3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Le Comité départemental d’éducation pour la santé (Codes) du Vaucluse organise une formation à l’évaluation du potentiel de la crise suicidaire et orientation. Objectif : détecter les personnes à risque et les orienter vers les soutiens adéquats.

Cette formation devrait permettre une amélioration du repérage et de la prise en charge des personnes en crise suicidaire, grâce à la création d’un réseau en adaptant le contenu de la formation aux rôles, compétences et responsabilités des différents intervenants à chacune de ces étapes.

Durant 2 jours elle vise à :

· Évaluer, au moyen d’une investigation clinique adéquate, le degré de dangerosité (létalité du moyen), d’urgence (imminence du passage à l’acte) et de risque de passage à l’acte.
· Orienter vers un intervenant de crise après s’être assuré de son accessibilité.
· Connaître ses propres limites et savoir comment se préserver.

Ces sessions de formation s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle stratégie multimodale de prévention du suicide mise en place en 2020 par le Ministère des solidarités et de la santé visant notamment à développer les dispositifs de formation des professionnels.

Maxime Beuché Badois & L.G.

Formation à l’évaluation du potentiel de la crise suicidaire et orientation en Vaucluse.
Deux sessions sont proposées : le mardi et le mercredi 2 et 3 juillet ou le lundi et mardi 7 et 8 octobre 2024.
Codes de Vaucluse. 57 avenue Pierre Sémard. Avignon. 04 90 81 02 41
Contact ou www.codes84.fr


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

L’association ‘Voir plus loin’ du cabinet d’ophtalmologie Atlas Vision organise la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup à l’Isle-sur-la-Sorgue ce samedi 22 juin. Cette course en nego chin a pour objectif de sensibiliser au don de cornées, d’organes et de sang.

Durant toute la durée de la troisième édition de l’Atlas Vision Nego Cup, de 16h à 19h, un stand de sensibilisation sera installé sur l’esplanade Robert Vasse, en présence de la Fondation Frédéric Gaillanne et de l’Établissement français du sang. Des experts partageront leur expérience et informeront sur les étapes du processus de don. Il sera possible de participer à une promenade découverte en nego chin.

À 18h, il y aura le top départ de la course en nego chin. Les participants partiront de l’esplanade Robert Vasse et longeront les quais Sud. S’ensuivra la remise des prix à 19h, qui récompensera les participants pour leur générosité et leur esprit d’équipe.

Cette course sur la Sorgue symbolisera l’engagement des participants envers la vie et la solidarité. L’événement promet d’allier moments d’émotion, solidarité et engagement en faveur d’une noble cause qu’est le don d’organes et notamment le don de cornées qui sont primordiales pour la transmission et la réfraction de la lumière. Chaque année, près de 6 000 greffes de cornées sont réalisées en France.


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Lucienne Claustres-Bonnet, ancienne infirmière libérale à L’Isle-sur-la-Sorgue, vice-présidente de l’Association des infirmières, membre du Conseil National de la profession Infirmière et du Conseil d’administration de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) du Pays des Sorgues et Luberon, et experte auprès de la Haute autorité de santé, vient de se voir remettre la distinction de chevalier de la Légion d’honneur.

Le lundi 10 juin, Renaud Muselier, Président de la Région Sud, a remis la distinction de chevalier de la Légion d’honneur à la L’Isloise Lucienne Claustres-Bonnet. L’ancienne infirmière libérale a été en première ligne durant la crise de Covid-19. Elle s’est engagée quotidiennement pour venir en aide aux patients, notamment aux côtés de la Région Sud, elle s’est mobilisée pour l’ouverture des centres de dépistages et de vaccination, mais elle a aussi apporté du matériel de protection aux personnels de santé exposés au virus sur le terrain.

Lucienne Claustres-Bonnet, a joué un rôle important pour la place des infirmiers dans l’accès aux soins de proximité et d’urgence grâce au développement de la télémédecine. Un projet auquel la Région Sud a participé, et qui a permis de faire naître le statut d’Infirmiers Correspondant Samu en décembre 2023. Accompagnée par la Région Sud, elle a aussi répondu à l’Appel à manifestation d’intérêt du Ministère de la Santé en 2020 sur le vieillissement, avec la création d’un Gérontopôle Sud.

Après avoir été présidente de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Infirmière PACA de 2016 à 2021, Lucienne Claustres-Bonnet se consacre aujourd’hui au projet ICOPE, un programme développé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour prévenir la dépendance des personnes âgées, qu’elle pilote dans trois CPTS de la région.


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Conséquences du réchauffement climatique, la multiplication et l’intensification des épisodes de forte chaleur ou de canicule vont impacter l’activité et le quotidien des salariés. Dans ce contexte, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) souhaite rappeler aux entreprises leur rôle en matière de prévention des risques professionnels.

En cas d’épisodes de forte chaleur ou de canicule, les salariés de nombreux secteurs, dont l’activité est traditionnellement réalisée en extérieur comme en intérieur, se trouvent davantage exposés à des températures potentiellement dangereuses pour leur santé. Corps de métiers concernés : bâtiment, voirie, mines, fonderie, verrerie, aciérie, soudure, agriculture, jardinage, teinturerie, blanchisserie, restauration, cuisine… Principaux risques encourus : nausées, vertiges, pertes de vigilance… Sans oublier la déshydratation et le coup de chaleur du salarié qui peuvent s’avérer mortels. À noter : certaines situations individuelles (antécédents, pathologies chroniques, traitements médicaux, grossesse…) peuvent également influer sur les capacités de thermorégulation du corps.

Déployer une démarche de prévention pour toutes les situations de travail

 « Le Code du travail ne fixe pas de température maximale au-delà de laquelle il est interdit de travailler. Aussi, l’évaluation des risques professionnels liés à la chaleur doit s’inscrire dans la démarche globale de prévention à l’initiative de l’employeur. En effet, la loi impose à ce dernier de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des travailleurs et protéger leur santé », explique Jennifer Shettle, responsable du pôle informations juridiques à l’INRS.

Pour anticiper la gestion d’épisodes de forte chaleur ou de canicule, il est donc primordial d’identifier, en amont, les risques liés à l’organisation au poste de travail, à la nature des tâches à accomplir et à l’aménagement des locaux de l’entreprise.

Intégrés au document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP), ces différents paramètres serviront de feuille de route à l’entreprise pour déployer, avec le concours des représentants du personnel (CSE ou CSSCT), des salariés et du service de prévention et de santé au travail, les actions de prévention adaptées.

Exemples de mesures de prévention :

  • adapter les horaires de travail durant les périodes de forte chaleur, notamment pour les travaux en extérieur,
  • augmenter la fréquence et la durée des pauses,
  • mécaniser certaines tâches,
  • installer des ventilateurs et climatiseurs dans les locaux comme dans certains engins de chantier,
  • prévoir des stores et des zones ombragées,
  • offrir un accès à l’eau ou à des boissons fraîches à proximité des postes de travail,
  • privilégier le travail en équipe pour favoriser une meilleure entraide entre salariés,
  • organiser les secours…

L’employeur doit également informer ses salariés des mesures de prévention (collectives et individuelles) adoptées et du mode d’organisation des secours en cas de malaises, tout en veillant à les faire respecter par son personnel.

 « L’employeur, indépendamment des mesures déjà mises en place, ne devra pas hésiter à faire cesser le travail s’il estime que ses salariés sont en danger », souligne Jennifer Shettle.

A savoir  

La chaleur peut constituer un risque pour les salariés. La réglementation ne définit pas le travail à la chaleur. Les valeurs de 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique peuvent être utilisées comme repères pour agir en prévention. Toutefois, certaines situations de travail peuvent être dangereuses en dessous de 28°C ou maîtrisées au-delà de 30°C, la température de l’air ne suffisant pas à évaluer les risques liés aux ambiances thermiques chaudes.

D’autres facteurs, liés à l’environnement de travail (humidité, déplacements d’air, rayonnement solaire) et aux caractéristiques de l’activité (tenue de travail, charge physique de travail) participent à l’astreinte thermique, tout comme les paramètres individuels influant sur les capacités de thermorégulation (acclimatation, antécédents, traitements…). L’organisation du travail et les moyens mis à disposition modulent également le risque (possibilité de prendre des pauses dans un endroit frais, accès à l’ombre, à l’eau…).

©INRD

Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Le vendredi 24 mai, trente docteurs des promotions 2022 et 2023 d’Avignon Université, issus de toutes les disciplines confondues, ont été mis à l’honneur lors d’une cérémonie officielle. Un évènement auquel le président de l’université, Georges Linarès, à assister en compagnie des vice-présidents, des directeurs des instituts Agrosciences, santé et environnement et Culture, patrimoine, sociétés numériques, des directeurs des écoles doctorales et de la directrice du collège doctoral.

L’occasion pour l’Université d’Avignon d’offrir une « remise de diplôme » où les anciens étudiants ont pu effectuer à la fin des discours le traditionnel lancer de toques et immortaliser ce moment avec une photo souvenir en présence de leurs familles et leurs proches.

L’aboutissement d’une aventure humaine, sociale et professionnelle dans le cadre d’Avignon Université mais également le début d’une nouvelle vie. Enfin, cette cérémonie a permis de rappeler que la thèse est un moment particulier dans la vie d’un chercheur, que l’on choisit ce parcours par passion et parce que l’on a conscience de l’impact sociétal de ce que l’on peut apporter.


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Un accord sur l’augmentation du tarif des consultations chez les médecins généralistes pourrait entrer en vigueur cette année. En effet, après plusieurs mois de négociations, l’Assurance Maladie et les syndicats de médecins libéraux sont arrivés à un compromis la semaine dernière qui, s’il est validé par un groupe suffisamment représentatif de syndicats, pourrait voir le prix d’une consultation passer de 26,5 à 30 euros en décembre. Le texte prévoit différentes revalorisations pour les médecins généralistes et spécialistes qui devraient représenter, à terme, 1,6 milliard de dépenses supplémentaires sur cinq ans pour l’Assurance Maladie, et comprend également des « objectifs partagés » sur l’accès aux soins, comme une augmentation de la patientèle moyenne des médecins traitants, ainsi qu’un engagement de la part des médecins à améliorer la pertinence de leurs prescriptions, particulièrement les prescriptions d’antibiotiques.

Comme le montre notre infographie, basée sur les plus récentes données de l’OCDE, en France, un médecin généraliste libéral gagne en moyenne trois fois le salaire moyen dans le pays. C’est également le cas des généralistes libéraux en Irlande (ce qui ne signifie toutefois pas que la rémunération des médecins est la même en France et en Irlande, puisque le salaire moyen était légèrement plus élevé en France en 2022). En haut du tableau, on retrouve l’Allemagne, où les médecins généralistes libéraux gagnent en moyenne cinq fois le salaire moyen. À l’inverse, les médecins généralistes australiens ne gagnent en moyenne que 1,7 fois le salaire moyen du pays.

Densité de médecin : une comparaison internationale

Si Unicef soulignait dans son communiqué sur la Journée mondiale de la santé 2024 que « des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine de la santé – et plus particulièrement la santé infantile et maternelle – au cours des dernières décennies », l’association pointait tout de même du doigt les fortes disparités en matière d’accès aux soins dans le monde, responsables de millions de décès chaque année. La pénurie de professionnels de la santé est en effet un problème qui touche actuellement de nombreux pays dans le monde, émergents comme développés.

D’après les plus récentes données de l’OCDE, la France comptait 3,4 médecins en exercice pour mille habitants ; c’est moins que dans plusieurs pays européens comme l’Autriche (5,5), la Norvège (5,2), l’Espagne ou encore l’Allemagne (4,5). Comme le montre notre infographie, la densité de médecins était cependant similaire en Belgique (3,3) et au Royaume-Uni (3,2), et elle descendait même en dessous de 3 pour mille habitants aux États-Unis et au Japon, deux économies avancées qui font face à des pénuries de médecins.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Le centre AFPA d’Avignon Le-Pontet a inauguré le jeudi 16 mai son nouveau « Village des solutions Afpa Avignon », un nouvel espace foncier et fonctionnel au sein de l’établissement public qui accueillera au quotidien plusieurs partenaires professionnels de l’Afpa afin de mettre en place un meilleur accompagnement du public et des stagiaires. Cette labélisation sur le centre vauclusien est une première pour l’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes sur la région PACA.  

L’Afpa poursuit sa mission d’accompagnement et de formation ainsi que son ambition de devenir en France l’opérateur de référence de l’inclusion et de la promotion sociale par l’emploi. Ce jeudi 16 mai 2024, le centre Afpa d’Avignon Le-Pontet a célébré la labélisation de son espace en « village des solutions » en présence d’Alain Mahé, directeur régional de l’Afpa Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Pascale Grosvalet, directrice de l’Afpa dans le Vaucluse.

« Le village des solutions » c’est quoi ?

Le « village des solutions » est un nouveau concept que l’on peut définir comme un écosystème dynamique crée pour améliorer la qualité d’accueil et de démarches du public et des stagiaires dans leurs démarches liées à l’emploi et la formation « c’est un grand pas pour nous cette labélisation, l’idée était d’avoir un lieu où réunir les partenaires les plus importants et offrir à nos visiteurs un service en immédiateté sur des problématiques concrètes. Par exemple pour les stagiaires qui ont des problématiques de logement ou de santé, ils pourront venir directement ici et ils trouveront des personnes compétentes qui répondront à leurs questions et qui les prendront en charge instantanément » détaille Pascale Grosvalet.

Créer un écosystème qui favorise l’accès à l’emploi et à la formation, c’était là toute l’ambition de cette labélisation. Pour y parvenir sur le long-terme, le centre Afpa d’Avignon Le-Pontet pourra compter sur l’appui d’une quinzaine de partenaires qui ont répondu favorablement à ce projet et qui seront présents pour mettre en place des permanences ou des résidences. Parmi eux on retrouve notamment France Travail, Orientaction, le Planning familial, le Grand Avignon ou bien encore Initiatives Terres de Vaucluse « ce village des solutions est un socle collectif, tous nos partenaires présents vont permettre via leurs compétences spécifiques de lever les freins sur les problématiques rencontrées par notre public sur la mobilité, le logement, la santé, la parentalité et l’inclusion humaine et numérique, c’est un grande avancée pour le futur » rajoute la directrice de l’agence.

Un projet d’avenir et novateur

Une initiative qui répond parfaitement à l’esprit et aux missions que relèvent au quotidien l’Afpa d’accompagner leurs bénéficiaires dans leur recherche d’emploi ou de formation vers une insertion professionnelle, de leur mettre tous les outils à disposition pour mener à bien leur projet que ce soit un changement de secteur dans leur métier ou bien dans leur volonté de créer leur entreprise.

Les projets professionnels évoluent constamment au fil du temps et ce concept répond à une envie de la part de l’Afpa d’être prêt à répondre aux nouvelles démarches des visiteurs de l’Afpa « ce village des solutions est une volonté de notre part de changer de posture, nous voulons s’ouvrir sur les nouveaux publics et à notre environnement. Accompagner notre public sur leurs projets d’entreprenariats c’est tout nouveau et très important pour le futur de notre territoire, il y a cette volonté de faire de l’information et de l’accompagnement dans cette branche pour s’ouvrir à ces acteurs de demain, ce village est une révolution silencieuse » ajoute Aurélien Gaucherand, directeur national du village des solutions à l’Afpa et qui est l’instigateur de ce concept sur l’ensemble du territoire national.

Aurélien Gaucherand (au centre) directeur national du village des solutions entouré par la directrice de l’Afpa dans le Vaucluse, Pascale Grosvalet et Alain Mahé, directeur régional de l’Afpa PACA

Trois espaces d’accompagnement pour le futur  

C’est donc dans cet esprit d’accompagnement et de mise à disposition que l’Afpa a intégré au sein de ce projet « village des solutions » l’aménagement de trois nouveaux espaces de travail qui sont à la disposition des bénéficiaires au quotidien et qui apportent des nouveaux outils d’homogénéisation professionnelle. Il y a tout d’abord un espace atelier qui sera avant tout un lieu d’accueil entrepreneurial dans lequel les nouvelles entreprises qui démarrent leur activité pourront se retrouver et créer des liens et « réseauter ».

Ensuite, l’Afpa a souhaité offrir un espace dédié aux ressources-emploi-insertion-création d’entreprise. Un site qui a été baptisé « Agora » « c’est un lieu dont nous sommes particulièrement fiers et qui est fonctionnel depuis décembre 2022. Nos bénéficiaires pourront avoir de l’information sur des formations ou des démarches de création d’entreprises et on a également intégré des ateliers de mise en situation qui favorisent les échanges et les rencontres entre les professionnels, les stagiaires et l’ensemble de nos bénéficiaires, c’est un lieu qui est 100% esprit Afpa » rajoute fièrement Pascale Grosvalet, directrice de l’Afpa dans le Vaucluse.

Enfin, la dernière aire nouvelle qui rentre dans le projet « village des solutions » est « la place ». Un espace de « co-working » et de « co-learning » d’une centaine de mètres carré inauguré en mars 2022 et qui offre au public visiteur de l’Afpa un cadre et des espaces de travail fonctionnels et modernes avec une salle de réunion flambante neuve à leur disposition et plusieurs bureaux individuels « cet espace comme les deux autres vient parfaitement compléter notre volonté d’offrir un écosystème complet pour le futur de notre public et améliorer nos dispositifs d’accueil et d’accompagnement » conclut Pascale Grosvalet.  


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


Vaucluse : comment détecter les crises suicidaires avec le Codes 84 ?

Le groupe Inovie, spécialisé dans le diagnostic et composé de 600 sites de laboratoires en France et à l’international, renforce ses services de proximité en s’installant à Vaison-la-Romaine et Piolenc.

Déjà accessibles au public, les deux laboratoires à Vaison-la-Romaine et Piolenc offrent aux patients une prise en charge dans des locaux étendus et modernes pour garantir leur confort et un accompagnement optimal.

Les patients peuvent y être accueillis pour la réalisation de leurs examens médicaux sur ordonnance, les examens pour jeunes enfants ou encore pour le dépistage du VIH sans ordonnance.

Le groupe comptait déjà cinq laboratoires Inovie ProLab en Vaucluse à Bollène, Orange, Jonquières, Courthézon et Bédarrides.

Inovie ProLab Vaison-la-Romaine : 1055 avenue Marcel Pagnol, Vaison-la-Romaine.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30 et le samedi de 7h30 à 12h.

Inovie ProLab Piolenc : 2074 avenue de Provence, Piolenc.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 13h et le samedi de 7h30 à 11h30.

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