22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Sous le feu des critiques, la campagne française de vaccination anti-Covid-19 pourrait bien accélérer dans les prochaines semaines. Alors qu’elle reste pour le moment réservée aux résidents des Ehpad et aux soignants d’au moins 50 ans, la possibilité de se faire vacciner sera étendue à un public plus large au cours du mois. Au 4 janvier 2021, seulement 516 doses de vaccins avaient officiellement été administrées en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé hier que « plusieurs milliers de personnes » ont été vaccinées dans la journée, mais sans pour autant communiquer de chiffres précis. Même en tenant compte de cette annonce, le total reste pour le moment dérisoire comparé aux centaines de milliers de doses administrées chez nos voisins (266 000 en Allemagne et 945 000 au Royaume-Uni).

Les données compilées par Our World in Data permettent de comparer les efforts déployés par les pays en se basant sur le nombre de vaccins administrés rapporté à la taille de leur population. Ces dernières révèlent que c’est Israël qui mène actuellement la course à la vaccination, avec un peu plus de 14 doses administrées pour 100 de ses citoyens. Pour rappel, les experts estiment qu’au moins environ 60 % de la population doit être vaccinée pour stopper la transmission de la maladie. En deuxième position, on retrouve un petit État du Golfe persique, le Bahreïn, avec un total de 3,6 doses pour 100 habitants. Parmi les pays les plus peuplés de la planète, ce sont pour le moment les États-Unis qui s’en sortent le mieux, avec environ 1,4 doses administrées pour 100 habitants, soit le même ratio qu’au Royaume-Uni.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Si la plupart des annonces concernant les futurs vaccins anti-Covid se sont focalisées à juste titre sur leur efficacité, les contraintes de distribution et de stockage ainsi que leur coût sont d’autres facteurs clés pour leur déploiement à grande échelle dans le monde. Certains vaccins nécessitent par exemple d’être conservés à basse température, comme celui de Moderna (-20 °C) et Pfizer-BioNTech (-70°C), alors que d’autres peuvent être stockés à des températures normales de réfrigération, soit entre 2 et 8°C, comme celui développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca.

Le prix est bien sûr un autre facteur important. Une dose du vaccin de Moderna devrait coûter autour de 31 euros (37 dollars), tandis que Pfizer et BioNTech ont annoncé un prix avoisinant 17 euros la dose (20 dollars). Mais le plus abordable des candidats-vaccins est sans nul doute celui d’Oxford-AstraZeneca, dont le prix d’une dose se situe à environ 3 euros (4 dollars). Ce dernier a été testé avec une efficacité de 70 %, certes inférieure aux autres candidats cités, mais qui peut être portée à 90 % selon le dosage. Son coût et sa facilité de distribution en font un candidat sur lequel sont fondés de grands espoirs.

Car si plusieurs gouvernements ont annoncé l’intention de distribuer gratuitement les vaccins anti-Covid à leurs citoyens, comme la Belgique et le Japon, cette option est loin d’être envisageable pour toutes les économies du globe. Des vaccins moins chers et qui restent stables à des températures plus élevées devraient donc jouer un rôle crucial pour mettre fin à la pandémie dans certaines régions du monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

L’IRSEA (Institut de recherche en sémiochimie et éthologie appliquée) vient d’identifier un groupe de molécules capables d’inhiber la réplication du Covid-19.

« Aux termes de 6 mois de recherche, nous avons réussi à identifier un groupe de molécules, dont l’une avec nos partenaires istréens d’Azur isotopes, capables d’inhiber la réplication du virus, confirme le docteur Patrick Pageat. Nous atteignons 99,9% de réduction de la production de particules virales in vitro avec des doses significativement inférieures aux doses qui font apparaître les premiers effets toxiques. »

« Il s’agit d’un nouvel espoir. »

« Ces travaux font l’objet de dépôt de demandes de brevets européens dont les premiers rapport de recherche sont positifs, poursuit le fondateur de cet institut de recherche privé vauclusien créé il y a 25 ans. Il s’agit d’un nouvel espoir dans la lutte contre le virus, mais aussi contre certains coronavirus pathogènes pour des animaux domestiques comme le chat, le porc ou les bovins. »

L’institut, dédié à l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et tout spécialement de leur communication chimique, entend désormais nouer des accords avec des entités capables de l’aider à mener les travaux de validation clinique de ses recherches.

« Une nouvelle arme contre la pandémie »

« Il s’agit maintenant d’apporter au plus tôt, mais avec le souci de la sécurité sanitaire et environnementale, ces nouvelles armes contre une pandémie dont les conséquences sanitaires mais aussi sociétales et économiques sont devant nous », poursuit Patrick Pageat.

« Nous espérons aussi pouvoir apporter notre expérience dans la conception de nouvelles stratégies de conception d’outils thérapeutiques, intégrant rapidité, efficacité et respect de l’ensemble du Vivant », insiste le responsable de ce laboratoire qui a fait de la réduction du recours à l’expérimentation animale une priorité grâce à des méthodes bio-informatiques et d’approche pharmacophore utilisant de très lourds calculs par ordinateur.

« Ces résultats ont été obtenus dans le plein respect des règles éthiques et de la philosophie de notre institut de recherche. C’est le fruit des recherches et de l’implication d’une équipe pluridisciplinaire et internationale, totalement indépendante et uniquement financée par le fruit de ses travaux via les redevances sur ses brevets. Aucune influence d’aucune sorte, hors des délibérations et discussions entre les scientifiques impliquées, n’a orienté notre travail. »


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

La mairie, qui a pour projet de mettre en place une mutuelle communale, invite les carpentrassiens à remplir un questionnaire. Objectif : rassembler les habitants intéressés afin de pouvoir négocier un tarif plus avantageux auprès des professionnels du secteur.

Dans l’optique de faire bénéficier les habitants d’un tarif préférentiel pour leur mutuelle, la Ville de Carpentras souhaite négocier un contrat de couverture santé groupé. Un dispositif qui concerne les retraités, étudiants, travailleurs indépendants, salariés, ainsi que les personnes seules, en couple ou en famille monoparentale. La Ville indique que l’aboutissement d’un tel projet ne sera conditionné que par l’adhésion du plus grand nombre.

La première étape de ce dispositif vise à recenser le nombre d’adhérents potentiels afin de cerner leurs attentes en termes de garanties et de prix via un questionnaire à remplir. Disponible en ligne, ce dernier sera également mis à disposition à l’accueil de la mairie à compter du 15 décembre et jusqu’au 31 mars prochain. Les questionnaires complétés pourront être renvoyés par mail à ccas@carpentras.fr ou par voie postale à l’adresse de la mairie (Place Maurice Charretier, 84200 Carpentras).

Dans le Vaucluse, Caumont-sur-Durance est la première commune à s’être dotée d’une mutuelle municipale en 2013. Une initiative qui a fait des a fait des émules puisque Caromb, Mazan, la Bastide-des-Jourdans, Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Caderousse, Cheval-Blanc, Saint-Didier, Bollène Châteauneuf-de-Gadagne, Morières-lès-Avignon ou bien encore Vaison-la-Romaine se sont lancées dans ce projet.


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Trois catégories de population prioritaires sont déjà identifiées : les professionnels de santé au contact direct des patients et ceux les plus à risque de développer les formes graves de la maladie, comme les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques. Le graphique de Statista fait le point sur cette dernière catégorie de la population, en présentant les principaux facteurs de comorbidité identifiés chez les personnes décédées depuis le début de l’épidémie. Selon l’analyse réalisée par Santé publique France et l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), 65 % des patients décédés du 1er mars au 15 novembre présentaient au moins une comorbidité, les plus fréquentes étant les pathologies cardiaques (34 %), l’hypertension artérielle (23 %) et le diabète (16 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

La baisse du taux d’incidence se poursuit en Vaucluse. Après un pic observé fin octobre (725 tests positifs pour 100 000 habitants), cet indicateur se situait à 177 la semaine dernière. « Ce taux est en nette baisse même s’il diminue moins fortement que durant ces 3 dernières semaines, explique Caroline Callens-Ageron, déléguée départementale de l’ARS-Paca (Agence régionale de santé- Provence-Alpes-Côte d’Azur). Aujourd’hui, il s’élève à environ 150 même si les tests antigéniques ne sont pas encore pris en compte dans ces résultats. »

Le nombre de tests est aussi en baisse, s’établissant à 1200 par jour avec un taux de positivité des tests en baisse de 13,7%. Ainsi, moins d’une personne testée sur 7 est aujourd’hui positive en Vaucluse. Avec 82 clusters actuellement en cours d’investigation par l’ARS, ce nombre est là-aussi à la baisse. Les zones de la Vallée du Rhône et urbaines (Valréas, Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Pays d’Orange, Rhône-Lez-Provence) sont celles les plus exposées.

Enfin, les tests antigéniques peuvent être désormais réalisés dans 14 sites (Camaret-sur-Aygues, Pernes-les-Fontaines, Morières-lès-Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Robion, Le Thor, Velleron, Cheval-Blanc, Pertuis, Vedène, Gargas, Mormoiron et Piolenc) alors que 10 autres centres dédiés sont en cours d’enregistrement (Bédarrides, Entraigues, Malaucène, Saint Saturnin-lès-Avignon, Saint-Didier), Caromb, Avignon, Bollène, Bédoin et Crestet). L’ensemble de ces tests antigéniques peuvent être réalisés dans un cabinet médical, infirmier ou en pharmacie d’officine ainsi que dans un centre de tests dédié, à l’initiative des professionnels libéraux et avec le soutien des collectivités, sous le régime de la déclaration.

 « Le virus circule encore. »

« Le virus circule encore, prévient cependant Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. N’oublions pas que ce seuil de 150/160 correspondait à celui de ‘Vigilance renforcée’ que l’on a connu à la rentrée dans le département. » « Le virus a eu un impact très fort », confirme la déléguée départementale de l’ARS qui rappelle que « le Vaucluse figurait parmi les 10 départements les plus touchés » lors de cette seconde vague. Par ailleurs, 374 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 30 en réanimation et soins intensifs, en raison du Covid en Vaucluse. « Cette diminution permet déjà de reprendre progressivement les autres interventions médicales qui avait été déprogrammée », annonce Caroline Callens-Ageron.

Au bilan, le Vaucluse dénombre 395 décès en tout depuis le début de l’épidémie (soit +22 depuis le début de la semaine), dont 310 à l’hôpital et 85 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

Le professeur Justin Michel, chef de service, et les docteurs Thomas Radulesco et Djamel Hazbri, du service ORL (Oto-rhino-laryngologie) du département de rhinologie de l’AP-HM (Assistance publique – hôpitaux de Marseille) évoquent concrètement les causes et les possibilités de traitement lors d’une perte de l’odorat liée au Covid-19.

Si le Covid-19 interfère uniquement sur l’odorat, le professeur Justin Michel, chef de service du département de rhinologie de l’AP-HM explique que l’impression d’aussi perdre le goût est liée à la perturbation de la flaveur (la sensation provoquée conjointement par le goût et l’odeur d’un aliment). Pour un ‘rhume’ classique on observe une congestion dans la zone de détection des odeurs, en haut du nez à la jonction du cerveau, « pour le Covid-19 nous avons constaté qu’il y avait une atteinte un peu plus loin qui atteint les cellules nerveuses qui détectent les odeurs »

« Autre spécificité du Covid-19, poursuit le professeur Justin Michel, il a été montré qu’il pouvait y avoir des atteintes intra-cérébrales. Cela montre que le nez constitue une porte d’entrée du virus pour atteindre le compartiment cérébral. Donc, soit cette perte de l’odorat est liée à une atteinte périphérique, dans le nez, soit une atteinte mixte, périphérique et centrale, soit une atteinte uniquement dans la zone d’intégration des odeurs au sens neurologique. »

« Entre 40 % et 90 % des patients atteints »

« Selon les études, entre 40 % et 90 % des patients atteints du Covid se plaignent de ce trouble de l’odorat complète le docteur Thomas Radulesco. C’est d’ailleurs un des signes révélateur de la maladie. » Par ailleurs, il semblerait que les formes les plus graves ne sont pas liées à ce symptôme. Au contraire, « on pourrait penser que cette perte d’odorat est plutôt un facteur de pronostic protecteur. » « Dans tous les cas, il est important de consulter son médecin si l’on constate cette perte de l’odorat », insiste le professeur Michel.

Selon le docteur Djamel Hazbri, il existe un traitement simple en cas d’anosmie. « Pour cela, il faut se procurer des essences essentielles et réaliser ensuite des exercices en les sentant 2 à 3 fois par jour pendant 5 minutes. » L’objectif est de permettre au cerveau et à la mémoire de recréer des connexions. « C’est un traitement* qui doit se faire sur une période prolongée d’au moins 12 semaines. »

« Cette perte de l’odorat est normal pendant 15 jours à 3 semaines, complète le professeur Michel. Si cela dure au-delà, il faut aller voir son médecin traitement qui vous orientera vers un oto-rhino pour procéder à une exploration approfondie et proposer des traitements adaptés. »

*Liste des produits à sentir lors de ces exercices : vanille, café, aneth, thym, cannelle, clou de girofle, lavande, coriandre, vinaigre léger, menthe et cumin.

 


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

La dégradation de la situation sanitaire et la tension importante en milieu hospitalier ont conduit le préfet de Vaucluse à rendre obligatoire dès aujourd’hui le port du masque sur l’ensemble du département.

Les chiffres communiqués par l’Agence régionale de santé (ARS) PACA montrent, pour la semaine précédente, une progression exponentielle des taux d’incidence (à 664 pour 100 000 habitants, non consolidé sur la semaine 44) et de positivité (25%), qui s’accompagnent d’une très forte hausse du nombre de personnes hospitalisées (372, soit +147 par rapport au bilan communiqué il y a une semaine, le 27/10/2020) et des décès (166 dont 144 en hôpital et 22 en Ehpad), dont 27 ces trois derniers jours. 63 clusters sont actuellement en cours d’investigation par l’ARS PACA (là encore marquant une hausse de 20 en une semaine, 41 de plus sur les deux dernières semaines).


Covid-19 : quelle part de la population a été vaccinée ?

14 nouveaux projets de maisons de santé pluriprofessionnelles viennent d’être validés en Occitanie dont deux dans le Gard, à Roquemaure et Uzès. Soutenu par l’Agence régionale de santé (ARS), le développement de ces maisons de santé est un enjeu majeur d’aménagement du territoire et d’égalité dans l’accès à des soins de proximité.

Les maisons de santé pluriprofessionnelles reposent sur des équipes de professionnels de santé de proximité partageant un projet de santé commun et qui exercent leurs activités de façon coordonnée et pluriprofessionnelle, au bénéfice des patients d’un même territoire. Ces équipes associent des compétences médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes) et paramédicales (infirmiers, masseurs, kinésithérapeutes…), des pharmaciens et des biologistes. Cette organisation favorise les prises en charge coordonnées, le développement de la prévention et de la télémédecine, ainsi que la prise en charge des soins non programmés. Les maisons de santé sont notamment soutenues par l’ARS et les services de l’Etat, de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée et des collectivités locales contribuent activement à leur financement. A ce jour en Occitanie, 233 maisons de santé ont été labellisées dont deux à Remoulins et Pont Saint-Esprit.

 

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