12 avril 2025 |

Ecrit par le 12 avril 2025

Les Européens en manque d’activité physique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le surpoids et l’obésité affectent deux milliards de personnes dans le monde. Un constat d’autant plus alarmant si l’on tient compte du fait que le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975 à l’échelle mondiale. Cette évolution est principalement due à un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées, avec d’une part : une alimentation de plus en plus riche, et de l’autre : un manque d’activité physique liée à la nature de plus en plus sédentaire des modes de vie.

Pour rester en bonne santé et maîtriser son poids, l’OMS recommande notamment de pratiquer une activité physique intense d’une durée d’1h15 (ou 2h30 si modérée) chaque semaine. Si la pratique du sport a récemment pu être entravée par les confinements liés au Covid-19, les dernières données comparables de l’OMS (2016) publiées dans The Lancet montrent que les Européens ne font, en temps normal, pas suffisamment d’exercice pour la santé.

Avec plus de 40 % des adultes qui ne bougent pas assez selon l’OMS, le Portugal, l’Allemagne et l’Italie sont les pays européens où le manque d’activité physique est le plus répandu. Comme le montre notre graphique, ce déficit concerne généralement plus du quart de la population adulte en Europe. En France, le taux s’élève à environ 29 %, alors que ce sont les pays du nord et de l’est du continent qui font figure de bons élèves : seulement 17 % des adultes en Finlande et en Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Les Européens en manque d’activité physique

Dans son dernier point sur la situation sanitaire dans le département concernant la semaine 8 (celle du 22 au 28 février), la préfecture de Vaucluse constate un léger rebond du taux d’incidence. Ce dernier passe ainsi de 221 nouveaux cas pour 100 000 habitants en semaine 7 à 225 pour la semaine dernière. Si ce chiffre est supérieur à la moyenne nationale, il reste bien inférieur que les semaines précédentes où l’on a notamment atteint 289 en semaine 3.

Cet indice épidémiologique est également très disparate entre les territoires de Vaucluse (voir carte ci-dessus). Les chiffres les plus élevés se situent dans le secteur du Pays d’Orange (332) et Aygues-Ouvèze (304). A l’inverse, l’Enclave des Papes, pourtant située dans l’un des 20 départements à risque selon le ministère de la Santé, affiche le niveau le plus bas de Vaucluse (134).

Les 23 lits de réanimations du département occupés
Même constat concernant les hospitalisations. Le nombre de personnes hospitalisées stagne sur un plateau haut : le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17  novembre, avec 526 personnes hospitalisées.
Aujourd’hui, 306 personnes sont hospitalisées dont 23 en réanimation et soins intensifs (soit la pleine capacité des lits de réanimation dédiés au Covid en Vaucluse), 175 en hospitalisation conventionnelle et 108 en soins de suite et réadaptation.
Entre les semaines 7 et 8 on déplore enfin 16 décès supplémentaires portant ainsi le total du nombre de mort depuis le début de la pandémie à 834 (dont 652 à l’hôpital et 182 en Ehpad -Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).


Les Européens en manque d’activité physique

La Ville d’Avignon ouvre un centre de vaccination au château de la Barbière à partir du lundi 1er mars. Objectif : accompagner les seniors les plus fragiles.

L’initiative, menée en partenariat avec la Préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS), est pilotée par la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Le nouveau centre de vaccination sera donc opérationnel à partir du 1er mars au château de la Barbière situé 8 avenue du Roi Soleil. Un tiers des rendez-vous proposés aux plus de 75 ans via la plateforme Doctolib sont pré-réservés pour les seniors identifiés par la Ville comme les plus fragiles et les plus isolés soit 400 créneaux sur les trois semaines à venir.

Protéger les plus de 75 ans jugées les plus fragiles
Pour cela, la Cellule Seniors de la municipalité d’Avignon a prendra contact avec les personnes avignonnaises de plus de 75 ans jugées les plus fragiles et non encore vaccinées pour leur proposer de se faire vacciner sur un créneau horaire précis et, avec leur accord, les inscrire via un accès dédié, leur assurant ainsi un rendez-vous pour la première injection ainsi que pour la seconde (28 jours après).
« Elle s’assurera également du transport des seniors rencontrant d’importants problèmes de mobilité et ne disposant pas de moyens de transport personnel grâce à la mise en place d’un service de navette gratuit entre leur domicile et le centre de vaccination, explique la Ville. L’opération sera renouvelée chaque semaine et le nombre de créneaux évoluera proportionnellement à celui des vaccins reçus par le centre. »

160 créneaux par semaine
La première semaine, le centre de vaccination sera ouvert les lundi, mardi, mercredi et jeudi après-midi. Les semaines suivantes, il ouvrira ses portes les mardi, mercredi et jeudi de 9h à 17h, ainsi que les vendredi et samedi matins.
En tout, 84 créneaux de vaccination seront ouverts pour la Cellule Seniors lors de la première semaine de mars sur les après-midi du mardi 2 et mercredi 3, de 13h à 17h. Les semaines suivantes, trois demi-journées proposeront un total de 160 créneaux par semaine : les mardi et mercredi après-midi de 13h à 17h et le vendredi matin de 9h à 11h30.

 


Les Européens en manque d’activité physique

Dans son point presse d’hier sur la situation sanitaire liée au Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a annoncé l’ouverture de ‘concertations’ dans les jours à venir entre préfets et élus dans les 20 départements* les plus fortement touchés par l’épidémie. Autant de départements qui « cumulent des indicateurs défavorables » (niveau d’incidence, part de variant supérieure à 50%, pression hospitalière, accélération de la circulation virale).
Des territoires où il est fortement probable que le Gouvernement se dirige vers des mesures comparables à celles prises à Nice et à Dunkerque avec un confinement durant au moins deux week-ends même si certains élus locaux en demandent davantage.

Le Vaucluse cerné par les départements à risque
Pourtant ‘cerné’ par ces zones à risques (Drôme, Bouches-du-Rhône, Var et Alpes-Maritimes, Var) le Vaucluse ne figure pas dans cette liste des départements en sursis. Une situation qui s’explique notamment par la poursuite de la baisse du taux d’incidence en Vaucluse. En effet, la semaine dernière, ce taux s’élevait à 210 nouveaux cas pour 100 000 habitants contre 240 la semaine précédente après avoir atteint 289 durant la 3e semaine de janvier. Dans le même temps, le département enregistre également une légère baisse du nombre de cas en milieu scolaire. Cependant, la stagnation du nombre de personnes hospitalisées incite encore à la plus grande prudence.

*Les départements concernés : toute l’Ile-de-France (soit 8 départements), le Nord, le Pas-de-Calais, l’Oise, la Somme, les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, Rhône, la Drôme et l’Eure-et-Loir.


Les Européens en manque d’activité physique

En semaine 7 (du 15 au 20 février derniers), le taux d’incidence est en nette baisse dans le Vaucluse. Sur cette période, il s’établit à 210 nouveaux cas pour 100 000 habitants contre 240 la semaine précédente et après avoir atteint 289 sur la semaine 3 (le plafond ayant été enregistré en semaine 44 en novembre 2020 avec un taux de 725). On constate également une légère baisse du nombre de cas en milieu scolaire.
Par ailleurs, le nombre de personnes hospitalisées stagne toujours sur un plateau haut : le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées. Hier, 289 personnes étaient hospitalisées dont 16 en réanimation et soins intensifs, 166 en hospitalisation conventionnelle et 107 en soins de suite et réadaptation.

Bilan de la mortalité et de la campagne de vaccination
Au 22 février, le Vaucluse totalisait 819 décès depuis le début de la pandémie (637 à l’hôpital, dont 22 en semaine 7, ainsi que 182 en Ehpad – Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Depuis le début de l’année sur la période 1er janvier-9février, le nombre de décès a augmenté de 20% par rapport à l’année précédente (825 en 2021 contre 686 en 2020).
Enfin, concernant la campagne vaccinale, 22 039 personnes ont été vaccinées en Vaucluse dont 3 858 résidents en Ehpad, soit 17,5% des personnes traitées.


Les Européens en manque d’activité physique

Alors que la vaccination continue de progresser dans l’Hexagone, avec plus de 2,6 millions de personnes ayant reçu au moins une première dose à ce jour selon Santé publique France, la pression hospitalière liée aux cas de Covid-19 peine toujours à redescendre depuis le début de l’année 2021.

En se basant sur les données de Santé publique France compilées par Esri, notre graphique dresse un aperçu de l’évolution du nombre de patients hospitalisés, dont ceux en réanimation, depuis le début de la pandémie. Lors du pic épidémique d’avril 2020, on recensait plus de 30 000 hospitalisations incluant 7 000 cas en réanimation sur tout le territoire. Les chiffres ont ensuite progressivement diminué pour descendre sous la barre des 5 000 hospitalisations (dont 350 à 400 cas graves) durant l’été. Comme le révèlent les courbes du graphique, le pic de la seconde vague épidémique est survenu mi-novembre, avec à nouveau plus de 30 000 patients hospitalisés (dont près de 5 000 en réanimation). Mais après une décrue observée dans les semaines qui ont suivi, les chiffres se sont stabilisés fin décembre et se maintiennent depuis à un niveau élevé. Le 23 février, ont recensait toujours plus de 25 000 hospitalisations (dont près de 3 500 en réanimation) en date du 23 février.

Graphique mis à jour avec les données du 23 février 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de rafraîchir la page avec la touche F5 ou de vider la mémoire cache du navigateur.

 

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Les Européens en manque d’activité physique

Le 18 février 2021, un peu plus de 185 millions de personnes avaient reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 dans le monde, soit environ 2,4 doses pour 100 personnes. Les huit vaccins actuellement en service à travers le globe nécessitent tous deux injections. Mais cela pourrait changer dans les prochaines semaines, lorsque le vaccin à une dose de Johnson & Johnson sera autorisé aux États-Unis. Le géant pharmaceutique américain a également déposé une demande d’autorisation auprès de l’Union européenne, et cette dernière lui a déjà précommandé 200 millions de doses. À l’heure actuelle, c’est le vaccin de Pfizer-BioNTech qui est de loin le plus utilisé dans le monde, puisqu’il est administré dans plus de 60 pays selon les informations collectées par Our World in Data et rapportées par le New York Times.

L’autre vaccin à « ARN messager », celui produit par Moderna, est actuellement utilisé dans 27 pays, alors que celui d’Oxford-AstraZeneca (vaccin à vecteur viral), moins cher mais aussi moins efficace que les deux précédemment cités, a été choisi à ce jour par plus de 40 pays. Ailleurs, les vaccins chinois Sinovac et Sinopharm sont utilisés respectivement par 6 et 10 pays, notamment en Asie, Afrique et Amérique du Sud, alors que Spoutnik V (Russie) a été plébiscité par 9 gouvernements, dont la Hongrie, et ce malgré l’absence pour le moment d’autorisation à l’échelle de l’UE.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Les Européens en manque d’activité physique

Le Rotary d’Avignon vient de remettre un chèque de 1 000€ à l’antenne vauclusienne de l’association ‘Les Blouses roses’.

Fondée à Grenoble en 1944 par Marguerite Perrin afin de lutter contre l’isolement des jeunes tuberculeux, Les Blouses roses œuvrent aujourd’hui principalement auprès des enfants hospitalisés et des personnes âgées en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) avec des jeux et des animations. « Elles écoutent, réconfortent, distraient les malades et apportent de la joie dans un quotidien de solitude ou de soins », explique la structure reconnue d’utilité publique qui regroupe 5 400 bénévoles présents dans 368 villes en la France. A ce titre, ces derniers interviennent dans 650 établissements de l’Hexagone.

5 000 personnes visitées dont 2 500 enfants
En Vaucluse, le comité d’Avignon des Blouses roses qui a vu le jour en 2006 compte près d’une trentaine de bénévoles présidés par Françoise Espenon.
« Nous ne sommes pas dans le soin mais dans l’animation », insiste la présidente en place depuis maintenant 3 ans qui rappelle « qu’aucune formation médicale est nécessaire pour s’investir dans l’association ».
En Vaucluse, la structure intervient régulièrement à l’hôpital d’Avignon ainsi que dans deux Ehpad de la cité des papes et un à Saint-Saturnin-lès-Avignon.
Avec le Covid-19 et les mesures de ‘distanciation sociale’, l’activité de l’association a brusquement ralenti depuis mars dernier. « En 2019, nous avons visité plus de 5 000 personnes dont 2 500 enfants », poursuit la présidente des Blouses roses d’Avignon.

Une atmosphère apaisée
De l’aveu même des personnels soignants, chaque fois que l’association est là, notamment au sein des urgences pédiatriques, l’atmosphère est plus apaisée.
Dernier action en date des Blouses roses : en décembre dernier elles se sont rendues à l’hôpital d’Avignon pour inaugurer les illuminations offertes par les Etablissements Leblanc à près d’une quarantaine d’hôpitaux en France.
A cette occasion, pour la première fois tous les services de la pédiatrie de l’établissement vauclusien ont pu ainsi bénéficier d’une quinzaine de guirlandes lumineuses et des quelques 90 boules roses et argentées afin d’agrémenter les couloirs, les halls d’entrée et les patios lors des fêtes de fin d’année.
« Ce chèque va nous permettre de financer des spectacles », précise Liliane Cayol Mione, vice-présidente des Blouses roses Avignon.
« Pour nous, il est important de soutenir des associations comme celle-ci, explique Christian Lacroix nouveau président du Rotary d’Avignon depuis l’été dernier.
Fondé en 1929 par l’industriel de Montfavet, Alexandre Poirson, le Rotary d’Avignon compte plus d’une trentaine de membres actifs. L’an dernier, le club a réalisé 25 actions locales afin de récolter des financements pour venir en aide à d’autres associations ou actions caritatives.

Pour la première fois en décembre dernier, l’hôpital d’Avignon a figuré parmi les établissements français à bénéficier de guirlandes de Noël dans le cadre d’un partenariat entre les Blouses roses et le groupe Leblanc illuminations. © DR – Blouses roses Avignon
 

Les Européens en manque d’activité physique

La Journée mondiale de lutte contre le cancer vient d’avoir lieu début février. Elle constitue l’initiative internationale de rassemblement menée par l‘Union internationale contre le cancer (UICC) et vise à attirer une plus grande attention sur la maladie, de favoriser la prise de conscience, et d’accroître le soutien apporté au dépistage précoce et au traitement ainsi qu’aux soins palliatifs de la maladie.

Comme le montre notre infographie, basée sur les dernières données de l’Institut national du cancer, les types de cancer les plus diagnostiqués varient fortement selon le sexe en France. Le cancer du sein est de loin le plus fréquent chez la femme, représentant un cas recensé sur trois en 2018, devant le cancer colorectal (11,3 %) et le cancer du poumon (8,5 %). Chez l’homme, c’est en revanche le cancer de la prostate qui est le plus répandu (près de 25 % des cas), suivi par le cancer du poumon (15,3 %) et le cancer colorectal (11,3 %).

De Claire Jenik pour Statista  

https://echodumardi.com/tag/sante/page/25/   1/1