26 avril 2025 |

Ecrit par le 26 avril 2025

Combien coûte une hospitalisation ?

Dans un entretien aux Echos publié mercredi 27 mars, le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux, a annoncé que les prix réels des traitements en hôpitaux, soit les tarifs payés par la Sécurité sociale, allaient augmenter de 4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs, et 0,3 % pour les établissements privés lucratifs cette année. Interrogé sur cette importante différence, Frédéric Valletoux a souligné que le secteur privé a connu une forte croissance ces dernières années, et que les établissements privés n’ont ainsi pas besoin du même niveau de soutien. Ces augmentations de tarifs devraient permettre « de financer des revalorisations salariales et des primes, pour les soignants qui font des gardes, par exemple », a expliqué le ministre délégué.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), un séjour à l’hôpital coûtait en moyenne 2 165 € en 2018, répartis entre plusieurs postes de dépenses. La part la plus importante du coût d’une hospitalisation va à la rémunération du personnel hospitalier : pour le séjour moyen en 2018, les frais de personnel représentaient 599 €. Venaient ensuite les soins et médications, qui coûtaient en moyenne 515 €, puis les considérations de logistique et gestion, comme le coût des locaux hospitaliers, ou encore les frais de restauration (411 € en moyenne). Cependant, la vaste majorité de ces frais ne sont pas à la charge du patient, puisqu’au moins 80 % sont pris en charge par la Sécurité sociale, et le reste peut être couvert par une mutuelle.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien coûte une hospitalisation ?

Considéré comme « la maladie du siècle », le mal de dos touche de nombreuses personnes en France et dans le monde. D’après les chiffres de l’Assurance Maladie, les troubles musculosquelettiques représentent près de 90 % des maladies professionnelles dans l’Hexagone, et le mal de dos 20 % des accidents du travail.

Comme le montre le résultat d’une enquête menée en France en novembre 2023, dans le cadre des Consumer Insights de Statista, le mal de dos est, avec le mal de tête, la douleur physique qui présente la prévalence la plus élevée chez les adultes français. En effet, les deux tiers de la population étudiée (personnes ayant rapporté une douleur physique au cours des douze derniers mois) ont déclaré avoir souffert d’un mal de dos dans l’année. Une part similaire a rapporté des maux de tête et 40 % des douleurs articulaires.

Toujours selon la même enquête, lorsqu’il s’agit de lutter contre la douleur, au moins temporairement, 57 % des Français interrogés ont déclaré avoir eu recours à un ou plusieurs médicaments antidouleur. Les marques les plus utilisées par les consommateurs interrogés étaient Doliprane (74 %), Dafalgan (28 %), Nurofen (24 %), Efferalgan (23 %) et Voltaren (17 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien coûte une hospitalisation ?

La quatrième journée des Comités de lutte contre la douleur du Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue se tiendra le jeudi 4 avril 2024 de 8h15 à 17h30 au cinéma Kinépolis à Nîmes. Une journée conçue par et pour les professionnels de la santé durant laquelle plusieurs questions autour de la prise en charge de la douleur seront évoquées. 

20%. C’est le pourcentage de la population qui se sent affecté par des douleurs chroniques. Cette thématique devient une préoccupation majeure pour les professionnels et les établissements de santé ainsi qu’un enjeu d’avenir en termes de santé publique.

Dans l’optique d’échanger autour des différentes expériences et solutions envisagées autour de ce sujet, le Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue qui regroupe sept établissements publics de santé du Gard autour du CHU de Nîmes organise la quatrième journée des Comités de lutte contre la douleur (CLUD) le jeudi 4 avril au cinéma Kinépolis à Nîmes.   

Cet évènement se centrera autour des questions de la législation, la synthèse et la prise en charge de la douleur. Il a été pensé pour permettre une réflexion commune autour de la douleur chronique au sein du personnel de santé sur le territoire. Les études épidémiologiques menées en France et dans l’Union montrent qu’un cinquième de la population souffre de ce mal, en particulier les plus de 75 ans avec 50% de la population touchés. 

Une lutte de longue haleine contre la douleur 

La réflexion autour de la prise en charge de la douleur a commencé au début des années 2000 sur le territoire français. Ces 15 dernières années ont été marquées par d’importantes avancées dans la lutte contre la douleur. La loi du 4 mars 2002 consacrait le soulagement de la douleur comme « droit fondamental de toute personne », et celle de 2004 érigeait la lutte contre la douleur en priorité de santé publique.

Dans ce même mouvement, trois plans nationaux ont permis d’améliorer considérablement la prise en charge des patients douloureux. Pourtant, de nombreux défis restent encore à relever et cette initiative menée par le GHT Cévennes-Gard-Camargue va dans le sens des solutions pour l’avenir de la santé publique en France.  


Combien coûte une hospitalisation ?

Portées par le réseau Présanse (Prévention et Santé au travail), les Rencontres Santé-Travail reviennent pour une 5ᵉ édition. Ces rendez-vous, organisés sur le thème ‘La prévention des risques, un sport d’équipe’, auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Trois d’entre eux auront lieu en Vaucluse.

Quatre rencontres santé-travail auront lieu le mardi 19 mars en Vaucluse. La première sur le thème de la sédentarité, est organisée par l’AIST 84 dans son centre à Avignon de 9h A 11h. Le cardiologue François Carré donnera une conférence sur l’importance de l’activité physique et donnera des clés pour démarrer la journée en mouvement et pour éviter la sédentarité au bureau.
Cliquez ici pour vous inscrire.

Deux ateliers collaboratifs sur le thème ‘Travail sur écran et sédentarité au travail : la clé c’est bouger !’ seront organisés par SAT Durance Luberon dans ces différents centres durant cette semaine dédiée à la santé au travail : le mardi 19 mars à 8h30 à Cavaillon, le jeudi 21 mars à 13h30 à Apt. L’atelier sera également proposé à Pertuis, après les Rencontres Santé-Travail, le 29 mars à 8h30. Ces ateliers fourniront aux participants des connaissances pratiques et des outils pour maintenir un équilibre sain entre leur travail sur écran et leur bien-être général.

V.A.


Combien coûte une hospitalisation ?

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a finalisé trois restaurations de berges sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon. Trois sections à fort degré d’érosion ont subi des transformations afin de pérenniser les berges dans leur environnement naturel. Ces travaux se sont déroulés du 28 février au 7 mars pour un coût total de 40 290€.

Le SMBS poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin sorguais. C’est sur le chemin de Brûlefer, au sein de la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, au bord du Canal de Vaucluse, lieu très apprécié par les promeneurs et les amateurs de course, que les travaux ont eu lieu.

Trois sections à fort degré d’érosion ont été choisies en corrélation avec l’agglomération pour assurer des missions de restaurations de berges. Trois zones avec des caractéristiques naturelles très différentes qui ont nécessité trois solutions d’action bien distinctes. L’objectif de ces chantiers était avant tout de sécuriser cet espace ouvert au public et largement fréquenté, et de permettre la viabilité sur le long terme des berges tout en respectant le cadre environnemental et la rivière. 

Des travaux rapides 

Le SMBS a agi sur ce projet en tant que maitre d’œuvre et a pu compter sur le travail de l’entreprise ATP Environnement pour l’exécution des travaux. Ces chantiers ont été menés du 28 février au 7 mars pour un montant total de 40.290 euros. 

Au final ce sont trois zones totalement remodelées et respectueuses de leur habitat naturel qu’ont pu visiter le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon, Serge Malen, accompagné des élus communaux Chantal Bonnefoux, également Vice-présidente du SMBS, Jean-Louis Craponne et Alex Cacelli le mardi 6 février 2024. Une visite finale qui a laissé l’occasion à ATP Environnement et l’équipe technique de SMBS d’exposer aux acteurs locaux la portée et les détails de leurs aménagements. 


Combien coûte une hospitalisation ?

Créé en 2020 pour pallier la désertification médicale sur le territoire, l’Espace médical municipal de L’Isle-sur-la-Sorgue comptait jusqu’alors 11 professionnels généralistes et spécialistes. Deux nouveaux médecins ont intégré l’équipe ces dernières semaines. Ils interviendront à temps partiel de façon à venir compléter l’offre médicale existante.

Dr David Denis, chirurgien urologique et spécialiste en médecine aérospatiale, est arrivé le 2 février dernier. Il propose des consultations les lundis après-midi uniquement. Il est possible de prendre rendez-vous sur Doctolib ou au 04 90 78 55 52.

Le 27 mars prochain, ce sera au tour de Dr Catherine Perles, médecin généraliste spécialisée en pédiatrie, de rejoindre l’équipe. Les consultations se feront les mercredis après-midi et vendredis après-midi uniquement. Il sera possible de prendre rendez-vous via Doctolib dès le lundi 11 mars.


Combien coûte une hospitalisation ?

Dans un rapport publié en juin dernier, le Conseil national de l’Ordre des médecins alerte sur l’essor et les risques des pratiques de soins non conventionnelles, également connues sous le nom de médecines alternatives. Portées en partie par la pénurie de médecins généralistes et spécialistes et les difficultés pour obtenir un rendez-vous médical, les pratiques comme l’ostéopathie, l’homéopathie, l’acupuncture, l’hypnose ou encore la lithothérapie gagnent du terrain en France. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 71 % des Français ont déjà eu recours à des pratiques de soins non conventionnelles. Et d’après une autre étude récente sur le sujet, environ un Français sur cinq préfère ces pratiques alternatives à la médecine conventionnelle. 

Face à une offre en pleine croissance, avec environ 400 pratiques recensées dans le monde à ce jour, le Conseil national de l’Ordre des médecins souligne une hausse des dérives thérapeutiques en lien avec les médecines alternatives. D’après la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), 70 % des signalements de dérives dans le domaine de la santé en France concernent des pratiques de soins non conventionnelles.

Comme l’indique également notre infographie, les patients atteints d’un cancer sont particulièrement nombreux à avoir recours aux médecines alternatives. En France, six personnes faisant appel à ce genre de pratiques sur dix sont atteintes d’un cancer. Si certaines pratiques de soins non conventionnelles peuvent soulager physiquement et psychologiquement les patients, leur efficacité clinique au-delà de l’effet placebo n’a pas été prouvée et elles peuvent avoir de sérieuses conséquences, notamment lorsque des personnes gravement malades décident de les utiliser pour remplacer leur thérapie conventionnelle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien coûte une hospitalisation ?

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l’Europe connaît actuellement une recrudescence du nombre de cas de gonorrhée, de chlamydia et de syphilis. Alors que le nombre de cas déclarés de ces infections sexuellement transmissibles avait diminué en 2020, probablement en raison de la difficulté à accéder au dépistage et d’une moindre mixité sociale pendant la pandémie, les chiffres ont recommencé à grimper en 2022.

Selon les données de l’ECDC, la chlamydia est la plus répandue des trois maladies en Europe, avec plus de 216 000 cas confirmés pour la seule année 2022. Cette année-là, c’est le Danemark qui a signalé le plus grand nombre de cas (708,9 pour 100 000 habitants), suivi de la Norvège (539,5 pour 100 000), de l’Islande (492,5), de la Suède (313,8) et de la Finlande (303,9).

Comme le montre notre infographie, le nombre de cas de syphilis a également augmenté entre 2015 et 2022. Malte présente le taux le plus élevé des pays pour lesquels des données sont disponibles, avec 24,4 cas pour 100 000 habitants en 2022. Viennent ensuite le Luxembourg (23,4), l’Espagne (16,6), l’Irlande (16,6), le Lichtenstein (15,3) et le Portugal (14,8). Toutefois, il convient de noter qu’un certain nombre d’autres pays européens se sont démarqués de cette tendance. En Roumanie, par exemple, la prévalence de la maladie a diminué depuis son pic de 55,25 cas pour 100 000 habitants en 2002 pour atteindre seulement 2,59 cas pour 100 000 habitants en 2022. La Bulgarie est également passée de 32,52 cas pour 100 000 habitants en 1998 à seulement 5,28 cas pour 100 000 habitants en 2022. 

Des trois maladies présentées dans notre graphique, ce sont les cas de gonorrhée qui ont augmenté le plus rapidement depuis 2015 dans l’ensemble de l’Union, atteignant 70 881 cas déclarés en 2022, soit une augmentation de 131 %. Une grande partie de cette augmentation est due à l’Espagne, qui a vu son nombre de cas confirmés passer de 10 306 en 2020 à 22 932 en 2022. La prévalence de la maladie était également élevée en Irlande (75,3 pour 100 000), au Luxembourg (73,6), au Danemark (66,9) et en Espagne (48,4). Si les chiffres présentés n’incluent pas les données du Royaume-Uni, puisque l’ECDC cessé de les publier en 2019, le pays avait alors de loin le plus grand nombre de cas confirmés de syphilis : 116,1 pour 100 000 habitants.

L’ECDC souligne que la gonorrhée est particulièrement préoccupante en raison des signes de résistance croissante aux antibiotiques azithromycine et ciprofloxacine, et a appelé à une « surveillance vigilante et à des stratégies de réponse robustes » face à cette situation.

Dans une série de rapports publiés en décembre 2023 sur les données de 2021, l’ECDC détaille également les tendances dans les groupes qui ont une proportion plus élevée d’infections. Pour la chlamydia, les taux étaient les plus élevés chez les jeunes adultes hétérosexuels. Les analystes ajoutent que cela pourrait être dû à des disparités entre les sexes en matière de dépistage et que la chlamydia pourrait être sous-diagnostiquée chez les hommes. En ce qui concerne la syphilis, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentaient environ 77 % des cas déclarés en Europe en 2021, et ils représentaient 55 % des cas de gonorrhée en 2021.

L’ECDC met en garde contre les comparaisons entre pays en raison des différences entre les méthodes de dépistage et de déclaration. Outre le fait que de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués ou signalés, les augmentations peuvent également être liées à des facteurs tels que l’utilisation de tests plus sensibles. Les analystes ajoutent que ces chiffres à l’échelle européenne sont très probablement des estimations basses, en raison de systèmes de déclaration non exhaustifs en France, en Belgique et aux Pays-Bas et d’un manque de publication des données en Allemagne, en Autriche et au Lichtenstein.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien coûte une hospitalisation ?

En 2021, 2,88 millions d’accidents non mortels ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt de travail et 3 347 accidents du travail mortels ont été recensés dans l’Union européenne (UE). Comme le montre notre carte basée sur les données d’Eurostat, la France fait partie des mauvais élèves européens en matière de sécurité sur le lieu de travail, avec 674 décès considérés comme accidents du travail recensés en 2021, soit 3,3 pour 100 000 employés (contre 1,8 en moyenne dans l’UE). En d’autres termes, cela signifie que presque deux salariés meurent chaque jour au travail en France.

Le nombre d’accidents mortels pour 100 000 travailleurs variait en 2021 de moins de 1,0 aux Pays-Bas, en Grèce, en Finlande, en Suède et en Allemagne à plus de 3,0 pour 100 000 employés en Roumanie, en France, à Malte, en Lituanie et en Lettonie. Les taux d’incidence les plus élevés parmi les États membres de l’UE étaient enregistrés en Lituanie et en Lettonie, avec respectivement 3,8 et 4,3 accidents mortels pour 100 000 travailleurs.

Au sein de l’UE, les secteurs de la construction, des transports et de la logistique, de l’industrie manufacturière, ainsi que de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche représentaient ensemble environ deux tiers (65,5 %) de tous les accidents du travail mortels en 2021 et près de la moitié (45,7 %) de tous les accidents du travail non mortels. Plus d’un cinquième (22,5 %) de tous les décès recensés au travail dans l’UE ont eu lieu dans le secteur de la construction, suivi du secteur des transports et de la logistique (16,7 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/sante/page/6/   1/1