Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Ce jeudi 20 octobre, suite à une course-poursuite débutée sur l’A7, le conducteur d’un véhicule pris en chasse par les douanes a perdu le contrôle de sa voiture après en avoir percuté une autre en sortant de l’autoroute. L’accident s’est déroulé peu avant 14h au niveau du rond-point situé à proximité du lycée des métiers du domaine d’Eguilles à Vedène. L’individu s’est alors enfui à pied.
Estimant que le risque qu’il ait pu s’introduire dans l’établissement suite au signalement de plusieurs élèves, le proviseur du lycée professionnel a déclenché la procédure de confinement pour les 600 lycéens enfermés dans leur classe avec les rideaux baissés.
Une vingtaine d’hommes des ‘Psig sabre’ (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie) d’Avignon et de Carpentras spécialement mis en place après les attentats de 2015 ont alors procédé à la sécurisation de ce site de 13 hectares. Accompagnés d’un chien de détection, les militaires ont pu s’assurer que la personne recherchée ne se trouvait pas dans l’établissement. L’alerte confinement a donc été levée vers 16h20 et les élèves, choqués, ont été invités à se présenter vers l’infirmière et l’assistante sociale du lycée.
Le suspect de ce refus d’obtempérer est toujours recherché à cette heure après que sa trace ait été repérée sur la route d’Entraigues. Aucun blessé n’est à déplorer.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Ce varois né à Draguignan il y a 43 ans, a succédé le 1er août au Colonel Jean-Christophe Le Neindre et il a pris officiellement son commandement hier sur le site de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne en présence notamment de la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret et du général de corps d’Armée de la région Provence Alpes Côte d’Azur et de la zone de Sécurité Sud, Arnaud Browaëys. Ce Saint-Cyrien a rendu hommage au Colonel Garence et retracé sa carrière qui a débuté en 2003 à Bron, s’est poursuivie à Orange comme Commandant en second en 2007, participera à des opérations extérieurs à Sarajevo, enchaînera sur Toulouse-Le Mirail en 2011, puis comme sous-préfet des Landes en 2020 et se retrouvera auprès du 1er Ministre, à Matignon avant de revenir dans le Vaucluse cet été.
700 gendarmes d’actives et 448 réservistes « C’est un très beau groupement, convoité, riche de 700 personnels d’active et de 448 réservistes, les gendarmes sont présents dans 146 des 151 communes de Vaucluse, c’est à dire 93% de la population, explique le général Arnaud Browaëys. C’est une responsabilité et une reconnaissance, un nouveau défi pour toi Cédric, de maintenir la sécurité et l’ordre public, lutter contre les trafics de stupéfiants, les violences intra-familiales, prévenir le crime. Tu auras l’autorité mais aussi l’accessibilité et la proximité nécessaires. Tu dois être visible, à hauteur d’homme, immergé dans le tissu local avec ta femme Aurélie et ta famille. Je connais ta disponibilité et ton professionnalisme. A toi d’obtenir le meilleur de chacun. »
Les 7 objectifs de la préfète Violaine Démaret, la préfète nommée en août, comme lui, insistera sur l’implantation locale de la gendarmerie sur 82% de la superficie de Vaucluse. « Vous êtes là pour protéger 371 000 citoyens, leur assurer une vie tranquille, en toute sécurité. Certes notre département ressemble à une carte postale de rêve, mais au-delà des apparences, existent une réalité plus cruelle, des disparités entre les très pauvres et les très riches. J’ai donc 7 priorités en tête, d’abord la lutte contre les stupéfiants et les narco-trafiquants, ensuite la lutte contre les violences intra-familiales, nous avons eu 2 féminicides cet été. Troisième priorité : le trafic d’armes, 4e : la sécurité routière et nous disposons de l’EDSR (Escadron départemental de sécurité routière), 5e : la cyber-criminalité, 6e : la sécurité environnementale et climatique avec des gendarmes qui se sont déployés pendant la canicule dans les massifs forestiers, à pied ou à cheval, enfin, dernière priorité, être visibles sur le terrain, au plus près des vauclusiens. Evidemment j’ajusterai ce cap en fonction de l’actualité, de la réalité. Soyez fiers de vous, heureux en famille et en plein épanouissement » conclura-t-elle.
‘Simple de cœur, esprit droit et âme honnête‘ Le nouveau patron du Groupement de Gendarmerie de Vaucluse a pris la parole en dernier, d’abord pour féliciter 4 gendarmes qui ont reçu, en amont de la cérémonie, des décorations pour leurs actes de courage et de dévouement. Il fera plusieurs allusions littéraires pendant son discours. D’abord au ‘Désert des Tartares’ de Dino Buzzati : « Je sais que je ne serai pas comme le lieutenant Drogo, à attendre au Fort Bastiani un ennemi qui ne viendra que sur son lit de mort. Je ne manquerai pas la bataille qui a motivé mon engagement en 2003, d’autant que l’adversaire est déjà là. Mais comme lui, je serai animé par la même indéfectible détermination, par le même inaltérable sens du devoir et par une envie de combattre sur laquelle le temps n’aura pas de prise. »
Il terminera en citant un texte de 1852 sous la plume du Général Joachim Ambert qui définissait ainsi le gendarme : « Il n’est rien pour vous et vous êtes tout pour lui. Vous ignorez même son existence mais les méchants tremblent et les faibles vivent en paix parce qu’il est là, toujours debout. Quel est donc cet homme ? Quelle passion l’anime ? Quel intérêt le guide ? Quelle religion le soutient ? Cet homme est simple de cœur, il a l’esprit droit, l’âme honnête. Etranger aux passions, il ne connaît que son devoir, son intérêt est de bien servir, sa religion est l’honneur. » Et il conclura : « Je peux témoigner que les gendarmes de Vaucluse sont de cette trempe ».
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
L’Association des Maires de Vaucluse (AMV84) vient de condamner l’agression de William Pelletier, maire de Châteauneuf-sur-Cher. L’élu de la petite commune du Cher de 1 500 habitants a été agressé et blessé à la tête le 31 août dernier par un individu de 19 ans. Ce dernier, arrêté depuis, est venu se venger d’une intervention de William Pelletier, le 21 juin, afin de mettre fin au chahut d’un groupe de jeune dans un camping de sa commune. « Les coprésidents, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez, et les membres du bureau de l’AMV 84, apportent leur soutien total à William Pelletier, maire de Châteauneuf-sur-Cher, et condamnent fermement l’acte d’agression dont il a été victime dans l’exercice de ses fonctions, expliquent les maires de Vaucluse. Cette agression, sur un élu local en charge d’une mission de service public, est aussi révoltante qu’inadmissible. Ces élus communaux, cœur battant de la République, fatigués, risquent d’abandonner leur écharpe tricolore avant même les prochaines élections. Aussi, nous interpellons le ministre de l’Intérieur et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, afin qu’ils prennent des sanctions immédiates et exemplaires pour condamner ces actes intolérables. » Un message entendu puisque l’auteur des faits a été condamné en comparution immédiate à 4 mois de prison avec sursis, et à 105 heures de travail d’intérêt général.
Les agressions des élus en forte hausse Cette affaire illustre à nouveau l’augmentation inquiétante des agressions envers les élus (maires, adjoints, conseillers départementaux et régionaux ainsi que les parlementaires). Selon le ministère de l’Intérieur, ces attaques étaient ainsi en hausse de 47% en 2021. Pour lutter contre ce phénomène, l’AMF (Association des maires de France) a même mis en place une adresse mail spécifique (observatoire.agressions@amf.asso.fr) afin d’accompagner les élus dans leurs démarches ainsi que de les informer. En Vaucluse, l’AMV a déjà interpellé les services de la préfecture du département sur la mise en place des sanctions plus lourdes afin de lutter contre les agressions physiques et verbales directes ou sur les réseaux sociaux ainsi que la sensibilisation des effectifs de gendarmerie et de police sur le caractère prioritaire des plaintes d’élus. Pour cela, mais aussi en cas troubles majeurs à l’ordre public ou de danger imminent, les élus vauclusiens disposent notamment de contacts spécifiques, accessibles 7 jours sur 7 et 24h/24, avec les forces de sécurité intérieure et le corps préfectoral en Vaucluse.
De dangereux précédents Pour rappel, le paroxysme de ces agressions avait été atteint en août 2019 avec la mort de Jean-Mathieu Michel, 76 ans, maire de Signes dans le Var, renversé par la camionnette d’un maçon ayant pris la fuite après avoir déchargé illégalement des gravats. Le jeune artisan de 25 ans a été condamné, en mars dernier, à 3 ans de prison dont 2 avec sursis ainsi qu’à verser une indemnité de 15 000€ au fils du maire de Signes. Plus loin dans le temps mais plus près de nous, Bernard Reynès, alors maire de Châteaurenard, avait été poignardé en 2013 par un individu lors de la cérémonie de commémoration du 11 novembre. L’élu bucco-rhodanien avait été superficiellement blessé, malgré les 3 coups de couteau de son assaillant, un ‘conspirationniste’ de 32 ans souhaitant s’en prendre à un élu du même bord que Nicolas Sarkozy, qui a aussi blessé plus légèrement deux autres membres du conseil municipal de Châteaurenard lors de son attaque.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Mercredi 29 juin, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont présenté, avec l’ensemble des services concernés, les dispositifs de sécurité et le protocole sanitaire déployés pour assurer la sécurité des citoyens et des participants lors du Festival d’Avignon et du Off, édition 2022, qui se tiendra du 7 au 30 juillet.
« La rentrée en festival s’opère dans un contexte spécial », a commenté le préfet de Vaucluse. Afin d’assurer le bon déroulement de l’édition 2022 du Festival d’Avignon et du Off, qui se tiendra du 7 au 30 juillet dans une période encore fragilisée par la crise sanitaire, les services de l’état, la ville d’Avignon, les organisateurs, les forces de l’ordre, l’agence régionale de santé PACA, le SDIS 84, la délégation militaire départementale, et l’association Croix Blanche coordonnent et renforcent leurs dispositifs de sécurité. Dans ce cadre, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, et Cécile Helle, maire d’Avignon, ont présenté, mercredi 29 juin avec l’ensemble des services concernés, les dispositifs de sécurité et le protocole sanitaire déployés pour assurer la sécurité des citoyens et des participants lors du Festival d’Avignon et du Off.
La sécurisation de l’espace public renforcé Afin de garantir la sécurité de chacun, la police nationale et la police municipale d’Avignon déploieront un dispositif coordonné pour toute la durée du Festival. Le dispositif comprend notamment : le renfort d’unités de forces mobiles en complément des effectifs des polices nationale et municipale ; la sectorisation de l’intra-muros et la sécurisation des parties piétonnes ; des contrôles d’identité aléatoires dans l’espace public ; la mise en place de patrouilles pédestres. Les polices nationale et municipale bénéficieront du soutien opérationnel du groupement de gendarmerie de Vaucluse, de la délégation militaire départementale, du service départemental d’incendie et secours, d’agents privés de sécurité, ainsi que des associations agréées de sécurité civile en Vaucluse. Dans le cadre de l’opération sentinelle, la délégation militaire départementale accueillera un renfort de militaires en patrouille permanente. Un dispositif de brouillage sera également utilisé afin d’assurer le respect de l’interdiction de survol de la ville par des drones.
Un contrôle systématique des lieux de spectacle En prévention, des visites techniques et des commissions de sécurité dans les lieux de spectacle ont été effectuées par les services de l’état, de la ville d’Avignon et par le SDIS. Dès le mois de mai 2022, la moitié des effectifs de préventionnistes du SDIS 84 a été mobilisée sur le contrôle des lieux de spectacle. Sur l’ensemble des sites, il est demandé aux organisateurs et aux responsables des lieux de spectacle : un contrôle systématique des espaces ouverts au public par les responsables d’accueil avant l’entrée du public ; un contrôle visuel systématique des scènes et des gradins avant l’entrée du public ; des panneaux ‘Vigipirate’ apposés aux entrées du public ; un contrôle visuel systématique des sacs. Sur certains sites, dont la Cour d’honneur du Palais des papes, des agents de sécurité, d’une société privée de sécurité agréée, contrôleront les accès. Pendant toute la durée du Festival, le SDIS renforcera son dispositif opérationnel positionné au centre de secours d’Avignon. Il sera articulé avec le dispositif prévisionnel de secours (DSP), armé par le comité départemental des secouristes français de la croix rouge, et se déploiera de 12h à 2h du matin afin de réaliser les gestes de premiers secours.
Une limitation de la circulation Un plan de piétonnisation et un accès réglementé, limitant la circulation automobile dans l’intra-muros et favorisant les déplacements doux, sera mis en place par la ville d’Avignon durant toute la durée du Festival. 20 agents de surveillance seront déployés par la ville pour assurer le filtrage aux sept portes d’entrée et aux neuf portes de sortie. La circulation des véhicules à moteur sera interdite sur certaines voies : rue Molière, place des Corps Saints, rue Henri Fabre, rue Viala, rue Saint-Agricol… Cécile Helle, maire d’Avignon, a rappelé la mise en place du dispositif Lapi, géré par le centre d’information et de régulation des aires piétonnes et du stationnement (CIRAPS) : « ce dispositif remplace le système de badge par un système de lecture de plaque, après enregistrement préalable de la plaque d’immatriculation des véhicules ». Concernant le stationnement, 5 090 places de stationnement gratuit seront disponibles dans cinq parkings relais : parking des Italiens, de l’île Piot, de René Char, de l’Amandier et du Carrefour Courtine. Des navettes assureront la liaison jusqu’au centre-ville.
Des centres de dépistage et de vaccination éphémères Dans le contexte de forte reprise épidémique liée aux sous-variants d’Omicron, BA4 et BA5, le protocole sanitaire est renforcé, pendant toute la durée du festival, afin de concilier le bon déroulement des festivités avec les impératifs sanitaires. Le dispositif sanitaire est renforcé avec l’ouverture d’un centre éphémère de dépistage, sur la place Pie au laboratoire Bioaxiome, et de vaccination, sur le site Sainte-Marthe – Arendt de l’Université d’Avignon. Ces centres de dépistage et de vaccination seront accessibles sans rendez-vous. Egalement, 20 pharmacies, dont neuf en centre-ville, proposeront de réaliser des tests et vaccinations durant le festival. A de nombreuses reprises, le préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume, a rappelé que « dans le contexte de forte reprise épidémique, le port du masque est fortement recommandé dans les situations de promiscuité et de brassage de population, dans les lieux d’affluence importante même en extérieur et dans tous les lieux clos, les théâtres y compris ». Evidemment, le protocole établi n’est pas définitif et peut évoluer selon la situation sanitaire. En lien avec l’agence régionale de santé et si la situation sanitaire l’exigeait, le préfet de Vaucluse est en mesure de prendre des mesures spécifiques destinées à protéger la population.
L’ensemble des éléments d’information sur les dispositifs de sécurité, la circulation mise en place et le protocole sanitaire sont en ligne sur les sites internet de la préfecture de Vaucluse et de la ville d’Avignon.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Pour la quatrième année consécutive, des quantités records de cocaïne ont été saisies en Europe, comme le révèlent des données publiées le mois dernier par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Au cours de la dernière décennie, les volumes saisis sur le continent ont plus que triplé, passant d’une moyenne d’environ 70 tonnes par an de 2010 à 2016, à 215 tonnes en 2020.
Trois pays, la Belgique (70 tonnes), les Pays-Bas (49 tonnes) et l’Espagne (37 tonnes), ont représenté environ 73 % du stock saisi en Europe en 2020, mais d’importants volumes ont également été interceptés en Italie (13 tonnes), en France (13 tonnes) et en Allemagne (11 tonnes). Les quantités saisies cette année-là en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie, en France et en Allemagne sont les plus élevées jamais enregistrées par ces pays.
Parallèlement, de nouveaux records ont été établis ailleurs sur le continent, notamment en Grèce (1,8 tonne) et dans des pays de l’Est qui ne sont pas traditionnellement associés au trafic ou à la consommation de cocaïne, comme la Bulgarie (1 tonne), la Pologne (3,9 tonnes) ou la Turquie (2 tonnes). Cela suggère que les points d’entrée du trafic de cette drogue se diversifient et que sa consommation se développe dans ces régions.
La tendance à la hausse devrait se poursuivre, car des données disponibles dans plusieurs pays de l’UE montrent que des quantités encore plus importantes de cocaïne ont été saisies en 2021 – la Belgique ayant par exemple intercepté près de 92 tonnes, presque exclusivement dans le port d’Anvers.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Après 34 ans de service et 235 000 heures de vol, le célèbre avion à aile delta de Dassault quitte le ciel de Vaucluse.
Emotion et fierté hier sur la base aérienne d’Orange qui avait invité 3 000 personnes, des civils, des militaires, mais aussi 500 enfants des écoles alentour à l’occasion du retrait de service de ces avions de chasse de légende basés dans les hangars depuis 1988.
De tous les combats Le Mirage C (pour chasse) RDi (pour radar doppler à impulsions) a combattu dans le Golfe Persique, pour l’opération « Daguet » dans les années 90 comme pour « Barkhane » au Sahel dans la dernière décennie, il a aussi été la vedette du film de Gérard Pirès avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac tourné dans le ciel d’Orange en 2005. Jeudi après-midi, ils étaient tous là, les mécaniciens, les pilotes et les vétérans, leurs amis, leurs familles pour assister aux derniers vols de cet escadron de chasse. Ils se sont remémoré ce qu’était ce fleuron de l’Armée de l’Air, avec un radar embarqué qui permettait de voir et de tirer vers le sol des missiles en volant à Mach 2,2, c’est à dire 2,2 fois la vitesse du son, soit 2 300km/h… Ils étaient tous alignés sur le tarmac de la BA 115, avec des dérives différentes qui arboraient leurs couleurs : le 1er escadron Vendée, l’EC 2/5 Ile de France, l’EC 2/12 Picardie, l’EC 3/5 Comtat Venaissin.
La Paf en invitée vedette Invitée vedette, la Patrouille de France et ses 8 Alfajets, venus en voisins de la Base de Salon de Provence, siège de l’Ecole de l’Air où naissent tous les « poussins », les futurs « Top Gun ». En formation « losange », « diamant », « tonneau », ils ont fait pendant de longues minutes leurs acrobaties réglées au millimètre, dans un ciel nuageux et incertain, suivis par leur panache de fumigènes tricolores reconnus dans le monde entier. Une chorégraphie de prestige et d’excellence qui fait l’admiration de chacun, et tous les spectateurs applaudissaient leurs passages, conquis par autant de virtuosité et de savoir-faire.
Les Rafale prendront la relève en 2024 Pendant 2 ans, les riverains de la BA 115, à jonquières, Camaret ou Violès, vont pouvoir respirer, sans nuisance sonore puisque le successeur du Mirage 2 000, le Rafale n’arrivera qu’en 2024 … En attendant, les hélicoptères Fennec, basés ici depuis 12 ans, assurent la surveillance du territoire, la police du ciel pour les petits avions de tourisme, les planneurs, les ULM. Ils sont capables de les prendre en chasse et de les neutraliser si, par hasard, leur venait la mauvaise idée de survoler des sites sensibles comme les centrales nucléaires par exemple.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
« Pour avoir fait preuve d’un comportement courageux et d’une grande réactivité dans une situation dangereuse, monsieur le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, par arrêté du 8 mars 2022, a décidé de vous attribuer la médaille de bronze pour dévouement. »
C’est ainsi que le maire du Pontet, Joris Hébrard a remis cette distinction jeudi après-midi au chef de service de la police municipale, Michaël Dolet, au brigadier-chef David Dupas et au gardien-brigadier Gabriel Lernould. Il a rappelé ce qui s’était passé le 24 février dernier et leur a valu cette récompense. Ce jour-là alors qu’ils patrouillaient, les trois hommes remarquent le comportement suspect de deux femmes qui semblent faire des repérages pour un futur cambriolage. Leur intuition se confirme avec la présence d’un véhicule déjà remarqué sur des vols antérieurs. A l’approche des policiers, le conducteur prend la fuite, la course-poursuite le long du Rhône se poursuit jusqu’aux Angles où il est arrêté. Quant aux jeunes femmes elles sont interpellées en possession de leur butin.
C’est quand ils rentrent du Gard rhôdanien que les patrouilleurs sont alertés par des passants qui leur indiquent qu’une dame âgée vient de se jeter du Pont Daladier dans le fleuve. Gabriel Lernould plonge alors dans le Rhône pour lui porter secours mais le courant est trop fort, elle s’éloigne. Ses camarades se procurent alors une embarcation auprès d’un bateau de croisière, ils rament en direction de la victime et la récupèrent saine et sauve. « Cette distinction rejaillit sur l’ensemble de la police municipale du Pontet » a conclu le maire Joris Hébrard.
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Demain, la municipalité d’Avignon va rendre un hommage citoyen au commandant Eric Masson tué en service le mardi 5 mai 2021 dans les rues d’Avignon. Alors brigadier, le fonctionnaire de police de 37 ans du Groupement départemental d’intervention (GDI) avait été envoyé sur un point de ‘deal’ dans le quartier des Teinturiers après une autre opération menée à Carpentras. Avec son collègue, ils avaient alors surpris une transaction de drogue entre une cliente et deux individus.
Procédant dans un deuxième temps au contrôle de la cliente, les policiers avaient été rejoints par les dealers revenant sur leurs pas. C’est à ce moment-là qu’Eric Masson avait été abattu, sans sommation, de deux balles en plein thorax. Si l’ensemble des protagonistes s’étaient alors enfuis, la femme qui achetait de la drogue avait été arrêtée le surlendemain. Le tireur présumé et son complice avaient, eux, été interpellés le dimanche soir suivant au péage de Remoulins sur l’A9 alors qu’ils tentaient de prendre la fuite. Toujours dans le cadre de cette affaire, un quatrième individu sera arrêté le lendemain.
Un émoi national Le meurtre de ce policier habitant à Bédarrides marié et père de deux enfants avait suscité un très fort émoi au niveau national. Le jour même de son meurtre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’était rendu dans la cité des papes pour rendre hommage à Eric Masson et rencontrer ses collègues. Une semaine plus tard, un hommage national était rendu devant la préfecture de Vaucluse en présence de Jean Castex. Lors de cette cérémonie, le premier ministre avait alors nommé le brigadier décédé commandant de Police et chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, à titre posthume. Le lendemain, c’est la ville d’Avignon qui avait appelé à un moment de recueillement et de communion à la mémoire d’Eric Masson. Un an plus tard, Cécile Helle, maire d’Avignon, renouvelle cet hommage citoyen. Ce dernier, qui se déroulera en présence de Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, se déroulera jeudi 5 mai à 19h devant l’Hôtel de ville.
L.G.
Hommage citoyen à Eric Masson. Jeudi 5 mai 2022. 19h. Parvis de l’Hôtel de ville. Place de l’Horloge. Avignon
Lycée de Vedène : la procédure de confinement déclenchée après une course-poursuite
Vendredi dernier, le lycée Alphonse-Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue a été le théâtre d’un exercice de sécurité civile grandeur nature simulant une tuerie de masse dans un établissement scolaire. Organisé à l’initiative de la préfecture de Vaucluse il a mobilisé les acteurs de la sécurité intérieure (gendarmerie, police judiciaire), des services de secours (Sdis, Samu, Cump-Cellules d’urgence médico-psychologique), du parquet du Tribunal judiciaire d’Avignon, des services de l’État (Dasen-Directeur académique des services de l’Éducation nationale-, ARS-Agence régionale de santé) ainsi que des agents de la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue, de la région Sud ainsi que des personnels et élèves majeurs volontaires de la section des métiers de la sécurité du lycée Alphonse Benoît.
Près de 200 participants En tout, près de 200 personnes et plus d’une cinquantaine de véhicules ont participé à cet entrainement à grande échelle dont le scénario se basait sur une attaque de l’établissement scolaire par un ou plusieurs assaillants occasionnant plusieurs victimes, à l’arme blanche et par arme de poing. La simulation prévoyait aussi un retranchement du terroriste avec un ou plusieurs otages. « Cet exercice répond à la nécessité de maintenir en conditions opérationnelles les différents acteurs de la sécurité et du secours, tout en associant la participation de la population à la gestion d’un évènement de sécurité civile », expliquent les services de la préfecture qui pour l’occasion ont pu tester les dispositions du plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) NOVI-Attentat (Nombreuses victimes). L’objectif de cet exercice étant maintenir les différents services en conditions opérationnelles.