, l’espace accueil VIP. Tout le système d’éclairage, des balises diurnes et nocturnes pour les atterrissages et décollages des avions de chasse. Mais aussi la gestion des eaux usées, de la climatisation et du chauffage basse consommation en respectant l’environnement. Une immense grue domine la tour de contrôle pour en construire une seconde qui la remplacera d’ici fin 2025-2026″.

La nouvelle piste d’Orange a été rallongée afin d’accueillir un escadron de Rafale à partir de juillet prochain. ©A. Perret-Armée de l’air et de l’espace

+30% de personnels en plus en 5 ans
Tous ces travaux sont faits pour accueillir au mieux les personnels de la BA 115 qui vont s’enrichir d’ici 2025 de 250 agents supplémentaires et sans doute, d’ici 2028 de 200 autres personnels. Ce qui fait +30% de personnel en 5 ans. Et qui met du baume au coeur de ceux qui, en 2014, avaient vu avec tristesse, les 800 légionnaires du 1er REC (Régiment étranger de Cavalerie) quitter Orange pour Carpiagne, entre Carnoux et Cassis dans les Bouches-du-Rhône.

Mais cela implique des logements, des crèches, des écoles, des commerces, des lieux de santé et de loisirs. « Ils méritent toute notre attention, du coup j’ai écrit aux maires du bassin de vie, aux élus départementaux pour les sensibiliser. Pour que les conjoints de nos collaborateurs puissent trouver un emploi et pour que leurs enfants aient accès à la scolarité et aux soins. Des appels d’offres ont été lancés, l’Action Sociale des Armées a mis les bouchées doubles pour trouver des solutions. Les célibataires sont logés sur la base, pour les familles des réhabilitations de logements et des constructions nouvelles sont envisagées avec les bailleurs ».

La démonstration 2024 des 8 Alphajet tricolores de la Patrouille de France présentée à Orange avait été seulement validée la veille par l’état-major. © P. Merkel-Armée de l’air et de l’espace

Un Rafale prêt à décoller 24h sur 24
Après l’ère Mirage 2000 (1985-2021), place au Rafale dès le 18 juillet, avion polyvalent (défense aérienne, reconnaissance furtive, interception et attaque au sol). Un aéronef sera prêt à décoller H/24 en bout de piste, avec la citerne de kérosène prête à faire le plein à côté, le pilote et le mécaniciens d’astreinte à tout instant pour protéger l’espace aérien français. Orange accueille aussi des parachutistes, le Centre de Préparation Opérationnelle du Combattant de l’Armée de l’Air, l’Escadron de Formation des Fusiliers commandos, l’Escadron d’hélicoptères Fennec, 400 stagiaires par jour. La BFSA Brigade des Forces Spéciales, elle, est implantée Quartier Geille en centre-ville.

L’Armée de l’air recrute
Et l’Armée de l’Air et de l’Espace recrute. 4000 emplois sont disponibles en France. Dans une cinquantaine de métiers : pilotes, informaticiens, pompiers, moniteurs de simulation, maîtres-chiens, agents administratifs. « Ici, nous recrutons environ cent personnes par an, des militaires de rang, des secrétaires, des agents d’opérations, de restauration, de cyber-renseignements, de commandos » ajoute le colonel Guillaume Deschamps. « D’ailleurs, le 25 mai, nous organisons une opération au Centre Commercial des Vignes pour parler de tous les métiers offerts à la BA 115 ».

La future tour de contrôle en chantier à côté de l’ancienne.

Un sujet, parfois fait polémique dans le secteur, le bruit, les décibels provoqués lors des décollages et atterrissages des avions de chasse. « Il existe un Plan d’Exposition au Bruit » explique le patron de la BA 115. « Il ne fait pas de bruit, il constate, c’est un document d’urbanisme destiné à protéger les riverains. Nous sommes tous attentifs à l’environnement, nos familles vivent là aussi avec nos enfants. Mais nous avons des obligations opérationnelles. Nous devons concilier les deux ». Avant à l’époque des Mirage, 5 communes étaient concernées par les vols d’entraînement (Camaret, Courthézon, Jonquières, Orange et Sérignan-du-Comtat), maintenent Uchaux en plus, on passe de 2149 hectares à 3286 mais l’impact sera surtout ressenti dans des zones agricoles plutôt qu’urbanisées.

Alors que se profile le 18 juillet, date-butoir de la journée d’inauguration de cette base qui remonte à Edouard Daladier (1939) et qui a donc été rénovée en moins de 2 ans, humblement, le colonel Deschamps se félicite que « Les délais et les coûts aient été maîtrisés et que la qualité soit au rendez-vous. A terme, dans deux mois, ce sera une fierté collective pour tous les services de la base, les entreprises de travaux, les services inter-armées, des infrastructures, de la défense et de la maitrise d’ouvrage, de l’Etat et des élus locaux ».

En attendant, le 12 juin aura lieu dans le Stade de la base un tournoi de rugby fauteuil, le 19 à Orange, participation au passage de la Flamme Olympique qui arrive ce soir du 8 mai à Marseille. Enfin, le 27 juin, c’est à Versailles que seront fêtés les 90 ans de l’Armée de l’Air et de l’Espace à Versailles puisque c’est là qu’a été officialisée sa création, en 1934.


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

Alors qu’un policier a été blessé ce week-end après un refus d’obtempérer à Avignon et que la reconstitution des faits ayant abouti à la mort du jeune Nahel le 27 juin 2023 vient d’être organisée à Nanterre, tenter d’échapper à un contrôle semble être devenu un ‘sport national’ en Vaucluse. C’est ce qui ressort en tout cas d’une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

Avec un taux de 6,05 refus d’obtempérer pour 10 000 habitants, le Vaucluse affiche le 2e taux le plus élevé de France métropolitaine derrière la Seine-Saint-Denis (6,4). Dans ce classement établi par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) dans le cadre d’une étude sur les refus d’obtempérer routiers enregistrés par les services de police et de gendarmerie sur la période 2016-2023, les autres départements les plus concernés sont les Pyrénées-Orientales, l’Eure (5,3), la Corse-du-Sud (5) et les Bouches-du-Rhône (4,92). Un ‘palmarès’ où les départements d’outre-mer se distinguent également avec la Martinique (7,4), la Guadeloupe (7,2) et la Guyane (5,9) alors que la moyenne nationale s’élève à 3,83 pour 10 000 habitants.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. ©Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)

340 refus d’obtempérer par an
Le Vaucluse comptabilise ainsi 340 refus d’obtempérer en moyenne par an sur la période 2013-2023. De quoi afficher le plus important taux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur devant les Bouches-du-Rhône (4,92), le Var (4,24), les Alpes-Maritimes (3,87), les Alpes-de-Haute-Provence (3,81) et les Hautes-Alpes (2,54).
Chez nos voisins du grand Sud, la Drôme (4,79), le Gard (4,36), l’Hérault (4,45) affichent des niveaux largement supérieurs à la moyenne hexagonale. Seul le département de l’Ardèche (3,69) descend sous ce seuil (voir tableau ci-dessous).

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. ©Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI)

Augmentation des délits aggravés
Sur la période 2016–2023, les forces de sécurité intérieure ont constaté 25 700 délits de refus d’obtempérer routiers en moyenne par an. Ces derniers ont légèrement diminué sur la période (-5%), avec une hausse entre 2016 et 2021, suivie d’une baisse de 2021 à 2023.
Près d’un refus d’obtempérer routier sur cinq est un délit aggravé, c’est-à-dire qu’ils exposent directement d’autres personnes à un risque de mort ou d’infirmité. En 2023, parmi les 4 900 refus d’obtempérer aggravés enregistrés, 90% mettent en danger des usagers de la route et 10% des agents de la police ou de la gendarmerie. La part de ces délits aggravés est passée de 16% en 2016 à 21% en 2023.

« 97% des personnes interpellée pour un refus d’obtempérer routier sont des hommes. »

Portrait-robot des fuyards
Rapportés à la population potentiellement concernée, ces refus d’obtempérer ne sont pas plus fréquents dans les grandes unités urbaines que dans les petites. Ainsi, les unités urbaines de 200 000 habitants et plus, enregistrent autant de refus d’obtempérer routiers relativement à leur population que les unités urbaines de seulement 5 000 à 10 000 habitants.
Par ailleurs, sur les données provenant des zones police, plus détaillées et représentant 53% des délits élucidés, on observe que 75% des personnes mises en cause sont âgées de 15 à 29 ans et 18% sont âgés de 30 à 44 ans.
Dans le même temps, 97% des personnes interpellée pour un refus d’obtempérer routier sont des hommes. Une proportion quasi stable depuis 2016. Enfin, 87% des personnes mises en cause par la police nationale sont de nationalité française, 8% sont des ressortissants de pays africains, 2% de l’Union européenne, 1% du reste de l’Europe, 1% d’Amérique et 1% d’Asie.

Jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende
Pour rappel, le refus d’obtempérer est défini par l’article L233-1 du Code de la route qui stipule que c’est « le fait, pour tout conducteur, d’omettre d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un fonctionnaire ou d’un agent chargé de constater les infractions et muni des insignes extérieurs de sa qualité ».
Selon Lefebvre-Dalloz, « le délit est donc clairement constitué dès lors que trois conditions sont réunies. L’ordre donné par la police ou la gendarmerie doit être explicite. La qualité de l’agent doit être facilement reconnaissable grâce aux insignes et/ou à l’uniforme. L’absence d’arrêt du véhicule doit être clairement intentionnelle ».
Ce refus est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende. En cas de de circonstance aggravante, le conducteur peut risquer jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende si le refus d’obtempérer a exposé un autre conducteur ou un piéton à un risque de morts ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.

« La sanction peut monter jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende. »

Si c’est la vie ou l’intégrité physique d’un agent des forces de l’ordre qui a été menacée, la sanction monte à 7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende.
En complément, le refus d’obtempérer est sanctionné par la perte de six points sur le permis de conduire et, toujours selon les circonstances, le juge peut aussi prononcer une suspension de permis de conduire pour une durée maximum de 3 ans, l’annulation du permis de conduire, des travaux d’intérêt général, la confiscation du véhicule, un stage de sensibilisation à la sécurité routière…

Selon des circonstances strictement encadrées, policiers et gendarmes peuvent utiliser leurs armes lors d’un refus d’obtempérer © Gendarmerie de Vaucluse-Facebook

Refus d’obtempérer ou délit de fuite ?
Le refus d’obtempérer ne doit pas être confondu avec un délit de fuite. Ce dernier est constitué quand un automobiliste refuse de s’arrêter volontairement suite à un accident ou un dommage, et ce quelle que soit sa gravité, pour échapper à sa responsabilité.
Lors d’un contrôle d’alcoolémie ou de stupéfiants le délit de fuite est avéré lorsque le véhicule du conducteur incriminé s’est arrêté avant d’essayer de soustraire aux vérifications.
Un délit de fuite vous expose ainsi à 3 années d’emprisonnement et 75 000€ d’amende. Là aussi, votre permis de conduire pourra être suspendu pour une durée de 5 années au plus.

Usage de l’arme : mode d’emploi
Enfin, n’oublions pas qu’un policier ou un gendarme a la possibilité de faire usage d’une arme à feu face lors d’un refus d’obtempérer. Cet usage de la force doit cependant rester exceptionnel et strictement proportionné. Il est encadré par la loi du 28 février 2017 relative à la sécurité publique et le Code de la sécurité intérieure et l’article L435-1.
Dans le cadre d’un refus d’obtempérer, ces derniers peuvent notamment utiliser leur arme « lorsque des atteintes à la vie ou à l’intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui » ou « pour immobiliser des véhicules dont les conducteurs n’obtempèrent pas à l’ordre d’arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d’autrui ».


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

La Préfecture de Vaucluse vient d’annoncer le report des essais mensuel du système d’alerte et d’information des populations.
« En application de l’article 4 de l’arrêté du 23 juillet 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d’alerte, l’essai mensuel du fonctionnement du Système d’Alerte et d’Information aux Populations (SAIP) a lieu le premier mercredi de chaque mois, expliquent les services de l’Etat dans le département. Le premier mercredi de mai 2024 étant un jour férié, l’essai mensuel du mois de mai est reporté au jeudi 2 mai 2024, à 12h15. »

L.G.


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

Ce mercredi 17 avril, une quarantaine de fonctionnaires de la police nationale ont été mobilisés lors d’une opération d’évacuation d’une maison de la ceinture verte d’Avignon concernée par le projet de liaison Est-Ouest (LEO). Propriété de l’État depuis de nombreuses années à la suite d’expropriations en date de 2013, cette maison était irrégulièrement occupée depuis plusieurs semaines.

Ainsi, neuf personnes sans droit ni titre ont été évacuées dans la matinée. La maison, quant à elle, fait l’objet de travaux de sécurisation pour prévenir de nouvelles occupations illégales. La préfecture de Vaucluse rappelle qu’aucune démolition ne sera entreprise dans cette maison dans l’attente d’un arbitrage définitif de la construction ou non de la LEO.

Quelques jours auparavant, un mas situé au sein de la ceinture verte d’Avignon a été démoli sur ordre de la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement qui a justifié cette destruction par des raisons de sécurité, le bâtiment ayant été fragilisé par un incendie il y a 2 ans. Des travaux de démolition contre lesquels les opposants de la LEO, notamment des agriculteurs de la ceinture verte, luttent.


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

Face à la recrudescence de cambriolages sur certains secteurs et à l’approche des vacances, la gendarmedie de Vaucluse rappelle quelques conseils de prévention :

  • Verrouillez vos portes et ce même quand vous êtes chez vous.
  • Ne laissez pas d’outils à disposition des délinquants, qui leur serviraient à entrer par effraction (pied de biche, tournevis, échelle).
  • Ne postez pas en ‘public’ sur les réseaux sociaux que vous vous trouvez en vacances loin de chez vous.
  • Demandez à votre voisin de confiance de récupérer régulièrement le courrier.
  • Signalez tout comportement suspect dans votre quartier à la gendarmerie (au 17), en relevant si possible et sans prendre de risque le maximum d’informations.
  • Si vous le pouvez, installez quelques équipements peu couteux que les voleurs détestent : éclairages à détection de mouvements, caméras connectées (ne filmant pas la voie publique), renforts aux volets, ampoules connectées pour simuler une présence.
  • Utilisez le dispositif tranquillité vacances en vous signalant à la gendarmerie votre absence, par internet ou sur place. « Nous garderons un œil attentif sur votre domicile et saurons en cas d’intervention à votre adresse que vous ne vous y trouvez pas », explique la gendarmerie de Vaucluse.

Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

Chaque année, peu après l’arrivée du printemps, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue piétonnise son centre-ville dans l’objectif d’offrir aux usagers un environnement sécurisé, moins impacté par les nuisances sonores et la pollution, et offrant une meilleure visibilité et accessibilité aux commerçants. Cette année, cette mesure entre en vigueur dès ce vendredi 12 avril.

•La Rue Carnot sera donc piétonne du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre de 19h30 à minuit.
•Les Rues du Docteur Tallet & République, les quais Jean Jaurès & Rouget de Lisle, et le Pont Gambetta seront piétons tous les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit et les dimanches de 15h à minuit, du vendredi 12 avril au dimanche 16 juin. À partir du lundi 17 juin au jusqu’au dimanche 25 août, ils seront piétons tous les jours sans exception de 11h à minuit. Enfin, du lundi 26 août au dimanche 27 octobre, ils seront piétons les vendredis de 18h à minuit, les samedis de 11h à minuit, et les dimanches de 15h à minuit.
•Le Pont de Bouigas, quant à lui, sera mis à sens unique depuis le rond-point du Bassin vers la porte de Bouigas, du vendredi 12 avril au dimanche 27 octobre.


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

En raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises qui surplombent la résurgence de Fontaine-de-Vaucluse, le Département de Vaucluse et la commune ont décidé de reculer la barrière du gouffre. L’accès final à ce dernier et au pied de la falaise est dorénavant fermé, pour une durée indéterminée.

Chaque année, se sont 800 000 visiteurs qui se pressent au bout du chemin piétonnier qui mène au gouffre de Fontaine-de-Vaucluse. Si ce mois de mars semble idéal pour se promener au sein de la commune et aller admirer le gouffre qui a bien profité des intempéries de ces dernières semaines, le Département de Vaucluse, qui est gestionnaire du cheminement piéton qui mène jusqu’au gouffre, a décidé de fermer son accès final pour des raisons de sécurité.

Depuis les années 2000, plusieurs interventions de sécurisation du site ont été mises en œuvre, notamment sur l’éperon rocheux dit « pain de sucre » et à proximité de la grande falaise. Une fermeture provisoire du chemin d’accès avait été mise en place par le Département en décembre 2017 et des travaux de sécurisation des parties rocheuses avaient été réalisés au printemps 2018. Une nouvelle fois, le Département se voit dans l’obligation de fermer l’accès au gouffre en raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises.

Ainsi, la zone accessible au public a été réduite et la barrière de sécurité reculée afin de garantir la sécurité de tous, et ce, pour une durée indéterminée. Il est toujours possible d’emprunter le chemin piéton jusqu’à la nouvelle barrière et de profiter de la résurgence de la Sorgue et de son environnement privilégié.


Cavaillon : la via ferrata fermée pour raison de sécurité

Un nouvel épisode de la lutte que se livrent les groupes de trafiquants de drogue a eu lieu en pleine journée au sein du quartier de la Rocade à Avignon ce samedi 16 mars. Même si aucune conséquence dramatique n’est à déplorer, les nombreux échanges de tirs inquiètent les habitants.

C’est pourquoi Cécile Helle, maire d’Avignon, s’est entretenue Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, pour lui renouveler sa demande de renforcer la présence policière en urgence sur ce quartier. « Nous devons pouvoir assurer à tous les habitants, et ce, quel que soit leur lieu de résidence, le même niveau de sécurité, a-t-elle déclaré. Il nous faut rassurer et sécuriser en augmentant significativement le nombre de patrouilles de police. »

L’élue a également demandé à ce que des renforts de police nationale soient dépêchés à Avignon. Une nouvelle rencontre entre Cécile Helle et Thierry Suquet devrait avoir lieu ce mardi 19 mars.

https://echodumardi.com/tag/securite/page/5/   1/1