3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Santé publique France a publié, mardi 9 avril, les résultats d’une enquête nationale menée auprès d’élèves de collèges et lycées, sur la santé mentale chez les adolescents. L’étude, menée par l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec l’Education nationale, met en lumière d’importantes différences entre les collégiens et les lycéens, et entre les filles et les garçons, en matière de santé mentale. Plus d’un quart des lycéens (27 %) disaient avoir éprouvé un sentiment de solitude au cours des douze derniers mois, contre 21 % de collégiens. Et seulement 51 % des lycéens présentaient un bon niveau de bien-être mental, contre 59 % des collégiens.

Comme le montre notre infographie, les lycéennes présentent également un risque plus élevé de dépression que les lycéens. Les filles sont en effet bien plus nombreuses à présenter des symptômes de l’échelle ADRS (Adolescent Depression Ratins Scale), qui est utilisée pour déceler le risque de dépression chez les adolescents. Cette échelle comprend dix symptômes, dont l’échec scolaire, le manque d’intérêt pour tout, ou encore un sentiment insurmontable de tristesse ; un adolescent présentant sept symptômes ou plus est considéré comme étant à risque important de dépression. Plus de 60 % des lycéennes disaient ainsi manquer régulièrement d’énergie, contre environ 45 % des lycéens. Les filles étaient également plus nombreuses à se sentir découragées, à mal dormir, ou encore à se sentir inutiles. De façon très inquiétante, près d’un quart des lycéennes interrogées dans le cadre de l’enquête (23,1 %) disaient avoir parfois envie de mourir. Au total, un quart des lycéens (24%) déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, et les filles étaient nettement plus concernées que les garçons (31% contre 17%) ; environ un lycéen sur dix disait également avoir fait une tentative de suicide au cours de sa vie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

L’institut Sainte-Catherine spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses, a inauguré ce jeudi 11 avril un rameur offert pour les patients de la Maison Sainte-Catherine. Une première qui s’est faite en présence de la Société nautique d’Avignon (SNA) venu faire découvrir les bienfaits de l’aviron, du donateur à l’initiative de ce projet, du personnel encadrant des Sainte Catherine mais surtout de patientes actuelles de l’Institut qui ont pu essayer ce nouvel outil sportif qui leur sera mis à disposition.

Une initiative née d’une belle histoire

Tout a commencé avec une belle histoire. Magalie est patiente à l’Institut Sainte-Catherine et suit un traitement de 16 mois pour traiter son cancer. Nicolas, son mari qui est passionné par la course et les défis d’endurance décide de participer à la Backyard, à Monteux, le 13 octobre 2023, un ultramarathon à élimination avec un parcours de 6,7km autour du lac de Beaulieu. Pour rendre hommage et soutenir son épouse, le vauclusien décide d’effectuer 16 tours complets soit l’équivalent de la durée du traitement de son épouse. 100km et 16 heures de course accomplie, le défi est relevé.

Une initiative qui donne une nouvelle idée à Nicolas « j’ai monté une cagnotte Leetchi en amont de l’événement et en expliquant ma démarche. Avec les 1 800€ collectés, j’ai décidé d’offrir un rameur aux patients et patientes de Sainte-Catherine pratiquant l’Activité physique adapté (APA). J’ai vu à travers l’expérience de ma femme les bienfaits du sport chez les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer, c’est une vraie thérapie et on voulait contribuer à sa démocratisation auprès de ceux qui en ont besoin » explique-t-il.

« Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. »

Un appareil opérationnel depuis février dernier
Si le rameur tant attendu par l’ensemble du personnel et les patients de l’Institut Sainte-Catherine a été officiellement présenté ce jeudi 11 avril, l’appareil est en fait opérationnel depuis février dernier. Une machine qui permettra à plusieurs malades de poursuivre leur rééducation et pratiquer une activité physique adapté à leurs contraintes liées à leurs pathologies. Françoise Pézenas, patiente de l’institut est actuellement en rémission de son cancer et elle vient de finir sa rééducation au sein de cette même maison Sainte Catherine.

Pour elle, l’arrivée de ce rameur est une bénédiction qui apporte bien plus qu’une simple activité physique « j’ai déjà pu essayer ce rameur qui est arrivé en début d’année, c’est mon oncologue qui m’a conseillé de venir en pratiquer après mon hormonothérapie qui m’a lessivé. À partir du moment où je suis venu faire mon premier jour de rééducation, je suis venu m’entrainer trois fois par semaine et ça m’a fait un bien fou. Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. » affirme-t-elle.

Les patientes de l’Institut Sainte-Catherine testent le rameur offert et les deux mis à disposition par le SNA pour l’après-midi.

Le sport en guise de thérapie et de traitement
A l’origine de ce projet, on retrouve également Clémence Mugica, enseignante en activité physique adaptée pour l’Institut Sainte-Catherine. Cette titulaire d’une licence STAPS est chargé depuis deux ans de faire pratiquer une activité physique aux patients de l’institut conformément à leur profil et les caractéristiques de leur maladie.
Cette initiative n’est pas le premier coup d’essai de la jeune enseignante « J’ai mis en place un atelier d’escrime santé avec le club d’Orange en février qui s’est très bien passé et l’arrivée de ce rameur est une bonne opportunité pour continuer le développement de notre travail de thérapie par le sport. La pratique sportive est le seul moyen non médicamenteux qui permet de lutter contre la fatigue des traitements en oncologie Il offre une reconstruction totale du patient et recrée du lien social, c’est une thérapie avant, pendant et après le cancer » assure Clémence.

« La pratique sportive au quotidien permet de prévenir plusieurs types de cancers. »

3 000 cas de cancers par an seraient dus à l’insuffisance d’activité physique, un constat alarmant pour Clémence qui rappelle les bienfaits du sport et son aspect préventif et protecteur dans la vie de tous les jours « la pratique sportive au quotidien permet de prévenir trois types de cancers : le sein (diminution de 13%), le colon (diminution de 20% du risque) et le poumon (diminution de 27% du risque) » précise-t-elle.

Le sport comme traitement et thérapie. Un processus qui a parfaitement réussi à Françoise Pézenas qui ne voit plus aujourd’hui son avenir sans activités physiques régulières « La découverte de l’aviron pendant ma maladie et les séances de rééducation sportive avec Clémence m’ont transformé et je n’aurai pas pu me remettre sans. Grace à ce travail effectué, j’ai pu participer la semaine dernière à l’avignonnaise qui est une marche à pied de 6 kilomètres, vous imaginez ? Je n’arrêterai plus jamais, je me suis même inscrite à la natation dans le cadre su sport santé à Montfavet. » sourit Françoise.

La pratique de l’aviron, un bien être bio-psy-social
S’il existe bien un sport qui est parfaitement adapté aux besoins et contraintes des patients de Sainte-Catherine, c’est bien l’aviron. Sur le plan physique, il renforce les groupes musculaires de l’ensemble du corps sans portée traumatisante pour celui-ci et améliore la capacité cardio-respiratoire, l’équilibre, la coordination et la synchronisation. Sur le plan psychologique et social, il permet de rompre avec l’isolement en pratiquant un sport collectif et de diminuer le stress et l’anxiété. 

Il est fortement recommandé dans les suites d’un parcours de soins en oncologie. Avec l’inauguration de ce rameur dont la pratique est semblable aux mouvements de l’aviron, la présence du SNA (Société Nautique d’Avignon) apparaissait comme pertinente. Pascal Chalayer, chef de base au sein du club sportif était donc là pour représenter le SNA qui a mis à disposition pour l’occasion deux rameurs utilisés par les adhérents.

Présentation de l’activité aux patients de l’Institut.

Au programme de l’intervention du coach d’aviron, simulation de course mais surtout démonstration et précieux conseils pour utiliser de manière efficace la machine mise à disposition des patients. Pour ce sportif, responsable du pole aviron santé, sa venue et son intervention ont également une portée pour la suite « on a un groupe au sein d’aviron santé dédié au dragon boat où on accueille déjà beaucoup de patientes et patients atteints ou guéris de cancers, ce que l’on souhaite c’est qu’il y en ait un maximum qui nous rejoigne. » annonce-t-il.

D’autres projets entre le SNA et Sainte-Catherine ?
Outre le bien-être physique que cette pratique apporte, Pascal Chalayer voit également un aspect associatif et social fort dans la mise en place de ces dispositifs « Avec notre groupe des dragons lady’s, on propose un grand nombre d’activités adaptées à ce qu’elles peuvent faire et puis on est un club de sport avec des moments de vie. Des liens très forts s’y créent. Les personnes malades ou en voies de guérison peuvent se soutenir les unes avec les autres c’est ce qu’il y a de plus beau ».

Fort d’un long partenariat avec l’Institut Sainte-Catherine, le SNA compte poursuivre ce genre d’initiatives en faveur des personnes atteintes de pathologies graves c’est en tout cas ce que souhaite Pascal Chalayer qui voit plusieurs projets pour l’avenir, toujours placé sous le signe du collectif et du dépassement de soi « nous aimerions faire participer des patientes et de patients qui nous rejoignent à un festival de Dragon Boats à Annecy et également au challenge la vie rose à Paris » espère-t-il.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

La nouvelle association ‘Hey Agroparc !‘, créée pour dynamiser le territoire vauclusien et en particulier la zone d’Agroparc, organise sa première journée sur la santé au travail le vendredi 5 avril de 8h30 à 17h au centre hospitalier de Montfavet. Plusieurs ateliers viendront traiter de nombreuses problématiques de santé dans le milieu professionnel et des solutions possibles pour y remédier. 

Une nouvelle preuve de l’engagement d’Hey Agroparc ! envers les acteurs économiques de cette zone. Le vendredi 5 avril, l’association dirigée par Alexandre Bouche lancera son premier évènement de l’année avec une journée qui traitera de la santé au travail. L’organisation proposera plusieurs ateliers conçus par des acteurs locaux qui tenteront d’apporter une expertise et des solutions de progrès pour améliorer le volet de la santé dans le milieu professionnel. 

Une journée qui se déroulera au centre hospitalier de Montfavet de 8h30 à 17h. Cette action, ouverte à tous les usagers de la zone d’Agroparc, vient appuyer la volonté de la structure créée en 2023 d’amener des projets qui vont dans le sens du développement positif et de la cohésion entre l’ensemble des acteurs économiques d’Agroparc.  

La santé au travail, une priorité pour l’avenir ? 

Plus de 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne. À l’heure où les questions du bien-être mental deviennent un enjeu majeur pour l’avenir, la problématique de la santé au travail vient logiquement se mêler à ce pari pour le futur. 

Ces dernières décennies, les maladies professionnelles indemnisées au régime général de la Sécurité sociale ne cessent de croître. Qu’ils s’agissent de troubles musculosquelettiques, de pathologies liées à l’exposition à certaines substances chimiques ou encore de souffrances psychiques liées à des environnements parfois trop exigeants, ces maladies se font de plus en plus présentes dans notre société.

Cette journée organisée par ‘Hey Agroparc !’ ira donc dans le sens de la réflexion et tentera d’offrir des premières réponses pour contrer ce problème persistant. Les ateliers viendront apporter des solutions adaptées à chaque catégorie professionnelle et laissera aux membres des entreprises la possibilité d’exprimer leur point de vue et leurs expériences sur cette thématique qui constitue un enjeu d’avenir majeur pour notre pays. 

Programme

8h30 : Accueil des participants avec café/viennoiseries à la salle de spectacles Camille Claudel, possibilité de stationnement à l’intérieur du site du CHM. Inscription gratuite mais obligatoire au café d’accueil à la journée de la santé à Agroparc le 5 avril.

9h : Présentation du déroulement de la journée, des ateliers avec différents intervenants de la santé.

9h45 : Invitation auprès des participants à rejoindre les ateliers de leur choix (ostéopathie, diététique, sophrologie, orthophonie, psychothérapie, sexothérapie, réflexologie plantaire, massothérapie, visite du musée du CHM, expositions…).

17h00 : Clôture des ateliers.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

L’expression de « déserts médicaux », popularisée par les médias, est fréquemment utilisée pour désigner les régions où les habitants rencontrent des difficultés d’accès aux soins, en raison du manque de professionnels de santé ou d’infrastructures à proximité. « Cette question du déficit d’offre dans certains territoires renvoie à la question plus large et ancienne de l’inégale répartition spatiale de la ressource médicale en France, qui date au moins du XVIIIe siècle », comme le rappelle une étude sur les déserts médicaux publiée dans Cairn. Ce sujet constitue de nos jours une préoccupation majeure pour les Français et les pouvoirs publics.

Si l’on se penche uniquement sur l’accessibilité des infrastructures hospitalières, un indicateur d’Eurostat permet de dresser un état des lieux de la proximité des établissements par département en France métropolitaine. Il indique la part de la population qui vit à moins de quinze minutes en voiture d’un hôpital

Naturellement, ce sont les territoires urbains avec une forte densité de population qui affichent les taux les plus élevés. La totalité (ou presque) des habitants d’Île-de-France se trouvent à moins d’un quart d’heure d’un hôpital, 99,6 % dans le Rhône, 99,0 % en Loire-Atlantique et 98,2 % dans le Nord et les Bouches-du-Rhône. 

Sur les 96 départements métropolitains étudiés, 46 présentent un taux supérieur à 90 % et 18 un taux inférieur à 80 % – pour la plupart situés dans le centre du pays (Auvergne, Nouvelle-Aquitaine), dans la région Grand Est et en Corse. Tout en bas de l’échelle, on retrouve la Corrèze, la Haute-Corse et la Creuse, où environ le tiers de la population habite à plus de quinze minutes de route d’un établissement de soins. 

À l’échelle de l’Union européenne, certaines régions sont encore moins bien loties : dans 89 territoires, plus de la moitié des habitants vivent à plus d’un quart d’heure d’un hôpital. La plupart d’entre eux sont situés dans des régions faiblement peuplées, souvent situées à la périphérie de l’UE : dans les régions intérieures de l’Espagne et du Portugal, ainsi que les régions rurales des pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, Roumanie, Croatie, Slovénie). Plusieurs territoires en Suède sont également concernés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Dans un entretien aux Echos publié mercredi 27 mars, le ministre délégué à la santé, Frédéric Valletoux, a annoncé que les prix réels des traitements en hôpitaux, soit les tarifs payés par la Sécurité sociale, allaient augmenter de 4,3 % pour les établissements publics et privés non lucratifs, et 0,3 % pour les établissements privés lucratifs cette année. Interrogé sur cette importante différence, Frédéric Valletoux a souligné que le secteur privé a connu une forte croissance ces dernières années, et que les établissements privés n’ont ainsi pas besoin du même niveau de soutien. Ces augmentations de tarifs devraient permettre « de financer des revalorisations salariales et des primes, pour les soignants qui font des gardes, par exemple », a expliqué le ministre délégué.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), un séjour à l’hôpital coûtait en moyenne 2 165 € en 2018, répartis entre plusieurs postes de dépenses. La part la plus importante du coût d’une hospitalisation va à la rémunération du personnel hospitalier : pour le séjour moyen en 2018, les frais de personnel représentaient 599 €. Venaient ensuite les soins et médications, qui coûtaient en moyenne 515 €, puis les considérations de logistique et gestion, comme le coût des locaux hospitaliers, ou encore les frais de restauration (411 € en moyenne). Cependant, la vaste majorité de ces frais ne sont pas à la charge du patient, puisqu’au moins 80 % sont pris en charge par la Sécurité sociale, et le reste peut être couvert par une mutuelle.

De Valentine Fourreau pour Statista


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Considéré comme « la maladie du siècle », le mal de dos touche de nombreuses personnes en France et dans le monde. D’après les chiffres de l’Assurance Maladie, les troubles musculosquelettiques représentent près de 90 % des maladies professionnelles dans l’Hexagone, et le mal de dos 20 % des accidents du travail.

Comme le montre le résultat d’une enquête menée en France en novembre 2023, dans le cadre des Consumer Insights de Statista, le mal de dos est, avec le mal de tête, la douleur physique qui présente la prévalence la plus élevée chez les adultes français. En effet, les deux tiers de la population étudiée (personnes ayant rapporté une douleur physique au cours des douze derniers mois) ont déclaré avoir souffert d’un mal de dos dans l’année. Une part similaire a rapporté des maux de tête et 40 % des douleurs articulaires.

Toujours selon la même enquête, lorsqu’il s’agit de lutter contre la douleur, au moins temporairement, 57 % des Français interrogés ont déclaré avoir eu recours à un ou plusieurs médicaments antidouleur. Les marques les plus utilisées par les consommateurs interrogés étaient Doliprane (74 %), Dafalgan (28 %), Nurofen (24 %), Efferalgan (23 %) et Voltaren (17 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

La quatrième journée des Comités de lutte contre la douleur du Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue se tiendra le jeudi 4 avril 2024 de 8h15 à 17h30 au cinéma Kinépolis à Nîmes. Une journée conçue par et pour les professionnels de la santé durant laquelle plusieurs questions autour de la prise en charge de la douleur seront évoquées. 

20%. C’est le pourcentage de la population qui se sent affecté par des douleurs chroniques. Cette thématique devient une préoccupation majeure pour les professionnels et les établissements de santé ainsi qu’un enjeu d’avenir en termes de santé publique.

Dans l’optique d’échanger autour des différentes expériences et solutions envisagées autour de ce sujet, le Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue qui regroupe sept établissements publics de santé du Gard autour du CHU de Nîmes organise la quatrième journée des Comités de lutte contre la douleur (CLUD) le jeudi 4 avril au cinéma Kinépolis à Nîmes.   

Cet évènement se centrera autour des questions de la législation, la synthèse et la prise en charge de la douleur. Il a été pensé pour permettre une réflexion commune autour de la douleur chronique au sein du personnel de santé sur le territoire. Les études épidémiologiques menées en France et dans l’Union montrent qu’un cinquième de la population souffre de ce mal, en particulier les plus de 75 ans avec 50% de la population touchés. 

Une lutte de longue haleine contre la douleur 

La réflexion autour de la prise en charge de la douleur a commencé au début des années 2000 sur le territoire français. Ces 15 dernières années ont été marquées par d’importantes avancées dans la lutte contre la douleur. La loi du 4 mars 2002 consacrait le soulagement de la douleur comme « droit fondamental de toute personne », et celle de 2004 érigeait la lutte contre la douleur en priorité de santé publique.

Dans ce même mouvement, trois plans nationaux ont permis d’améliorer considérablement la prise en charge des patients douloureux. Pourtant, de nombreux défis restent encore à relever et cette initiative menée par le GHT Cévennes-Gard-Camargue va dans le sens des solutions pour l’avenir de la santé publique en France.  


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Portées par le réseau Présanse (Prévention et Santé au travail), les Rencontres Santé-Travail reviennent pour une 5ᵉ édition. Ces rendez-vous, organisés sur le thème ‘La prévention des risques, un sport d’équipe’, auront lieu du lundi 18 au vendredi 22 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse. Trois d’entre eux auront lieu en Vaucluse.

Quatre rencontres santé-travail auront lieu le mardi 19 mars en Vaucluse. La première sur le thème de la sédentarité, est organisée par l’AIST 84 dans son centre à Avignon de 9h A 11h. Le cardiologue François Carré donnera une conférence sur l’importance de l’activité physique et donnera des clés pour démarrer la journée en mouvement et pour éviter la sédentarité au bureau.
Cliquez ici pour vous inscrire.

Deux ateliers collaboratifs sur le thème ‘Travail sur écran et sédentarité au travail : la clé c’est bouger !’ seront organisés par SAT Durance Luberon dans ces différents centres durant cette semaine dédiée à la santé au travail : le mardi 19 mars à 8h30 à Cavaillon, le jeudi 21 mars à 13h30 à Apt. L’atelier sera également proposé à Pertuis, après les Rencontres Santé-Travail, le 29 mars à 8h30. Ces ateliers fourniront aux participants des connaissances pratiques et des outils pour maintenir un équilibre sain entre leur travail sur écran et leur bien-être général.

V.A.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a finalisé trois restaurations de berges sur la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon. Trois sections à fort degré d’érosion ont subi des transformations afin de pérenniser les berges dans leur environnement naturel. Ces travaux se sont déroulés du 28 février au 7 mars pour un coût total de 40 290€.

Le SMBS poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin sorguais. C’est sur le chemin de Brûlefer, au sein de la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, au bord du Canal de Vaucluse, lieu très apprécié par les promeneurs et les amateurs de course, que les travaux ont eu lieu.

Trois sections à fort degré d’érosion ont été choisies en corrélation avec l’agglomération pour assurer des missions de restaurations de berges. Trois zones avec des caractéristiques naturelles très différentes qui ont nécessité trois solutions d’action bien distinctes. L’objectif de ces chantiers était avant tout de sécuriser cet espace ouvert au public et largement fréquenté, et de permettre la viabilité sur le long terme des berges tout en respectant le cadre environnemental et la rivière. 

Des travaux rapides 

Le SMBS a agi sur ce projet en tant que maitre d’œuvre et a pu compter sur le travail de l’entreprise ATP Environnement pour l’exécution des travaux. Ces chantiers ont été menés du 28 février au 7 mars pour un montant total de 40.290 euros. 

Au final ce sont trois zones totalement remodelées et respectueuses de leur habitat naturel qu’ont pu visiter le maire de Saint-Saturnin-lès-Avignon, Serge Malen, accompagné des élus communaux Chantal Bonnefoux, également Vice-présidente du SMBS, Jean-Louis Craponne et Alex Cacelli le mardi 6 février 2024. Une visite finale qui a laissé l’occasion à ATP Environnement et l’équipe technique de SMBS d’exposer aux acteurs locaux la portée et les détails de leurs aménagements. 

https://echodumardi.com/tag/sante/page/2/   1/1