21 décembre 2024 |

Ecrit par le 21 décembre 2024

Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

En novembre dernier, Lucien Stanzione inaugurait La Maison de la lavande. Un symbole pour un secteur en souffrance car si la lavande est un patrimoine mondial il est acteur dans l’économie du Pays de Sault. Mais en fait c’est toute l’économie agricole qui est remise en question : le vin, la cerise, les élevages. Face à elle : le changement climatique, le poids des règlementations qui n’est pas le même selon les pays. Bref, nous sommes en pleine transformation de l’agriculture, des consommations alimentaires et les enjeux environnementaux. Et au bout du tunnel ? La souveraineté alimentaire.

Alors qu’il participait à l’inauguration de la maison de la lavande Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ne cachait pas sa satisfaction :
«La structure incarne la valorisation des paysages tant économique qu’humaine », relevait-il. Cependant la lutte continue notamment : «La candidature Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture), l’enveloppe historique de 10M€ que j’ai œuvré à faire voter et dont je continue de défendre l’application stricte (reste 4M€ à obtenir), la défense des huiles essentielles face aux réglementations à Bruxelles, les différentes Assemblées générales qui nous réunissent et permettent de mesurer le chemin parcouru, l’ouverture du nouveau centre de recherche de l’Inrae (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) à Avignon.» 

En juillet dernier le sénateur avait plus largement réuni les maires de Blauvac, du Crestet, de Flassan, de Venasque et de Saint-Saturnin-Lès-Apt, ainsi que des représentants de l’AMV 84 (Association des maires de Vaucluse), pour, dans ce contexte de changement climatique et d’interdictions successives de produits phytosanitaires plaider pour le maintien du dispositif Tode (Allègement du coût du travail en agriculture) ; Obtenir le renouvellement des enveloppes FranceAgrimer (expertise économique des filières) pour les investissements en matériel d’irrigation, de traitement et de protection des vergers et au maintien des aides à la restructuration et au développement des vergers pour garantir un budget consacré à la recherche, à la gestion de l’eau et HPR (Hauts de Provence Rhodanien), et aux actions prévues dans le Plan Agriculture Climat Méditerranée. Egalement, le sénateur était intervenu auprès de Sophie Primas, ministre déléguée auprès du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, chargée du commerce extérieur et des français de l’étranger pour promouvoir la cerise de Vaucluse dans le cadre du commerce extérieur.

Lucien Stanzione était également intervenu en octobre dernier lors de l’épisode de la fièvre catarrhale ovine afin qu’un fonds d’indemnisation dédommage les éleveurs impactés à hauteur de 250€ par bête.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

Les collèges Pays de Sault à Sault, Anne Frank à Morières-lès-Avignon et Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue ont reçu le premier niveau du label Ecocert ‘En cuisine’ qui valorise les produits bios et locaux dans les menus de la restauration collective.

Le Département de Vaucluse est engagé depuis plusieurs années dans la promotion des circuits courts et de saison. À l’instar du gouvernement français, qui a adopté la loi EGalim en 2018, qui favorise une alimentation saine, durable et accessible à tous, tout en soutenant un revenu aux producteurs et en améliorant les conditions de production.

Dans ce sens, le Département a également créé, avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, la plateforme Agrilocal84, qui met en relation, 121 acheteurs, avec 261 fournisseurs dont 70% d’agriculteurs. 32 collèges vauclusiens utilisent déjà les services de cette plateforme afin de proposer une alimentation bio et locale aux élèves. Ce lundi 14 octobre, trois d’entre eux ont été récompensés pour leurs efforts et ont reçu le premier niveau de labellisation Ecocert ‘En cuisine’. « Dans ces trois collèges, il y a une vraie dynamique pour proposer une meilleure alimentation aux élèves entre l’équipe de direction, la restauration et la secrétaire générale chargée des commandes alimentaires, explique Delphine Gautier, directrice adjointe des collèges au Conseil départemental de Vaucluse. À terme, on souhaite accompagner d’autres collèges dans cette démarche-là. »

Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir

Le label Ecocert ‘En cuisine’

La labellisation Ecocert ‘En cuisine’ valorise les établissements de restauration collective qui introduisent des produits bio, locaux et sains. Ce label se décline en trois niveaux, représentés par trois carottes. Les trois collèges vauclusiens distingués ont obtenu la première carotte de ce label et visent d’ores et déjà les deux autres carottes.

Ainsi, les collèges labellisés doivent respecter un cahier des charges qui requiert 20% des approvisionnements alimentaires bio, l’interdiction des OGM, de 25 additifs et des huiles hydrogénées (huiles végétales transformées), un menu végétarien par semaine et des légumes secs de préférence bio au moins une fois par semaine. Le label demande aussi la mise en place d’actions écoresponsables telles que lutte contre le gaspillage alimentaire, et le diagnostic des produits de nettoyage et des matériaux plastiques utilisés.

Des établissements accompagnés

Afin d’atteindre ce premier niveau du label, les collèges vauclusiens ont été accompagnés par le Département qui forme les chefs et les seconds de cuisine à la valorisation des fruits et légumes, à la diversification des protéines, mais aussi à l’élaboration de menus correspondant aux critères du label.

Une démarche éducative

En plus d’être fédératrice en impliquant le personnel de cuisine, mais également la direction, et les enseignants des établissements, cette démarche vers une alimentation plus saine, bio et locale, a également un côté éducatif, dans le but de sensibiliser les élèves. « Il y a diverses interventions dans les classes au cours de l’année sur des sujets comme la diététique ou les éco-gestes, ajoute Delphine Gautier. Il y a une partie éducative qui est toute aussi importante pour le label. »

Concernant les collèges vauclusiens labellisés, ils comptabilisent à eux trois plus de 1000 élèves qui sont concernés par cette alimentation bio et locale. 1000 demi-pensionnaires sont éduqués quotidiennement au rapport entre l’alimentation et la santé, mais aussi entre l’alimentation et l’environnement.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

L’artiste-musicien Arthur Higelin dit « Arthur H » se produira le dimanche 15 septembre 2024, à partir de 18h (ouverture des portes pour le public dès 17h30), à Sault, au Milieu, le lieu en devenir du Phare à Lucioles dans la cour extérieure. 

L’auteur compositeur qui propose un répertoire musical qui mêle jazz, rock et électro se produira en duo avec Pierre le Bourgeois qui l’accompagnera au violoncelle. Ce concert marque le milieu de la saison 2024/2025 du programme musical proposé dans la commune vauclusienne. 

Infos pratiques : Concert d’Arthur H et Pierre le Bourgeois. Dimanche 15 septembre 2024, à partir de 18h. Le Milieu, 1 place des Martyrs d’Izon-la-Bruisse, 84390, Sault. Réservation obligatoire. Tarif unique à 12€. Gratuit pour les -11 ans (accompagné(e)s). Lien de la billetterie disponible en cliquant ici


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse et la communauté de communes Ventoux Sud viennent de signer une convention de partenariat pour rapprocher leurs forces en faveur du développement économique. Une permanence d’une demi-journée par mois, dédiée aux créateurs-repreneurs et aux entreprises du territoire sera mise en place à Villes-sur-Auzon et Sault à partir de janvier 2024.

Ce partenariat s’inscrit dans la volonté de renforcer la collaboration de la CCI de Vaucluse et des intercommunalités en matière de développement économique de proximité. Il devrait permettre à la CCI d’apporter sa connaissance des territoires et des problématiques locales pour accompagner Ventoux Sud dans sa réflexion en matière de développement économique.

Dans le cadre de sa compétence ‘Actions de développement économique’, la communauté de communes Ventoux Sud met en œuvre :
– La création, l’aménagement, la gestion et l’entretien ou reprise des zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire.
– L’aménagement, l’entretien et l’exploitation d’équipements industriels, artisanaux et agricoles.
– Le maintien, le soutien et le développement dans les domaines agricole, commercial, artisanal et tertiaire.
– L’aide au développement et le maintien des réseaux et infrastructures de télécommunication.
– La politique locale du commerce et le soutien aux activités commerciales d’intérêt communautaire.
– La promotion du tourisme dont la création des offices de tourisme, aménagement et gestion de structures d’hébergements intercommunaux, mise en place et gestion d’informations touristiques, mise en place et perception de la taxe de séjour.

Ensemble, la CCI de Vaucluse et Ventoux Sud s’engagent à œuvrer ensemble dans plusieurs domaines tels que :
– Création, reprise et transmission d’entreprise : accompagnement, foncier, implantation…
– Des services dédiés aux entreprises et groupement d’entreprises du territoire : accompagnement individuel ou collectif au développement des entreprises, aides à la transition numérique, développement durable, innovation…
– Dynamisation des centres-villes/centres-bourgs et soutien aux activités de proximité, et associations de commerçants, notamment dans le cadre du dispositif « Petite Ville de Demain » sur la commune de Sault.
– Accompagnement des structures touristiques dans leur développement : réunions d’informations et formations visant à améliorer les compétences des entreprises du secteur touristique, accompagnement dans leur démarche de classement hôtelier, de labellisation touristique, de mise à jour réglementaire (document unique, accessibilité).

Dès janvier 2024, Thibaut Cornu, conseiller Entreprises et Territoires de la CCI, assurera une permanence d’une demi-journée par mois à Villes-sur-Auzon et Sault. Cette permanence sera en place pour les créateurs-repreneurs et les entreprises du territoire.

V.A.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

Chaque année, l’office de tourisme intercommunal Ventoux Provence Tourisme propose divers ateliers aux professionnels du territoire, en échange d’un partenariat annuel ou d’une contribution minime, afin de les accompagner dans le développement de leur communication.

Au mois d’octobre, deux ateliers de photographie vont être organisés, afin que les professionnels puissent apprivoiser les réglages de leur appareil avec lequel ils prennent les photos qui vont apparaître notamment sur leurs réseaux sociaux, que ce soit avec un téléphone, ou un appareil photo reflex.

Ce jeudi 5 octobre, la photographe Emilie Reynaud- Cochet vous donnera rendez-vous à 14h au Domaine le Rocher des Dames à Beaumes-de-Venise, qui offre une vue spectaculaire sur les vignes et les Dentelles de Montmirail. Cet atelier sera l’occasion idéale de s’exercer pendant quelques heures aux photos à la fois en intérieur et en extérieur.

Le second atelier photo aura lieu le jeudi 19 octobre dans le village de Sault. Également animé par Emilie Reynaud- Cochet, cet atelier vous permettra de mettre en avant le patrimoine, les ruelles et les boutiques du village, en extérieur comme en intérieur.

Chaque atelier est au prix de 10€ pour les partenaires de l’office de tourisme, 20€ pour les non-partenaires. Les atelier sont limités à 12 places. Pour réserver la vôtre, cliquez ici.

V.A.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

On ne reverra plus sa frêle silhouette, son regard bleu, son large sourire. Paul Jean vient de mourir dans sa maison d’Oppède à l’âge de 93 ans. Cet énarque, sous-préfet de la Nièvre quand François Mitterrand était maire de Château-Chinon, préfet des Landes en 1981, à l’époque où Henri Emmanuelli (futur président de l’Assemblée Nationale en 1992-93) était le président de l’exécutif départemental, ancien vice-président du Conseil Général de Vaucluse sous la mandature de Jacques Bérard, Paul Jean était officier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre National du mérite.

« C’était un homme droit, intègre, un pur républicain » dit de lui le colonel Michel Grange, président de la SMLH 84 (Société des membres de la Légion d’honneur) qui rapporte l’une de ses déclarations : « Parmi les élus, il y a des gens vraiment admirables, mais il y a aussi les pires crapules ».

Infatigable malgré son grand âge, Paul Jean continuait à quadriller le Vaucluse, les contreforts du Ventoux, le Luberon, le Plateau d’Albion, à rendre visite visite aux chefs d’entreprises. Il était toujours là, pour la Fête de la Lavande à Sault en août, pour les cérémonies commémoratives du 8 mai, du 14 juillet ou du 11 novembre. Vif, subtil, dynamique, souriant, c’était un homme bon, déterminé, généreux. Père de 4 enfants (Henri, l’aîné, un instituteur devenu énarque puis préfet aujourd’hui à la retraite, qui dit de son papa « qu’il avait de l’humour et du caractère », Françoise, Michel – disparu en 1980 – et Pierre).

La cérémonie funéraire aura lieu demain mardi 29 août à 15h 30 à Sault, le village haut perché où il avait vu le jour le 21 décembre 1929, dans l’épicerie coopérative de ses parents, sur la Place du Château. Suivra l’inhumation à Oppède, dans le tombeau familial. Sur son cercueil recouvert du drapeau tricolore sera posée sa casquette de préfet honoraire.

André Borel, ami de toujours, ancien conseiller général de Vaucluse et ancien député-maire de Pertuis prononcera un discours pour rendre hommage à cet indéfectible défenseur du service public et de la République. « Je n’ai rien préparé, je parlerai avec mon cœur » dit « Dédé » Borel, « Je le connaissais depuis plus de 70 ans, d’ailleurs son beau-père, Monsieur Bascous, le père de sa femme Annie, avait été mon 1er employeur dans les années 55 à Robion.

Paul Jean était un grand serviteur de l’Etat, avant et après la décentralisation, comme préfet puis, à la retraite, en 1994, comme conseiller général. Mais je garderai de lui l’image d’un homme de la terre, simple, discret, humaniste et compétent ».

Paul Jean

Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

Ce dimanche 27 août à 10h aura lieu la traditionnelle cérémonie d’hommage à la Résistance en Vaucluse et au Maquis-Ventoux en présence notamment de la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret et du sous-préfet de Carpentras, Bernard Roudil.

Dimanche 27 août, 10h, Monument de la Résistance en Vaucluse et du Maquis-Ventoux, Sault.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

Ce lundi 3 juillet, 200 nouveaux projets lauréats du Fonds vert ont été dévoilés et se sont vu attribuer 63,5M€ de financement. Parmi eux, deux projets vauclusiens.

Annoncé par la Première ministre, Elisabeth Borne, fin août dernier, le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, aussi appelé Fonds vert, est doté de 2 milliards d’euros afin d’aider les collectivités territoriales et leurs partenaires à accélérer leur transition écologique. Le fonds finance trois types d’actions : le renforcement de la performance environnementale dans les territoires ; leur adaptation au changement climatique ; l’amélioration du cadre de vie.

Après une première salve de lauréat en avril dernier, qui avait permis aux communes d’Oppède et de Villars de recevoir respectivement les sommes de 149 600€ et 133 131€, la première pour un projet de remplacement de chaudières pour ses bâtiments communaux et la seconde pour la rénovation énergétique de son école, une deuxième salve de projets lauréats vient d’être dévoilée. Celle-ci comporte 200 projets pour un investissement total de 63,5M€.

Parmi les projets retenus, deux sont Vauclusiens et concernent les communes de Sablet et de Sault. La commune de Sablet se voit attribuer la somme de 40 170€ pour la rénovation énergétique de ses écoles par un système de géothermie. La commune de Sault se voit quant à elle attribuer la somme de 138 030€ pour la rénovation énergétique de ses bâtiments communaux. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont au total 10 initiatives qui ont été retenues pour plus de 3,6M€ investis.


Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, Sauver les filières en souffrance

La Poste met le département de Vaucluse à l’honneur avec une collection de timbres représentant le patrimoine du territoire. Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux se dote donc d’un collector de huit timbres. Mais ce n’est pas le seul. L’Abbaye de Sénanque, elle aussi, a le droit à un timbre à son effigie. De quoi ravir les collectionneurs, et les amoureux du Vaucluse.

Depuis le 26 juin, La Poste propose un timbre de la série touristique sur l’abbaye Notre-Dame de Sénanque. Dessus, on y aperçoit l’édifice, entouré de son célèbre champ de lavandes. C’est le premier timbre dédié à ce monument historique. Sa particularité, c’est son odeur, puisqu’il est parfumé à la lavande. Rien qu’en le regardant et en le sentant, on se croirait presque physique à Gordes, devant l’Abbaye.

Le visuel du timbre a été créé par Stéphane Levallois et mise en page par Emmanuel Vedrenne, d’après-photo de Pierre-Yves Rinquin. Il est au prix de 1,16€ et est vendu sur le site de La Poste, dans certains bureaux de poste, et dans la boutique Le Carré d’Encre à Paris.

Plus au Nord du Vaucluse, le Mont Ventoux, lui aussi est représenté sur un timbre, aux côtés d’autres lieux emblématiques du département tels que le Pont Saint Bénézet, la vallée du Toulourenc, ou encore les champs de lavandes de Sault. Créé à l’initiative du Parc naturel régional du Mont-Ventoux par La Poste, le collector composé de huit timbres est édité à 5000 exemplaires et est vendu depuis le 26 juin ans les bureaux de poste et les ‘Espaces Clients Pro’ de Vaucluse pour le prix de 13€.

Les photographies sur les timbres sont issues du travail de photographes locaux, Pascal Arvicus, Michèle Bertier, Christophe Constant, Alain Hocquel, et Vincent Thomann, mais aussi d’une photographe belge, Marie-Pascale Vandewalle.

V.A.

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