23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Après la forte hausse du taux d’incidence constatée en Vaucluse en semaine 47, avec 594 cas pour 100 000 habitants les données épidémiologiques enregistrent le plus fort taux d’incidence dans le département en 2021 pour la semaine 48 (du 29 novembre au 5 décembre). Il faut remonter à fin octobre et début novembre 2020 pour trouver des niveaux équivalents ou supérieurs (jusqu’à 700).
En une semaine, le nombre de personnes infectées a progressé de 69,7% dans le département. C’est dans le secteur d’Aygues-Ouvèze (1 007) que les chiffres sont les plus élevés. Comme la semaine précédente, le Sud-Luberon (923) et les Sorgues du Comtat (743) sont aussi particulièrement touchés. Partout dans le département, ces taux d’incidence sont au-delà de 400 alors qu’ils étaient de seulement 40 il y a moins de 2 mois.

Peu de décès malgré une hausse des hospitalisations
A ce stade, 180 personnes sont hospitalisées (contre 141 en semaine 47) dont 11 en réanimation et soins intensifs (3 la semaine précédente). Avec ces 8 personnes supplémentaires, la moyenne d’âge de ces malades passe de 78,3 ans à 68 ans. Si aucun d’entre eux n’était vaccinés en semaine 47 ils sont désormais 2 à l’être tout en étant en réanimation. Par ailleurs, 118 personnes sont en hospitalisation conventionnelle (+29 personnes en 7 jours) et 51 en soins de suite et réadaptation (+2).
En revanche, on dénombre 3 décès liés au Covid en semaine 48. C’est moins qu’en semaine 47 (6 décès) ou 46 (5 décès) et très loin des pics précédents (voir graphique ci-dessous). Au total, depuis le début de la pandémie, 1 183 décès ont été constatés dans le département : 997 à l’hôpital 186 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

La vaccination au ralenti
La semaine dernière seulement 526 personnes supplémentaires ont reçu leur première dose. Ils étaient à peine 512 à recevoir leur deuxième. Ils sont ainsi désormais 431 646 à avoir reçu une première dose dans le Vaucluse (89,4% des plus de 12 ans contre 90,1% au niveau national) et 425 151 à s’être fait injecter leur seconde dose (88,1% pour le Vaucluse et 88,2% pour l’Hexagone).

Lutte contre la cinquième vague : nouvelles mesures en vigueur

Education
● Passage au niveau 3 du protocole sanitaire dans les écoles primaires à compter du 9 décembre prochain (port du masque obligatoire dans les cours de récréation et limitation du brassage à la cantine et des activités sportives de haute intensité en intérieur).
● La règle de la fermeture de la classe pour une durée de 7 jours dès le premier cas positif ne s’applique plus à l’école primaire depuis la semaine du 29 novembre : les élèves présentant un test négatif dans les 24 heures peuvent continuer à aller en classe.
● Les collégiens, à partir de la 6°, qui disposent d’un schéma vaccinal complet, peuvent continuer les cours en présentiel. Les élèves non vaccinés doivent suivre les cours depuis leur domicile durant la période d’isolement.

Loisirs
● Fermeture des discothèques dès ce vendredi 9 décembre, pour une durée de 4 semaines.
● Limitation des rassemblements festifs dans la sphère privée.
● Évènements festifs et conviviaux en extérieur : Evolution des protocoles, sous le contrôle des préfets.
● Suspension des cocktails dans les événements organisés en intérieur ; application systématique pour les points de restauration organisés en extérieur.

Milieu professionnel
● Incitation à restaurer le télétravail, 2 à 3 jours par semaine.
● Limitation des réunions en présentiel.
● Report des pots de départ

Déplacements
● Toute personne de 12 ans et plus entrant sur le territoire français doit présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 24h ou 48h en fonction du pays de provenance. Seule exception : les personnes disposant d’un schéma vaccinal complet, en provenance d’un Etat-membre de l’UE.
● Pour faire face à la propagation du variant Omicron, la classification des pays a évolué avec l’ajout d’une classification “rouge écarlate”.

Vaccination
● Ouverture de la vaccination aux 5-11 ans en situation de vulnérabilité à compter du 15 décembre.
● Ouverture de la campagne de rappel à toute la population adulte de plus de 18 ans, cinq mois après la dernière injection ou infection, depuis le samedi 27 novembre.

Pass sanitaire
A compter du 15 décembre, les personnes de 65 ans et plus, et les personnes vaccinées avec le vaccin Janssen devront justifier d’un rappel vaccinal pour que leur pass sanitaire reste valide. Les personnes de 18 à 64 ans ayant eu leur dernière dose de vaccin avant le 17 juin devront avoir effectué leur rappel au 15 janvier pour conserver leur pass sanitaire. Depuis le 29 novembre, seuls les tests PCR et antigéniques datant de moins de 24h sont des preuves constitutives du pass sanitaire.

Gestes barrières
Le port du masque est obligatoire en intérieur dans tous les ERP (Etablissement recevant du public), y compris ceux soumis au ‘pass sanitaire’.

1/ Obligation du port du masque :
● en extérieur pour toute personne de onze ans et plus dans les rues, les zones piétonnisées et les espaces publics, dès lors que la distanciation physique d’au moins 2 mètres entre 2 personnes ne peut-être respectée (III de l’article 1er du décret n°2021-699 du 1er juin 2021 modifié).
● dans les cours de récréation des écoles élémentaires de l’ensemble du
département pour toutes les personnes de plus de 6 ans.


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Avec la pandémie et les campagnes massives de vaccination dans le monde, on pourrait penser que les vaccins apportent une contribution majeure au chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique. Mais comme le révèlent les données du Statista Health Market Outlook, les vaccins représentent toujours une petite part des revenus générés par les produits pharmaceutiques. D’après les estimations, les ventes mondiales de vaccins devraient s’élever à plus de 72 milliards d’euros en 2021, soit environ 8 % des revenus totaux de l’industrie des médicaments (évalués à plus de 861 milliards d’euros). Comparés aux années précédentes, le chiffre d’affaires des vaccins a néanmoins augmenté de 140 % et leur poids dans les revenus du marché a doublé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Alors que le taux d’incidence du Covid-19 était de 40 cas pour 100 000 habitants mi-octobre en Vaucluse, ce chiffre a été multiplié par près de 10 maintenant. En effet, ce taux s’élève désormais à 350 en semaine 47 (du lundi 22 au dimanche 28 novembre) dans le département, soit 149 de plus en 7 jours.
Cette situation est fort disparate selon les secteurs du département (voir carte en illustration). Actuellement, c’est surtout le Sud-Luberon (593 à Pertuis) et les Sorgues du Comtat (504) qui sont affectés. Bien au-dessus des taux d’incidence constaté dans l’Enclave (257) ou la zone du Ventoux-Sud (259).
Sur les 7 derniers jours – voir tableau ci-dessous – c’est dans les Sorgues du Comtat (+162,50%) que l’accélération est la plus nette. Devant le Pays réuni d’Orange (+139,50%) et Luberon Monts de Vaucluse (+90,50%).

Evolution du taux d’incidence durant sur 7 derniers jours

141 personnes hospitalisées
Aujourd’hui, 141 personnes sont hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 78,3 ans – aucun patient vacciné), 89 en hospitalisation conventionnelle et 49 en soins de suite et réadaptation. Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées en Vaucluse pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Au total, depuis le début de la pandémie, 1 177 décès ont été déplorés dans le département : 991 décès à l’hôpital, dont 6 la semaine 47 et 186 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

La vaccination remonte en régime
Côté vaccination, 88% des Vauclusiens (424 639 personnes) ont reçu leur 2e dose dont 1 647 durant les 7 derniers jours. Cependant avec l’arrivée d’une 3e dose, le centre de vaccination du parc des expositions (Hall J) est redimensionné pour réaliser 1 000 injections par jour. Cela sera chose faites à compter du 4 décembre (ouverture 7j/7, de 9h à 20h).
Par ailleurs, le centre de vaccination de Carpentras est désormais situé au centre hospitalier de Carpentras depuis le 29 novembre. Enfin, le centre de la Tour d’Aigues est rouvert pour une période minimale de 4 jours (1 000 injections proposées cette semaine).
En parallèle, le préfet de Vaucluse a également renforcé les mesures concernant le port du masque à l’approche des fêtes.

L.G.


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Avec un taux d’incidence par habitant qui s’affiche à 268 pour 100 000 habitants au 25 novembre, le Vaucluse enregistre une progression exponentielle de la propagation du Covid la période hivernale et aux nouveaux variants du virus SARS- Cov-2.
Dans ce contexte de forte résurgence épidémique, marquée par une accélération importante du taux de contamination, les services de la préfecture de Vaucluse et l’ARS (Agence régionale de santé) annoncent un renforcement du respect du port du masque avec une extension du port du masque dans les lieux publics.

Les mesures
1. Le préfet de Vaucluse maintient, jusqu’au 22 décembre inclus, les mesures visant à limiter la propagation du virus CovidD-19. Ainsi le port du masque reste obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus en extérieur, dans les situations à forte densité de personnes, lorsque la distance inter-individuelle ne peut être respectée et lorsque les temps de contact prolongé sont probables.
C’est notamment le cas, en raison de la promiscuité et du brassage de population qu’ils génèrent, pour :
• sur les marchés de plein-air alimentaires et non-alimentaires, les brocantes et vide-greniers, foires et fêtes foraines, et les ventes au déballage ;
• pour tout rassemblement public générant un rassemblement important de population,
dont les manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure, les festivals, les concerts en plein-air et les évènements sportifs de plein-air ;
• aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées, établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants ;
• dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways) ;
• aux abords des centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres ;
• aux abords des lieux de culte dans un rayon de 50 mètres aux heures d’entrée et de sortie des offices ;
• au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public.
• dans les rues, les zones piétonnisées et les espaces publics, dès lors que la distanciation physique d’au moins deux mètres entre deux personnes, ne peut être respectée.

Qui est exempté de masque ?
En revanche, l’obligation du port du masque ne s’applique pas :
•aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ;
•aux personnes pratiquant une activité sportive ;
•aux usagers de deux roues.

Le masque dans les écoles
2. Le préfet de Vaucluse rend obligatoire à compter du 30 novembre, suite à l’avis favorable du recteur de l’académie d’Aix-Marseille, le port du masque pour toute personne de 6 ans et plus, dans les cours de récréations des écoles élémentaires de l’ensemble du département de Vaucluse.

3. En application du décret 2021-699 du 1er juin 2021 modifié, le port du masque demeure obligatoire pour toute personne de 11 ans et plus dans tous les établissements recevant du public soumis à l’obligation du passe sanitaire.


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Ce que nous vivons actuellement avec la cinquième vague épidémique du Covid-19, a comme un air de déjà-vu. Après un été relativement calme sur le plan sanitaire, la situation est de nouveau considérée inquiétante voire très inquitétante dans de nombreux pays européens, parmi eux les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Autriche où un confinement pour les non-vaccinés est même entré en vigueur hier.

Mais le phénomène actuel n’est pas nouveau: tout au long de l’histoire, les maladies infectieuses ont accompagné l’homme dans sa découverte du monde et elles ont toujours suivi les déplacements, liés aux échanges commerciaux ou aux guerres.

Comme le met en avant le site Visual Capitalist, les pandémies semblent encore plus fréquentes depuis que les échanges mondiaux se sont généralisés. Mais grâce à l’amélioration des soins de santé, la meilleure compréhension de l’incubation, du fonctionnement des virus et bien entendu la rapidité de la mise en oeuvre de traitements et de vaccins, leur impact a été considérablement atténué et elles sont aussi devenues beaucoup moins meurtrières.

Notre infographie Statista montre une estimation du bilan des victimes d’une sélection de pandémies par rapport à la population mondiale de l’époque en question. On y découvre que la peste noire qui se déclara en 1347 et dura jusqu’en 1351, dévasta plus de 50% de la population mondiale à l’époque, coûtant la vie à plus de 200 millions de personnes. Malgré un taux de mortalité de « seulement » 2,5 % de la population mondiale, la grippe espagnole, qui toucha le monde entier juste après la Première Guerre Mondiale (1918-1919) fit tout de même environ 45 millions de victimes.

A ce jour, le Covid-19, apparu en Chine en décembre 2019, a fait plus de cinq millions de victimes, soit environ 0,06 % de la population mondiale.

De Claire Jenik pour Statista


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Alors qu’une troisième dose est désormais recommandée pour une partie de la population dans plusieurs pays, les fabricants de vaccins contre le coronavirus se préparent à répondre à la demande. Pfizer, en particulier, peut se frotter les mains. Associé à la société allemande BioNTech, le laboratoire américain a misé sur la technologie de l’ARN messager, qui est préconisée pour la 3ème dose, et c’est lui qui dispose de la plus grande part de marché des vaccins anti-Covid aux États-Unis comme en Europe.

Comme le montrent leurs derniers résultats, la plupart des laboratoires pharmaceutiques ont vu leurs bénéfices augmenter depuis la commercialisation des vaccins, mais l’impact est variable selon les entreprises. Pour les géants Johnson & Johnson et Pfizer, qui tirent déjà des milliards de dollars de revenus de sources diverses, l’effet de la vente des vaccins n’a pas eu la même ampleur. Pfizer, qui a produit trois fois plus de doses que Johnson & Johnson cette année, a vu ses bénéfices exploser de plus de 120 % de janvier à septembre, ces derniers passant de 8,3 milliards de dollars en 2020 à près de 18,6 milliards en 2021. De son côté, Johnson & Johnson a enregistré un gain plus modeste de 24 % sur cette période.

En leur permettant d’atteindre une très nette rentabilité en 2021, les vaccins ont eu un impact très positif sur les finances de Moderna et BioNTech. Le premier cité, qui a aussi misé sur un vaccin à ARNm, a enregistré un bénéfice net de plus de 7,3 milliards de dollars de janvier à septembre, contre une perte de 470 millions l’année dernière. Le cas est similaire pour le laboratoire allemand allié à Pfizer, qui est passé d’un bilan négatif en 2020 à un profit de plus de 8 milliards de dollars cette année.

Le vaccin n’a en revanche pas eu d’impact visible dans les résultats d’AstraZeneca, qui a rapporté une baisse de ses bénéfices d’une année sur l’autre, en partie liée à la hausse de ses investissements en R&D. Le fabricant anglo-suédois avait assuré vendre son vaccin à prix coûtant pendant la pandémie et semble effectivement ne pas en avoir tiré profit. Comme le rapporte le Financial Times, AstraZeneca commencerait toutefois à s’éloigner de ce modèle en ayant récemment signé ses premiers contrats à but lucratif. L’entreprise vise désormais que son vaccin atteigne une « rentabilité modeste » au fur et à mesure des nouvelles commandes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Ces dernières semaines, il est devenu évident que la pandémie de coronavirus était bien loin d’avoir dit son dernier mot. De nombreux pays d’Europe connaissent actuellement une forte augmentation des contaminations et des hospitalisations et l’Organisation mondiale de la santé a averti que le continent était redevenu « l’épicentre de la pandémie ».

Dans certains pays d’Europe centrale où les taux de vaccination sont faibles, le nombre de cas a explosé. C’est le cas notamment en Slovénie et en Croatie, où seulement la moitié de la population est complètement vaccinée et où les taux d’incidence atteignent entre 900 et 1 000 nouveaux cas pour 100 000 habitants. L’Autriche est également particulièrement touchée par la reprise épidémique et a annoncé, dimanche 14 novembre, l’entrée en vigueur d’un confinement pour les personnes non vaccinées, ce qui concernerait actuellement autour de 37 % de sa population.

D’autres pays d’Europe de l’Ouest, plus avancés dans leur campagne de vaccination, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, connaissent eux aussi une résurgence du virus, ce qui les a amenés à réintroduire des restrictions ou à envisager de le faire prochainement. L’Europe méridionale reste, pour le moment, plutôt préservée. Comme ses voisins espagnols et italiens, la France ne fait pas partie des pays les plus touchés, mais le virus gagne du terrain dans l’Hexagone et le taux d’incidence vient de dépasser le seuil des 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

Un pourcentage minuscule de la population n’a pas été impacté d’une manière ou d’une autre par la pandémie de Covid-19. Les façons dont la vie des gens a changé sont aussi diverses que la sévérité des effets eux-mêmes. Pour certains, la situation a même eu des conséquences positives.

Un impact négatif qui a été ressenti à des degrés similaires dans le monde entier est celui sur la santé mentale. Les dernières estimations de l’OCDE montrent une hausse significative de la prévalence des symptômes dépressifs dans tous les pays où l’organisation dispose de données. La plus forte augmentation a été enregistrée au Mexique, où le taux de prévalence est passé de 3 % des adultes avant la pandémie à 28 % en 2020. La Suède et l’Australie sont aussi parmi les pays les plus affectés : 1 personne sur 10 y était concernée par la dépression avant la crise sanitaire, c’est désormais 3 sur 10. En France, le taux de prévalence est quant à lui passé de 10 % à 21 % au cours des deux dernières années.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : le Covid affiche son plus fort taux d’incidence en 2021

L’opération ‘Mois sans tabac’ vient de débuter ce lundi 1er novembre. Cette 6e édition vise à une prise de conscience pour enrayer ce fléau qui provoque près de 75 000 morts par an.

En France, 57% des fumeurs déclarent vouloir en finir avec cette addiction, pourtant leur nombre progresse, chaque année 200 000 jeunes ‘grillent’ leur première cigarette. Et la crise sanitaire n’a rien arrangé, « Avec le confinement, les privations de sortie, la fermeture des clubs de sports, les gens ont davantage fumé que d’habitude » déplore Jacques Léon, pneumatologue à Avignon et président de Souffle 84, ils sont environ 16 millions en France à se rendre régulièrement dans leur bureau de tabac.

La Ligue contre le cancer demande au gouvernement d’interdire le tabac autour des établissements scolaires. « Il faut ringardiser l’acte de fumer, jeter les cendriers et les briquets, insister sur les bienfaits du sevrage » ajoute Jacques Léon, « Sinon, chaque semaine je vais annoncer à l’un de mes patients qu’il a un cancer du poumon. Sans parler des conséquences sur le système cardio-vasculaire ou l’irritabilité ».

Avec ‘Le mois sans tabac’, un numéro dédié, (3989) permet aux fumeurs de parler à un tabacologue ou de demander conseil à un psy pour être soutenu dans son initiative.
« Les patches sont remboursés, pourquoi pas les cigarettes qui permettent de vapoter puisqu’elles sont nettement moins nocives ? » demande le médecin.
En 2021, les taxes sur le tabac rapporteront 15,3 Mds d’euros à l’Etat grâce au confinement et à la hausse du prix du paquet, sans parler du lobbying insidieux des industriels de la cigarette pour minimiser les risques liés à l’oxyde de carbone. On est, hélas, loin de voir le nombre des 200 morts quotidiens en France baisser…

https://echodumardi.com/tag/sante/page/13/   1/1