22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Dès ce vendredi 20 septembre, le sculpteur Gabriel Sobin présentera son exposition ‘STAR DUST — Poussière d’étoile’ au sein de l’atelier William Ruller à Apt. Le public aura jusqu’au samedi 30 novembre pour découvrir les œuvres de l’artiste.

Né en 1971 à Salon-de-Provence d’une mère anglaise et d’un père américain, Gabriel Sobin a suivi des études à l’École d’Arts Appliqués Olivier de Serres et à l’École Camondo. Après avoir vécu quelques années à New York, il est revenu en Provence au milieu des années 90 pour se consacrer pleinement à la sculpture.

À travers son exposition ‘STAR DUST — Poussière d’étoile’, qui sera inaugurée ce vendredi 20 septembre à Apt, il cherche à émerveiller le public en ce qui concerne les systèmes planétaires, les étoiles, les galaxies, ou encore les trous noirs, qui, malgré de nombreuses recherches et théories sur leur génèse, restent un profond mystère. « Nous sommes entièrement constitués de poussières d’étoiles : de l’oxygène au carbone en passant par l’hydrogène ou le phosphore, ces mêmes éléments présents dans l’univers depuis son origine ont physiquement généré notre existence, explique Gabriel Sobin. Il n’y a donc aucune séparation entre ‘là-haut’ et ‘ici-bas’ : le cosmos vaste et sans limites,
est notre corps, notre maison. »

Les œuvres seront exposées à l’atelier William Ruller, à Apt, qui est un espace dédié à des projets artistiques contemporains qui abordent des questions et thématiques en lien avec l’actualité et notre époque, et dont la direction artistique est assurée par William Ruller et Elise Hamon-Ruller. L’atelier expose des œuvres allant de la peinture à la sculpture, en passant par l’installation et la performance.

Parmi les œuvres exposées, le public pourra admirer une installation murale de 6m de long.

Vernissage le vendredi 20 septembre de 18h à 20h.
Exposition du 20 septembre au 30 novembre. Visible les vendredis et samedis matin de 9h à 13h ainsi que sur rendez-vous à atelierwilliamruller@gmail.com. Atelier William Ruller. 63 Rue de la République. Apt.


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Patrick Armengau, commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose à la vente des œuvres d’Ibrahim Shahda (1929-1991) ainsi qu’une vente de l’atelier, vendredi 22 mars à 14h pour 248 lots. Une autre vente aura lieu ce même jour à 16h et concernera les tableaux provençaux, des arts du 20e siècle et de l’atelier de Jules Agard, samedi 23 mars à 14h pour 292 lots.

Il y a des objets vraiment surprenants et atypiques au cœur de cette vente du vendredi 22 mars comme cet extraordinaire lama provenant d’une ancienne collection Lucienne Lazon -1910-2007- créé vers 1930 et numéroté 10/20. La sculpture est de Gaston Le Bourgeois. C’est une épreuve en bronze patinée acajou nuancé proposée à partir d’entre 20 000 et 30 000€.

Du même artiste,
cette tête de vache émeut par ses courbes pleines et rondes, son profil paisible et immuable, toujours de Gaston le Bourgeois -1880-1956- également issue de la collection Lucienne Lazon et proposée à partir d’entre 4 000 et 6 000€. Cette fois la sculpture est en ébène montée sur un socle cubique en marbre.

Pour les collectionneurs de tête,
il y a cette Antoinette à l’expression volontaire et grave, de Charles Despiau -1874-1946- un bronze numéroté 6/9 et exécuté en 1918. En réalité un hommage à Antoinette Prévost -1893-1985-. Son histoire ? Elle est incroyable ! Car elle est teinturière et rencontre Charles Prevost durant la 1re guerre mondiale où tous les deux œuvrent à camoufler des installations et du matériel sur la ligne de feu. Antoinette élève seule son enfant alors que son époux est prisonnier de guerre. Son buste devient le symbole de l’audace et de la détermination des femmes en plein marasme qu’est la guerre. Il reste que le courage et la détermination d’Antoinette, désormais partie pour les étoiles, est proposé à partir d’entre 3 000 et 5 000€.

Je dois dire que là, j’ai franchement un coup de cœur
pour ce mobilier de salon en bois exotique qui passerait bien le pas de la porte d’une adorable maison avec son canapé et ses deux fauteuils des années 1980-90 mis à la vente à partir d’entre 1 000 et 1 500€. On aime ses lignes pures et basses, ses généreux arrondis et son cuir ivoire qui en font un mobilier extrêmement raffiné. A condition, tout de même, que des petites mains chocolatées de bambins n’aillent pas trop s’y lover, tout comme les chiens et le chat de la maison de la sus-dite adorable maison.

Dans un tout autre style, peut-être un peu boudoir,
il y a ce mobilier de salon d’époque Art déco en bois sculpté et doré à décor doré à fleurs -très girly- composé d’un canapé, d’une paire de fauteuils corbeille et d’une paire de poufs ronds à partir de 800 à 1 000€. L’ensemble est tout simplement beau. On y dégusterait bien un thé citron tout en parcourant du regard le jardin au bord d’une printanière éclosion.

Parce que le soleil, aujourd’hui, annonce le printemps
cette huile sur toile d’Emmanuel de la Villéon -1858-1944- ferait bien entrer cette bouffée d’air frais aux tendres couleurs dans le salon avec ‘Arbres en fleurs’ à partir d’entre 1 500 à 2 000€.

J’adore cette ‘Orange et lampes’ de Roland Chanco -1914-2017-
une huile sur toile datée d’avril 1978 qui propose une table de salle à manger bien garnie –le repas a laissé place aux fruits et au café- avec sa belle composition et ses couleurs vives, pile conçue pour les gourmands qui aiment s’attarder à table tout en devisant. Compter à partir d’entre 600 et 800€ pour laisser s’installer cet instant de convivialité haut en couleur dans la salle à manger.

Parce que la toile n’est pas sans rappeler ‘le violon bleu’ de Chagall
et qu’elle nous fait subtilement entrer dans l’univers de Raya Sorkine (1936-1922) ‘Le violoniste bleu’ nous appelle doucement, faisant voyager sa silencieuse mélodie, à partir d’entre 1 500 et 2 000€. On y découvre avec ravissement la ménorah à 7 branches, un musicien inspiré, dramatiquement éclairé par l’astre lunaire tandis qu’une majestueuse colombe prend appui sur l’instrument alors que la nuit bleue et sombre laisse s’échapper un message à décrypter.

Ibrahim Shahda

Vente Vendredi 22 mars à 14h Ibrahim Shahda -1929-1991- Vente de l’atelier
Ibrahim Shahda est ce peintre génial entré à 16 ans aux Beaux-Arts du Caire où il suit l’enseignement du peintre français Beppi-Martin. Il arrive à Paris en 1955 d’où il part pour la Provence en 1956 pour s’installer d’abord à Carpentras puis à Aubignan jusqu’à sa mort. A partir de 1967, il pratique l’art expressionniste au gré de natures mortes, de paysages, de portraits et d’auto-portraits.

Une très grande sincérité
Profondément influencé par Chaïm Soutine et François Bacon cet artiste ultra-sensible et d’une très grande sincérité s’est toute sa vie toujours maintenu à l’écart du milieu de l’art, de la mode et du monde.

Un des grands peintres du 20e siècle
Ibrahim Shahda est l’un des grands peintres de la seconde moitié du 20e siècle. Il a beaucoup été exposé à Avignon –Galerie Ducastel, Arlette Chabaud- et Carpentras –à l’Hôtel de ville-. Le Musée Calvet détient deux de ses œuvres comme ‘La femme en noir’ ainsi qu’un auto-portrait datant de la fin des années 1970.

Les infos pratiques
Hôtel des ventes d’Avignon. Vente aux enchères. Vendredi 22 mars à 14h. Les 248 lots ici. Vendredi 22 mars à 16h. Samedi 23 mars à 14h. 292 lots ici. Tableaux provençaux ; Arts du 20e et Atelier Jules Agard.  Exposition jeudi 21 mars de 10h à 12h et de 14h à 18h. Vendredi 22 mars de 10h à 12h et le matin de la vente de 10h à 12h.
Prochaine ventes samedi 20 avril : Mobiliers et objets d’art. Lundi 29 avril : Véhicules et motos de collection. Samedi 4 mai : Bijoux et arts de la table. Vendredi 24 mai : grands vins et alcools. Jeudi 30 mai : Livres anciens et modernes.
Hôtel des ventes d’Avignon. 2, rue mère Teresa. 84 000 Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com ; contact@avignon-encheres.com


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Du 2 août au 3 septembre prochains, l’équipe du Positiv Festival, qui aura lieu les 18, 19 et 20 août au Théâtre Antique d’Orange, propose une exposition inédite des œuvres de l’artiste français le plus vendu au monde : Richard Orlinski.

Artiste, sculpteur, musicien… Richard Orlinski a plus d’une corde à son arc. Si son nom ne vous dit rien, il est impossible de ne pas connaître ses sculptures, notamment le fameux Kong mais aussi ses autres œuvres bestiaires en résine aux couleurs unies et vives. Aujourd’hui, il est l’artiste français le plus vendu au monde.

À l’occasion du Positiv Festival, qui aura lieu au Théâtre Antique d’Orange les 18, 19 et 20 août, l’artiste se produira sur scène en tant que DJ, et ses sculptures seront également de la partie. À partir du 2 août, il sera possible de déambuler parmi quatre œuvres de l’artiste placées au sein dans l’édifice. Parmi les sculptures qui pourront être admirées par le public jusqu’au 3 septembre, il y aura l’iconique Kong de 2m30. Une nouvelle fois, en mélangeant tradition et nouveauté, l’un des plus vieux monuments à ciel ouvert au monde va devenir l’un des plus modernes. Telle est l’ambition d’Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, pour l’édifice orangeois.


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Le château de Thézan, à Saint-Didier, va ouvrir ses portes pour la première fois à partir du samedi 4 juin prochain avec une exposition de l’artiste Etienne Viard.

Le château de Thézan, situé à Saint-Didier, n’a jamais pu accueillir de public. Après 20 ans laissé partiellement à l’abandon, la bâtisse et son parc ont été rachetés par Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux, deux passionnés de vieilles pierres, de mobilier, d’objets d’art, ainsi que de beaux jardins.

« Depuis avril 2019, nous travaillons à maintenir le château et à redonner au domaine sa splendeur afin de pouvoir partager ce joyau de Provence avec le public, habitants du village de Saint-Didier et des alentours mais aussi avec les touristes et autres passionnés qui s’intéressent au réveil de la belle endormie du Comtat Venaissin », explique Emmanuel Renoux.

Un château du XIIème siècle

Situé face à l’église de la commune, le domaine qui s’étend sur 4000m² de planchers, 1,4ha de terrain clos, et 3,5 ha de terres agricoles s’est révélé être un véritable challenge pour ses deux acquéreurs. Évoqué pour la première fois dans des archives en 1159 sous le nom de ‘Villa de Saint-Didier – Villa Sancti Desiderii’, le bâtiment a servi de résidence principale, puis d’établissement de santé.

À la fin des années 1980, la clinique ferme ses portes. Le château et ses jardins sont alors faiblement maintenus jusqu’à être laissés complètement à l’abandon en 2016 avant d’être acquis trois ans plus tard par Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux.

Une exposition pour inaugurer l’ouverture au public

Afin de marquer cette réouverture au public, le château provençal va accueillir une exposition. Quoi de mieux que de choisir un artiste ancré dans le Vaucluse pour inaugurer ce bien patrimonial ? C’est donc Etienne Viard, qui vit et travaille entre le département et la capitale, qui va exposer ses sculptures.

Dans les jardins du château, les visiteurs pourront donc se balader librement entre 12 œuvres. Il sera possible de visiter cette exposition à partir du samedi 4 juin prochain, et ce, jusqu’au 18 septembre.

Du 4 juin au 18 septembre. Ouverture les lundis, samedis et dimanches, ainsi que les vendredis au mois d’août. De 10h30 à 13h et de 15h à 18h30. Fermeture les 25, 26 et 27 juin. 4€ (tarif réduit : 3€). 58 Rue du Château. Saint-Didier.

V.A.


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Il était une fois deux amis. L’un travaillait l’image, exerçant son œil aux univers sableux tandis que l’autre s’adonnait à la collecte et la mise en forme de bois flotté. Tous deux eurent l’idée de présenter leur travail, en posant leur candidature aux appels à projets de la Ville, pour une exposition commune. Alors que les affres de la pandémie de Covid 19 semblent s’éloigner, les 50 œuvres de ‘Bois sur sable’ peuvent enfin s’installer à la Chapelle Saint-Michel, place des Corps saints dans l’intramuros d’Avignon.

Les artistes

Ils se nomment Alain Arrivets, figure avignonnaise bien connue pour avoir dirigé la Maison des associations IV de chiffre, rue des Teinturiers et, entre autres, écrit pour Vaucluse matin. Il s’exerce à la photo depuis plusieurs dizaines d’années. Jacques Pellegrin est lui un ancien du secteur médico-social. Il nourrit plus qu’une curiosité, presque de la tendresse pour le bois flotté qui dérive pour s’échouer, là, à ses pieds comme autant de témoignage d’anciennes et mystérieuses vies d’arbre à qui il tient à redonner vie.

l’intention

«Nous sommes deux Avignonnais qui exposons l’un –Alain Arrivets- des photos, l’autre –Jacques Pellegrin- des sculptures de bois flotté. Nous avons pensé que cette chapelle, qui est un lieu presque intimiste et très bien placé, serait l’endroit idéal pour exposer 50 de nos créations sur le thème du sable et du bois, deux matières auxquelles nous souhaitons redonner une nouvelle forme, une nouvelle vie, les 25 créations que nous exposons chacun se complètant,» assure Alain Arrivets.

Ce qu’ils proposent

«Cette notion de complémentarité est évidente, continue Jacques Pellegrin, puisque je trouve souvent le bois sur les rives sablonneuses de la Camargue, du Rhône ou encore au bord des torrents des montagnes. Mon travail consiste à donner une nouvelle vie à ce bois qui se délite, lui conférant une nouvelle existence, loin de ce qu’a pu connaître l’arbre qu’il fût. Pour autant, je ne me prétends pas sculpteur mais créateur de bois flotté. L’essentiel est dans la recherche du morceau de bois qui, de mon point de vue, va donner sens à la fois dans le mouvement qu’il propose, à travers la forme qu’il suggère, sa texture et sa couleur.»  

Jacques Pellegrin et Alain Arrivets exposent, chacun 25 œuvres, l’un imaginant des sculptures aux formes animales, l’autre explorant dessins et couleurs éphémères.

C’est le temps qu’on interroge

A travers l’empreinte du sable et du bois, n’est-ce pas le temps que l’on interroge ? « Oui, notamment lorsqu’il s’agit de photo, réagit Alain Arrivets puisque les images que je propose sont souvent des prises de vue très rapprochées, des détails de moments éphémères. Des clichés de plages –Mer morte- et de déserts –Mauritanie, Jordanie-. Sous l’effet de l’eau, du vent, ces moments capturés n’existent plus l’instant d’après.»
«C’est aussi vrai pour le bois dont je ne connais pas  l’histoire, le lieu et les années d’existence, avance Jacques Pellegrin. Cependant je vais leur redonner une existence en les ponçant, parfois en les façonnant, en les lasurant de produit incolore pour mieux les conserver.»
«Notre objectif ? Interroge Alain Arrivets. Faire partager notre passion de la photo et du bois flotté devenus des créations d’émotion dans un lieu chargé d’histoire. La Chapelle Saint-Michel permet à tous ceux qui ont envie d’exposer de faire passer un message, une émotion. Nous avons obtenu d’exposer en répondant à un appel à projet lancé, chaque année, par la Ville d’Avignon. » «Je voudrais ajouter, relève Jacques Pellegrin, que les personnes qui viennent voir du bois flotté peuvent être surprises parce que les bois présentés ne donnent pas à voir le gris du bois flotté, ni, souvent, son aspect, parce que je les travaille en les ponçant, en les lasurant ce qui fait ressortir leur couleur naturelle et d’origine.»

Les infos pratiques

Exposition ‘Bois sur sable’. Jacques Pellegrin créateur de bois flotté et Alain Arrivets, photographe. Jusqu’au 17 septembre. De 15h à 19h en présence des artistes. Chapelle Saint-Michel, place des Corps saints à Avignon. Une exposition issue du programme culturel Quartet + Contact. Alain Arrivets 06 46 27 38 39


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Dans le cadre du festival Art et Vin organisé par les Vignerons Indépendants, le Domaine Saint Amant à Suzette dévoile la collection privée de sculptures de Jacques Wallut, le fondateur du domaine.

Le parcours artistique propose également des œuvres d’artistes locaux tels que Raphaël Mognetti, Stéphane Guiran ; français avec Christian Lapie et étrangers avec Axel Hépar-Lombard, Herbert Staub. Une très belle occasion pour découvrir cette collection située dans le parc de la propriété de la famille Wallut qui n’avait jamais, auparavant, été ouverte au public.

Deux expositions proposées dans les bâtiments vinicoles
À cette occasion et pendant la durée du festival, deux expositions seront proposées dans les bâtiments viticoles : Le sculpteur avignonnais Raphaël Mognetti expose ‘Sous la coupe d’Omar Khayyam’ dans la cave, utilisant les cuves et un éclairage subtil pour mettre en valeur ses œuvres. Enfin, Pauline Baste Morand, sculpteur à Malakoff, expose ‘Tournons autour des barriques’ dans le chai.

Dans le détail
Jusqu’au 15 juillet, du lundi au vendredi de 9h à 18h et les week-ends sur rendez-vous. Visite de la collection privée de sculptures de Jacques Wallut (5€ par personne). Visite de l’exposition ‘Sous la coupe d’Omar Khayyam’ de Raphaël Mognetti ; Visite de l’exposition ‘Tournons autour des barriques’ de Pauline Baste Morand ; Ateliers de sculpture avec Pauline Baste Morand. https://www.domainesaintamant.com/art-et-vin/ Pour plus d’informations sur l’association Art et Vin, visiter : www.art-et-vin.net
M.H.


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

La Villa Datris propose un regard sur 10 ans d’exposition. Objectif ? Rendre l’art contemporain accessible à tous. Une manière pour la fondatrice, Danièle Kapel-Marcovici, d’ouvrir l’esprit de ses contemporains à une façon de voir et de penser à la marge. Depuis 2011, 500 artistes ont été exposés pour ravir plus de 300 000 visiteurs.

Ce qu’on y verra ?

Toutes les œuvres acquises par la fondation depuis 2011. En comptant rapidement, ça fait 123 artistes à découvrir… La gageure ? Et même le casse-tête chinois ? Placer chaque sculpture à sa place et les faire dialoguer entre-elles ‘en symphonie’ alors qu’elles sont parfaitement hétéroclites… Le talent ? Instaurer une cohérence, un fil conducteur capable d’emmener le visiteur à la marge de l’académisme, de ses connaissances, de ses repères et envies, l’invitant à s’exercer à l’abstraction à appréhender… l’inconnu et donc le futur.

Danièle Kapel-Marcovici, la fondatrice avec Tristan Fourtine de la Villa Datris, espace d’art contemporain dédié à la sculpture

Le crédo de Danièle Kapel-Marcovici ?

«Nous voulions ouvrir un Centre d’art pour démocratiser l’art contemporain, que le lieu soit ouvert à tous les publics, gratuitement, avec des artistes émergents ou inconnus mais aussi avec de grands artistes internationaux et de toutes les générations, se souvient Danièle Kapel-Marcovici. L’idée ? Des expos thématiques –de préférence sociétales pour exprimer convictions et idées- et éclectiques. Ce que l’on ne voulait pas ? Pas un centre d’art régional avec des artistes régionaux. Le challenge ? Réussir des expositions qui faisaient redécouvrir des mouvements de l’art comme l’art cinétique, luminocinétique, optique. Notre méthode ? Je choisis le thème que nous explorons, recherchons des œuvres et partons à la découverte de tous les artistes qui s’expriment sur celui-ci. Et on va les chercher partout ! C’est d’ailleurs ainsi que l’on fait connaître de jeunes artistes. L’ambition ? Ouvrir le regard sur la sculpture contemporaine qui est peu exposée, parfois un peu dans les parcs jardins et, bien plus rarement, dans les villas et les musées. C’est ainsi que Villa Datris est devenu un lieu très particulier grâce à ces expositions.»

Une démarche hors du marché

«Dès le départ nous avons voulu avoir une démarche hors du marché de l’art contemporain, de partage, de transmission, de pédagogie justement pour aller vers des publics qui n’entrent pas dans les musées, les galeries avec une démarche facilitée par des choix ‘séduisants’ comme ce nous aimions Tristan et moi, le cubisme, l’abstraction, l’art cinétique -du mouvement, du déplacement- qui fait participer les visiteurs, avec la multiplicité des regards. Il y a un côté magique ! On créé des événements, des rencontres aussi entre les artistes, du mouvement, une dynamique, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus original dans nos expositions. Mon énergie ? Elle me vient de l’intérêt que je conçois pour les autres, pour l’humain. Il faut élargir nos horizons et, en cela, l’art contemporain nourrit une perpétuelle découverte. Les artistes nous titillent, parfois nous choquent. Le plus important ? Offrir de la diversité, que chacun laisse jaillir son émotion sur au moins une œuvre de l’exposition. Nous sommes une Fondation à mission ! Quelle mission ? De faire découvrir et aimer la sculpture contemporaine à tous les âges !»

Derrière de hauts murs,

Une magnifique maison bourgeoise sur la rue principale de l’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée, au nord, donne à voir les œuvres remarquables et emblématiques de ces 10 ans d’exposition tandis que le jardin Sud continue de nous étonner avec ses œuvres bien plantées jusqu’en bout de jardin où la sorgue étend ses eaux magiques reflétées par Mare Nostrum (Jean Denant, Sète) l’une des œuvres exposées. En tout 32 sculptures goûtent à une bucolique liberté où règne, majestueux, en lieu et place d’un arbre défunt, l’Arbrabra d’Anne Claverie fait de pneus et structure métal.

‘Juste une illusion’, art cinétique et optique

A l’étage

La salle de bain, magnifique, accueille en cabinet de curiosité d’autres œuvres délicates. Le bâtiment, ultra préservé, offre clarté et majesté aux œuvres décalées, incongrues, délicates, intelligentes, abstraites, chacune donnant à découvrir un segment de l’univers des artistes. Le lieu se vit un peu comme une machine non pas à remonter le temps mais, au contraire, à imaginer demain. Et c’est tout à fait paradoxal d’ailleurs, car même l’ascenseur extérieur collé comme un mille-pattes géant au pignon de l’édifice, est habillé de panneaux colorés, une installation renouvelée ‘Elévation colorée’ de l’artiste Daniel Buren, oui, oui celui-là même qui installa ses colonnes dans la cour d’honneur du Palais Royal. Un dernier étage, un peu sous comble et c’est tout un univers onirique et gentiment fantasque qui nous happe.

Pourquoi Villa Datris ?

Datris mêle les premières lettres des prénoms de Danièle et de son compagnon Tristan Fourtine, architecte disparu en janvier 2013. Leur coup de cœur ? Cette jolie demeure bourgeoise de 1870 trouvée à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2010 pour y épanouir leur passion commune « l’art contemporain qui dessine le futur », explique Danièle Kapel-Marcovici. La mission ? Proposer un accès gratuit à ce drôle de voyage dans l’inconnu «parce que peu de personnes y ont accès.»

L’espace Monte-Cristo

Danièle Kapel-Moscovici et son époux Tristan Fourtine, ont, parallèlement à la Villa Datris créé un autre lieu emblématique de l’art contemporain à Paris, au n°9 de la rue Monte-Cristo dans le 20e arrondissement. L’espace y expose la collection permanente également accessible au public gratuitement. L’adresse a vu naître la société Raja, contraction de ‘Rachel et Janine’, Rachel Marcovici, la maman de Danièle Kapel-Marcovici qui, à la création de l’entreprise, avait une associée dénommée Janine Rocher.

La reine de l’emballage

L’histoire entrepreneuriale commence avec Rachel Marcovici et Janine Rocher qui débutent leur aventure entrepreneuriale en rachetant des lots de cartons usagers pour les revendre, à bas prix, aux entreprises. A 16 ans, Danièle Marcovici entre dans l’entreprise en tant que commerciale, poste qu’elle occupera durant 10 ans à sillonner toutes les routes de France et même à l’étranger avant de devenir directrice des ventes puis de prendre la tête de l’entreprise. Très vite, elle se rend compte du potentiel de croissance de l’activité elle-même –boostée ces dernières années par le e-commerce- et du filon que constituent les activités connexes.

Se développer

Elle fait le pari de la diversification utilisant le même mode opératoire dans les fournitures, l’équipement des entreprises et l’hygiène. Danièle Kapel-Marcovici doit son succès à une croissance externe et organique prenant en compte une réponse à tous segments de la filière : la manutention, le stockage, l’emballage et l’emballage alimentaire, les équipements et machines, l’hygiène, l’entretien, la sécurité et la gestion des déchets. Créative, la chef d’entreprise s’est même lancée dans le mobilier en carton ! Sans oublier les sacs à destination des commerçants. La société, présente dans 18 pays et à la tête de près de 4 000 salariés dans 25 sociétés a réalisé un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros en 2020 ; est en lien avec 1 million de clients ; possède 330 000m2 de stockage ; propose 200 000 produits et possède 14 centres de distribution.

Sur le pignon de la Villa Datris, l’ascenseur habillé par Daniel Buren

Rétrospective

Ce qu’on y a vu durant 10 ans ? ‘Bêtes de scène’ où la vision des relations entre les humains et les animaux avec 120 sculptures représentées et un record de 51 000 visiteurs fut un des événements majeurs de 2019 !
En 2018, il était question de ‘Tissage, dressage, quand la sculpture défile’, l’exploration des pratiques textiles medium d’art et de positionnement sociétal.
2017 donnait sa place à ‘De nature en sculpture’, entre paix et merveille, tumulte et inquiétude, atteinte à l’environnement aussi…
2016 appelait la ‘Sculpture en partage’ autour de l’abstraction géométrique, l’art minimaliste, les arts cinétiques et optiques.
2015 avait rendu hommage à Tristan Fourtine architecte et co-fondateur de la Villa Datris disparu en 2013. L’exposition avait regroupé 100 architectes de renommée et artistes, 95 sculptures et 25 maquettes. Les sujets travaillés ? L’urbanisme, l’art, l’architecture, l’approche plastique de l’espace.
2014 s’était concentré sur ‘Sculpture du Sud’, le pourtour méditerranéen avec une évocation du Printemps arabe et l’acceptation de cultures multiples.
2013 avait laissé toute la place aux femmes avec ‘Sculptrices’, pionnières dans l’art.
2012 fit la part belle au ‘Mouvement et lumière’ avec, notamment, l’art cinétique et optique au creux d’une expo interactive et ludique avec des œuvres évoluant selon les déplacements ou actions des visiteurs.
Et avant tout naissait, en 2011, ‘Sculptures plurielles’ émergeant du granit, du carton, de l’inox, du bois, de l’aluminium, des néons, du plexi, du verre, de l’ardoise, du zinc, du bronze, de la pierre, du marbre, du béton, de la résine ou encore de l’acier.

Les infos pratiques

Fondation Villa Datris. 7, avenue des quatre otages à l’Isle-sur-la-Sorgue. Les horaires. Juin : du mercredi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h. En juillet et en août tous les jours sauf le mardi de 10h à 13h et de 14h à 19h. 04 90 95 23 70. Toutes les infos pratiques sur ici & www.fondationvilladatris.com


L’artiste Gabriel Sobin expose sa ‘Poussière d’étoile’ à Apt

Les sculptures de Julien Allègre et les photos de Philippe Abel méritent un détour ……par Sablet. A l’occasion de leur exposition ‘Regards croisés’, les deux artistes nous invitent à les rencontrer, dans un premier temps, lors de l’inauguration qui aura lieu mardi 18 mai de 11h à 18h. L’ exposition continuera ensuite jusqu’au 22 mai de 14h à 18h et sur rendez-vous à partir du 23 et jusqu’au 28 mai.
Atelier de Julien Allègre. ZAC Camp Bernard. Sablet.  06 83 47 14 58. Philippe Abel. 06 10 52 53 13.

Michèle Périn

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