22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

Non contents d’avoir créé la solution de parking intelligent ‘En place‘, deux ingénieurs avignonnais s’illustrent depuis quelques années dans les solutions de domotique. Les deux génies s’appuient sur les dernières technologies pour sécuriser les habitations de particulier, les bâtiments ou les locaux professionnels.

Si les offres de sécurité autour de l’habitat sont légion sur le marché, Devarchi domotic, solution made in Avignon, peut se targuer d’être la seule à proposer un éventail de services aussi complet. Ce 1er opérateur de domotique inédit est fondé en juillet 2019 par Adil Cherkaoui, enfant de la cité papale. La société spécialisée dans la gestion à distance des équipements s’appuie sur le génie électronique et informatique. Pour assister aux démonstrations en temps réel, un appartement témoin est mis à disposition, rue Antoine Volard à Avignon. De quoi se rendre compte en quelques secondes de la différence avec une offre de sécurité plus classique. Tour d’horizon des 1001 fonctionnalités.

Interconnexion des habitations

« L’offre est assez inédite car nous nous positionnons en tant qu’opérateur de domotique. C’est un nouveau métier », nous explique Adil Cherkaoui, 33 ans. Les services proposés en matière de sécurité sont nombreux : la simulation de présence pour faire croire que quelqu’un est dans la maison, l’alerte aux voisins grâce à l’interconnexion des bâtiments qui permet de collecter les preuves et témoignages au moment du déclenchement de l’alarme, les effets dissuasifs avec une vraie sirène d’alarme intérieur et/ou extérieur et un effet stroboscopique pour perturber les sens de l’intrus ou la mise en évidence de l’infraction pour faciliter l’intervention des forces de l’ordre grâce aux alertes visuelles des éclairages.

Les caméras de surveillance ? Elles sont intégrées au sein même de l’application. Depuis ces caméras, il est possible de contrôler directement les ouvertures (porte, barrière) grâce au toucher. En plus de tous ces services, l’utilisateur peut contrôler ses équipements en illimité à distance (du bout du monde) et en temps réel. Par ailleurs, il peut automatiser des allumages ou des alertes sur des équipements en fonction du jour ou de l’heure.

Les solutions gravitent autour de la maison, au service de la sécurité et du confort. Photo d’illustration.

Commande à distance

Comme si cela ne suffisait pas, les ingénieurs ont poussé le concept encore plus loin dans l’ingéniosité. Le détecteur d’incendie pourra être couplé à un ‘scénario’ pour sauver des vies et limiter les dégâts. Lors d’un départ de feu, le système activera toutes les aérations pour l’évacuation des fumées, allumera les lumières pour faciliter les évacuations et déclenchera toutes les ouvertures (portes et portails) en temps réel pour faciliter l’accès aux pompiers. Outre l’apport en sécurité, le système offre des fonctionnalités pour améliorer le confort et faire des économies. Il est possible de commander à distance depuis l’application et en temps réel les différents équipements de la maison (éclairage, chauffage, climatisation, porte, ventilation, eau…). « L’automatisation est une des composantes les plus importantes car il peut y avoir de vraies interactions entre l’utilisateur et le bâtiment ou la maison connectée », précise le fondateur de ce bijou de technologie.

Particuliers et professionnels

Du locataire d’un appartement au chef d’entreprise qui gère un ou plusieurs bâtiments en passant par les maisons individuelles, « nous avons des offres adaptées pour chaque situation. » Les installations sont personnalisables et sur mesure, dans de l’ancien comme du neuf. La solution peut convenir pour un simple logement ou un gros bâtiment avec des annexes. « Grâce au cloud, nous pouvons adapter l’installation en fonction de la taille du projet », précise l’ingénieur. De l’avis des clients, la performance et la fiabilité sont étonnantes. Des professionnels qui ne pensaient pas que ce service existait sur le marché veulent désormais étendre l’installation à leur domicile ou leur résidence secondaire !

Tout se commande à distance via l’application mobile qui propose également une alarme.

La sécurité : priorité n°1

La solution Devarchi technologie a été conçue pour assurer le service même dans des conditions anormales (coupure d’électricité ou de connexion internet). La performance et la fiabilité du système sont aussi des enjeux de sécurité. « Nous disposons également d’une technique pour mettre en place des interrupteurs « SOS » qui peuvent être confondus avec les interrupteurs classiques. En cas de menace, il est possible de déclencher une alarme muette et d’alerter les proches. » Pour atteindre de tels niveaux de performance et de sécurité, le système s’appuie sur les dernières technologies cloud et sur une architecture de câblage en filaire. Toutes les installations sont monitorées 24h/24 et 7j/7 par les services. Objectif ? Réaliser 500 installations pour 2022 sur Avignon et ses alentours. Eu égard aux premiers retours clients, le bouche-à-oreille saura nul doute faire grimper le compteur.

Informations pratiques :1 rue Antoine Volard, 84000 Avignon, 06.95.31.27.71, contact@devarchi-technologies.fr. Toutes les fonctionnalités sont à découvrir en cliquant ici.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.

« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. »
Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur.
« C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans !
Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement).
« Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.

Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens
« Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni.
Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.

Le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas (ici une esquisse non-définitive) prévoit l’aménagement d’une liaison directe entre la RN7 (Avignon) et la RD 900 (route d’Apt), associée à la création de nouvelles bretelles et de deux giratoires pour accéder à l’autoroute A7 (Avignon Sud), ainsi qu’au pont de Bonpas (direction Bouches-du-Rhône). Le giratoire et le carrefour à feux actuels, qui concentrent les embouteillages déplorés aujourd’hui, seront supprimés. Le tout en facilitant l’accès à un pôle d’échange intermodal bus/covoiturage et permettant de sécuriser les liaisons cyclables le long de la Durance et vers les Bouches-du-Rhône.

Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. »
L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans.
De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.

Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO
Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet.
« Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. »
Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet.
« Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.

« Il faut réaliser la 2e tranche de la LEO. »

Thierry Lagneau

Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône.
« La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. »
« Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.

Les autres chantiers
Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.

Le chantier de réhabilitation du collège Saint-Exupéry à Bédarrides débute pour un montant de 6,6M€. Fin des travaux prévus pour la rentrée 2023/2024.

Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025.
Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.

Repenser le rapport avec les autres collectivités
« Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente.
Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements.
Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité.
Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.

Culture, sécurité, santé…
En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé.
« C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. »
Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département.
Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ».
Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.
« Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »

Un département connecté
« Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. »
Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ».
Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.

Grâce notamment aux financements européens, le Département va mettre en place des bornes d’accès gratuit au wifi dans 172 sites touristiques de Vaucluse.

« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. »
Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà  le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud.
Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…).
« L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »

« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse »

Dominique Santoni.

« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni.
Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale.
« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

« Si vous n’avez pas la chance d’avoir un hérisson et/ou un chat dressé(s) pour surveiller votre maison en votre absence, nous pouvons le faire pour vous », précise la gendarmerie du Vaucluse sur sa page Facebook. L’opération tranquillité vacances, vous connaissez ?

Vous partez bientôt en vacances ? Afin de prévenir les éventuels cambriolages, le dispositif gratuit Opération tranquillité vacances (OTV) des services de police et de gendarmerie vous propose de veiller sur votre logement pendant votre absence et de vous prévenir en cas d’anomalie.

Comment faire ?

Pour s’inscrire, il suffit de :

Veillez à bien indiquer si votre habitation est équipée d’un système d’alarme ou d’un simulateur de présence, et si quelqu’un passe relever votre courrier ou arroser vos plantes afin qu’il ne soit pas confondu avec un cambrioleur.

Des patrouilles de surveillance de la police ou de la gendarmerie seront effectuées gratuitement, de jour comme de nuit et en semaine comme le week-end, afin de vérifier qu’il ne se passe rien de suspect ou de dissuader tout individu de tenter de cambrioler votre domicile durant votre absence. Vous serez prévenu en cas d’anomalie (vous-même ou une personne de confiance proche du lieu).

Vous devrez également prévenir les forces de l’ordre en cas de retour anticipé.

Quelques conseils avant de partir

Afin de limiter les risques de cambriolage, les services de police et de gendarmerie conseillent de :

  • ne pas indiquer vos dates de congés sur les réseaux sociaux ou votre messagerie téléphonique ;
  • demander à une personne de confiance de relever votre courrier car une boîte pleine est un signe d’absence prolongée (ne pas lui laisser la clé sous un paillasson ou un pot de fleurs). Vous pouvez également faire renvoyer automatiquement votre courrier sur votre lieu de villégiature par les services postaux ;
  • renvoyez, si c’est possible, les appels sur le téléphone fixe vers votre numéro de portable ;
  • verrouiller avec soin la fermeture des portes, fenêtres et volets. Vérifier le bon état de vos serrures et verrous. Un voisin ou un ami peut venir ouvrir et fermer les volets et allumer des lumières. L’utilisation d’un minuteur peut permettre éventuellement d’allumer certaines lampes sans présence dans le logement ;
  • ne pas laisser de grosses sommes d’argent dans votre logement et mettre les bijoux, objets d’art et valeurs en lieu sûr après les avoir photographiés. Le cas échéant, faites les évaluer par un expert et renseignez vous auprès de votre société d’assurance, notamment au sujet des conditions de leur protection.

L.M.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, était à Cavaillon pour une visite officielle au commissariat de la ville. L’occasion de rencontrer les élus et les forces de police de la cité Cavare. Les saisies du ‘pool stups’ lui ont été présentées : des prises en cannabis et cocaïne ainsi que des armes.

« 5 policiers supplémentaires arriveront à Cavaillon le 1er septembre, et la BAC de nuit sera réactivée en 2022 grâce à de nouveaux renforts. La hausse des saisies et des interpellations montre que le travail de la police paye. Nous allons encore accélérer ! Je suis venu saluer l’action déterminante des policiers contre les trafics de stupéfiants. Ici comme partout en France, de nombreux réseaux sont démantelés. Leur engagement est admirable, » déclare Gérald Darmanin.

Des décisions prises dans le contexte de rivalités récurrentes entre trafiquants de drogue. Mercredi 11 août, 5 individus armés ont encore été interpellés à la suite d’un énième épisode de guerre de territoire.

Le ministre de l’Intérieur avec Gérard Daudet, maire de Cavaillon. Photo: ministère de l’Intérieur.

Le ministre a pu inspecter les armes et les drogues saisies à Cavaillon. Photo: ministère de l’Intérieur.
Vidéo : ministère de l’Intérieur.

L.M.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

Dans le prolongement de la convention signée, en mars dernier, avec la préfecture de Vaucluse, la Gendarmerie nationale et la Police, le bailleur social Grand Delta Habitat (GDH) a créé, au sein de son organisation, le poste de référent sécurité. Mission ? Diagnostiquer les problématiques, définir les actions à mener, continuer à entretenir des liens solides avec les collectivités et les forces régaliennes pour maintenir la dynamique de sécurisation et du bien vivre ensemble.

Concrètement

De nombreux halls d’accès aux logements sont d’ores et déjà équipés de dispositifs d’ouverture et de fermeture des portes, l’éclairage y a été renforcé et plus de 400 caméras de vidéo-surveillance ont d’ores et déjà été installées. Les contrats de bail précisent désormais l’obligation de respecter la tranquillité dans les résidences que ce soit dans le logement privatif ou dans les parties communes. En cas de troubles du locataire ou de l’un de ses invités les procédures peuvent être rapides comme l’envoi d’une lettre recommandée jusqu’à la résiliation du bail devant un juge. C’est ainsi qu’en 2019, GDH a traité 15 dossiers et opéré une expulsion.

Process

Pour une efficience rapide et rodée et surtout pour faire face à des situations exceptionnelles, le bailleur a mis en place le témoignage sous X certifié par huissiers de justice afin de préserver les voisins d’éventuelles menaces et représailles. Également, le référent sécurité de GDH est en lien permanent avec les groupes de partenariat opérationnel (GPO) des forces de l’ordre. Ensemble, GDH, le référent sécurité et les groupes partenaires identifient et répertorient les problèmes puis proposent et diligentent des solutions adaptées au cas par cas. Résultat ? La quiétude s’installe durablement pour le plus grand plaisir des résidents et upgradent la qualité d’habiter.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

Samedi dernier, les Etats-Unis ont de nouveau été frappés par une cyberattaque massive. Des pirates informatiques ont ciblé la société américaine Kaseya, qui fournit des logiciels de gestion de réseaux, pour demander une rançon à potentiellement plus de 1 000 entreprises clientes du groupe. Les hackers ont utilisé un rançongiciel, un programme qui exploite une faille de sécurité pour paralyser un système informatique avant d’exiger une rançon pour le débloquer. L’une des conséquences a été la fermeture temporaire de 800 supermarchés en Suède, les caisses de l’enseigne ayant été mises hors service lors de l’attaque.

D’après le dernier baromètre de la cybersécurité publié par le CESIN, le vecteur d’attaques le plus courant constaté par les entreprises françaises reste le phishing ou spear-phishing, qui consiste à piéger des utilisateurs en leur envoyant un mail leur faisant croire qu’ils s’adressent à un tiers de confiance. Ce type d’attaque a été rapporté par 80 % des entreprises ciblées en 2020. Il est suivi par l’exploitation des failles logicielles, qui concerne un peu plus de la moitié des entreprises interrogées. Comme le montre également notre graphique, les principales conséquences de ces cyberattaques sont le vol de données (30 % des entreprises attaquées), le déni de service (29 %) ainsi que le chantage via un rançongiciel (24 %). Les auteurs de l’étude soulignent que la crise sanitaire a confronté les entreprises à de nouveaux cyber-risques, en lien notamment avec la généralisation du télétravail et l’usage d’applications et de services Cloud dont la sécurité fait défaut.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

La 11e étape du Tour de France reliant Sorgues à Malaucène mobilise actuellement plus de 750 gendarmes dont 634 affectés à la sécurisation des routes. Trois escadrons de gendarmes mobiles, une compagnie de l’école de gendarmes de Montluçon, 290 réservistes provenant du Vaucluse, du Var et des Bouches-du-Rhône et 30 motards se répartissent sur le terrain. Deux policiers allemand et néerlandais complètent le dispositif, affectés aux relations avec leurs ressortissants.

Côté Conseil départemental, près de 130 agents sont mobilisés sur le terrain s’assurant du bon état des routes et de la mise en place des barriérages de sécurité avec, en plus, une vingtaine de personnes affectée à la coordination des équipes.

Ouvert depuis ce matin 6h30, le centre opérationnel départemental (COD) rassemble les services de l’État (Préfecture, DDT Direction départementale des territoires ; ARS Agence régionale de santé ;  DDPP Direction départementale de la protection des populations ; DDETS Direction départementale de l’emploi, du travail et de solidarités ; la Gendarmerie, SDIS Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse, Armée) et le Conseil départemental sous l’autorité du préfet de Vaucluse pour coordonner les actions de sécurisation sur le terrain. Le dispositif comprend également une tête de pont à Malaucène où un poste de commandement opérationnel avancé a été installé pour suivre les opérations au plus près du terrain.
M.H.


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

Même durant l’été les cyber menaces ne prennent pas de vacances. Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET France vous propose de suivre six étapes en amont de votre départ en vacances afin de profiter de vos congés estivaux en toute sérénité.

Les vacances d’été approchent à grands pas et avec elles les cyber menaces associées. Pour partir en voyage l’esprit léger et vous offrir des congés en toute sérénité, suivez nos quelques conseils. Voici les bons gestes à adopter en amont de votre départ estival : 

1. N’annoncez pas votre voyage publiquement
Il est tentant d’annoncer sa joie de partir en voyage sur les réseaux sociaux.  Malheureusement, par ce biais, vous donnez alors les mêmes informations à vos amis qu’aux cyber criminels et cambrioleurs, qui peuvent donc cibler leur phishing selon votre lieu et vos dates de voyage. Faites tout autant attention à votre réponse automatique sur vos boites mails professionnelles et personnelles. Le message doit rester concis.

2. Faites des sauvegardes
Avant votre départ, sauvegardez toutes vos données sensibles pour les récupérer en cas de perte ou de vol de votre matériel informatique. Personne n’est à l’abri d’un malheureux accident. Une sauvegarde de vos données minimisera alors la perte. Vous pouvez multiplier cette protection en choisissant des supports physiques (clefs USB ou disques durs) et des supports virtuels via le Cloud et les Drives.

3. Modifiez (tous) vos mots de passe
Des mots de passe forts sont la première clef d’une sécurité optimale. Alors, en amont de vos vacances, modifiez ceux des appareils et de vos applications en y intégrant majuscules, minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Des mots de passe récents minimiseront leurs corruptions. Et évidemment, ces mots de passe doivent être différents entre les plateformes que vous utilisez. Ne faites pas l’impasse sur l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe.

4. Mettez à jour vos applications
Autre point de vigilance : les failles de sécurité. Pour les déjouer, pensez à faire une mise à jour de toutes vos applications avant de partir en vacances, que ce soient celles de votre téléphone, de votre ordinateur ou du système lui-même. Celles-ci sont régulièrement identifiées et corrigées par les développeurs et il est important de toujours avoir les dernières versions pour un minimum de risques.

5. Renseignez-vous
Avant chaque voyage, tâchez de connaitre les principales informations sur votre lieu de villégiature pour parer aux éventuels problèmes techniques que vous pourriez être amené à rencontrer. Votre hôtel est-il équipé d’un réseau sécurisé ? Les prises de vos chargeurs correspondent-elles ? Y a-t-il des frais pour les appels vers vos proches ? Une fois ces informations acquises, prenez des mesures en conséquence : augmentation de votre forfait téléphonique, achats d’adaptateurs, installation d’application pour des appels en Wi-Fi.

6. Installez des outils de protection
Vous emmènerez certainement en vacances vos appareils mobiles : protégez-les. Les VPN permettront de limiter votre exposition à certaines attaques en chiffrant vos communications et en empêchant ainsi les pirates de les intercepter ou de les modifier. Si vous pensez utiliser vos appareils électroniques dans des lieux publics, posez sur l’écran un filtre de confidentialité pour qu’ils deviennent illisibles pour vos voisins. Pensez aussi à vous équiper d’un matériel vous permettant d’avoir toujours votre téléphone sur vous lorsque vous pratiquerez vos activités : une coque étanche sera notamment utile pour vous baigner avec votre smartphone, et ainsi échapper à un vol éventuel sur la plage…  

Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET France


A Avignon, ‘Devarchi domotic’ sécurise votre maison

L’ombre de « Big Brother » est arrivé aux portes de l’Union européenne. C’est l’inquiétude relayée par le quotidien espagnol El País, qui rapporte le déploiement à Belgrade d’un système de surveillance constitué d’un millier de caméras couplées à un logiciel de reconnaissance faciale et développés par le géant chinois Huawei. En Europe, l’UE souhaite bannir l’utilisation de la reconnaissance faciale, même si plusieurs tests ont déjà été mis à l’œuvre ou prévus dans une dizaine de pays (dont la France). Toutefois et jusqu’à présent, rien n’indiquait que des autorités avaient choisi d’utiliser des logiciels et des équipements en provenance de Chine, pays dans lequel cette technologie est l’un des piliers du système de contrôle social mis en place par le régime.

Les métropoles chinoises sont les championnes mondiales de la vidéosurveillance, avec une densité de plusieurs centaines (voir milliers) de caméras au kilomètre carré. Plus proche de chez nous, les autorités britanniques sont également très friandes de cette technologie. Comme le révèlent les données de Comparitech, Londres affiche une densité d’équipements comparable à celle des grandes villes chinoises, soit actuellement 440 caméras par km2. Le Royaume-Uni est aussi un pionnier de la reconnaissance faciale, qui était déjà utilisée dans certaines régions, mais une décision de justice a néanmoins jugée son utilisation par la police illégale l’été dernier.

Ailleurs en Europe, les villes russes figurent également parmi les mieux équipées en caméras. On en trouve par exemple 81 au kilomètre carré à Moscou et 39 à Saint-Pétersbourg. Comme le montre notre graphique, ce genre de dispositif est beaucoup moins développé chez nos voisins espagnols et italiens (4 caméras par km2 à Madrid et seulement 1 à Rome). À Paris, la densité se situe actuellement à 15 équipements au kilomètre carré. Comme le révélait une étude publiée l’année dernière, la ville française qui compte (et de loin) la plus grande densité de caméras de surveillance est Nice, où le maire, Christian Estrosi, est notamment un fervent défenseur de la reconnaissance faciale. À ce jour, l’efficacité de la vidéosurveillance reste discutée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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