22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a finalisé trois restaurations de berges sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon. Trois sections à fort degré d’érosion ont subi des transformations afin de pérenniser les berges dans leur environnement naturel. Ces travaux se sont déroulés du 28 février au 7 mars pour un coût total de 40 290€.

Le SMBS poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin sorguais. C’est sur le chemin de Brûlefer, au sein de la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, au bord du Canal de Vaucluse, lieu très apprécié par les promeneurs et les amateurs de course, que les travaux ont eu lieu.

Trois sections à fort degré d’érosion ont été choisies en corrélation avec l’agglomération pour assurer des missions de restaurations de berges. Trois zones avec des caractéristiques naturelles très différentes qui ont nécessité trois solutions d’action bien distinctes. L’objectif de ces chantiers était avant tout de sécuriser cet espace ouvert au public et largement fréquenté, et de permettre la viabilité sur le long terme des berges tout en respectant le cadre environnemental et la rivière. 

Des travaux rapides 

Le SMBS a agi sur ce projet en tant que maitre d’œuvre et a pu compter sur le travail de l’entreprise ATP Environnement pour l’exécution des travaux. Ces chantiers ont été menés du 28 février au 7 mars pour un montant total de 40.290 euros. 

Au final ce sont trois zones totalement remodelées et respectueuses de leur habitat naturel qu’ont pu visiter le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon, Serge Malen, accompagné des élus communaux Chantal Bonnefoux, également Vice-présidente du SMBS, Jean-Louis Craponne et Alex Cacelli le mardi 6 février 2024. Une visite finale qui a laissé l’occasion à ATP Environnement et l’équipe technique de SMBS d’exposer aux acteurs locaux la portée et les détails de leurs aménagements. 


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Créé en 2020 pour pallier la désertification médicale sur le territoire, l’Espace médical municipal de L’Isle-sur-la-Sorgue comptait jusqu’alors 11 professionnels généralistes et spécialistes. Deux nouveaux médecins ont intégré l’équipe ces dernières semaines. Ils interviendront à temps partiel de façon à venir compléter l’offre médicale existante.

Dr David Denis, chirurgien urologique et spécialiste en médecine aérospatiale, est arrivé le 2 février dernier. Il propose des consultations les lundis après-midi uniquement. Il est possible de prendre rendez-vous sur Doctolib ou au 04 90 78 55 52.

Le 27 mars prochain, ce sera au tour de Dr Catherine Perles, médecin généraliste spécialisée en pédiatrie, de rejoindre l’équipe. Les consultations se feront les mercredis après-midi et vendredis après-midi uniquement. Il sera possible de prendre rendez-vous via Doctolib dès le lundi 11 mars.


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Dans un rapport publié en juin dernier, le Conseil national de l’Ordre des médecins alerte sur l’essor et les risques des pratiques de soins non conventionnelles, également connues sous le nom de médecines alternatives. Portées en partie par la pénurie de médecins généralistes et spécialistes et les difficultés pour obtenir un rendez-vous médical, les pratiques comme l’ostéopathie, l’homéopathie, l’acupuncture, l’hypnose ou encore la lithothérapie gagnent du terrain en France. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 71 % des Français ont déjà eu recours à des pratiques de soins non conventionnelles. Et d’après une autre étude récente sur le sujet, environ un Français sur cinq préfère ces pratiques alternatives à la médecine conventionnelle. 

Face à une offre en pleine croissance, avec environ 400 pratiques recensées dans le monde à ce jour, le Conseil national de l’Ordre des médecins souligne une hausse des dérives thérapeutiques en lien avec les médecines alternatives. D’après la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), 70 % des signalements de dérives dans le domaine de la santé en France concernent des pratiques de soins non conventionnelles.

Comme l’indique également notre infographie, les patients atteints d’un cancer sont particulièrement nombreux à avoir recours aux médecines alternatives. En France, six personnes faisant appel à ce genre de pratiques sur dix sont atteintes d’un cancer. Si certaines pratiques de soins non conventionnelles peuvent soulager physiquement et psychologiquement les patients, leur efficacité clinique au-delà de l’effet placebo n’a pas été prouvée et elles peuvent avoir de sérieuses conséquences, notamment lorsque des personnes gravement malades décident de les utiliser pour remplacer leur thérapie conventionnelle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l’Europe connaît actuellement une recrudescence du nombre de cas de gonorrhée, de chlamydia et de syphilis. Alors que le nombre de cas déclarés de ces infections sexuellement transmissibles avait diminué en 2020, probablement en raison de la difficulté à accéder au dépistage et d’une moindre mixité sociale pendant la pandémie, les chiffres ont recommencé à grimper en 2022.

Selon les données de l’ECDC, la chlamydia est la plus répandue des trois maladies en Europe, avec plus de 216 000 cas confirmés pour la seule année 2022. Cette année-là, c’est le Danemark qui a signalé le plus grand nombre de cas (708,9 pour 100 000 habitants), suivi de la Norvège (539,5 pour 100 000), de l’Islande (492,5), de la Suède (313,8) et de la Finlande (303,9).

Comme le montre notre infographie, le nombre de cas de syphilis a également augmenté entre 2015 et 2022. Malte présente le taux le plus élevé des pays pour lesquels des données sont disponibles, avec 24,4 cas pour 100 000 habitants en 2022. Viennent ensuite le Luxembourg (23,4), l’Espagne (16,6), l’Irlande (16,6), le Lichtenstein (15,3) et le Portugal (14,8). Toutefois, il convient de noter qu’un certain nombre d’autres pays européens se sont démarqués de cette tendance. En Roumanie, par exemple, la prévalence de la maladie a diminué depuis son pic de 55,25 cas pour 100 000 habitants en 2002 pour atteindre seulement 2,59 cas pour 100 000 habitants en 2022. La Bulgarie est également passée de 32,52 cas pour 100 000 habitants en 1998 à seulement 5,28 cas pour 100 000 habitants en 2022. 

Des trois maladies présentées dans notre graphique, ce sont les cas de gonorrhée qui ont augmenté le plus rapidement depuis 2015 dans l’ensemble de l’Union, atteignant 70 881 cas déclarés en 2022, soit une augmentation de 131 %. Une grande partie de cette augmentation est due à l’Espagne, qui a vu son nombre de cas confirmés passer de 10 306 en 2020 à 22 932 en 2022. La prévalence de la maladie était également élevée en Irlande (75,3 pour 100 000), au Luxembourg (73,6), au Danemark (66,9) et en Espagne (48,4). Si les chiffres présentés n’incluent pas les données du Royaume-Uni, puisque l’ECDC cessé de les publier en 2019, le pays avait alors de loin le plus grand nombre de cas confirmés de syphilis : 116,1 pour 100 000 habitants.

L’ECDC souligne que la gonorrhée est particulièrement préoccupante en raison des signes de résistance croissante aux antibiotiques azithromycine et ciprofloxacine, et a appelé à une « surveillance vigilante et à des stratégies de réponse robustes » face à cette situation.

Dans une série de rapports publiés en décembre 2023 sur les données de 2021, l’ECDC détaille également les tendances dans les groupes qui ont une proportion plus élevée d’infections. Pour la chlamydia, les taux étaient les plus élevés chez les jeunes adultes hétérosexuels. Les analystes ajoutent que cela pourrait être dû à des disparités entre les sexes en matière de dépistage et que la chlamydia pourrait être sous-diagnostiquée chez les hommes. En ce qui concerne la syphilis, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentaient environ 77 % des cas déclarés en Europe en 2021, et ils représentaient 55 % des cas de gonorrhée en 2021.

L’ECDC met en garde contre les comparaisons entre pays en raison des différences entre les méthodes de dépistage et de déclaration. Outre le fait que de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués ou signalés, les augmentations peuvent également être liées à des facteurs tels que l’utilisation de tests plus sensibles. Les analystes ajoutent que ces chiffres à l’échelle européenne sont très probablement des estimations basses, en raison de systèmes de déclaration non exhaustifs en France, en Belgique et aux Pays-Bas et d’un manque de publication des données en Allemagne, en Autriche et au Lichtenstein.

De Valentine Fourreau pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

En 2021, 2,88 millions d’accidents non mortels ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt de travail et 3 347 accidents du travail mortels ont été recensés dans l’Union européenne (UE). Comme le montre notre carte basée sur les données d’Eurostat, la France fait partie des mauvais élèves européens en matière de sécurité sur le lieu de travail, avec 674 décès considérés comme accidents du travail recensés en 2021, soit 3,3 pour 100 000 employés (contre 1,8 en moyenne dans l’UE). En d’autres termes, cela signifie que presque deux salariés meurent chaque jour au travail en France.

Le nombre d’accidents mortels pour 100 000 travailleurs variait en 2021 de moins de 1,0 aux Pays-Bas, en Grèce, en Finlande, en Suède et en Allemagne à plus de 3,0 pour 100 000 employés en Roumanie, en France, à Malte, en Lituanie et en Lettonie. Les taux d’incidence les plus élevés parmi les États membres de l’UE étaient enregistrés en Lituanie et en Lettonie, avec respectivement 3,8 et 4,3 accidents mortels pour 100 000 travailleurs.

Au sein de l’UE, les secteurs de la construction, des transports et de la logistique, de l’industrie manufacturière, ainsi que de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche représentaient ensemble environ deux tiers (65,5 %) de tous les accidents du travail mortels en 2021 et près de la moitié (45,7 %) de tous les accidents du travail non mortels. Plus d’un cinquième (22,5 %) de tous les décès recensés au travail dans l’UE ont eu lieu dans le secteur de la construction, suivi du secteur des transports et de la logistique (16,7 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Le lundi 8 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un nouveau test salivaire jugé « prometteur » permettant de diagnostiquer l’endométriose, maladie chronique souvent douloureuse qui toucherait au moins 10 % des personnes menstruées. D’après l’évaluation de la HAS, ce nouveau test aurait une précision diagnostique de 95 %.

C’est une petite révolution : comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

D’après le dernier rapport sur la santé publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les Danois sont les champions du « binge drinking » (ou beuverie express). Également connue sous le nom « d’alcoolisation ponctuelle importante », cette pratique consiste à consommer au moins 60 grammes d’alcool pur en une seule occasion, soit l’équivalent de 6 verres de vin de 10 cl ou 6 demi de bière (25 cl). Environ 37 % des adultes danois ont déclaré s’adonner au « binge drinking » au moins une fois par mois. Viennent ensuite la Roumanie (36 %), puis le Royaume-Uni et le Luxembourg (35 %).

Le rapport indique qu’en moyenne près d’un adulte sur cinq s’adonne à une « alcoolisation ponctuelle importante » au moins une fois par mois dans la trentaine de pays de l’OCDE étudiés. C’est en Turquie, en Italie et en Grèce que le « binge drinking » est le moins répandu au sein de la population. De manière générale, il est courant de boire du vin quotidiennement (ou presque) lors des repas dans les pays méditerranéens, tandis que dans les pays du Nord, la consommation d’alcool est habituellement concentrée sur la fin de semaine.

Comme le montre également notre graphique, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de déclarer s’adonner à une « alcoolisation ponctuelle importante ». En moyenne, dans les pays de l’OCDE étudiés, 26 % des hommes rapportent une consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois, contre 12 % des femmes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

La santé préoccupe les populations du monde entier, mais pas toutes exactement de la même manière. Comme le révèle une étude réalisée dans le cadre des Consumer Insights de Statista, les effets des facteurs polluants présents dans l’environnement représentent les principales sources d’inquiétudes liées à la santé dans la majorité des pays étudiés à travers le monde, mais l’on observe quelques particularités pour certains pays.

Comme le montre notre graphique, la pollution de l’air et la présence de substances nocives dans l’alimentation comptent parmi les deux premières sources d’inquiétudes sanitaires dans la moitié (ou plus) des huit pays enquêtés. En France comme en Inde, il s’agit même des deux principales préoccupations, citées chacune par plus de deux tiers des personnes interrogées.

Le Royaume-Uni fait figure d’exception parmi les pays étudiés. Les deux premières préoccupations des Britanniques concernent la situation des soins de santé à l’âge de la retraite et les maladies potentiellement mortelles comme le cancer, citées chacune par plus de la moitié des répondants. En Allemagne, la santé durant les vieux jours constitue également une préoccupation majeure (évoquée par 65 % des personnes interrogées), tandis qu’aux États-Unis, la première inquiétude porte sur la situation financière en cas de maladie grave (62 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Bassin des Sorgues : fin de chantiers à Saint-Saturnin-lès-Avignon 

Désormais, lorsque vous passerez devant l’un des panneaux indiquant votre entrée dans la commune de Vaison-la-Romaine, vous y lirez également ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ sur un autre panneau en-dessous coloré en vert, agrémenté d’un ruban de la même couleur.

Aujourd’hui, 27 000 personnes sont en attente en France d’une greffe (cœur, poumon, foie, rein, pancréas), et plus de 1 000 personnes décèdent chaque année par manque d’organes. Un seul donneur peut sauver jusqu’à huit vies. Et si 80% des Français sont à priori favorables au don de leurs organes, 53% d’entre eux n’en ont jamais discuté avec leurs proches. Même si, d’après la loi de 2018, le consentement au don est présumé en l’absence de refus explicite (registre des refus), il est important de manifester cet accord de son vivant auprès des siens.

Lors de la journée mondiale du don d’organes le 17 octobre dernier, la Ville de Vaison-la-Romaine s’est engagée dans cette cause et le 6 décembre, a signé la charte. Elle devient donc la première ‘Ville ambassadrice du don d’organes’ de Vaucluse. L’objectif est d’inciter les habitants et les visiteurs à lever le tabou sur le sujet du don d’organes et d’engager une discussion avec leurs proches. Le titre est décerné par le collectif Greffes+ qui représente la quasi-totalité du monde associatif lié au don d’organes en France.

Sur les panneaux indiquant cet engagement, disposés aux entrées de ville, on peut y apercevoir un ruban vert, symbole du don d’organes lancé par les associations en 2019 avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de l’Académie de médecine via sa fondation. Ces panneaux vont être aperçus et observés par des centaines de personnes chaque jour, ce qui permettrait à chacun de réfléchir au don
d’organes et d’en parler en famille, telle est l’ambition de la commune de Vaison-la-Romaine.

Les élus de Vaison-la-Romaine aux côtés des représentants du collectif Greffes+.

https://echodumardi.com/tag/sante/page/4/   1/1