23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Le gouvernement a lancé, lundi 2 octobre dernier, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 pour les populations les plus à risque : plus de 65 ans, personnes fragiles, atteintes de comorbidités, femmes enceintes, résidents d’Ehpad ou personnes au contact de personnes fragiles. Prévue à l’origine à partir du 17 octobre en même temps que celle contre la grippe, cette campagne de vaccination a finalement été lancée plus tôt que prévu pour faire face à la reprise de l’épidémie. Cependant, d’après une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, 25 % des Français doutent de la sûreté des vaccinations. C’est 2 % de plus qu’en 2022. Ce chiffre est légèrement plus élevé que chez la majorité de nos voisins européens : seulement 21 % des personnes interrogées en Belgique et en Allemagne disaient partager ce sentiment vis-à-vis des vaccins, 20 % en Italie, et 12 % au Portugal. En Pologne, cependant, leur part est de presque une personne sur trois (30 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la quasi-totalité de la population mondiale (99 %) respire un air qui dépasse la limite recommandée pour la santé en matière de polluant, fixée pour les particules fines (PM2,5) à 5 μg/m3 pour une exposition à long terme. Plus de 6 000 villes dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l’air, mais leurs habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote. Comme le montre notre carte, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire sont de loin les plus exposées. 

Seuls quelques pays nordiques et de l’hémisphère sud affichaient un niveau moyen d’exposition des populations proche du seuil maximal recommandé en 2019 (dernières données disponibles) : la Finlande (5,6), la Suède (5,7), l’Estonie (6,0), la Nouvelle-Zélande (6,1) et l’Islande (6,4). Ailleurs en Europe, les taux moyens étaient globalement 2 à 5 fois supérieurs à cette limite, comme en Suisse (10), en France (11), en Allemagne (12), en Italie (16), en Bulgarie (20) et en Pologne (23).

À l’opposé de l’échelle, l’Inde, qui abrite parmi les villes les plus polluées du monde, présentait le niveau moyen d’exposition des populations aux particules fines le plus élevé : 83 μg/m3 (PM2,5) – soit plus de 16 fois le seuil maximal recommandé. Le Népal, le Niger et le Qatar étaient les trois autres pays de la planète où le niveau moyen d’exposition avoisinait les 80 μg/m3.

Ces conclusions ont incité l’OMS à mettre en évidence l’importance de la poursuite de la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles et l’adoption d’autres mesures (développement des mobilités durables), pour faire baisser les niveaux de pollution de l’air dans les zones urbaines, où vit la majeure partie de la population. Selon l’OMS, la pollution atmosphérique serait la cause de plus de 6 millions de décès prématurés par an à l’échelle mondiale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

C’est une tradition initiée par ses prédécesseurs, qu’ils soient de droites comme de gauches, chaque rentrée, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse convie la presse pour une présentation afin d’évoquer les grands dossiers du Département. Mais cette fois-ci, exit les pierres historiques et l’atmosphère feutrées de l’hôtel de Sade puisque Dominique Santoni avait choisi le restaurant d’entreprise du nouveau siège de l’avignonnais GSE pour détailler son action, et celle de sa majorité, placée notamment sous le signe de l’attractivité du territoire et de la poursuite des investissements.

« Nous faisons face à une rentrée difficile », reconnaît sans ambages Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse.
Inflation, fiscalité, baisse des dotations, crise de l’immobilier, hausse des taux d’intérêts, le Département n’échappe pas à la morosité ambiante liée au contexte national et international. C’est d’ailleurs le ralentissement du marché immobilier qui impacte le plus directement les finances départementales avec la baisse de la DMTO (Droits de mutation à titre onéreux). Cette taxe à l’achat au profit des collectivités lors des transactions immobilières constitue en effet l’une des ressources majeures du Conseil départemental. Sa diminution entraîne forcément des conséquences sur les recettes de l’institution vauclusienne puisque cette DMTO était montée exceptionnellement au-delà des 160M€ ces deux dernières années avant de revenir aux alentours des 140M€ en 2023. Une diminution de l’ordre d’une vingtaine de millions d’euros que le Département a su toutefois anticiper.

« Nous sommes dans une bonne santé financière. »

« Par chance, nous sommes dans une bonne santé financière », se félicite la présidente du Conseil départemental qui affiche également un endettement équivalent à moins de 2 ans de son budget d’investissement.
« Cela nous permet de pouvoir continuer à investir, poursuit Dominique Santoni. Nous allons donc garder le cap de tout ce que nous avions décidé de faire en début de mandat. » Une volonté qui se traduit par un soutien à la commande publique de l’ordre de 120M€ d’investissements par an. Autant de chantiers du Département que la Fédération du BTP 84 considère comme une bouffée d’oxygène pour l’ensemble des professionnels du secteur en ce moment.

Le point sur les différents chantiers
Pour les grands chantiers du département en cours ou à venir, la présidente a rappelé que la suppression du passage à niveau N°15 de Petit Palais sera bientôt achevée. Outre la sécurisation de cette zone, cet aménagement va aussi permettre d’uniformiser la vitesse à 80km entre Bonpas et Coustellet. Autre travaux : la passerelle rejoignant l’île de le l’Oiselay à l’île de la Barthelasse (et donc Avignon) sur le tracé de la ViaRhôna qui doit être officiellement inaugurée le mercredi 4 octobre prochain.

La suppression du PN15 va permettre de sécuriser les routes de Vaucluse.

Les chantiers engagés sur Avignon : Memento, les futures archives départementales, dans la zone d’Agroparc, ainsi que de la nouvelle MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont la livraison est prévue route de Montfavet début 2025.
« Pour la déviation d’Orange, nous serons dans les temps c’est-à-dire avant la fin de la mandature en 2028, complète la présidente. Par ailleurs, concernant le réaménagement de Bonpas les premiers coups de pioche devraient débuter en 2025 pour une livraison fin 2027. » Le coût du chantier a été cependant revu à la hausse (35M€) en raison des conséquences de la conjoncture actuelle.

Memento à Agroparc.

Le pari de l’attractivité par le cinéma
Outre les aménagements structurants, Dominique Santoni rappelle qu’elle a aussi placé son mandat sous le signe de l’attractivité économique. Ce n’est donc pas un hasard si elle a choisi le self de l’entreprise avignonnaise GSE comme cadre de sa présentation à la presse.
« C’est un champion de l’économie vauclusienne qui vient de franchir le milliard d’euros de chiffre d’affaires. C’est aussi une entreprise née à l’Isle-sur-la-Sorgue, membre de notre Team Vaucluse, qui reste attachée à son enracinement local dans notre département. »

« Nous avons VPA (Vaucluse Provence attractivité) qui fait déjà un formidable travail », souligne la présidente qui souhaite poursuivre l’accueil d’entreprises, d’écoles ou bien d’organismes de formation dans le secteur de l’audiovisuel comme les studios d’animation Circus à Avignon ou bien encore ceux de Duetto à Carpentras.
L’objectif étant notamment de développer toute une filière cinéma et audiovisuelle sur le territoire.
« Nous participons à hauteur de 200 000€ au fond Cinéma de la Région Sud. L’idée est d’attirer des tournages de longs métrages, de séries ou de streaming dans le cadre de notre plan cinéma. » Ce plan prévoit l’implantation de studios de cinéma et d’espaces de formations sur Courtine (cette zone ayant la préférence du Département) ou sur Agroparc, vers le parc des expositions (plutôt le choix de la municipalité).  

Santé et solidarité
Dominique Santoni est aussi revenue sur le succès du recrutement de médecins, directement par le Département afin de permettre de lutter contre la désertification médicale.
« Après les ouvertures d’Avignon et Cadenet, ce sera bientôt Valréas et Apt qui accueilleront ces médecins. En tout, nous en avons embauché une dizaine et nous sommes en phase de recrutement d’un médecin ayant le permis pour conduire le bus itinérant que nous voulons déployer sur le plateau de Sault. Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant alors que cela n’est pas une de nos compétences. Pourtant, il y a une vraie demande. »
Par ailleurs, le département poursuit son soutien financier à la création de MPS (Maison pluridisciplinaire de santé). Comme à Mornas, où le département contribue à hauteur de 300 000€ à la construction de la 25e MPS en Vaucluse.

« Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant. »

Concernant le grand âge, la présidente estime aujourd’hui que « les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. C’est pour cela que le Département sera toujours dans les Ephad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) mais que nous travaillons pour un habitat inclusif afin de permettre de rester le plus longtemps à son domicile. »
Côté Social, la mise en place de contrôle plus réguliers ainsi qu’un suivi plus actif des bénéficiaires a permis de réduire leur nombre de 17 000 en 2020 à 15 700 aujourd’hui. De quoi réaliser une économie de 10M€ pour le conseil départemental.

Inauguration de la maison de santé à Avignon en février dernier.

« Les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. »

« Il est important d’accompagner et de suivre les bénéficiaires du RSA, insiste Dominique Santoni, car il est vital de redonner du travail à ces Vauclusiens. Et ces efforts semblent payer puisqu’avec 35% nous affichons désormais un des meilleurs taux de retour à l’emploi de la région. Avant, le Vaucluse était le dernier département de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans ce domaine. Aujourd’hui, il est le deuxième, juste derrière les Alpes-Maritimes. Notre objectif est d’atteindre 50% ».
Le Département, qui vient de lancer le recrutement de 100 assistants familiaux, regrette cependant que l’Etat lui demande de prendre en charge des dépenses sans lui donner les moyens équivalents : « nous aurons 218M€ de dépenses sociales cette année alors que nous n’avons jamais dépassé les 200M€ auparavant. »

Fusion Grand delta habitat-Vallis habitat : « Le présent nous donne raison. »

Par ailleurs, la présidente du Conseil départemental s’est félicitée d’avoir pu mener à bien la fusion des bailleurs sociaux Grand delta habitat-Vallis habitat. « Loin des positions dogmatiques, nous avons cherché la meilleure solution. Au vu de la situation actuelle, je ne sais pas GDH (Grand delta habitat) l’aurais repris, s’interroge en toute franchise Dominique Santoni. Aujourd’hui, le présent nous donne raison car GDH tient ses engagements et cela fonctionne pour des locataires qui attendaient des travaux depuis longtemps et qui vont être les premiers à bénéficier de la baisse des charges. »

Vaucluse ingénierie : la boîte à outils des petites communes vauclusiennes
Autre priorité de la présidente : le soutien aux communes de Vaucluse.
« Nous constatons également que les communes, notamment les plus petites, ont du mal à porter leur projet car elles ne disposent pas toujours des ressources internes pour mener à bien ces dossiers qui sont bien souvent assez complexe, poursuit la présidence. C’est pour cela que nous avons créé Vaucluse ingénierie afin de leur apporter une aide technique. »

« Si les communes de Vaucluse se portent bien, c’est tout Vaucluse qui se porte bien. »

Suite à son lancement officiel en mars dernier, la structure regroupant une vingtaine de partenaires, accompagne maintenant 66 projets, dont 73% proviennent de communes vauclusiennes de moins de 2 000 habitants. Sorte de guichet unique, Vaucluse ingénierie constitue aussi une porte d’entrée pour la recherche de solutions de financement que ce soit dans le cadre des dispositifs d’aide de l’Etat, de la Région Sud ou bien encore de l’Europe.
« Pour nous, cet accompagnement des maires est un vrai enjeu. Il faut que les communes soient soutenus par le Département, car si en les aidant les communes de Vaucluse se portent bien, au final c’est aussi le département de Vaucluse qui se porte bien »

Pas de mise en concurrence grâce à la SPL Territoire 84
Et pour mieux accompagner les communes, le Département dispose d’autres outils comme la SPL Territoire 84 créé en 2014. Là aussi, il s’agit d’aider les municipalités à réaliser leurs projets d’urbanisme, d’aménagement ou de construction. Mais pour cela, et contrairement à Vaucluse ingénierie, les communes doivent rentrer dans le capital de la SPL (Société publique locale) pour bénéficier de ses conseils. Depuis le début de l’année, une trentaine de communes ont rejoint les 40 villes vauclusiennes qui font déjà appel à SPL Territoire 84. L’avantage pour ces dernières est que ce statut juridique permet d’utiliser un outil d’aménagement et de gestion sans mise en concurrence.

Ça bouge chez Citadis
Enfin, dernier outil d’aménagement du Département : la SEM Citadis. Figurant parmi les plus anciennes SEM (Société d’économie mixte), Citadis a vu le jour en 1960 à l’initiative du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon. Au fil du temps, la structure qui assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement a vu son actionnariat s’étoffer avec le temps. Cependant, avec le désengagement de la Ville d’Avignon, le Département va voir son poids augmenter dans le capital de Citadis à partir du 1er janvier 2024.
Un rééquilibrage qui va aussi profiter à la Banques des territoires ainsi que, dans une moindre mesure, au Grand Avignon, à Grand delta habitat ou bien encore la CCI de Vaucluse (voir détail de la répartition du capital ci-dessous).
« Nous avons entamé une réflexion afin d’orienter davantage Citadis vers la réalisation de projet culturel, et notamment audiovisuel, ainsi que de santé », précise Dominique Santoni.

La répartition du capital de Citadis devrait être modifiée à partir du 1er janvier prochain.

Uniforme à l’école et limitation à 80km/h
Enfin, en marge de cette rencontre, Dominique Santoni est revenue sur deux dossiers avec la même logique.
Le premier : l’uniforme à l’école : « A titre personnel je suis pour. Mais il faut savoir ce que veut l’Etat concrètement, notamment en termes de prise en charge financière. Une fois précisé on peut envisager une expérimentation ».
Même cas de figure pour la limitation de vitesse sur les routes : ‘L’Etat nous a imposé le passage à 80km/h. S’il veut revenir en arrière, à lui d’être clair sur le sujet et à financer les panneaux que nous avons déjà dû payer. »


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Ce lundi 7 août, Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé s’est rendue au Centre hospitalier du Pays d’Apt afin de rencontrer les professionnels de santé et discuter de l’accès aux soins en Vaucluse, et plus particulièrement l’accès aux soins palliatifs.

Lundi 7 août. 14h15. Les équipes du centre hospitalier d’Apt et les élus attendent la ministre. Agnès Firmin Le Bodo arrive. La visite de l’établissement peut donc commencer. Accueil des urgences, pharmacie hospitalière, accueil de l’hôpital, ou encore salle dédiée à l’ophtalmologie. Aucun recoin de l’établissement n’a échappé à cette visite. La ministre a même allé à la rencontre de certains patients dans leur chambre.

Cette visite, c’est la première en Vaucluse. Elle sera suivie des visites du Centre hospitalier d’Avignon et de la Maison Mazarine ce vendredi 11 août. Le 13 juillet dernier, la ministre a annoncé quatre plans permettant de répondre aux enjeux immédiats et apporter des solutions concrètes en matière d’accès aux soins. Elle a aussi participé à l’écriture d’une proposition de loi concernant la fin de vie et les soins palliatifs. Ces visites rentrent dans ce cadre et permettent à Agnès Firmin Le Bodo d’évaluer directement les besoins des établissements de santé sur le terrain.

Les quatre plans pour un meilleur accès aux soins

Ainsi, la ministre fait le tour des centres hospitaliers et autres établissements de santé afin de remercier les professionnels pour leur engagement quotidien, mais aussi de discuter de plusieurs projets qui sont en cours :

  • le déploiement de 100 médicobus, qui permettrait de faire le dernier kilomètre jusqu’aux patients
  • le recrutement de 10 000 assistants médicaux afin de libérer du temps médical
  • le développement de 4 000 maisons de santé pluriprofessionnelles pour attirer de nouveaux professionnels de santé dans les territoires et créer de véritables équipes de soins autour des patients
  • la généralisation des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sur l’ensemble du territoire dans le but d’améliorer la coopération entre les professionnels de santé

Un après-midi porté sur les soins palliatifs

Si l’accès aux soins dans sa globalité faisait initialement l’objet de cette visite du Centre hospitalier d’Apt, ce sont surtout les soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie qui ont été abordés. « Je souhaitais mettre l’accent sur les soins palliatifs lors de cette visite car Apt est plutôt exemplaire en la matière », a expliqué Agnès Firmin Le Bodo.

La ministre a donc entamé un long échange avec Déborah Gaudeau, médecin gériatre formée aux soins palliatifs, qui a représenté l’équipe de gériatrie et soins palliatifs de l’hôpital, dont elle est à la tête. La mission de cette équipe consiste à améliorer la prise en charge globale des personnes âgées et à améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille qui sont confrontés aux conséquences d’une maladie en phase palliative.

Un projet de loi pour la fin de vie et les soins palliatifs

L’accès aux soins palliatifs et à l’accompagnement qu’ils engendrent est plutôt bien géré à Apt, ce n’est pas encore le cas dans tout le pays. Un projet de loi visant à affirmer le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France a été proposé par plusieurs élus, dont Agnès Firmin Le Bodo, alertant notamment sur le taux de suicide des aînés en France, qui est le plus haut d’Europe, qui est notamment dû à l’acharnement thérapeutique que peuvent subir certains patients.

Ce projet de loi a donc pour objectif d’encadrer davantage l’aide active à mourir afin que le patient puisse avoir le choix quant à sa fin de vie, tout en ayant accès à l’accompagnement nécessaire, et assurer un accès aux soins palliatifs à tous.

Un manque de personnel

Dans l’optique de placer le confort et la prise en charge des patients au premier plan, le Docteur Déborah Gaudeau et son équipe se mobilisent pour accompagner la mise en place d’une antenne mobile de soins palliatifs. Cette dernière serait une équipe extra-hospitalière à domicile, dont la création a d’ores et déjà été validée par l’Agence régionale de santé (ARS) PACA.

« Nous avons le budget, mais pas le personnel. »

Déborah Gaudeau

Pour le moment, les soins palliatifs se font en milieu intrahospitalier, ainsi que dans cinq EPHAD : à Gordes, Saint-Saturnin-les-Apt, Saint-Chrystol, et les deux établissements aptésiens. L’équipe ne peut pour l’instant pas effectuer d’activité extrahospitalière, mis à part dans certains cas d’hospitalisation à domicile, par manque de médecins. « Ce ne sont que des contrats à mi-temps, donc c’est forcément moins attractifs », explique Déborah Gaudeau. Pour pallier ce problème, le Centre hospitalier du Pays d’Apt souhaiterait travailler inter-sites pour que les médecins puissent cumuler les contrats mi-temps afin de faire des temps pleins.

Trop peu de professionnels formés

Le problème principal concernant l’accès aux soins palliatifs aujourd’hui réside dans le manque de formation des professionnels. « Les professionnels devraient être formés aux soins palliatifs dès leur formation initiale, notamment dans les EHPAD », affirme Agnès Firmin Le Bodo. C’est d’ailleurs l’une des missions de l’équipe de gériatrie et soins palliatifs de l’hôpital d’Apt, qui a un rôle de formation envers les EHPAD, mais dont les quatre membres sont aussi inscrites à l’Institut de formation des aides-soignantes et ont un rôle dans la formation de bénévoles qui interviennent dans l’hôpital.

« 20 départements français n’ont pas d’unité de soins palliatifs. »

Agnès Firmin Le Bodo

Malgré le manque de personnel formé à Apt, l’équipe de gériatrie et soins palliatifs fait preuve d’exemplarité en matière d’accompagnement, que ce soit avec les patients, ou avec leur famille. « Nous recevons de très belles lettres de la part des familles qui ont perdu un proche et qui félicitent les équipes sur la prise en charge », explique Déborah Gaudeau. L’équipe a notamment mis en place un courrier avec les condoléances de toute l’équipe et les coordonnées d’une psychologue pour les familles.

Ainsi, Agnès Firmin Le Bodo continuera son tour du Vaucluse et abordera aussi les problématiques liées aux soins palliatifs à Avignon, ainsi que la télémédecine, le projet de bus médical du Conseil départemental, et le projet de CPTS.


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Après deux ans de mobilisation, la reconstruction de l’Ehpad de Sainte-Cécile-les-Vignes a été actée ce mercredi 28 juin.

Un temps menacé de fusion avec l’Ehpad de Sablet, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Conseil départemental de Vaucluse ont acté la reconstruction de l’Ehpad de Sainte-Cécile-les-Vignes, ce mercredi 28 juin. La structure sera transférée sur un nouveau terrain de 11 200m2 situé à l’entrée de la commune et bénéficiera de 80 places, soit 14 nouvelles places.

« A l’heure où la dépendance demeure une préoccupation majeure pour un grand nombre de nos familles, cette nouvelle est vécue comme un soulagement par tous ceux qui sont concernés par la question de la perte d’autonomie » se sont félicités Christine Lanthelme et Anthony Zilio, conseillers départementaux du canton de Bollène.

Dans le même temps, le département de Vaucluse a annoncé débloquer une enveloppe de 4M€ pour la modernisation des Ehpad, ainsi que 300 000€ pour la création d’une maison de santé pluridisciplinaire sur la commune de Mornas.

J.R.


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

La Journée mondiale du donneur de sang est organisée chaque 14 juin par l’Organisation mondiale de la santé dans le but de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang et de souligner la contribution des donneurs volontaires.

Chez les êtres humains, il existe quatre groupes sanguins (A, B, O et AB) qui se différencient par la présence ou combinaison des antigènes A, B et O, et qui sont dits « positifs » ou « négatifs » selon la présence (ou non) de l’antigène D (ou facteur Rhésus) à la surface des globules rouges. Ainsi, chaque groupe sanguin possède des propriétés différentes, notamment en matière de transfusions possibles entre individus. Par exemple, le groupe O- est celui des « donneurs universels » : ils peuvent donner leur sang à n’importe qui, mais ne peuvent recevoir que du sang O-. À l’inverse le groupe AB+ est celui des « receveurs universels » : ils peuvent recevoir du sang de tous les groupes sanguins, mais ne peuvent en donner qu’aux personnes AB+.

Comme le suggère la carte ci-dessous, le groupe sanguin O+ est le plus courant au sein de l’humanité. Si le groupe A+ est le plus répandu dans la grande majorité des pays d’Europe, la proportion de O+ est également relativement élevée sur le continent (autour de 35 % à 40 % en France, en Belgique, en Suisse et en Espagne, par exemple). Les pays où l’on observe la prépondérance la plus nette d’un groupe sanguin donné sont l’Équateur, le Pérou et le Zimbabwé, avec respectivement 75 %, 70 % et 63 % de sang O+.

Seuls deux pays répertoriés dans la base de données de World Population Review présentent une proportion plus élevée de groupe B+ : le Pakistan et le Bangladesh (plus de 30 %). L’Inde affiche également l’un des pourcentages les plus élevés de sang B+ (32 %), mais c’est le groupe O+ qui domine de peu dans le pays. Le groupe sanguin le plus rare dans le monde est le groupe AB- (1 %), alors que les « donneurs universels » (O-), ne représentent généralement que 1 % à 9 % de la population selon les pays, les taux les plus élevés étant notamment mesurés au Brésil, au Royaume-Uni, en Espagne et en Australie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Dans le cadre de son Projet alimentaire territorial (PAT), le Parc naturel régional du Luberon organise un webinaire sur l’alimentation méditerranéenne, animé par le nutritionniste et directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) Denis Lairon ce mardi 13 juin.

L’objectif de cette rencontre est d’informer et de sensibiliser les élus, les cuisiniers, les agents des collectivités et plus largement le public, sur les bienfaits de la ‘diète méditerranéenne’ sur la santé humaine et environnementale. Pour assister à ce webinaire de 14h30 à 16h30 ce mardi 13 juin, cliquez ici.

Une alimentation dominée par les produits végétaux

L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux tels que les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.

Il est prouvé scientifiquement que les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine et les écosystèmes que les régimes alimentaires omnivores à dominante animale. Ainsi, les personnes pratiquant majoritairement la ‘diète méditerranéenne’, tous âges confondus, sont moins exposées au surpoids et à l’obésité, et les adultes sont moins affectées par de nombreuses maladies comme le diabète, les pathologies cardiovasculaires, ou divers cancers.

Pour ce qui est des bienfaits pour la planète, moins de produits d’origine animale et de produits transformés signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).

V.A.


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Labellisée Terre de Jeux 2024, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue s’investit pour promouvoir le sport sur son territoire. La commune organise ce mardi 13 juin une journée qui allie sport, gastronomie et patrimoine.

L’événement, porté par le Pôle Enfance Famille et par la Direction du Patrimoine, est destiné aux élèves des écoles élémentaires de la ville. L’objectif est de promouvoir le sport et d’initier les élèves à certaines pratiques sportives dans des lieux atypiques, historiques et emblématiques de la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Ainsi, huit classes de CM2 de cinq écoles élémentaires, soit 185 élèves, pourront découvrir divers sports à travers des ateliers animés par les éducateurs sportifs de la Ville tels que l’escrime dans le jardin de la Caisse d’Épargne avec l’association Le Fleuret d’Argent, la perche dans la cour de Campredon art & image, la gymnastique et l’acrosport au Grenier Numérique, ainsi que le ping-pong et le vortex au jardin de la Congrégation.

V.A.


Un quart des Français doute de la sûreté des vaccins

Malgré les doutes sur ses effets négatifs sur la santé, la cigarette électronique pourrait être reconnue comme l’un des outils de sevrage tabagique, au même titre que les patchs ou les chewing-gums à la nicotine. C’est le message délivré par le ministre français de la Santé dimanche 28 mai, qui considère la prescription et le remboursement de ces outils de sevrage tabagique par les assurances sociales.

En Europe, les cigarettes électroniques sont particulièrement populaires en Suisse, où 30 % des participants à l’enquête du Statista Consumer Insights déclaraient en faire l’usage, alors que l’Italie (25 %) et le Royaume-Uni (24 %) figurent aussi parmi les pays qui comptent le plus d’utilisateurs. En France, le pourcentage de vapoteurs s’élève à 19 %. En revanche, les Marocains semblent bien moins enthousiastes à l’idée de vapoter des liquides aux parfums variés. Dans ce pays d’Afrique du Nord, seuls 8 % des répondants déclaraient utiliser une e-cigarette.

De Claire Villiers pour Statista

https://echodumardi.com/tag/sante/page/5/   1/1