23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Ce lundi 4 décembre, le centre hospitalier du Pays d’Apt a inauguré son nouveau centre ophtalmologique en télémédecine aux côtés des élus du Département de Vaucluse et de la Région Sud, et les représentants de la structure Atlas vision. Il sera opérationnel dès ce jeudi 7 décembre.

Le territoire du Pays d’Apt a une population qui vieillit, 20% ont plus de 60 ans. De plus, sur les 25 communes du territoires, 16 sont considérés comme des villages de montagne et sont particulièrement touchés par la désertification médicale.

La question de l’accès aux soins étant devenue un enjeu majeur des territoires, notamment en Vaucluse, les besoins de santé sont plus que nécessaires, notamment en ce qui concerne la vue puisque le Pays d’Apt ne compte qu’un seul spécialiste dans ce domaine. C’est dans ce cadre que s’inscrit le nouveau centre ophtalmologique en télémédecine.

Le Vaucluse, territoire pilote de la télémédecine

La réalisation de ce centre résulte d’un partenariat inédit entre le public et le privé, qui constitue le premier acte du plan Santé du Département de Vaucluse. Ce dernier a sollicité la Région Sud afin que le Vaucluse deviennent le précurseur régional de la télémédecine. « Département le plus avancé en termes de connexion Très haut débit avec 79% du territoire couvert, je souhaite faire du Vaucluse la capitale régionale de la télémédecine, avait expliqué Renaud Muselier, président de la Région Sud.

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C’est donc le premier projet Santé soutenu conjointement entre le Département et la Région. « Le Département a décidé d’aller au-delà de ses compétences notamment au niveau de la santé », a affirmé Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. En plus de la télémédecine, un bus médical devrait bientôt voir le jour, et le Département essaye d’attirer de nouveaux médecins en Vaucluse. Il y a 9 médecins salariés du Département à ce jour, avec la récente arrivée du Dr Didier Chassery à Apt, qui ont déjà permis à 5000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant.

Un partenariat entre le public et le privé

Le Département de Vaucluse et la Région Sud se sont alliés à Atlas Vision, le centre d’ophtalmologie à l’Isle sur la Sorgue et à Carpentras, pour déployer ce centre ophtalmologique en télémédecine. L’achat du matériel ophtalmologique a été financé à hauteur de 60 000€ par le Département et de 140 000€ par la Région.

« L’union de nos forces a donné naissance à un projet hybride, public et privé. Nous sommes fiers de cette chaîne de solidarité. »

Dr Echraf Grira Khediri, ophtalmologue Atlas Vision

Désormais, les patients peuvent bénéficier rapidement, et proche de chez eux, d’une consultation réalisée par un orthoptiste au sein du CH d’Apt. Les clichés sont ensuite envoyés à Atlas Vision pour être étudiés dans un de ses centres, qui regroupent huit médecins spécialistes de la pathologie et chirurgie de l’œil et une équipe paramédicale.

Les différents acteurs qui ont contribué à la création de ce centre ophtalmologique en télémédecine. ©Département de Vaucluse

Une technologie moderne

« L’engagement des technologies est très important pour nous », a déclaré Danielle Fregosi, directrice du CH du Pays d’Apt. L’établissement s’est engagé dans la télémédecine dès 2017 et a déjà mis en place la télésurveillance à domicile depuis plusieurs années. Ces nouvelles machines dédiées au centre ophtalmologique en télémédecine sont donc la continuité logique de l’évolution du CH et de la télémédecine en Vaucluse.

« Les consulations seront quasiment à l’identique de ce qu’on peut faire sur place à l’Isle-sur-la-Sorgue ou Carpentras »

Dr Stéphan Pommier, ophtalmologue Atlas Vision

Les technologies utilisées offrent un réel avantage puisqu’elles disposent d’une réactivité importante pour une qualité de soin quasiment optimale. Avec, il sera possible de déceler plus rapidement les technologies lourdes afin de pouvoir intervenir sans attendre. Il sera possible de détecter certaines pathologies avant même que le patient ressente des symptômes. « Ce n’est pas seulement une visite unique, on va pouvoir assurer un vrai suivi avec ce centre en télémédecine », a rassuré Dr Stéphan Pommier, qui a précisé que 40% des patients d’Atlas Vision venaient du Pays d’Apt.

Une technologie innovante

Les machines de ce nouveau centre sont à la pointe de la modernité. Elles permettent le diagnostic d’un ensemble de pathologies. Les patients souhaitant une consultation pourront prendre rendez-vous dès ce jeudi 7 décembre via la plateforme Doctolib en cherchant ‘Cabinet d’orthoptie et télé ophtalmologie – Hôpital d’Apt’.

Les machines OCT (Tomographie à Cohérence Optique) sont l’équivalent d’un scanner, qui permettent de voir en coupe les différentes structures de l’œil, de la cornée au nerf optique, en passant par la rétine, et d’obtenir des mesures anatomiques. « À l’état actuel de la télémédecine, ce genre d’examen n’existait pas jusqu’à aujourd’hui », a affirmé Dr Stéphan Pommier.

Une installation qui contribue à l’attractivité du territoire

Une des problématiques qui est au cœur des préoccupations du Département de Vaucluse, mais aussi du Pays d’Apt : l’attractivité du territoire, notamment en matière de santé. « La ville d’Apt présente une difficulté d’accessibilité, mais est aussi peu attractive pour les médecins car elle est loin des réseaux autoroutiers, a expliqué Véronique Arnaud-Deloy, maire de la ville. Nous sommes excentrés, mais aujourd’hui, nous subissons tous 30 années de manque de formations de médecin et de manque de médecins. »

Ainsi, cette innovation en matière de technologie et de télémédecine représente un véritable atout pour le Pays d’Apt qui compte bien s’en servir pour attirer de nouveaux spécialistes de santé. Le territoire dispose déjà de plusieurs appartements destinés aux internes en médecine, afin de soulager les médecins de ville et ceux d’hôpital, mais aussi pour attirer les jeunes en ruralité. La communauté de communes Pays d’Apt Luberon loue un appartement au CH à l’année pour les médecins qui viennent s’installer, pour leur laisser le temps de se trouver un logement, mais aussi pour les médecins remplaçants.

Le centre hospitalier du Pays d’Apt est donc devenu le leader de la télémédecine en Vaucluse. « Nous sommes capables de viser l’excellence et de l’obtenir en matière de santé », a conclu Jean Aillaud, vice-président de la Région Sud, vice-président du Pays d’Apt Luberon, et 1ᵉʳ adjoint au maire d’Apt.


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Ce vendredi 1ᵉʳ décembre, Dr Didier Chassery, médecin salarié du Département de Vaucluse, vient de prendre ses fonctions au sein de l’Espace départemental des solidarités (Edes) d’Apt. Il s’agit du premier médecin salarié d’Apt et du 9ᵉ en Vaucluse.

Originaire de Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, Didier Chassery a débuté sa carrière médicale en 1996 en tant que médecin généraliste à Givry, dans son département d’origine, après avoir fait ses études de médecine et son internat à Dijon. Aujourd’hui, à 60 ans, il s’installe à l’Edes Apt et devient médecin salarié du Département de Vaucluse.

Le Vaucluse étant le département de la Région Sud avec la plus faible densité de généralistes, le Département avait lancé l’année dernière une campagne de communication visant à attirer de nouveaux médecins qui seraient salariés du Département de Vaucluse, en leur promettant un salaire en fonction de leur ancienneté et de la grille indiciaire, plus de souplesse et moins de contraintes administratives dans la pratique de leur métier. Ces embauches ont pour objectif de lutter contre la désertification médicale.

Ainsi, Didier Chassery devient le 9ᵉ médecin salarié du Département. Il a pris ses fonctions de médecin généraliste ce vendredi 1ᵉʳ décembre. Les Aptésiens ne disposant pas de médecin traitant peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous au 123, avenue de Lançon, où un secrétariat médical a également été installé. Un second médecin salarié du Département devrait rejoindre l’équipe début 2024.


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

« Repas des Chefs » au Palais des Papes au bénéfice de l’Institut Sainte-Catherine : record battu avec plus de 153 000€ de dons.

Sacrée soirée, comme dirait l’autre…Pour cette 4e édition, le docteur Daniel Serin (Vice-président de Sainte-Catherine) a accueilli les 366 invités par ces mots : « Merci d’avoir répondu présents pour partager ce moment joyeux, à la fois caritatif et gastronomique ». Il est vrai qu’il y a 53 chefs qui ont participé à l’élaboration du menu et à sa confection, « Sous la houlette bienveillante et magistrale de Christian Etienne et avec le concours des équipes d’Eric Louis d’Hélen Traiteur, a ajouté Daniel Serin, sans oublier les vins généreusement fournis par Inter-Rhône » (A savoir : un blanc 2022 du « Caillou », un autre blanc de chez Guigal AOC Saint-Joseph 2021, un rouge Crozes-Hermitage 2020 du Domaine Marion Chirouze et enfin un vin doux naturel de Rasteau du Domaine du Grand Nicolet).

Maître Patrick Armengau au marteau et David Bérard au micro
Patrick Armengau a rythmé avec son marteau d’ivoire les enchères, en duo avec l’animateur de la soirée, comme d’habitude le très motivé David Bérard, sans oublier, l’ancien préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, qui pour encourager l’auditoire, calculait sur son portable, enchère après enchère, la somme qui restait à payer puisque 66% des dons sont défiscalisés.

1er lot, proposé par les 2 chefs renommés Christian Etienne et Bruno d’Angélis, qui se sont engagés à venir chez le gagnant pour confectionner un repas pour 4. Puis c’est un lot de deux bouteilles du Domaine « Léos », comme Léon et Oscar, les 2 fils de Patrick Bruel. Suivit un tableau de Jan Gulfoss enlevé à 2 000€, puis une bouteille de Pomerol 1982, excusez du peu, offerte par Jean-André Charial, le patron de l’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence qui a grimpé à 2 500€. Mis à prix 200€, un maillot du joueur de l’OM, Jonathan Clauss a atteint 1 300€.

Serge Chenet, le chef meilleur ouvrier de France installé à Pujaut a une autre passion, la peinture et un tableau qu’il a composé s’est enlevé à 2 000€. Autre lot d’exception, le fauteuil iconique « Bubble » de Roche & Bobois a été acquis à 5 000€. Comme d’habitude Richard Doux, bijoutier qui a pignon sur rue (Saint-Agricol) a offert 2 bijoux, un pendentif acquis contre un chèque de 6 200€ et une montre « Constellation » à 10 000€.

La générosité des invités s’est aussi imposée pour un Mathusalem de Champagne de Miraval (Var) signé par Brad Pitt lui-même. Il a grimpé à 5 000€, une veste signée du chef étoilé Pierre Gagnaire à 5000€ aussi. La Fondation Blachère a proposé un tableau du sénégalais Daouda Ba, une oeuvre « Paradoxe urbain » une utopie sur un bidonville qui a été acquise à 10 000€. Enfin, une bouteille hors du commun, une « Romanée-Conti » millésimée 2017 de la Maison Moga à l’Isle-sur-la Sorgue a été offerte par Dominique et s’est enlevée à 8 000€. En tout, les enchères ont remporté 95 175€ (92 000 l’an dernier).

Second temps, avec la tombola qui a proposé pêle-mêle 2 places pour le match du Tournoi des 6 nations le 2 février au Stade Vélodrome à Marseille, un ballon de rugby signé Chabal, 2 places pour les Chorégies d’Orange 2024, un Jéroboam de la Maison Marrenon de la Tour d’Aigues et une caisse de Gigondas du Domaine les Teyssonnières de Franck Alexandre. Rhônéa, Vacqueyras ont offert magnums et lots de bouteilles.

Plusieurs chefs ont offert des repas chez eux, Xavier Mathieu à Joucas, Mathieu Desmaret à Avignon, comme Florent Pietravalle à La Mirande, Corentin Roustan à l’Arlequin, Julien Gleize à l’Agapè, Benjamin Hiély à La Fourchette, mais aussi Daniel Hébet à l’Isle sur la Sorgue et Eric Sapet à « La petite maison » de Cucuron. En tout, les dons se sont affichés à 19 290€, soit 4 000€ de plus que l’an dernier, sans oublier 13 500€ de dons spontanés de la part d’invités qui ont ouvert leur coeur et leur portefeuille vendredi soir.

« Laissez-vous tenter par cette tombola et ces enchères où des lots prestigieux vont être dispersés. Ne repartez pas les mains vides, laissez exprimer votre générosité pour les malades du cancer soignés à Sainte-Catherine » avait demandé en prologue le docteur Serin. Message reçu 5/5 avec 205 765€ de recettes dont il faut défalquer 52 000€ de dépenses (catalogues, tickets, grand écran, vidéo, son au Grand Tinel du Palais des Papes). Les 153 742€ totalisés serviront au programme « Interception » qui permettra d’identifier au plus tôt les personnes à risque augmenté de cancer pour leur proposer une prévention personnalisée et précoce.

Contacts : www.icap84.org


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Un an avant les Jeux Olympiques 2024, le festival Avignon Vélo Passion revient du vendredi 27 au dimanche 29 octobre pour une 6ᵉ édition à la Cité des papes, qui est labellisée ‘Terre de jeux’. L’occasion de découvrir diverses pratiques et activités en lien avec le vélo.

De la vitesse, des shows freestyle, de l’adresse, des champions, une compétition internationale de BMX dans la spectaculaire aréna du Parc Expo, des projections vidéo de pratiques cyclistes extrêmes, et bien d’autres animations auront lieu du 27 au 29 octobre au festival Avignon Vélo Passion, un événement unique en Europe qui a accueilli 10 800 visiteurs en 2022.

Ce rendez-vous, qui revient pour une 6ᵉ édition, promet aux visiteurs de nombreuses sensations, mais aussi beaucoup de découvertes. Les petits comme les grands y trouveront le bonheur et pourront tout savoir sur le vélo en famille, la réparation, l’autonomie à vélo pour les plus petits, ou encore le vélo à un niveau professionnel.

Des animations en continu

Durant les trois jours, le festival se veut un événement varié et complet, avec une programmation qui change tous les jours, sur une surface de 40 000 m². Mais certaines animations, elles, seront proposées pendant toute la durée d’Avignon Vélo Passion. C’est le cas du village des exposants qui regroupera des marques et accessoires, des collectifs, mais aussi une partie dédiée au tourisme.

Une piste d’essais de vélo et de matériel sera également installée, tout comme le coin de biathlon vélo et tir à la carabine qui est une nouveauté de la 6ᵉ édition, les ateliers de réparation vélo et pour ‘se remettre en selle’. Les visiteurs pourront aussi assister aux entraînements et compétitions et s’initier au Trial.

Le village des exposants. DR

Un programme complet

Le vendredi 27 octobre sera rythmé par plusieurs spectacles de BMX freestyle, la découverte de la draisienne pour les enfants de 2 à 6 ans, un atelier de remise en selle pour les adultes, ou encore l’avant-première sur la légende du Freeride VTT Andreu Lacondeguy et un documentaire inédit du tournage de Fuego au cinéma Pathé Cap Sud. Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Vaucluse (CDOS 84) proposera la conférence ‘Partager la route en Vaucluse’ sur la sécurité routière à vélo.

Le samedi 28 octobre, les visiteurs pourront une nouvelle fois assister à plusieurs spectacles de BMX freestyle, à des échanges et rencontre avec les collectifs autour de la pratique du vélo au quotidien, à une séance de dédicaces des champions de nombreux univers cyclistes, ou encore à l’Avignon BMX Racing Indoor UCI. Le festival sera inauguré dans la matinée du samedi. Des rencontres seront organisées dans l’après-midi autour de l’écosystème vélo, de l’écomobilité scolaire pour faire avancer la transition des territoires, des solutions pour pratiquer le vélo au quotidien à moindre coût, et de l’application mobile GéoVélo et du réseau Express Vélo.

Le dimanche 29 octobre, une balade familiale à vélo sera organisée, ainsi qu’un parcours slalom pour les enfants de 4 à 12 ans, des spectacles de BMX freestyle. ‘Anaïs et Jessica, des Alpilles à l’Himalaya’ sera projeté et suivi d’un partage d’expérience.
Pour découvrir le programme dans les détails, cliquez ici.

Le vélo, bien plus qu’une pratique sportive

Si le vélo sous toutes ses formes, notamment sous sa forme de pratique sportive, est la star de l’événement, Avignon Vélo Passion se veut un festival qui contribue au développement des mobilités douces, qui sont un facteur majeur de la transition environnementale.

Non seulement les déplacements à vélo permettent de diminuer son empreinte carbone, mais ils garantissent aussi une meilleure santé. Selon la Fédération des Usagers de la Bicyclette, faire du vélo quotidiennement réduirait de 41% les risques de décès précoces et de 30% les risques de maladies cardiovasculaires.

Se mettre en selle, même à l’âge adulte

Plusieurs ateliers ‘Se remettre en selle’ sont organisés durant l’événement à destination des adultes. Peu d’entre eux osent avouer qu’ils ne savent pas faire de vélo ou qu’ils ont peur d’en faire, particulièrement en ville.

C’est pourquoi l’association Roulons à Vélo encadre des cours pour apprendre à pédaler, trouver son équilibre à vélo ou se sentir à l’aise pour rouler en milieu urbain.

L’écoresponsabilité

En plus de mettre en lumière le vélo comme mobilité douce, le festival se veut également écoresponsable. Avignon Vélo Passion propose depuis sa création des ateliers d’entretien et de réparation pour favoriser l’utilisation durable des équipements. Roulons à vélo et Décathlon proposent donc d’apprendre à réparer une crevaison, poinçonner son vélo pour le retrouver après un vol et recycler son matériel.

Si du matériel et des équipements seront en vente par la fabrique artisanale française Unfoundbikes et Commencal, l’enseigne Décathlon proposera quant à elle un trocathlon, afin que le public puisse vendre ou acheter des vélos, des matériels et des équipements, et ainsi donner une seconde vie à ces derniers.

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Un événement sous le signe de la compétition et de la démonstration

Comment créer un événement sur toutes les disciplines relatives au vélo sans organiser de compétition ? Durant les trois jours, les visiteurs pourront assister à plusieurs compétitions telles que le contest national de Flatland BMX, l’Open de Dual Trial, et l’Avignon BMX Racing Indoor.

De nombreuses démonstrations seront aussi prévues au programme pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Champions et amateurs vous feront découvrir leur passion pour les différentes pratiques de vélo.

DR

Informations pratiques

L’événement sera accessible de 9h à 19h le vendredi 27 octobre, de 9h à 20h le samedi 28 octobre et de 9h à 18h le dimanche 29 octobre. L’entrée du festival est au prix de 8€ pour une journée, et au prix de 26€ pour les trois jours avec accès à l’Indoor BMX. Pour assister à ce dernier, sans avoir pris le pass de trois jours, il faudra débourser 15€. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien, invasion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, inflation, coût de l’énergie… On en oublierait presque que le Covid est encore là. Petit point de situation en Vaucluse et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Actuellement, le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants s’élève 23,09 en Vaucluse. C’est loin de la moyenne nationale des cas positifs qui se monte à 38,25 sur la période du 9 au 15 octobre derniers.
C’est en Meurthe-et-Moselle, 93,16 cas pour 100 000 habitants, que l’on trouve le niveau de contaminations le plus élevé au niveau hexagonal. A l’inverse, c’est dans les Pyrénées-Atlantiques que l’on observe le taux de Covid le plus bas en ce moment (15,32).

Plus généralement, c’est dans le Grand Est que les taux d’infections sont les plus importants  en France en ce moment.
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces taux s’élèvent à 19,14 pour les Hautes-Alpes, 24,76 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 29,96 pour les Bouches-du-Rhône, 30,81 pour les Alpes-Maritimes et 40,16 pour le Var.
Dans même temps, le taux d’incidence chez nos voisins est de 16,33 pour le Gard, 29,17 pour le Drôme et 35,36 pour l’Ardèche.

Recul plus important dans le Vaucluse
Si le niveau d’infection était plus haut en Vaucluse qu’au niveau national de fin jusqu’à mi-septembre (jusqu’à 44,23 en Vaucluse contre 40,40 en France), le département est passé sous la moyenne hexagonale à partir du 9 septembre (voir graphique ci-dessus).
Depuis, malgré une hausse à la fin du mois dernier, le Vaucluse est resté sous les chiffres français. Fort heureusement, on reste très loin des niveaux d’incidence de la fin du mois de janvier 2022 où les niveaux de contamination s’était envolé en Vaucluse (3 624).

L.G.


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Selon une enquête Ipsos réalisée en 2023, si le cancer reste la principale préoccupation des Français en matière de santé, plus d’un tiers des personnes interrogées ont désigné la santé mentale ou le stress comme problème de santé le plus important en France. Si cela représente un niveau relativement constant pour le stress, le nombre de personne ayant désigné la santé mentale comme préoccupation principale a fortement augmenté ces dernières années, passant de 10 % en 2018-2020, à 12 % en 2021, puis 20 % en 2022.

Comme le montre notre graphique, 57 % des personnes interrogées en France cette année ont déclaré qu’elles pensaient que le cancer était le principal problème de santé auquel les habitants du pays étaient confrontés, contre 46 % en 2022, dépassant maintenant très largement le coronavirus. Alors que ce dernier était considéré comme le principal problème de santé par près de trois quarts des personnes interrogées en France lors des deux premières années de la pandémie, la perception du danger que représente le virus a aujourd’hui dramatiquement diminué : seulement 10 % des personnes interrogées considèrent qu’il s’agit du problème de santé le plus important, loin derrière l’obésité (30 %).

Selon les données de l’enquête, les préoccupations par rapport à la santé mentale sont actuellement plutôt élevées dans le monde. Dans les 31 pays interrogés par Ipsos dans le cadre du Global Health Service Monitor, 44 % des personnes en moyenne ont déclaré que la santé mentale était le principal problème de santé dans leur pays. Viennent ensuite le cancer (40 %), le stress (30 %), l’obésité (25 %) et la toxicomanie (22 %).

La Suède et le Chili se distinguent par des niveaux d’inquiétude particulièrement élevés en matière de santé mentale en 2023 (respectivement 67 % et 66 %). Par ailleurs, le cancer est le problème de santé le plus cité en Inde (59 %), l’obésité au Mexique (62 %) et le stress en Corée du Sud (44 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Le 10 octobre était célébrée la Journée mondiale de la santé mentale, qui a pour but de sensibiliser l’opinion publique aux questions de santé mentale, afin que celles-ci soient mieux comprises et mieux traitées. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur huit dans le monde a des problèmes de santé mentale, qui sont susceptibles d’impacter la santé physique, le bien-être, les rapports avec autrui et les moyens de subsistance. Les problèmes de santé mentale touchent aussi de plus en plus d’adolescents et de jeunes adultes. À cette occasion, Statista s’est penché sur la prévalence du stress, de l’anxiété et de la dépression dans une sélection de pays.

D’après une étude menée dans le cadre des Consumer Insights, plus d’un quart des Français (26 %) disent avoir souffert de stress, d’anxiété ou de dépression lors des douze derniers mois. Si ce chiffre est élevé, il reste moins inquiétant que chez nos voisins allemands, chez qui 36 % disaient avoir été atteints d’au moins un de ces troubles, ou bien que chez nos voisins anglais, chez qui ils étaient 39 %, soit près de deux personnes sur cinq.

Valentine Fourreau pour Statista


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Le 27 septembre dernier, le Parc du Luberon et ses partenaires ont officiellement lancé le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’, qui est lauréat du Programme national pour l’alimentation.

Le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’ devrait permettre de renforcer et d’initier de nombreuses actions pendant les deux prochaines années. Le Parc et ses partenaires s’engagent dans un changement de paradigme indispensable pour assurer une transition agricole et alimentaire qui, selon eux, ne peut plus attendre. « Modifier son alimentation permet d’agir directement sur sa santé, mais aussi sur celle des écosystèmes en soutenant une agriculture locale de qualité et agroécologique, qui engendre une économie circulaire », a expliqué Gaëlle Letteron, déléguée au Parc naturel régional du Luberon de la ville d’Apt.

Les objectifs du projet sont de promouvoir la diète méditerranéenne et les liens alimentation / santé auprès des convives de la restauration collective et du grand public, ainsi que d’engager les collectivités vers une transition agricole et alimentaire afin de favoriser les productions nourricières biologiques. Ainsi, plusieurs actions sont prévues telles que l’accompagnement de plusieurs établissements (écoles, centres médico-sociaux, etc), ou encore la sensibilisation des publics à travers des conférences, des débats ou des ateliers.

Durant la journée de lancement du projet le 27 septembre, plusieurs intervenants ont pris la parole pour le présenter, dont Denis Lairon, nutritionniste, directeur de recherche à l’Inserm. « La consommation d’une alimentation de type méditerranéen est associée à une forte réduction de la mortalité totale, du surpoids et de l’obésité, des accidents et de la mortalité cardiovasculaires, de certains cancers, des maladies de Parkinson et Alzheimer, du déclin cognitif et des dépressions », a-t-il affirmé. Les échanges se sont poursuivis au restaurant scolaire de Lauris où les participants ont pu se délecter d’un repas local et bio selon la diète méditerranéenne, préparé par Gilles Muel.

DR

Qu’est-ce que la diète méditerranéenne ?

L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux comme les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore l’huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.

Selon les scientifiques, les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine, mais aussi pour la planète puisqu’elles requièrent moins de produits d’origine animale et de produits transformés, ce qui signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).

V.A.


Le centre hospitalier du Pays d’Apt, pilote de la télémédecine en Vaucluse

Le gouvernement a lancé, lundi 2 octobre dernier, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 pour les populations les plus à risque : plus de 65 ans, personnes fragiles, atteintes de comorbidités, femmes enceintes, résidents d’Ehpad ou personnes au contact de personnes fragiles. Prévue à l’origine à partir du 17 octobre en même temps que celle contre la grippe, cette campagne de vaccination a finalement été lancée plus tôt que prévu pour faire face à la reprise de l’épidémie. Cependant, d’après une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, 25 % des Français doutent de la sûreté des vaccinations. C’est 2 % de plus qu’en 2022. Ce chiffre est légèrement plus élevé que chez la majorité de nos voisins européens : seulement 21 % des personnes interrogées en Belgique et en Allemagne disaient partager ce sentiment vis-à-vis des vaccins, 20 % en Italie, et 12 % au Portugal. En Pologne, cependant, leur part est de presque une personne sur trois (30 %).

Valentine Fourreau pour Statista

https://echodumardi.com/tag/sante/page/5/   1/1