19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Le taux d’incidence poursuit sa décrue en Vaucluse avec un taux de 89 cas pour 100 000 habitants en Vaucluse durant la semaine 20 (du lundi 17 mai au dimanche 23 mai). En trois semaines, ce chiffre a donc été divisé par 3 dans le département. Il faut remonter à l’été dernier, après la ‘première vague’ pour trouver un niveau d’incidence aussi bas.
Selon les territoires, ce taux est légèrement différent. Il est supérieur à 100 dans le Grand Avignon (109) et le Pays réuni d’Orange (105). A l’inverse c’est à Vaison-Ventoux (23) que l’on trouve le plus faible indicateur épidémiologique.

Diminution du nombre de personnes hospitalisées
Cette situation a pour conséquence une diminution importante du nombre de personnes hospitalisées pour Covid dans le département. Aujourd’hui, 199 personnes sont hospitalisées dont 16 en réanimation et soins intensifs et 89 en hospitalisation conventionnelle et 94 en soins de suite et réadaptation. La semaine précédente ils étaient respectivement 23 en réanimation et soins intensifs, 116 en hospitalisation conventionnelle et 99 en soins de suite et réadaptation. Bien loin cependant du pic enregistré le 17 novembre dernier avec 526 personnes hospitalisées.

Total des décès et des vaccinations
Au total, depuis le début de la pandémie le Vaucluse dénombre 1 063 décès (878 à l’hôpital et 185 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Par ailleurs, depuis le déploiement de la campagne vaccinale 182 891 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin dans le département. Cela représente soit près de 32,6 % de la population vauclusienne. Dans le même temps, 90 216 personnes ont reçu deux doses de vaccin. A noter que l’accès à la vaccination des professionnels prioritaires est possible depuis le 24 mai et le sera à toutes les personnes de 18 ans et plus dès lundi 31 mai prochain.
Afin d’accélérer cette campagne de vaccination le nombre de doses hebdomadaires livrées sera porté à 26 000 afin d’assurer la montée en charge des centres de vaccination avec une prise en charge via le vaccin Pfizer. Dans ce cadre, le centre départemental de la salle polyvalente de Montfavet sera ouvert 7j/7 jusqu’à 20h (voir contact ci-dessous).

LG


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Alors que l’inégalité d’accès à la vaccination contre le Covid-19 se creuse entre pays riches et pauvres, les États-Unis ont récemment créé la surprise en annonçant qu’ils étaient favorables à la levée des brevets sur les vaccins pour aider les nations en difficulté. De leur côté, les dirigeants européens sont divisés sur cette question. Actuellement, les brevets sont principalement détenus par des laboratoires américains qui s’opposent à la levée de la propriété intellectuelle. Ces derniers évoquent notamment la nécessité d’investir massivement dans la R&D pour justifier leur souhait de conserver leur brevet et la manne financière qui en découle.

Comme le montrent leurs derniers résultats, les fabricants de vaccins contre le coronavirus ont tous vu leurs profits augmenter depuis la commercialisation des vaccins, parfois de façon importante. Les géants de l’industrie pharma comme Johnson & Johnson et Pfizer tirent déjà des milliards de dollars de revenus de sources diverses et c’est notamment pourquoi la hausse des bénéfices liée aux vaccins est moins élevée pour eux. Dans le cas de Pfizer, qui a produit plus de vaccins que Johnson & Johnson à ce jour, l’augmentation des bénéfices entre le premier trimestre 2020 et 2021 a tout de même été de 45 %.

Pour AstraZeneca, plus petit que les premiers cités, l’impact du Covid-19 est beaucoup plus visible, avec des bénéfices qui ont plus que doublé d’une année sur l’autre. Quant à Moderna, la vente de son vaccin lui a permis d’atteindre la rentabilité en 2021, avec un bénéfice net de plus d’un milliard de dollars de janvier à mars, contre une perte de plus de 100 millions l’année dernière. Le cas est similaire pour la société allemande BioNTech, qui a collaboré avec Pfizer. Le laboratoire européen est passé d’un bilan négatif au premier trimestre 2020 à un profit de plus d’un milliard de dollars cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Alors que le taux d’incidence en Vaucluse est actuellement en forte baisse, la préfecture de Vaucluse rappelle que cet indice reste toutefois l’un des plus élevés en région Provence Alpes Côte d’Azur.
« La situation sanitaire demeure fragile dans le département, explique le préfet Bertrand Gaume. Aussi et plus que jamais, l’allègement des mesures de restrictions sanitaires au niveau départemental doit impérativement respecter les trois principes de progressivité, de prudence et de vigilance rappelés par le Président de la République et le Premier ministre. Ainsi, les mesures locales complémentaires suivantes sont prolongées afin de lutter contre l’épidémie. »
Dans ce cadre, le port du masque reste donc obligatoire dans toutes les communes du département, pour toutes les personnes de 11 ans et plus, sur la voie publique et dans les espaces ouverts au public jusqu’au 8 juin inclus.

Les autres mesures prolongées jusqu’au 8 juin :
• Les buvettes et points de restauration debout sont fermés dans les établissements recevant du public, ainsi que dans l’espace public couvert ou de plein air.
• Les activités et soirées dansantes, dans tous les établissements recevant du public dont l’ouverture n’est pas interdite, ainsi que dans l’espace public couvert ou non, demeurent interdites.

Ce qui est à nouveau autorisé :
• la consommation d’alcool sur la voie publique et dans les espaces ouverts au public
• la diffusion de musique amplifiée sur la voie publique
• la livraison à domicile après 22h
• les braderies, vides-greniers, brocantes, ventes au déballage et foires
• l’ouverture des centres commerciaux et galeries marchandes attenantes de plus de 10 000m².


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Après avoir atteint des niveaux de taux d’incidence de plus de 400 cas pour 100 000 habitants il y a moins d’un mois, le Vaucluse vient d’enregistrer un taux moyen de 110 en semaine 19 (du 10 au 16 mai 2021). Il s’agit du plus faible taux mesuré dans le département depuis plus de 6 mois.
Cette décrue affiche cependant des niveaux différents selon les territoires. Rhône-Lez-Provence (146), Pertuis (145) et la Cove (144) sont les secteurs les plus impactés, loin devant Vaison-Ventoux (20).
Aujourd’hui, 238 personnes sont hospitalisées pour Covid en Vaucluse dont 23 en réanimation et soins intensifs, 116 en hospitalisation conventionnelle et 99 en soins de suite et réadaptation. Cela reste toutefois bien loin du pic enregistré le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées.

Depuis le déploiement de la campagne vaccinale, 163 822 personnes ont reçu, en date du lundi 17 mai, au moins une dose de vaccin dans le département, soit près de 29,2 % de la population. Dans le même temps, 78 691 personnes ont reçu deux doses de vaccin.
Par ailleurs, 1 047 décès liés au Covid ont été recensé en Vaucluse depuis le début de l’épidémie : 862 décès au total à l’hôpital (dont 16 la semaine 17) et 185 en Ehpad. Enfin, depuis le début de l’année le nombre de décès, toutes causes confondues, a augmenté de 11,7% par rapport à 2020 et de 7,8% par rapport à 2019, année hors Covid. On note une stabilisation depuis le 1 mars : +3,63% par rapport à 2020 et +2,63% par rapport à 2019.


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

En se basant sur les données compilées par Our World in Data, ce graphique donne un aperçu de la part de la population qui a déjà reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 dans une sélection de pays. Sachant que la plupart des vaccins utilisés dans le monde nécessitent deux doses, les chiffres indiqués ne correspondent pas à la part des citoyens entièrement vaccinés.

En Israël, près de deux habitants sur trois a reçu au moins une injection, alors que le taux de vaccination complète s’élève à près de 59 %. Le 12 mai, seuls deux autres pays avaient administré au moins une dose à plus de la moitié de leur population, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, tandis que d’autres, comme les États-Unis ou la Hongrie, se rapprochent de ce seuil. Après avoir ouvert la vaccination à sa population générale fin avril, le nombre d’injections a décollé au Canada et plus de 40 % des habitants ont reçu au moins une dose à ce jour. Toutefois, le taux de vaccination complète restait inférieur à 4 % dans ce pays. En France, plus de 27 % de la population est actuellement vaccinée et environ 12 % l’est complètement.

Un aperçu de la part de la population entièrement vaccinée est également consultable ici.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

En se basant sur les données des autorités sanitaires compilées par Our World in Data, notre graphique fait le point sur la course à la vaccination complète contre le Covid-19 dans le monde. Il indique la part de la population intégralement vaccinée par pays, c’est à dire les personnes ayant reçu l’intégralité des doses prévues dans les protocoles de vaccination (par exemple : deux avec Pfizer-BioNTech).

Avec près de 60 % de ses citoyens complètement vaccinés, Israël semble être en voie de reléguer la pandémie dans le carton à mauvais souvenirs. Les indicateurs épidémiologiques ont fortement chuté dans le pays depuis janvier et la vie des Israéliens a commencé à retrouver un cours normal, avec la réouverture des restaurants et la fin de l’obligation de porter le masque en avril. Parmi les plus avancés en matière de vaccination, on retrouve ensuite les Émirats arabes unis, le Chili, Bahreïn et les États-Unis, où plus du tiers de la population a reçu la totalité des doses prévues. En Europe, c’est le Royaume-Uni et la Hongrie qui figurent en tête de ces statistiques, avec une proportion de plus de 25 %, tandis que le taux de vaccination complète se situe entre 11 et 12 % en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

La France a entamé la première phase de son déconfinement lundi 3 mai, après six mois de restrictions visant à garder l’épidémie de Covid-19 sous contrôle. Cette réouverture progressive est basée sur un calendrier en quatre étapes s’échelonnant jusqu’au 30 juin, avec, dans un premier temps, la fin des attestations en journée et des restrictions de déplacements interrégionaux depuis lundi, puis la réouverture des terrasses et des musées prévue le 19 mai. Le timing de ce déconfinement « à la française » a entraîné plusieurs réactions chez nos voisins, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne, où certains avancent qu’il est trop précoce, évoquant notamment le retard dans les vaccinations et un taux d’incidence encore trop élevé dans l’Hexagone.

La France fait en effet toujours partie des pays d’Europe où la circulation du virus est la plus active, avec environ 320 cas détectés par jour par million d’habitants au début du mois de mai (moyenne mobile sur 7 jours). La moyenne de l’UE-27 se situait quant à elle autour de 220 cas par million. Malgré la valeur encore relativement élevée de cet indicateur, la dynamique de l’épidémie suit pour le moment une courbe encourageante dans l’Hexagone, le nombre d’infections ayant notamment été divisé par deux par rapport au pic enregistré mi-avril.

Outre le Royaume-Uni, qui a déjà entamé sa réouverture le mois dernier après une campagne de vaccination réussie, l’Italie, qui, comme la France, connaît une baisse du nombre de cas, a également décidé d’alléger ses restrictions. Depuis cette semaine, les restaurants sont de nouveau autorisés à servir en terrasse en soirée dans les trois quarts du pays et les lieux culturels ont rouvert à 50 % de leur capacité, tandis que le couvre-feu reste maintenu à 22 heures. De leur côté, l’Espagne et l’Allemagne enregistrent actuellement une stagnation du nombre d’infections. Alors que l’Allemagne reste prudente et n’a pas encore annoncé de stratégie globale de réouverture après une tentative ratée début mars, l’Espagne a présenté une feuille de route pour un déconfinement progressif jusqu’à fin juin, mais qui sera mis en œuvre différemment selon les régions et leur situation. À l’instar du plan italien, mais contrairement à la France, les écoles espagnoles resteront pour la plupart fermées jusqu’en septembre.

Graphique mis à jour avec les données du 2 mai 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache du navigateur.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Comme chaque année, le dispositif de surveillance du moustique tigre vient de s’activer dans les territoires où le moustique tigre est présent.

Implanté depuis plusieurs années dans de nombreux département du Sud de la France, dont le Vaucluse depuis 2011, l’Aedes Albopictus (plus connu sous le nom de moustique tigre) fait l’objet d’une surveillance accrue par les autorités sanitaires entre le 1er mai et le 30 novembre. Pendant cette période d’activité des moustiques tigres en métropole, l’objectif est à la fois de limiter leur prolifération et de prévenir le risque de transmission des virus dont ils peuvent être le vecteur (chikungunya, dengue ou zika).
Pour cela le dispositif préconise une surveillance renforcée des populations de moustiques (surveillance entomologique) et une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où ces moustiques sont présents et actifs.
« La lutte contre ces moustiques et leurs larves constitue l’un des principaux moyens d’éviter la transmission de virus, rappelle l’ARS (l’Agence régionale de santé). C’est un réflexe à acquérir chez soi pour se protéger de manière collective. »
En tout, 64 départements sont maintenant concernés. Cette présence touche 67% du territoire national où le moustique tigre est désormais déclaré officiellement ‘implanté et actif’.

Transmission de la dengue, du chikungunya ou du Zika
Le dispositif de surveillance renforcée implique aussi une attention médicale renforcée des cas humains des maladies que ce moustique peut véhiculer. Cette surveillance mobilise les professionnels de santé de toute la région pour qu’ils effectuent le signalement immédiat à l’ARS de tout cas de patient présentant des symptômes de dengue, chikungunya ou zika.
Dans le même temps, les voyageurs en zone tropicale doivent également faire preuve de vigilance sur place. « Contactez votre médecin si vous êtes malade, en particulier à votre retour jusqu’à une semaine après votre voyage (fièvre brutale, de douleurs articulaires, courbatures, et/ou d’éruptions cutanées…), insiste l’ARS. En effet en 2020, la majorité des cas signalés de dengue était le plus souvent des voyageurs de retour des départements et régions d’outre-mer qui faisaient face à une épidémie de dengue.

Pour savoir si votre commune est colonisée cliquer ici


Covid-19 : le taux d’incidence au plus bas en Vaucluse

Loïc Souriau est devenu, le 1er mai, directeur de la délégation départementale de Vaucluse de l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il succède à Caroline Ageron, promue directrice de la délégation des Bouches-du-Rhône.

Titulaire d’une Licence en santé publique et d’un Master en management des organisations, Loïc Souriau a débuté sa carrière en tant que responsable d’une agence proposant des prestations de service à domicile, à Grenoble, de 2003 à 2005. Il prend ensuite la direction de deux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes à Grenoble et dans les Hautes Alpes. Il y gérera respectivement 95 et 70 lits, et sera à l’origine de la création d’une unité Alzheimer. Il deviendra à partir de 2013 le directeur de deux établissements de soins de suite et réadaptation à Narbonne puis à Avignon. Depuis 2019, il était directeur de projet au sein du groupe Korian, en charge notamment de la coordination des projets de transformation de l’offre, du virage ambulatoire et de la e- santé.

Sous la responsabilité du directeur général, il sera chargé de mettre en œuvre, au niveau départemental et dans une approche globale, la politique de santé définie par l’ARS dans les différents domaines d’intervention dont : la prévention, la santé publique et environnementale, les soins ambulatoires et hospitaliers, l’accompagnement médico-social des personnes âgées et handicapées ainsi que les missions de veille et de sécurité sanitaire.

https://echodumardi.com/tag/sante/page/20/   1/1