22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

(Vidéo) Au sortir de l’hiver, vite au jardin !

Le printemps pointe le bout de son nez, il est temps de se préparer un merveilleux jardin, et pourquoi pas un potager ?

Il y a des mains qui demandent : «C’est quand qu’on plonge dans la terre, qu’on écoute les oiseaux,  l’eau qui coule et sent bon après l’arrosage. Où sont les plantes, la verdure, le soleil,… ? » En ce mois de février, certains futurs jardiniers ou amateurs de printemps sont d’ores et déjà sur les starting blocks.

Marre de l’hiver, envie de jardiner !
C’est le moment de se préparer et cet article sera consacré aux jeunes premiers, impatients de vivre l’aventure. Avant toute chose, ne vous oubliez pas au passage car c’estpour vous que vous avez envie de faire un potager, non ? Pour vos proches aussi peut-être… mais attention à ne pas glisser vers trop d’attentes car : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Ce potager, ce pot, ce bac, ce jardin est le vôtre ! Alors avant de vous jeter dans la mer d’informations sur internet et dans les jardineries, je vous invite plutôt à vous tourner vers vous-même ! À quoi rêvez-vous ?

Le saviez-vous ? La capucine est une fleur comestible !

Que voulez-vous vivre dans cette aventure ?
Manger quelques tomates cerises avec vos enfants, produire un maximum de légumes par vous-même, prendre juste plaisir à jardiner sans objectif particulier, au feeling ? Je vous invite à vous poser un moment pour faire le point sur vos envies et vos ressources pour créer ce pot, cette jardinière, ce merveilleux potager.

Quelles sont les plantes qui vous attirent ? 
Cornichons, tomates, persil, basilic, menthe, pastèque, piment…

Quelles sont vos possibilités pour les cultiver ? 
Place disponible, temps dont vous disposez ou que vous voulez y consacrer, eau ; Comment allez-vous arroser ? Arrosoir, tuyau, ensoleillement, budget possible ou voulu ? Notez que la terre ou terreau que vous utiliserez seront la base alimentaire de vos plantes. Et comme nous, elles sont gourmandes et généreuses quand elles mangent bien. Vous allez sans doute également vous renseigner sur les engrais, le fumier…

Le printemps se prépare en hiver
Les meilleurs apports dans un terrain sont faits bien en amont, en novembre, mais pas d’inquiétudes, il existe des terreaux et du fumier déjà compostés pour ne pas brûler vos plants). Pour les pots, bacs et jardinières, les mélanges sont bienvenus et le terreau tout prêt aussi ! Pour arriver à une terre bien aérée, nourrissante et libérée des gros cailloux !

Je vous laisse en compagnie d’Olivier, « Le potager d’Olivier »  

Sarah Mörch
Est productrice de plants biodynamiques en ceinture verte d’Avignon. Cette passionnée de botanique est également poète, musicienne et photographe.
« A 21 ans, je chantonnais ‘La mauvaise herbe’ de Georges Brassens sur ma messagerie vocale. C’était peu de temps après des études agricoles plutôt conventionnelles, où les cours de botanique m’ont permis reconnaître ‘l’ennemi’, allant du pourpier au chiendent. Une réponse : le round-up. J’ai pu sentir de près ce que sont les produits phytosanitaires et sans tergiverser longtemps, je me suis engagée pour une agriculture sans. Aujourd’hui, j’anime cette courte chronique mensuelle dans l’Echo du mardi qui se veut simple et inspirante. Vous pourrez y trouver des partages sur le potager, les plantes médicinales, le faire par soi-même… »
Plants potagers biodynamiques. Avignon. sarah.morch@laposte.net 06 75 67 84 33

Le Potager rencontre de plus en plus de succès chez le particulier

(Vidéo) Au sortir de l’hiver, vite au jardin !

Les « mauvaises » herbes abritent et nourrissent beaucoup de petits êtres qui forment la biodiversité !  Ce sont des habitats pour les insectes (dont des auxiliaires aidant au potager comme la coccinelle) et des garde-manger pour les pollinisateurs.

Les petits animaux des jardins tels que les oiseaux, les hérissons et les orvets aiment s’y camoufler. Les herbes permettent au sol de ne pas rester à nu et cela évite les passages boueux et les érosions superficielles. Grâce à leurs systèmes racinaires, elles aèrent le sol et favorisent ainsi une vie biologique essentielle dans la terre (vers de terre).

DR

Vos jardins sont des petits écosystèmes et les plantes sauvages en font partie !
Alors n’hésitez pas à leur laisser une place en dehors des planches de cultures potagères.  En plus, elles n’auront besoin de rien ! Elles sont autonomes.
Astuce : lorsque vous désherbez vos planches de cultures, déposez-les comme un paillage autour de vos plantations pour éviter leur repousse et préserver l’humidité du sol (moins d’arrosage).

Zoom sur le pourpier, cette bonne herbe en salade 
Bourré d’antioxydants, le pourpier est un légume oublié aux propriétés multiples. Entre autres, c’est un diurétique et un excellent détoxifiant pour l’organisme. Sur la peau, son suc peut hydrater, calmer les irritations mais aussi favoriser la cicatrisation. C’est un antibactérien. A consommer en salades, en velouté et même en tisane (feuilles séchées) !

DR

Sarah Mörch
Est productrice de plants biodynamiques en ceinture verte d’Avignon. Cette passionnée de botanique est également poète, musicienne et photographe.
« A 21 ans, je chantonnais ‘La mauvaise herbe’ de Georges Brassens sur ma messagerie vocale. C’était peu de temps après des études agricoles plutôt conventionnelles, où les cours de botanique m’ont permis reconnaître ‘l’ennemi’, allant du pourpier au chiendent. Une réponse : le round-up. J’ai pu sentir de près ce que sont les produits phytosanitaires et sans tergiverser longtemps, je me suis engagée pour une agriculture sans. Aujourd’hui, j’anime cette courte chronique mensuelle dans l’Echo du mardi qui se veut simple et inspirante. Vous pourrez y trouver des partages sur le potager, les plantes médicinales, le faire par soi-même… »
Plants potagers biodynamiques. Avignon. sarah.morch@laposte.net 06 75 67 84 33


(Vidéo) Au sortir de l’hiver, vite au jardin !

Sarah prend la route à bord de son ford transit aménagé. Far Away son beau trotter s’en est allé. Il avait 22 ans. Pour soigner son absence elle couchera sur le papier comment leurs âmes se sont entremêlées. Au fil des pages de ce petit livre qui se déroule presque comme un journal intime, se dessine la forte personnalité de Far Away, l’attention, les combats que Sarah devra mener pour ce faire accepter puis écouter d’un cheval au caractère bien trempé. Elle a à peine 15 ans et même si elle est une cavalière confirmée, avec Far Away rien n’est gagné. Pourtant, cet apprentissage de l’un et de l’autre, cet apprivoisement tacite, ses difficultés et ses petites victoires feront de leur relation fusionnelle un chef d’œuvre de construction intime de l’être, pour lui, pour elle. Il y a quelque chose de chamanique, d’au-delà du visible entre ses deux êtres, même si Far Away est désormais parti, le lien semble perdurer, intangible. La physique quantique ne dit-elle pas que l’énergie ne s’éteint jamais ?

Le récit
L’extraordinaire de ce récit ? Avoir su transcrire dans une écriture simple, intime et raffinée cette magnifique histoire d’amour également rythmée par un road trip. Le cheminement d’une vie n’est-il pas pluriel ? Car Sarah, qui n’est plus emportée cheveux aux vents par la puissance de Far Away, roule dans son camion. Faut-il se perdre pour se retrouver ? En pratiquant le woofing, Sarah la Sétoise nous fait vivre ses aventures tantôt bien reçue, heureuse des rencontres humaines qu’elle y fait, tantôt déçue par un environnement peu convivial, où l’on fait mal usage du terme. ‘Far Away’, le titre de l’ouvrage est un ‘page turner’ –un livre que l’on dévore. Le récit de deux voyages l’un intérieur et l’autre road trip. Futé !
Article précédent sur ce sujet ici.
‘Loin Devant’ de Sarah Mörch. 10€. 190 pages. Disponible sur demande ici.

https://echodumardi.com/tag/sarah-morch-3/   1/1