23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Un an de pandémie

 

Il y a un an, le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé caractérisait officiellement le Covid-19 comme une pandémie. À cette époque, on recensait alors 120 000 cas diagnostiqués dans le monde, dont les deux tiers en Chine, et un peu plus de 4 000 personnes décédées des causes de la maladie. Douze mois plus tard, le nombre total de cas identifiés dans le monde s’élève désormais à plus de 117 millions et l’on comptabilise plus de 2,6 millions de décès.

Si le virus constitue toujours une menace dans de nombreux pays à travers le monde, notamment en raison de l’apparition et de la progression de variants plus infectieux, une baisse significative et encourageante du nombre de nouveaux cas confirmés dans le monde a été observée en début d’année. Mais comme le montre notre graphique, depuis fin février, on assiste à une nouvelle phase ascendante des contaminations et la vigilance reste de mise malgré les progrès de certains pays en matière de vaccination.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la moyenne sur sept jours du nombre de nouveaux cas quotidiens dans le monde s’élevait à environ 416 000 le 10 mars, soit un niveau similaire à ce qui était enregistré à la fin du mois d’octobre 2020, même si les dynamiques régionales sont quelque peu différentes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Un an de pandémie

Avec un taux d’incidence de 218 en semaine 9 (période du 1er au 7 mars), le Vaucluse enregistre une légère baisse par rapport à la semaine précédente. En effet, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants s’élevait à 230 dans le département en semaine 8. Si ce bilan de l’ARS (Agence régionale de santé) fait apparaître une baisse depuis la mi-janvier (avec un pic à 289), ce taux fait désormais le ‘yo-yo’ en Vaucluse depuis près d’un mois (232 en semaine 5, 240 en semaine 6, 221 en semaine 7) en se stabilisant actuellement juste au-dessous du taux d’incidence global en France (222,84).
Bien évidemment, ce taux reste différent selon les territoires de Vaucluse. Cette semaine, contrairement à la dernière évaluation, ce sont les Sorgues du Comtat (281) et Vaison-Ventoux (265) qui affichent les taux les plus hauts en Vaucluse. Dans le même temps, l’Enclave des Papes (désormais à 225) cède sa place de zone la moins infectée du département au Pays-d’Apt Luberon (122).

Baisse du nombre de personnes en réanimation
Le nombre de personnes hospitalisées reste élevé, malgré une baisse récente : le pic de ces hospitalisations pour Covid a eu lieu le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées.
En début de semaine, 253 personnes étaient hospitalisées dont 16 en réanimation et soins intensifs (ils étaient 23 la semaine précédente), 154 en hospitalisation conventionnelle (contre 175) et 83 en soins de suite et réadaptation (108).
Par contre, 27 décès supplémentaires sont à déplorer contre 16 la semaine précédente. Cela porte le bilan du nombre de morts depuis le début de l’épidémie à 863 (dont 679 à l’hôpital et 184 en Ehpad -Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

Plus de 30 000 Vauclusiens vaccinés
Depuis le déploiement de la campagne vaccinale 30 436 personnes se sont vus administrées au moins une dose de vaccin dans le département dont 26 034 personnes ont reçu au moins une dose du vaccin Pfizer. Parmi eux, 16 873 ont reçu les deux doses de ce vaccin. Les résidents en Ehpad, USLD (Unités de soins de longue durée) et résidences séniors représentent 14% de la population vaccinée dans le département. La couverture vaccinale de ces résidents s’élève à 90,6% pour 1 dose et à 63,3% pour 2 doses.

Le déploiement de l’équipe mobile de vaccination se poursuit en milieu rural
Après le plateau de Sault, l’équipe vaccinale mobile déployée en partenariat avec le Sdis 84 et les médecins volontaires de l’Ordre des médecins vient d’intervenir dans le Sud du Luberon pour vacciner les personnes de plus de 75 ans domiciliées dans les communes de Caseneuve, Saint-Martin-de-Castillon et Viens. L’opération sera renouvelée la semaine prochaine dans le secteur de Vaison-Ventoux et la semaine suivante dans le centre du Luberon.


Un an de pandémie

La ville d’Apt vient de bénéficier du soutien de l’Union européenne dans sa lutte contre le Covid-19. Cette aide va notamment passer par un cofinancement de l’Union et du Fonds social européen (FSE).

Activée depuis plus d’un an, la cellule de crise de la Ville d’Apt a multiplié les actions visant à prévenir la propagation de l’épidémie de Covid. Cependant, en raison de la prolongation de la crise sanitaire, ces actions déployées sur la durée représentent un coût significatif pour le budget de la Ville. Un coût qui sera donc pris en charge en partie par l’Union européenne et son dispositif d’aide.

Parmi les mesures prises par la commune d’Apt citons notamment : la distribution de masques à la population, la réorganisation des lieux recevant du public, l’équipement des établissements scolaires (installation de vitres plexiglas, signalétique, mesures de désinfection, installation de distributeurs muraux,…), la gestion et le renouvellement des stocks de consommables (gel hydro-alcoolique, savon, serviettes en papier, désinfectant…).


Un an de pandémie

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, vient d’inaugurer le 1er distributeur de protections hygiéniques gratuites hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables de la région. Situé au Lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon, la mise en service de cet appareil vise à lutter contre la précarité menstruelle.

« Chaque année, près d’1,7 million de femmes n’ont pas accès aux protections périodiques lorsqu’elles en ont besoin et 13% des femmes déclarent avoir déjà dû choisir entre des protections hygiéniques et un autre achat de première nécessité, explique la Région. Pour un grand nombre d’entre elles, le budget ‘menstruel’ représente plus de 5% de leur budget. Cette situation est inacceptable ! Les femmes ne devraient pas avoir à choisir entre des produits de première nécessité et des protections hygiéniques. Elles ne devraient pas avoir à fabriquer des protections elles-mêmes pour faire des économies, quand on sait qu’une mauvaise utilisation ou une trop longue utilisation de protections hygiéniques peut provoquer des chocs toxiques extrêmement dangereux. »

Tous les lycées seront équipés d’ici 2022
C’est pour cela que la Région a lancé son programme d’action ‘Les mêmes règles pour toutes’ afin de combattre cette précarité. Accessible aux 2,6 millions de femmes de la région Sud, cette opération permet de distribuer des protections via les plannings familiaux de la région, le Centre d’information sur les Droits des Femmes et des familles ainsi que par le biais des distributions alimentaires.

Par ailleurs, la Région a aussi étendu sont ‘Pass santé’ afin qu’il permette désormais un remboursement des protections hygiéniques de tous types en pharmacie pour les 400 000 jeunes femmes de moins de 30 ans de la région. Pour les 100 000 étudiantes de la région, la Région expérimente aussi déjà la distribution gratuite de ‘cups’, culottes menstruelles durables et protections hygiéniques classiques dans les résidences universitaires des Crous. Pour les étudiantes des formations du sanitaires et sociales, elles auront accès dès septembre, à des distributeurs de protections hygiéniques dans les 80 instituts de formation du territoire.

Enfin, les 80 000 lycéennes de la région bénéficieront toutes d’ici 2022 du même type de distributeur de protections hygiéniques hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables installé dans le lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon.

 


Un an de pandémie

Orizo, le réseau de transport en commun du Grand Avignon, adapte son service ‘Allobus vaccination’ à l’ouverture de 2 nouveaux centre de vaccination sur le territoire de l’agglomération.
Opérationnel depuis le 1er février dernier, ce service transporte les personnes depuis leur domicile jusqu’aux centres de vaccination du Grand Avignon par des petites navettes sur réservation au 0800 456 456.
Il permet de desservir les centres de vaccination de l’Hôpital d’Avignon, la maison médicale SOS médecins au Pontet, centre intercommunal de vaccination Covid-19 au Forum des Angles ainsi que les nouveaux sites du Château de la Barbière à Avignon et l’Espace Dion à Morières-lès-Avignon.

Mode d’emploi
Dès le rendez-vous de vaccination confirmé, la personne peut appeler le 0800 456 456 (N° vert gratuit depuis un poste fixe ou un mobile) pour réserver son service Allobus vaccination. Les réservations peuvent s’effectuer jusqu’à 2h avant le déplacement et pourront se prendre jusqu’à 6 semaines après, pour le rendez-vous de la 2e injection.
L’hôtesse indiquera l’heure de rendez-vous aller et retour. Il est prévu une arrivée 10 à 15 minutes avant le rendez-vous de vaccination et un retour 45 minutes après. Le tarif est le prix d’un ticket 1 voyage (à savoir 1,40€ le voyage, soit 2,80€ l’aller-retour) en vente auprès du conducteur et sur l’application Orizo (accompagnateur autorisé et gratuit pour les personnes âgées ou à mobilité réduite).
Le service fonctionne sur réservation du lundi au samedi (hors jours fériés) et s’adapte aux horaires d’ouverture des centres de vaccination du Grand Avignon. Le service fonctionne sur tout le territoire du Grand Avignon.
Le standard Allobus est accessible du lundi au vendredi de 7h30 à 18h et le samedi de 9h à 12h.


Un an de pandémie

Alors que le ministère des solidarités et de la santé a renforcé dès ce week-end la dotation en vaccins Pfizer-BioNTech des départements français placés en vigilance renforcée face à la circulation du virus, 18720 doses supplémentaires de ce vaccin ont été livrées aujourd’hui en Provence-Alpes-Côte d’Azur. De quoi permettre d’injecter 30 000 doses ce week-end dans la région dont 2 000 en Vaucluse grâce à la mise en place d’une douzaine de centre de vaccination dans le département.

Cette vague de vaccination s’adresse avant tout aux :

  • aux personnes de plus de 75 ans,
  • aux personnes à très haut risque sans critère d’âge,
  • aux personnes de 50 à 74 ans vulnérables (personnes souffrant d’insuffisance rénale, personnes greffées, diabétiques, patients obèses ou souffrants de graves maladies respiratoires),
  • à l’ensemble des professionnels du secteur de la santé quel que soit leur âge.

Bilan de la stratégie vaccinale en Vaucluse 2 mois après son déploiement
Le déploiement de la campagne de vaccination Covid-19 a débuté en Vaucluse le 18 janvier 2021 et a permis de vacciner 26 720 personnes parmi lesquelles : 4 140 résidents (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et ULSD (Unité de soins de longue durée) et 16 692 personnes de plus de 75 ans. Déjà 15 691 personnes ont reçu leur seconde injection et sont donc complètement protégées.
Durant le mois de mars, près de 7 020 doses de Pfizer seront livrées chaque semaine sur le département.
« En Vaucluse, les centres de vaccinations sont implantés selon le principe d’un maillage territorial équilibré, explique la préfecture de Vaucluse. Afin d’aller au plus près des populations ciblées, des innovations ont été mises en œuvre. »

2 nouveaux centres de vaccination et création d’une équipe mobile
Dans ce cadre 2 nouveaux centres de vaccination ont été ainsi ouverts dans le Grand Avignon le 1er mars : l’un dans le quartier de la Barbière et l’un à Morières-lès-Avignon. L’objectif est de se rapprocher davantage des publics vulnérables : ainsi le centre la Barbière pré-réserve des journées de vaccination pour les personnes identifiées par les services de l’action sociale d’Avignon.
Par ailleurs, une équipe vaccinale mobile a été déployée en partenariat avec le Sdis et les médecins volontaires de l’Ordre des médecins. Celle-ci se rendra chaque semaine au cours du mois de mars et d’avril dans des communes éloignées des centres de vaccination et ayant une proportion importante de personnes de plus de 75 ans.
La première opération à Sault le lundi 1er mars a permis de vacciner 42 personnes.

Les rendez-vous en ligne vont rouvrir au mois de mars, tout en maintenant une prise de rendez-vous par téléphone pour les personnes n’ayant pas accès à internet.

La solution à privilégier est la prise de rendez-vous en ligne sur le site www.sante.fr

  • Par téléphone sur le numéro national 0 800 009 110
  • Par téléphone aux numéros indiqués dans la carte illustrant cet article

Un an de pandémie

Suspendu depuis le 4 février dernier, l’accueil des élèves de l’école primaire Jean Moulin de Pernes-les-Fontaines va pouvoir reprendre à partir de lundi prochain.

Ces dernières semaines, plusieurs élèves de l’école primaire Jean Moulin de Pernes-les-Fontaines ont présenté des symptômes (endormissement, nausées, céphalées, douleurs abdominales…), sans signes de gravité. Toutefois, par mesure de précaution, l’accueil des enfants au sein de l’école a été suspendu dès le 4 février afin de permettre la mise en œuvre d’investigations approfondies par une cellule de coordination pluridisciplinaire pilotée par Santé Publique France et associant les représentants des parents d’élèves.

Les contrôles n’ont décelé aucune anomalie
De nombreuse analyses ont été réalisées dans les locaux de l’école : sur les fluides (eau, air), l’alimentation (plats servis à la cantine), les équipements (contrôle de la chaudière), mesure du taux de monoxyde de carbone, etc. Ces contrôles n’ont révélé aucune anomalie.
En complément, les classes ont été désinfectées et un nettoyage complet de l’école a été réalisé. Des recommandations concernant l’aération des locaux et la mesure des paramètres de confort et des polluants réglementaires ont été faites et seront mises en place dès la réouverture de l’école.
Au vu de ce diagnostic et de l’état de santé satisfaisant des enfants restés à la maison, la préfecture de Vaucluse vient de confirmer que l’école sera accessible pour tous les élèves à partir du lundi 8 mars. Un protocole précis sera mis en place pour la prise en charge des élèves en cas d’apparition de nouveaux symptômes lors de la reprise des cours, avec une présence infirmière ou médicale en relais sur le temps scolaire.


Un an de pandémie

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le surpoids et l’obésité affectent deux milliards de personnes dans le monde. Un constat d’autant plus alarmant si l’on tient compte du fait que le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis 1975 à l’échelle mondiale. Cette évolution est principalement due à un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et dépensées, avec d’une part : une alimentation de plus en plus riche, et de l’autre : un manque d’activité physique liée à la nature de plus en plus sédentaire des modes de vie.

Pour rester en bonne santé et maîtriser son poids, l’OMS recommande notamment de pratiquer une activité physique intense d’une durée d’1h15 (ou 2h30 si modérée) chaque semaine. Si la pratique du sport a récemment pu être entravée par les confinements liés au Covid-19, les dernières données comparables de l’OMS (2016) publiées dans The Lancet montrent que les Européens ne font, en temps normal, pas suffisamment d’exercice pour la santé.

Avec plus de 40 % des adultes qui ne bougent pas assez selon l’OMS, le Portugal, l’Allemagne et l’Italie sont les pays européens où le manque d’activité physique est le plus répandu. Comme le montre notre graphique, ce déficit concerne généralement plus du quart de la population adulte en Europe. En France, le taux s’élève à environ 29 %, alors que ce sont les pays du nord et de l’est du continent qui font figure de bons élèves : seulement 17 % des adultes en Finlande et en Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Un an de pandémie

Dans son dernier point sur la situation sanitaire dans le département concernant la semaine 8 (celle du 22 au 28 février), la préfecture de Vaucluse constate un léger rebond du taux d’incidence. Ce dernier passe ainsi de 221 nouveaux cas pour 100 000 habitants en semaine 7 à 225 pour la semaine dernière. Si ce chiffre est supérieur à la moyenne nationale, il reste bien inférieur que les semaines précédentes où l’on a notamment atteint 289 en semaine 3.

Cet indice épidémiologique est également très disparate entre les territoires de Vaucluse (voir carte ci-dessus). Les chiffres les plus élevés se situent dans le secteur du Pays d’Orange (332) et Aygues-Ouvèze (304). A l’inverse, l’Enclave des Papes, pourtant située dans l’un des 20 départements à risque selon le ministère de la Santé, affiche le niveau le plus bas de Vaucluse (134).

Les 23 lits de réanimations du département occupés
Même constat concernant les hospitalisations. Le nombre de personnes hospitalisées stagne sur un plateau haut : le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17  novembre, avec 526 personnes hospitalisées.
Aujourd’hui, 306 personnes sont hospitalisées dont 23 en réanimation et soins intensifs (soit la pleine capacité des lits de réanimation dédiés au Covid en Vaucluse), 175 en hospitalisation conventionnelle et 108 en soins de suite et réadaptation.
Entre les semaines 7 et 8 on déplore enfin 16 décès supplémentaires portant ainsi le total du nombre de mort depuis le début de la pandémie à 834 (dont 652 à l’hôpital et 182 en Ehpad -Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

https://echodumardi.com/tag/sante/page/21/   1/1