Ville de Sorgues, Ensemble face aux risques majeurs
La Ville de Sorgues propose une conférence sur ‘Connaître, prévenir et réagir face aux feux de forêt, aux inondations et aux risques industriels’. Cette 2e conférence ‘Passeport pour la cohésion’ sedérouleramercredi 6 novembre à 18h au Pôleculturel, en entrée libre. Elle sera animée par Guillaume Grand, commandant du Centre de Secours de Sorgues.
Le territoire de Sorgues est particulièrement exposé à divers risques naturels et technologiques. Durant cette conférence, les feux de forêts, les inondations ainsi que les risques industriels seront abordés. Cette 2e conférence du Projet Passeport pour la cohésion, permettra d’échanger sur ces dangers, d’apprendre à les prévenir et de savoir comment réagir en cas d’incident.
Feux de forêt, inondations, risques industriels Présence de ces risques sur Sorgues ; Prévention ; Actions communales ; Comment s’en prémunir ? Et comment agir en cas d’incident.
À propos de Guillaume Grand Depuis juillet 2022, Guillaume Grand occupe le poste de Chef du Centre de Secours de Sorgues (SDIS 84). En mars 2020, il est nommé Adjoint au chef de compagnie et de centre de secours de Sorgues (SDIS 84). En juin 2011, Guillaume Grand est promu au grade de capitaine et devient Chef de section planification et conception au bureau de la formation du SDIS 42. En juillet 2006 il devient Lieutenant – Chef de section ressources humaines de la compagnie Nord Stéphanois. En septembre 2001, il intègre le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Loire (SDIS 42) en tant que Sapeur-pompier professionnel non officier. Sa carrière a débuté en décembre 1999 en tant qu’Adjoint sanitaire à la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales de la Haute-Loire. Il a complété son parcours académique en 2019 par un Master 2 en Sciences de l’Éducation – Ingénierie Pédagogique en Formation d’Adultes de l’Université à Paris. Guillaume Grand obtient en 1997 un DUT en Hygiène, Sécurité et Environnement à Bordeaux, développant ainsi une expertise dans les domaines de la sécurité et de l’environnement, qui sera le socle de sa carrière.
Les infos pratiques Conférence ‘Ensemble face aux risques majeurs’. Mercredi 6 novembre 2024. 18h. Pôle culturel Camille Claudel. Renseignements au 04 90 39 71 68. Entrée libre.
Ville de Sorgues, Ensemble face aux risques majeurs
L’association Soroptimist International Avignon organise une soirée ‘Femmes d’action, femmes d’exception’, qui se déroulera, sur réservation Jeudi 19 septembre 2024 à 18h au Novotel Avignon centre. Le capitaine Lise Trincaretto, du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse fait partie des invitées de la soiréeaux côtés de Caroline Clausse ingénieure navigante d’essais ; Christine Gord directrice de la Banque de France de Vaucluse, Céline Lacaux, mathématicienne et chercheure à l’Université d’Avignon et Géraldine Parodi, scaphandrière et Présidente de Spero Mare qui exerce dans le BTP sous-marin. Réservation ici. L’Echo du mardi vous propose, en avant-première, d’aller à la rencontre de ces femmes d’exception.
Lise Trincaretto est capitaine de sapeur-pompier professionnel, responsable du service prévision opérations au Centre de Secours Principal d’Avignon. Si, au début de sa carrière elle s’est épanouie au sein des collectivités territoriales, plus précisément dans le développement territorial et touristique de Maubeuge (59) et de l’intercommunalité de Maubeuge, c’est en tant que capitaine des pompiers professionnels qu’elle a enfin pu donner libre cours à sa vocation.
«Mes parents étaient tous deux médecins, maman anesthésiste-réanimateur et papa chirurgien en traumatologie à l’hôpital public… Après les cours j’allais à l’hôpital et attendais mes parents dans le sas -Service d’accès aux soins- des urgences. De là, j’observais le ballet des pompiers. J’étais fascinée par la relation qu’ils entretenaient avec les victimes, le soin qu’ils apportaient à les stabiliser au mieux avant que ceux-ci ne soient pris en charge par une équipe –dont ma mère- qui était le plus souvent affectée aux urgences.»
«Alors que j’avais grandi avec des médecins mon père, ma mère et leurs amis, ce sont les pompiers qui m’impressionnaient le plus. Ils étaient en première ligne sur les feux et les accidents. Ce sont eux qui me racontaient, petit à petit, ce qu’ils faisaient. Et, sans que je ne m’en rende vraiment compte, cela m’a forgée et façonnée. Puis j’ai obtenu un bac scientifique et dit à mes parents que je voulais devenir pompier.»
«Là ça a été un refus catégorique. Ils m’ont demandé de passer un bac +5, comme tout le monde dans la famille. Je suis partie un an à Berlin, c’était 4 ans après la chute du mur. J’avais, au préalable, rencontré dans le Nord où nous vivions, des berlinois lors d’un festival de musique, de théâtre, de rue… que j’avais trouvé très sympas. J’ai adoré cette ville cosmopolite où j’ai été professeure defrançais, où j’ai travaillé sur des chantiers… Lorsque je suis rentrée, j’étais parfaitement bilingue allemand et anglais.»
«Du coup j’ai fait une maîtrise de langues appliquées allemand et anglais ce qui m’a passionné ? Les matières appliquées européennes comme l’économie, les maths, les statistiques, la compta, la gestion, le marketing, la communication, le Droit civil, public, européen, le droit de douanes. C’était au moment du traité de Maastricht. Alors que mes parents m’avaient opposé le fait de ne pas apprendre un métier, je devenais polyvalente dans tous les secteurs et, finalement, très rapidement employable. Venant d’un bac scientifique, je poursuivais mes études avec facilité et je remarquais que les majors de promo étaient, eux aussi, issus d’un cursus mathématique. Je me disais que les maths ouvraient décidément toutes les portes.»
«Je suis entrée dans une entreprise d’import-export de carrelages à Maubeuge, tout d’abord comme assistante commerciale puis aux statistiques et j’ai adoré mon métier. C’est là que le maire de Maubeuge est venu me chercher pour me proposer le développement touristique de la Ville via l’Office de tourisme. Il a dit au directeur en place : ‘Il me faut quelqu’un qui ait un peu de trempe, un peu intelligent. Prends là elle, parce qu’elle n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis. C’est là qu’a commencé ma carrière de fonctionnaire et croisé à nouveau les pompiers, très présents sur le Festival de Maubeuge. J’y suis restée 11 ans. Ensuite ? J’ai travaillé dans la formation, notamment en recrutement, puis j’ai postulé à l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine-Ventoux où j’ai travaillé au développement du tourisme du territoire. Là encore ça a été passionnant.»
Lise Trincaretto DR
Puis arrive le Bataclan «13 novembre 2015, c’est la date des attentats de Daech et du Bataclan. Je suis très patriote et j’adore mon pays. En toute modestie, c’est le plus beau pays du monde. Rien n’égale son système social, sa culture, la diversité de ses paysages, sa gastronomie et ses vins. On y fait de belles et bonnes choses. Alors, l’attaque du Bataclan… Je l’ai très mal vécu et je continue à être ulcérée par la lâcheté des attentats qui tuent des innocents. J’ai été comme stupéfaite, bloquée… mais mes enfants étaient encore trop petits pour que je devienne pompier volontaire. Je me suis rapprochée de l’armée de l’air à Orange qui m’a acceptée dans la réserve citoyenne. Et puis, un jour, mes amis pompiers m’ont dit, ça y est, tes enfants sont grands, fais pompier volontaire. Ce que j’ai fait à Vaison-la-Romaine.»
«Comment passe-t-on d’un Office du tourisme et du développement économique à) capitaine des pompiers ? «Je crois que ça a toujours été mon profil car je suis plutôt très dynamique et sportive. Si ma première carrière dans la Fonction publique me correspondait très bien, être pompier était un rêve d’enfant. Je deviens donc pompier volontaire à Vaison-la-Romaine et d’un seul coup je me sens légère. Comme si l’on m’avait ôté un immense poids, peut-être celui de la frustration ? Je pouvais enfin faire ce que je désirais depuis le tout début de ma vie.»
Comment avez-vous acquis toutes les connaissances requises pour exercer ce métier ? «Mon meilleur ami était adjudant-chef chez les pompiers à Carpentras. Pour des raisons règlementaires dues à une réforme, il devait passer le concours de lieutenant. Moi j’étais pompier volontaire depuis un an. Il me dit : puisque je passe le concours de lieutenant tu passes le concours de capitaine. Il a eu son concours de lieutenant et moi j’ai raté mon concours de capitaine que j’ai réussi la seconde fois. Ma faille ? Si je possédais la culture générale et territoriale, je n’avais pas encore assez acquis la culture pompier. Egalement, je n’aurais jamais réussi ce concours si je n’étais pas passée par le volontariat. Et je dois beaucoup aux officiers du Sdis 84 (Service départemental d’incendie et de secours du Vaucluse) qui m’ont aidée à acquérir les attendus du concours.»
«J’ai été recrutée au bout de deux ans au Sdis 84, à Avignon,qui est la meilleure école qui soit, parce que c’est le centre principal de secours qui régule une importante activité opérationnelle. Je m’y occupe de la prévision des opérations : c’est toute la préparation en amont de l’intervention. Des exemples ? C’est vérifier que l’eau arrive bien aux poteaux, leur implantation et leur accessibilité depuis nos engins. C’est aussi la vérification des bâtiments avec les accès de secours, les normes évacuation, les terrasses en ville, le déroulement de manifestations de toutes sortes en milieu urbain ou rural…»
«Il y a les opérations qui préparent à l’intervention humaine, l’utilisation des matériels, les manœuvres d’entrainement qui permettent de prendre connaissance des moyens dont nous disposons sur place, et comment agir pour, par exemple, pour éviter la propagation d’un feu, découvrir et comprendre la conformations de sites, la prévention des risques. L’un des bâtiments exemplaires, en matière de sécurité, est par exemple l’Ikéa de Sorgues. Egalement, cet été, nous nous sommes entrainés sur le site du Palais des papes. Je m’occupe de tout ce qui est statistiques, de la gestion du matériel technique dans son utilisation. Ce que j’apprécie le plus ? Que l’on soit très en lien les uns avec les autres, tous s’entraidant. Le Sdis 84 procède au recrutement pour de grands dispositifs, via la création d’équipes en fonction des disponibilités, pour envoyer des renforts en Corse et, en ce moment, en Grèce.»
Lise Trincaretto entourée de ses collègues lors d’un exercice, cet été, au Palais des papes
Bientôt «J’ai passé, cette année, tous les diplômes de chef d’agrès (engins : ambulance et CFM camion de feu de forêt, feu urbains et secours routiers) avant de bientôt intégrer l’Ecole nationale supérieure des officiers de sapeurs pompiers –L’ENSOSP– . Ces formations m’ont vraiment permis d’entrer dans l’opérationnel. Ainsi j’exercerai, au terme de ma formation d’un an, en tant que chef de groupe, sur les interventions dimensionnantes, ce sont des opérations comportant plusieurs agrès déjà disposés à entrer en action. Mon métier sera de m’assurer d’une mise en œuvre cohérente et de prendre en charge la radio et les contacts avec les élus. Là ? Je m’apprête, dès novembre, à intégrer la formation de lieutenant.»
«Comment j’ai surmonté les épreuves ?J’ai du caractère et je suis pugnace, en cela, si l’on ne m’ouvre pas la porte, je suis capable de passer par la fenêtre ou le toit s’il le faut. J’ai tendance à être très ‘rentre-dedans’. Il a fallu que j’apprenne à être plus modérée et patiente, ce qui ne sont pas mes premières vertus. Je suis passée du temps long, administratif lorsque je travaillais pour les Collectivités territoriales avec une échelle hiérarchique et une attente de la décision au Sdis 84 où la réactivité est extrêmement forte avec une résolution des problèmes, obstacles presque instantanée. Résultat ? Je suis heureuse. A la caserne on m’apostrophe en disant : ‘Tiens, la plus heureuse !»
Les compétences et les qualités requises pour exercer mon métier ? «J’ai envie de dire écouter et entendre car écouter c’est bien mais entendre c’est mieux. Voilà pour la base. Après ? Pratiquer les trois essentiels comme posséder un bon esprit d’analyse et de synthèse et savoir être disponible tant pour le service qu’entre collègues parce que je suis dans l’opérationnel et que lorsque les gars partent, il leur faut donc des réponses rapides.»
Mentor, épreuves, quel a été mon cheminement ? «Je remercie vraiment mon chef de salle qui est une personne extraordinaire et qui sera, sans doute, un de mes mentors pour toute ma carrière. Il m’avait prévenue : C’est simple, tu arrives, t’es pas pompier, t’es une femme et tu n’es plus toute jeune (48 ans), donc tu vas te faire tester et c’est normal. Ce que je veux que tu travailles ? Ton intégration parce que si tu n’es pas intégrée tu vas vivre un enfer. Il faut que tu t’intègres.»
«Un an après je suis intégrée. Quand il m’arrive de faire des bourdes, mes collègues m’aident, me donnent les ficelles du métier. Ils le font avec beaucoup de diplomatie et de bienveillance. Il ne me disent pas : ‘Lise t’es en train de faire de la ‘mouise’. Ils me disent : ‘tu vois, par expérience, tu y arriveras mieux en faisant comme ça…’ Puis ils continuent : ‘Tu sais il y a des gens tu leur dis et ils n’en n’ont rien à fiche mais toi tu nous écoutes et tu tiens compte de ce qu’on te dit’. Alors je leur réponds qu’ils sont là depuis le début et qu’ils me soutiennent, alors c’est normal. Moi je viens du monde du management et eux du commandement. Ici on obéit à ton N+1 et point barre.»
Lise Trincaretto Copyright Service communication SDIS 84
Les obstacles qui ne s’effacent pas ? «Je suis assez perfectionniste sinon, devant l’adversité ? C’est simple, je serre les dents et je regarde toujours devant. Est-ce que le regard des autres est important ? Pas du tout. C’est la sagesse de l’âge. Et, justement, je suis à cet âge où je donne le meilleur de moi-même dans ce que je fais au quotidien. Je fais tout à 2000% ou je ne fais pas. Après, on ne peut pas plaire à tout le monde.»
«Quels sont les avantages et les inconvénients à être une femme dans un milieu d’hommes ? Chez les pompiers il n’y a ni hommes ni femmes mais… des pompiers. C’est vraiment ce que je ressens. Il y a bien des hommes chevaleresques et bienveillants qui vont saisir à ma place ce qui est lourd. Mais si je suis pompier c’est que je suis aussi capable de soulever ce qui est lourd.»
Le mot de la fin ? «Aucun regret et encore de belles aventures à venir, je pense, au sein des sapeurs-pompiers. Chaque jour qui passe, je me dis que j’ai bien fait et même si j’ai adoré ma carrière d’avant, je continue à regarder devant, à apprendre et c’est super. Si je devais donner un conseil à une personne souhaitant entrer dans le métier ? Travaille et ne lâche rien.»
Les partenaires de cette deuxième édition de la soirée Femmes d’action, femmes d’exception Le Novotel Avignon centre, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, l’Agence Chamade d’Avignon, Les Femmes chefs d’entreprises Vaucluse (FCE) et les Femmes Vignes Rhône et l’Echo du mardi.
Le programme de la soirée 18h – 18h30 : Accueil ; 18h30 – 19h : Mot de la présidente – présentation de la bourse Envie d’entreprendre Avignon ; 19h – 21h30 : Interventions des invitées puis échanges avec la salle. 21h30 – 22h30 : Moment convivial et d’échanges autour de planches de charcuterie, fromage et dessert.
Les infos pratiques Jeudi 19 septembre à partir de 18h. Soirée Femmes d’action, Femmes d’exception 2e édition. Soroptimist International Avignon. Novotel Avignon centre. Inscription obligatoire 25€ ici.
Ville de Sorgues, Ensemble face aux risques majeurs
Le Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84) travaille sur l’installation de 13 caméras visant à détecter le départ de feux de forêt. Une initiative qui vient s’ajouter aux dispositifs estivaux de prévention et de lutte déjà déployés dans le département.
Le SDIS 84 est en train de déployer des caméras sur des point hauts du département judicieusement étudiés afin d’avoir la meilleure vision possible d’un sinistre. Déjà cinq sont en place depuis la fin du mois de juillet. Huit autres caméras seront installées avant la fin de l’année sur sept autres sites, garantissant une couverture optimale du territoire.
Ces installations ont plusieurs objectifs tels que : surveiller mes forêts 24h/24 toute l’année, localiser les feux par triangulation lorsque cela est possible, visualiser la situation en temps réel depuis le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours (CODIS), enregistrer le flux vidéo, adapter l’engagement des moyens en fonction des observations, améliorer la formation et le retour d’expérience grâce à l’exploitation postérieure des images.
Au titre du Fonds vert, une subvention de 100 000 € a été octroyée par l’État pour l’acquisition des caméras, ainsi qu’une subvention de 70 000 € de la Région Sud. Le SDIS 84, quant à lui, a financé les caméras à hauteur de 184 000 €.
150 000 hectares de forêt en Vaucluse
Ces caméras vont permettre de compléter les dispositifs estivaux de prévention et de lutte déjà déployés en Vaucluse. Le département compte plus de 150 000 hectares de forêt, ce qui représente 43% de sa surface. Les massifs étant très fréquentés, notamment l’été, couplé aux températures élevées et à la sécheresse, ils présentent une grande vulnérabilité et nécessitent une vigilance particulière concernant les départs de feu.
Si le sud du département était jusqu’ici considéré comme étant le plus sensible, les feux des étés 2020 à 2022 à Faucon, Beaumes-de-Venise et Piolenc ont démontré que la totalité du département est désormais menacée par le risque d’incendie de forêt. C’est pourquoi les moyens de prévention et de lutte contre ces feux ont été renforcés.
Un plan départemental contre les incendies
Le préfet de Vaucluse a arrêté, le 26 novembre 2015, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies de Vaucluse, pour la période 2015-2024, dans le but de diminuer le nombre de feux de forêt et les superficies brûlées, mais également de mieux les prévenir pour limiter leurs conséquences sur les personnes, les biens, les activités économiques et les milieux naturels.
Ce plan rassemble les actions de plusieurs partenaires :
Les services de l’État,
Le SDIS,
Les collectivités : le Conseil départemental, les communes, le Syndicat mixte de défense et de valorisation forestière (SMDVF), les parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont-Ventoux,
Les établissements publics forestiers — l’Office national des forêts et Centre national de la propriété forestière,
Les bénévoles des comités communaux feux de forêt.
Un plan en quatre axes
Ce plan 2015-2024 définit la politique départementale de défense des forêts contre l’incendie selon quatre points. Le premier regroupe les dispositifs réglementaires préventifs, à savoir la réglementation de l’accès aux massifs forestiers, notamment entre le 15 juin et le 15 septembre, la réglementation relative à l’emploi du feu, la réglementation relative à l’usage des feux d’artifice, des jets de pétards et des objets en ignition (lanternes thaïlandaises, célestes, volantes, etc.) à trajectoire non maîtrisée, mais aussi la limitation de l’urbanisation en forêt et les obligations légales de débroussaillement.
Le deuxième axe du plan concerne l’aménagement et l’entretien des équipements de prévention et de lutte contre les incendies de forêt. Le Vaucluse est couvert par 600 km de pistes de défense des forêts contre l’incendie (DFCI), comprend 225 citernes d’eau de 60 à 120 m³ et 2 800 hectares de surfaces débroussaillées dans les massifs en bordure de pistes, permettant aux pompiers d’assurer une lutte efficace contre les incendies de forêt. Ces équipements sont gérés par le Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation Forestière (SMDVF) qui regroupe le Conseil départemental et la majeure partie des communes du département.
Enfin, le quatrième point du plan départemental désigne une campagne d’information dédiée à la sensibilisation et à l’information régulière des usagers de la forêt. Cette communication passe notamment par la préfecture de Vaucluse qui informe sur les conditions d’accès en forêt (actualisées chaque jour), mais aussi par des panneaux informatifs présents dans plusieurs sites du département. Le public peut également consulter la Météo des forêts, conçue pour informer et sensibiliser le public au risque de feux de forêts et de végétation.
Ville de Sorgues, Ensemble face aux risques majeurs
La commune de Vaison-la-Romaine et Service Départemental d’Incendie et de Secours de Vaucluse (SDIS 84) viennent de signer une convention de partenariat. Cet accord vise à permettre aux agents municipaux également engagés comme Sapeur-pompiers volontaires (SPV) de concilier ces deux fonctions. Le tout avec un maximum d’efficacité en fonction de leurs différentes missions : que ce soit au sein de la collectivité qui les emploie ou au gré des missions opérationnelles de secours pour lesquelles leur disponibilité et leur savoir-faire sont requis. Outre les modalités de disponibilité, la convention encadre ainsi les problématiques de d’autorisations d’absence, que ce soit pour les missions opérationnelles ou les actions de formation, ainsi que les différents avantages offerts aux employeurs.
Les avantages offerts aux employeurs publics et privés Au titre de l’assurance incendie, les employeurs bénéficient notamment d’un abattement de 10% maximum sur la prime d’assurance dommages incendie. Pour cela, ces derniers doivent se rapprocher de leur agent d’assurance, qui pourra demander une copie de la convention de disponibilité signée avec le SDIS. Autre avantage : possibilité d’obtenir des compensations financières au-delà d’un seuil d’absence défini au préalable d’un commun accord. Enfin, au titre du mécénat les employeurs privés ont également la possibilité de bénéficier, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires, d’un abattement d’impôt sur le revenu égal à 60% du montant équivalent à la rémunération du sapeur-pompier volontaire (et aux charges sociales afférentes) qui a été maintenue pendant la mise à disposition du salarié à titre gratuit durant son temps de travail effectif pour des missions opérationnelles ou pour les activités de formation nécessaires à la réalisation de leurs missions de sapeur-pompier.
Label ‘employeur – partenaire des sapeurs-pompiers’ En témoignage de reconnaissance de la nation pour sa contribution à l’effort de sécurité civile et son implication aux côtés du service départemental d’incendie et de secours, l’employeur, public ou privé, peut se voir attribuer un label ‘employeur – partenaire des sapeurs-pompiers’. Il récompense et valorise les employeurs qui ont manifesté, à travers la gestion des sapeurs-pompiers volontaires au sein de leur organisation, une volonté citoyenne et un esprit civique particulièrement remarquables.
Sarah Ripert & L.G.
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Chaque année, l’Association départementale des Comités communaux Feux de forêt (ADCCFF) de Vaucluse forme de nombreux bénévoles dans plusieurs communes du département avec des réunions théoriques et des mises en pratique sur le terrain. Les bénévoles suivent des formations tous les ans, pas seulement au moment de leur adhésion. Cette année, ce sont trois réunions en salle qui sont organisées, et quatre sessions sur le terrain.
Le mardi 19 mars dernier, quelque 80 bénévoles de la moitié nord du département se sont réunies à Saint-Didier pour poursuivre leur programme de formations avec une réunion théorique animée par Jean-Noël Barbe, responsable DFCI (Défense de la forêt contre les incendies) de la Direction départementale du territoire, et par le Capitaine Guillaume Vinai du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) 84.
Les bénévoles ont continué leur formation sur le terrain le samedi 23 mars à Malaucène, où une quarantaine d’entre eux étaient présents. La prochaine mise en pratique aura lieu à Vaugines.
Quelques chiffres
– Le Vaucluse compte 68 comités communaux. – L’ADCCFF 84 fédère 1 100 bénévoles depuis 1994. – Il y a eu 77 départs de feux de forêt en 2023. – En 2022, les bénévoles ont assuré 10377 heures de patrouilles dans les massifs et parcouru plus de 100 903 km.
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Dans le cadre de la mise en œuvre duplan de sauvegarde des biens culturels (PSBC) et des œuvres (PSO) du Palais des Papes, la Ville d’Avignon, Avignon Tourisme, le SDIS 84 (Service Départemental d’Incendie et de Secours de Vaucluse), la Préfecture de Vaucluse et la Police nationale ont organisé un exercice d’envergure simulant une intervention de sauvegarde des œuvres au cœur du Palais des papes.
Cet exercice fait suite à l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris intervenu les 15 et 16 avril 2019 et tend à s’organiser efficacement dans la lutte contre l’incendie dans un édifice historique.
Dans le détail Il s’agissait de tester l’interaction COS (Commandant des opérations de secours) – représentant de l’établissement ; Tester et valider la méthodologie d’intervention sur une opération PSO (Plan de sauvegarde des œuvres) et de mettre en œuvre l’ETARE 360° (Plans établissements répertoriés) du Palais des Papes.
L’exercice diligenté par le commandant Pailloux a débuté ce mardi 27 février à 8h15 sur le parvis du Palais des Papes (en particulier côté montée Jean XXII) et a mobilisé 17 véhicules stationnés sur la place du palais jusqu’à midi, ainsi que 33 professionnels du SDIS 84.
Copyright O Tresson
L’exercice a consisté à simuler une intervention de sauvegarde d’œuvres au sein du monument, en particulier dans les salles du Consistoire et de Jésus, au rez-de-chaussée du monument.
Le Palais des Papes a été, par conséquent, exceptionnellement fermé aux visiteurs jusqu’à 12h, et l’accès à la circulation des piétons sur le parvis devant le monument a été limité. MH
Copyright O Tresson
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Six pompiers vauclusiens, dont une infirmière, du SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours) ont rejoint le détachement des secouristes français de la Zone Sud en partance pour l’Ile de la Réunion. Ces renforts partiront ce soir, mardi 15 janvier, afin de rejoindre l’île durement frappé par le cyclone Belal qui s’éloigne actuellement peu à peu.
Ville de Sorgues, Ensemble face aux risques majeurs
Ce dimanche 12 novembre, 20 sapeurs-pompiers de Vaucluse sont partis en renfort dans le département du Pas-de-Calais frappé depuis plusieurs jours par d’importantes inondations. Equipés de 6 véhicules, les hommes du SDIS 84 (Service départemental d’incendie et de secours) ont rejoint la commune d’Etaples, juste à côté du Touquet. Ils devraient y être engagés pour une intervention prévue de 5 jours.
L.G.
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Comme la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, Christophe Paichoux arrive des Alpes-de-Haute-Provence. En poste à Digne au même moment, ils avaient été à la manœuvre pendant l’été 2022 dans le Verdon et à Niozelles où des centaines d’hectares étaient parties en cendres et où riverains et campeurs avaient dû être évacués.
Après une maîtrise de droit public — mention bien — à l’Université de Rennes en 1993, après avoir passé sept ans comme sapeur-pompier volontaire au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) d’Ille-et-Villaine (1988-1995), puis être devenu chef du CODIS 31 en Haute-Garonne (1995-2000), le Colonel Paichoux est promu directeur départemental adjoint du SDIS des Hautes-Pyrénées et il arrive à Digne (04) en novembre 2020. C’est en juin dernier qu’il apprend sa mutation pour le Vaucluse où il retrouve Violaine Démaret le 21 septembre dernier à Avignon.
La préfète de Vaucluse était là, bien sûr, jeudi soir à la caserne de Fontcouverte pour la prise de commandement du colonel, en présence de parlementaires vauclusiens, de la présidente du Conseil Départemental et d’élus locaux.
La médaille pour « acte de courage et dévouement » a été décernée à huit sapeurs-pompiers d’Avignon, Orange, et Sorgues qui, le 8 juillet 2022, en passant par Saint-Ambroix, dans le Gard sont tombés sur un feu d’habitation. Ils ont procédé au sauvetage de deux victimes. Trois autres sapeurs-pompiers ont reçu une lettre de félicitations de la préfète de Vaucluse pour leur engagement, le 6 mai dernier sur l’autoroute A7, où un bus avec 38 passagers à bord a quitté sa trajectoire et plongé en contrebas. 15 blessés légers avaient été évacués. Violaine Démaret a, là aussi, salué leur courage et leur dévouement.
La préfète salue le courage des pompiers qui ont sauvé des vies.
Quant à Thierry Lagneau, qui a succédé à Maurice Chabert comme président du SDIS 84, il est revenu sur l’itinéraire professionnel du Colonel Christophe Paichoux. « Votre brillant parcours et vos diverses expériences témoignent de qualités et de capacités qui ont fait que nous sommes réunis aujourd’hui pour vous confier la direction du SDIS et le commandement du corps départemental des sapeurs-pompiers de Vaucluse. C’est l’une des particularités de ce poste, sous une double tutelle administrative et opérationnelle. La vie d’un SDIS n’est pas un long fleuve tranquille, elle est faite d’obstacles, de contrariétés, de situations dramatiques liées à votre engagements et vos missions. Mais dans tout cela il y a parfois des îlots de tendresse qu’il vous faudra apprécier ou capitaliser. Je remercie l’ensemble des 2586 agents qui ‘font’ le SDIS et le rendent si performant. »
« Le territoire de Vaucluse est 2/3 inondable, 1/3 inflammable », disait un ancien patron du SDIS, le colonel Jean-Yves Noisette. Ces risques naturels sont autant d’enjeux de sécurité à prendre en compte pour protéger la population et l’environnement. On se souvient des 1 800 hectares détruits par les flammes à Grambois en 1991 ou des inondations du 22 septembre 1992 à Vaison, quand le niveau de l’Ouvèze était monté de 17 mètres et avait tout emporté sur son passage, provoquant la mort de 37 personnes. Sans parler des risques industriels (bâtiments classés Seveso), sismiques ou nucléaires et des secours à personnes. Bon courage donc au nouveau patron du SDIS 84, mais on sait que tous les pompiers de Vaucluse sont là pour sauver des vies, au péril de la leur.
Le SDIS 84 en chiffres
– 130 personnels administratifs et techniques – 515 pompiers professionnels – 1969 pompiers volontaires – 697 engins – 47 860 interventions en 2022 – 4 Centres de Secours Principaux (Avignon, Carpentras, Cavaillon, Orange) – 9 Centres de Secours (Isle-sur-la-Sorgue, Sorgues, Bollène, Monteux, Vaison-la-Romaine, Valréas, Apt, Cadenet, Pertuis) – 34 Centres de Première Intervention – Plus de 200 000 appels téléphoniques par an au 15 et au 18