23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Après avoir atteint son niveau le plus bas, fin mai, en Vaucluse (174), le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants enregistre une hausse soutenue en semaine 24 (du lundi 13 au dimanche 19 juin) pour se situer désormais à 335 (chiffre rectifié après avoir été annoncé à 409 initialement). On reste cependant encore très loin du pic enregistré en semaine 4 (3 624).
Si tous les territoires du département sont concernés c’est dans la zone de Ventoux-Sud (+225%), de l’Enclave des papes-Pays de Grignan (+171,88%), de Vaison-Ventoux (+162,12%) que l’on trouve les plus fortes hausses des taux d’incidence (voir carte ci-dessus).
Aujourd’hui, 94 personnes sont hospitalisées dont 1 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 57 ans, 0 patient vacciné), 59 en hospitalisation conventionnelle (+5 personnes en 14 jours) et 34 en soins de suite et réadaptation (-11 personnes en 14 jours).
Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Côté mortalité, deux décès supplémentaires sont à déplorer la semaine dernière. Au total, depuis le début de la pandémie on a enregistrée 1 602 décès dont 1 388 à l’hôpital et 214 en Ehpad.

Ouverture d’un centre de vaccination à l’université
Le nombre de Vauclusiens ayant reçu une dose de vaccin dans le département s’élève à 427 788, soit 76,3% (contre 81,1% au niveau national). Ils sont 421 874 à avoir reçu une 2e dose (75,2% contre 79,8% au niveau national). Le décrochage est plus important avec la 3e dose : 55,1% dans le Vaucluse (309 372 personnes) contre 59,7% pour la moyenne française.
Avec l’arrivée du festival d’Avignon, les services de la préfecture de Vaucluse vont ouvrir un centre de vaccination et de dépistage dans les locaux de l’université Sainte-Marthe dans l’intra-muros d’Avignon. Il sera ouvert du 7 au 29 juillet 2022, du lundi au vendredi (interruption du dispositif les 14 et 15 juillet), de 10h à 14h.
Un numéro dédié aux professionnels du spectacle pour un dépistage prioritaire auprès du laboratoire Bioaxiome (06 42 92 58 13) est également mis en place. Cette ligne sera opérationnelle dès le 27 juin jusqu’au 30 juillet prochain.
Enfin, concernant les spectateurs, si aucune obligation ne semble encore à l’ordre du jour, ces derniers devraient être fortement incités à porter le masque durant les représentations.

L.G.


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse (Codes 84) propose trois sessions de trois jours de formation, à partir du 27 juin, pour tous les professionnels encadrants des étudiants en service sanitaire.

Dans le cadre du dispositif régional de soutien aux politiques et aux interventions en prévention et promotion de la santé (DRS), les Comités de la région PACA proposent une nouvelle formation, avec le soutien de l’agence régionale de santé (ARS) PACA.
Cette formation vise à fournir aux professionnels des repères et des outils pour aider leurs étudiants en service sanitaire à construire des actions à destination des publics, à les mettre en place et à les évaluer.
Cette formation s’adresse à tous les professionnels encadrants des étudiants en lien avec la mise en place du service sanitaire : enseignants, directeurs, responsables pédagogiques, référents service sanitaire… de toute la région PACA.
La formation n’étant pas proposée dans le Vaucluse cette année, les personnes intéressées peuvent choisir la session qui leur convient, sous réserve de disponibilité.

Contacts
Session 1 à Marseille, les 4, 5 et 11 juillet
Aichatou Camara, directrice adjointe CODEPS 13 – aichatou.camara@codeps13.org – 06 66 64 78 59.
Session 2 à Cannes ou Fréjus, les 4, 5 et 12 juillet
Franck Helye, chargé de mission – formation@codes83.org – 04 94 89 47 98.
Session 3 à Gap les 27, 28 juin et 4 juillet
Alexandre Nozzi, directeur adjoint – alexandre.nozzi@codes05.org – 04 92 53 58 72.

Pour plus d’informations, contactez les responsables de formation au 04 90 81 02 41 ou sur www.codes84.fr. Inscription sur https://forms.office.com/r/XWGcCmPCrN.

J.R.


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

La variole du singe a fait son apparition dans plusieurs endroits du monde courant mai, notamment dans des régions où ce virus n’est pas présent habituellement. Alors qu’il existe actuellement plusieurs épidémies d’ampleur similaire, comme la fièvre hémorragique en Irak ou la peste bubonique en République démocratique du Congo, la variole du singe a attiré l’attention des médias et du public car elle semble se propager dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

Selon les données de l’OMS (en date du 26 mai 2022), le Royaume-Uni comptait le plus grand nombre de cas enregistrés dans un pays où le virus n’est pas endémique, avec plus de cent personnes ayant contracté la maladie. Les deux autres pays occidentaux les plus touchés à la même date étaient le Portugal et le Canada. Contrairement au Covid-19, qui était une maladie nouvelle chez l’homme, la variole du singe est déjà connue depuis plus de cinquante ans. Si la situation actuelle est inhabituelle en raison du nombre de pays touchés par l’épidémie, les infections restent bénignes dans la plupart des cas et l’OMS ne se dit « pour le moment » pas préoccupée par la possibilité d’une pandémie mondiale.

Ces dernières années, une hausse du nombre de cas avait été constatée dans les pays où la variole du singe est endémique chez les animaux sauvages. C’est la République démocratique du Congo qui a enregistré le plus grand nombre d’infections en 2022, avec 1 284 cas confirmés entre le 1er janvier et le 8 mai, dont 58 décès. Le Nigeria, avec 46 cas (aucun décès) entre le 1er janvier et le 30 avril, puis le Cameroun, avec 25 cas signalés (dont 9 décès), sont les deux autres pays africains les plus affectés depuis le début de l’année.

L’une des raisons avancée par les experts pour expliquer cette flambée épidémique est la diminution de la protection des populations par les vaccins antivarioliques. La variole, qui appartient à la même famille que la variole du singe, a été éradiquée dans les années 1980 grâce à une campagne de vaccination massive. De nos jours, l’absence d’immunité chez les jeunes générations qui n’ont pas reçu ce vaccin fait que la variole du singe parvient à trouver davantage d’hôtes pour se répandre.

Comme le rappelle National Geographic, d’autres causes, telle que l’intensification de la déforestation, concourent également à exposer un plus grand nombre de personnes aux virus. L’abattage des forêts au profit des surfaces agricoles a pour effet de rapprocher les humains des animaux sauvages infectés, augmentant les chances de saut d’espèce pour les virus. Avec le tourisme et l’interconnexion accrue de la planète, la propagation des maladies se fait aussi beaucoup plus facilement et rapidement à travers le globe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Le Codes (Comité départemental d’éducation pour la santé) de Vaucluse organise des groupes de paroles et des ateliers pratiques pour des personnes atteintes de Covid long à compter du 24 mai 2022.
Destiné à ceux qui ont contracté le virus du Covid depuis au moins 4 semaines et qui constatent que les symptômes se prolongent, ces différents temps de soutien, d’écoute et d’information se décomposent en une séance de présentation de 30 mn, 3 séances de groupe de parole de 1h30 et de 4 ateliers thématiques ouverts à tous (troubles respiratoires, troubles de l’odorat et du goût, troubles de l’attention et de la mémoire et fatigue chronique).
Ces ateliers ont été conçus par la délégation de Vaucluse de l’ARS Paca avec l’appui du Codes 84, des DAC (Dispositif d’appui à la coordination), l’avis des patients experts de l’association #apresJ20 et la mobilisation de professionnels investis dans cette problématique de santé.

Cliquez ici pour consulter le détail du programme.

Codes de Vaucluse. 57 av. Pierre Sémard. Avignon. 04 90 81 02 41. www.codes84.fr


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Plus fort qu’Olivier Véran et le professeur Raoult réunis, Vladimir Poutine a réussi à faire disparaître le Covid avec son ‘opération militaire spéciale’ en Ukraine. Malgré tout, le virus est toujours présent en Vaucluse. Petit point sur le niveau de la pandémie dans le département.

Lors de la semaine 18 (du lundi 2 mars au dimanche 8 mai) le taux d’incidence du Covid s’est établi à 416 cas pour 100 000 habitants, contre 550 la semaine précédente. Un chiffre, en baisse constante depuis la semaine 13 (1 318), qui est aussi le plus faible taux de contamination dans le département en 2022 (le pic ayant été atteint en semaine 4 avec 3 624 cas pour 100 000 habitants). Actuellement, le taux d’incidence dans le Vaucluse est équivalent à celui des plus hauts pics connus durant l’automne dernier (en semaine 12, 13 et 14 avec respectivement 436, 483 et 404 cas).
Dans les territoires, toutes les intercommunalités sont à la baisse malgré des écarts importants : -67,15% pour pays d’Apt-Luberon d’un côté et -29,23% pour Vaison-Ventoux à l’autre extrémité de ces chiffres (voir tableau ci-dessous).

Au niveau des hospitalisations, le Vaucluse a comptabilisé 66 personnes hospitalisées en moins. A ce jour, 190 personnes sont donc désormais hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 60 ans, 0 patient vacciné), soit 2  personnes en moins en 14 jours, 112 en hospitalisation conventionnelle (-68 personne en 14 jours) et 75 en soins de suite et réadaptation (+4 personnes en 14 jours). Par ailleurs, 5 personnes sont décédées durant la semaine 18. Cela porte à 1 582 le nombre de décès en Vaucluse depuis le début de l’épidémie dont 1 368 décès à l’hôpital 214 en Ehpad.

Enfin, plus il y a de doses moins les Vauclusiens répondent présents. Ils sont ainsi 426 914 à avoir reçu une 1re dose (76,1% de la population départementale), 420 956 pour le 2e dose (75%) et plus que 305 987 pour la 3e dose (54,5%). Des chiffres en ‘décrochage’ avec les moyennes nationales qui s’établissent respectivement à 81%, 79,6% et 59,2%.


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Selon des informations dévoilées le 2 mai par le journal Politico, la Cour suprême des États-Unis serait sur le point d’annuler l’arrêt de 1973 qui reconnaît le droit à l’avortement au niveau fédéral. Si cette proposition est retenue par la Cour, chaque État américain se retrouvera libre d’interdire ou d’autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Même si ce droit est menacé dans certains pays, l’accès à l’avortement connaît globalement des avancées à l’échelle mondiale. Comme le rapporte le Center for Reproductive Rights, une cinquantaine de pays ont libéralisé leurs lois sur l’IVG au cours des vingt-cinq dernières années. Certaines de ces réformes ont été progressives, permettant aux femmes d’y accéder seulement lorsque leur santé est menacée ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Mais la plupart des changements observés ont constitué des transformations notables, renversant les interdictions absolues en faveur de l’autonomie corporelle.

Parmi les avancées les plus récentes, on peut citer la Colombie, où les femmes peuvent avoir recours à l’avortement sur demande jusqu’au sixième mois de gestation depuis le 21 février 2022. En Thaïlande, l’IVG a été décriminalisée l’année dernière pour les grossesses de moins de 12 semaines.

D’après les données du Center for Reproductive Rights, la majorité des pays du monde assurent aujourd’hui l’accès à l’avortement, même si les délais de recours peuvent varier de plusieurs semaines selon les pays (et parfois selon les lois fédérales, comme aux États-Unis). Comme le montre notre carte, L’Afrique, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine restent des continents majoritairement hostiles à l’avortement. En Europe, l’interdiction totale est une exception, puisqu’elle ne concerne qu’Andorre, le Vatican et Malte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

L’OMS estime que le surpoids touche de nos jours près de 40 % de la population mondiale adulte et que le nombre de cas d’obésité a presque triplé depuis le milieu des années 1970. Cette évolution est principalement la conséquence de la hausse de la consommation d’aliments caloriques riches en lipides, couplée à la baisse généralisée de l’activité physique, en lien notamment avec la nature de plus en plus sédentaire des modes de vie. Grand nomade à ses débuts sur Terre, il semble aujourd’hui qu’Homo sapiens ne se déplace plus assez.

Une méta-analyse de 15 études portant sur près de 50 000 personnes de quatre continents offre de nouvelles informations sur le nombre optimal de pas de marche quotidiens à effectuer pour garder la santé. « Le mantra souvent répété des 10 000 pas par jour est né d’une campagne vieille de plusieurs décennies, sans aucune science pour étayer l’impact réel sur la santé », expliquent les chercheurs à l’origine de cette analyse. D’après leurs travaux, le bénéfice en matière de réduction du risque de mortalité se situerait plutôt autour de 6 000 à 8 000 pas par jour pour les seniors et de 8 000 à 10 000 pour les adultes plus jeunes. Un niveau d’activité physique qui semble toutefois loin d’être atteint par le plus grand nombre, comme le suggère une autre étude.

Grâce à une application mobile, des chercheurs de l’université de Stanford ont pu suivre le nombre de pas réalisés par plus de 700 000 hommes et femmes dans 111 pays durant 95 jours. Cette analyse mondiale réalisée il y a quelques années a révélé que le nombre moyen de pas effectués au quotidien est d’environ 5 000 (4 961 pour être précis). C’est à Hong Kong que les individus marchent le plus (6 880 pas par jour), suivi de la Chine avec 6 189 pas quotidiens. Notre graphique montre que les Français se situent légèrement au dessus de la moyenne mondiale avec 5 141 pas par jour, tandis que les Indonésiens sont ceux qui se déplacent le moins à pied parmi la centaine de populations étudiées (3 513 pas par jour).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

La situation sanitaire se stabilise dans le Vaucluse avec un niveau du taux d’incidence du covid à 1 267 cas pour 100 000 habitants en semaine 14 (du lundi 4 avril au dimanche 10 avril).  Si ce taux paraît élevé, il reste tout de même en baisse par rapport à la semaine dernière (1 318 cas en semaine 13).

Les territoires du département les plus touchés
Sur les 7 derniers jours, la communauté territoriale de Aygues-Ouvèze en Provence, enregistre une forte augmentation de son taux d’incidence (+55%) devant Rhône Lez Provence voit quant à elle son taux d’incidence augmenter de +44,8%. A l’inverse, c’est Pertuis (-16,68%) et dans le secteur du Pays d’Apt-Luberon (-4,11%) que ce taux diminue le plus dans le département.

Des hospitalisations en hausse et une vaccination qui piétine
Les hausses de cas recensées les semaines précédentes affectent tout de même le milieu hospitalier qui recense 38 nouvelles personnes hospitalisées ces deux dernières semaines. En tout, 282 personnes sont actuellement hospitalisées dont 5 en réanimation (moyenne d’âge 67 ans, un patient est vacciné).
On déplore 7 décès en semaine 14 ce qui porte à 1 538 le nombre de décès dans le département depuis le début de l’épidémie.
Côté vaccination, le rythme stagne pour les 1ères et secondes doses toujours à 76% et 74,9%. Seul le taux des doses de rappel augmente, mais doucement avec +1,4% depuis le début du mois (54,1% des Vauclusiens désormais contre 53,7% fin mars).


Covid en Vaucluse : rebond de l’épidémie et ouverture d’un centre à l’université

Pour beaucoup de gens de nos jours, le premier réflexe en cas d’éruption cutanée ou de symptôme inhabituel est de consulter Google pour tenter d’établir soi-même un premier diagnostic.

En 2021, plus de la moitié des Français (56 %) ont utilisé Internet pour trouver des informations relatives à leur santé au cours des trois mois précédant l’enquête annuelle d’Eurostat – contre environ un peu plus du tiers en 2011 (36 %). Le développement de cette tendance est assez similaire dans les autres pays européens, à l’exception de l’Allemagne, où la part des personnes qui se renseignent sur le Web à ce sujet a baissé au cours de la période (de 54 % à 45 %). Les Finlandais et les Danois sont les plus nombreux à saisir leur clavier pour des questions de santé, soit respectivement 80 % et 75 % en 2021. Cette pratique est en revanche moins répandue en Bulgarie (36 %) et en Roumanie (40 %).

Bien que des informations fiables et intéressantes puissent être trouvées sur Internet, la multiplication des contenus numériques liés à la santé a entraîné un phénomène nouveau appelé « cybercondrie ». Ce terme décrit l’habitude d’individus qui recherchent de manière compulsive des informations sur le Web et qui développent une anxiété excessive sur leur propre état de santé. En cas d’inquiétude, rien ne remplace donc une traditionnelle visite chez le médecin pour se rassurer.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://echodumardi.com/tag/sante/page/10/   1/1