22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Non reconnu en tant que maladie professionnelle au sens strict, le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel est un phénomène dont l’ampleur reste difficile à quantifier, car il n’existe pas de diagnostic « officiel » et de statistiques précises à ce sujet. En France, selon diverses études réalisées récemment (Institut de veille sanitaire, cabinets Empreinte Humaine et Technologia), de 30 000 à 3 millions de personnes seraient affectées par une forme plus ou moins grave de souffrance psychique au travail — et ces chiffres sont en hausse sur les dernières années.

Comme le suggère une étude du groupe pharmaceutique allemand Stada, l’exposition au burn-out concerne de près ou de loin de nombreux salariés en Europe. Ainsi, en 2022, plus de la moitié des répondants interrogés par l’enquête dans quinze pays européens ont affirmé avoir vécu ou s’être sentis au bord d’un burn-out. Comme le détaille notre infographie, la proportion de personnes exposées à ce phénomène variait d’environ la moitié des salariés en Allemagne et en France, à plus des deux tiers en Roumanie et en Pologne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

L’année 2024 a été rythmée par l’organisation des Jeux Olympiques de Paris. C’est le thème autour duquel les entreprises du territoire avignonnais vont s’affronter ce samedi 19 octobre à l’occasion de la 5ᵉ édition du Tri des Papes, un événement sportif et ludique.

Ce week-end, 35 entreprises du territoire vont s’affronter lors du challenge ludique et sportif Le Tri des Papes, organisé par l’association Slash Events. L’objectif de cet événement interentreprises est de permettre aux entreprises et leurs collaborateurs de toucher du doigt la qualité de vie au travail, la lutte contre la sédentarité, ou encore le bien-être au travail, autrement qu’entre leurs murs.

En plus de renforcer la cohésion de groupe, de faire du sport et de partager un moment ludique et convivial, le Tri des Papes est un événement solidaire dont les gains iront alimenter le Fonds de Dotations Empreintes, qui a vocation à aider des femmes de villages sénégalais à irriguer et cultiver leurs terres.

Un triathlon revisité

À l’instar des sportifs olympiques qui ont fait rêver le monde cet été, les équipes, chacune composée de quatre personnes, devront réaliser une sorte de triathlon composée des épreuves de canoë, vélo et course. Les équipes seront réparties dans deux groupes de niveau : le niveau ‘cool’ et le niveau ‘à fond’.

Ce challenge interentreprises mettra le patrimoine et le paysage avignonnais en lumière puisque les participants pagaieront sur le Rhône pour passer sous le Pont d’Avignon et ils pédaleront et courront à travers les ruelles de la Cité des Papes.

Un challenge aux multiples objectifs

Le Tri des Papes a plusieurs vocations :

  • Promouvoir le mouvement et ses bienfaits
  • Animer et valoriser les entreprises participantes
  • Sensibiliser aux mobilités douces et au développement durable
  • Développer la cohésion et de l’esprit d’équipe en interne
  • Promouvoir le territoire et ses trésors
  • Promouvoir l’accès égal des femmes et des hommes aux activités sportives, sous toutes leurs formes

Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Sylvie Bertrand est une des pionnières en France dans le développement de la Sophrologie. Cette méthode psychocorporelle utilisée comme technique thérapeutique a été mise au point par le neuropsychiatre Alfonso Caycedo. Elle s’est fait connaître dans les années 70 avec la préparation mentale des sportifs de haut niveau, elle est également utilisée dans l’univers de l’entreprise et en particulier dans la gestion du stress. Aujourd’hui, Sylvie Bertrand associe à cette méthode les principes scientifiques de la nutrition. Une approche unique dans son genre.

L’Écho du Mardi : Vous êtes Sophrologue, psychothérapeute, formatrice qu’est-ce qui vous a conduit aujourd’hui à vous intéresser à la nutrition ?

Sylvie Bertrand : Depuis plus de 30 ans j’accompagne beaucoup de gens en cabinet et je me suis rendu compte que la nutrition était un vrai sujet, les demandes sur le « prendre soin de soi autrement » sont nombreuses. De plus en plus de personnes s’interrogent sur comment bien ou mieux s’alimenter. J’ai également réalisé que lorsqu’une personne vient consulter, elle s’inscrit dans une démarche globale et la façon de se nourrir en fait partie.
Ensuite, d’un point de vue personnel je me suis intéressée très tôt à la qualité de l’alimentation. Tout cela m’a conduit à compléter mon expertise par une formation en nutrition santé que je propose aujourd’hui.

EdM : Nutrition et santé sont intiment liées ?

SB : Les liens entre l’alimentation et la santé sont très étroits. C’est un sujet qui nous concerne tous. La nutrition est une base essentielle à l’équilibre du corps. La nutrition est une nouvelle corde à mon arc, elle s’inscrit parfaitement dans ma pratique et mes accompagnements. Une alimentation adaptée à la personne contribue à un effet positif sur la santé psychique, émotionnelle et corporelle.

EdM : Aujourd’hui, on parle beaucoup de nutrition, c’est aussi un peu le règne des dictats, qu’est-ce qui vous différencie des approches existantes ?

SB : Ce qui me différencie c’est mon approche holistique, c’est la prise en compte de la personne dans sa globalité et dans son environnement. Mon accompagnement se détache totalement des interdictions, des frustrations et des jugements, il a pour objectif premier la protection de son capital santé. Bien se nourrir doit être un vrai plaisir ! Il est facile d’observer que si une personne est face à des frustrations répétées dans sa façon de se nourrir, elle devra faire face à une répétition d’échecs qui viendra impacter son équilibre émotionnel. Il est important de lui montrer qu’un autre chemin est possible.

« Nous ne sommes pas ce que nous mangeons mais ce que nous assimilons »

EdM : Vous êtes à la fois sophrologue et conseillère en nutrition santé quel est l’intérêt d’avoir associer ces deux pratiques ?

SB : Ces deux méthodes ont en commun de parler du corps et d’accompagner les personnes dans ce qui est bon et juste pour elles. Intégrer la sophrologie c’est aussi adapter et personnaliser la prise en charge. C’est inscrire de nouvelles habitudes alimentaires de manière durable. Et en particulier s’il s’agit de perte de poids. La sophrologie permet de visualiser ses objectifs positivement, la personne se sent engagée avec elle-même, elle va également se sentir investie et responsable de son changement. L’association des deux approches permet en bonus de récupérer rapidement de la vitalité et du tonus. Il s’agit de tendre vers un nouvel équilibre émotionnel et corporel dans son propre environnement. « Nous ne sommes pas ce que nous mangeons mais ce que nous assimilons » rappelle souvent Yann Rougier médecin nutritionniste. Cela montre à quel point ce que nous mettons dans notre assiette est important. La notion de plaisir est fondamentale.

EdM : Il y a aujourd’hui une prise de conscience de l’importance de l’alimentation pour notre santé. Mais est-ce qu’on peut se dire qu’aujourd’hui nous nous nourrissons correctement ?

SB : Il a aujourd’hui une vraie prise de conscience de l’importance de bien se nourrir. On assiste à un retour des essentiels, comme faire ses courses au marché, la consommation du bio ou du local, cuisiner en famille…tout cela, certainement en réaction à la mal bouffe, à l’hyper consommation et aux produits ultra transformés.
C’est intéressant d’observer que le déséquilibre ambiant et anxiogène, re-questionne les gens sur l’essentiel ou le sens donné à leur vie.
Que ce soit la santé ou la nutrition, c’est avant tout une histoire d’émotion

Ce qui va être primordial c’est l’écoute bienveillante que je vais accorder à la personne

EdM : Qu’est-ce qui motive les gens à venir vous voir ?

SB : La plupart du temps les gens que je reçois en cabinet viennent pour des questions liées à leur équilibre général. Souvent il s’agit de trouble du sommeil ou du stress ou encore d’émotions liées à un changement, à des situations vécues difficilement. Dans tous les cas l’alimentation joue un rôle important. Ce qui va être primordial c’est l’écoute bienveillante que je vais accorder à la personne puis définir ensemble ce qu’elle souhaite et désire pour elle-même.
La séance de sophrologie, souvent en fin de séance, contribue à la mise en place des nouveaux comportements alimentaires et autres en toute confiance.

EdM : Est-ce que cette approche, cette méthode est aussi destinée à des groupes notamment à l’entreprise ?

SB : Absolument, ça peut être intéressant d’accompagner des groupes de personnes au travail. Et pas uniquement sur des problématiques liées au stress ou aux troubles du sommeil. L’alimentation au travail est une vraie question. Une meilleure alimentation peut contribuer à un meilleur équilibre et à un meilleur bien-être au travail. La demande est importante. Je vois beaucoup d’entreprises où la gestion des ressources humaines est devenue une question centrale. C’est aujourd’hui pour beaucoup de managers une vraie préoccupation. Lors de mes interventions en entreprise, les salariés sont en demande d’outils pour les accompagner vers un mieux-être, que ce soit dans leur façon de s’alimenter sur leur lieu de travail ou dans leur régulation du stress ou des émotions.

Pour en savoir plus : www.sylvie-bertrand.fr


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Hier, c’était la journée mondiale de la contraception. A cette occasion, le site de Data Statista fait le point sur son usage et son accès en France et dans le monde.

En France, l’accès aux méthodes contraceptives modernes ne pose généralement pas de problème. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la pilule et le stérilet sont les deux méthodes les plus répandues dans le pays. D’après les statistiques les plus récentes du Fonds des Nations Unies pour la population, au total, près de deux tiers des femmes françaises âgées de 15 à 49 ans utilisent des moyens de contraception modernes. La France fait ainsi des dix pays du monde où cette valeur est la plus élevée, derrière, entre autres, la Finlande (74 %), le Canada (71 %), la Chine (69 %) et la Suisse (68 %).

En revanche, la pilule, le stérilet ou le préservatif ne sont utilisés que par un tiers des femmes ou moins dans 71 pays et territoires autour du globe, que ce soit à des fins de planification familiale ou de protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Il s’agit principalement de pays du Moyen-Orient et d’Afrique. En Afghanistan, par exemple, seule une femme sur cinq environ utilise la contraception. Au Nigeria, l’un des dix pays les plus peuplés du monde, ce chiffre est de 14 %. Mais l’accès aux contraceptifs modernes semble également constituer un problème dans certains pays d’Europe – notamment en Serbie (29 % d’utilisatrices) et en Albanie (6 % seulement).

Quelles méthodes de contraception sont les plus utilisées en France ?
Bien que la pilule reste la principale méthode de contraception utilisée par les femmes françaises avant la grossesse, son usage connaît une baisse continue ces dernières années. Comme le rapporte l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans sa dernière enquête périnatale, les femmes utilisatrices d’une contraception orale avant la grossesse étaient 73,8 % en 2010, 62,9 % en 2016 puis 52,6 % en 2021. En l’espace d’une décennie environ, l’usage de la pilule a ainsi diminué de plus de vingt points de pourcentage au sein de la population étudiée.

Comme le montre notre infographie, la diminution de l’utilisation de la pilule contraceptive est en partie compensée par l’adoption d’autres méthodes hormonales ou non hormonales, en particulier le dispositif intra-utérin (ou stérilet) dont l’usage est passé de 9,5 % en 2016 à 14,0 % en 2021, tandis que l’utilisation du préservatif masculin a lui augmenté d’environ un point de pourcentage (12,3 % en 2021). Les méthodes naturelles, telles que le retrait (ou « coït interrompu »), sont également en légère hausse au cours des cinq dernières années étudiées. Cependant, on constate que la part des femmes qui déclarent n’utiliser aucune contraception a elle aussi augmenté, passant de 8,3 % en 2016 à 11,8 % en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

C’est aujourd’hui que le GMSI 84 (Groupement médico-social interprofessionnel de Vaucluse) tient son assemblée générale annuelle. La réunion de la structure, qui veille sur la santé de 39 000 salariés travaillant dans 3 750 entreprises adhérentes réparties sur un territoire s’étendant de l’Isle-sur-la-Sorgue à Vaison-la-Romaine et d’Entraigues-sur-la-Sorgue au Mont Ventoux, se tiendra à partir de 17h au siège de l’association à Carpentras.

Veiller sur la santé des dirigeants d’entreprise et des travailleurs indépendants
A cette occasion, Joëlle Thérin, présidente du groupement, et Michel Péré, son directeur, présenteront le dispositif Amarok E-Santé, une toute nouvelle ‘offre santé’ spécifique aux dirigeants d’entreprise et travailleurs indépendants.

« Parce que la santé du dirigeant peut avoir un impact significatif sur la performance globale de l’entreprise, le GMSI 84 propose aux dirigeants d’entreprise le dispositif Amarok E-Santé, explique le Groupement vauclusien qui a vu le jour en 1948. Cet outil innovant permet d’évaluer l’épuisement professionnel et développé par l’Observatoire Amarok ; la référence dans le secteur de la santé physique et mentale des dirigeants. Les dirigeants bénéficient ainsi d’une prise en charge psychologique par des experts s’adaptant à leurs spécificités. Parallèlement, le GMSI 84 s’est associé à plusieurs partenaires dont CAIRE 84 qui assure une prise en charge gratuite et personnalisée des chefs d’entreprises, artisans, commerçants, libéraux, travailleurs indépendants atteints d’un cancer ou plus généralement d’une maladie longue invalidante. Enfin, le GMSI 84 a signé un partenariat avec l’association APESA en vue d’apporter un soutien psychologique d’urgence, gratuit et confidentiel aux entrepreneurs en souffrance. »

Garantir une meilleure qualité relationnelle dans les entreprises
Par ailleurs, afin de garantir une meilleure qualité relationnelle au sein des entreprises et ainsi répondre au défi des relations de travail apaisées, le GMSI 84 propose un service unique et innovant : le Dispositif de qualité relationnelle en entreprise (DQRE). L’objectif de ce dispositif est de promouvoir la qualité des relations pour favoriser la performance collective et l’entente au sein des entreprises adhérentes au GMSI tout en contribuant au bien-être des salariés suivis par le Groupement qui s’appuie sur des outils adaptés à chaque situation afin d’instaurer, de restaurer ou d’entretenir la qualité des relations de travail (médiation, étude de la structure des interactions en communication …).

2 000 interventions en entreprises et 17 000 visites médicales par an
Pour rappel, les missions du GMSI 84, qui a notamment inauguré de nouveaux locaux à Monteux durant l’automne dernier, s’inscrivent dans une stratégie globale de prévention au travers d’actions en entreprise, de surveillance de l’état de santé des salariés, de conseils, de la traçabilité de ses données et d’une veille sanitaire. Le GMSI 84 réalise en moyenne plus de 2 000 interventions en entreprises par an, et près de 17 000 visites médicales.
Dans le cadre de cette information des employeurs et des salariés, le Groupement proposent régulièrement des ateliers de sensibilisation à ses aux adhérents. Ces ateliers sont conçus et animés par des experts en prévention et santé au travail et portent sur diverses thématiques : risques psychosociaux et qualité relationnelle au travail, Document Unique, maintien en emploi…

Prévention de la désinsertion professionnelle
Enfin, le GMSI 84 agit spécifiquement en faveur de la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP) grâce à la cellule composée de spécialistes (une assistante médico-sociale et une infirmière en santé au travail). La cellule PDP promeut notamment, auprès des employeurs et des salariés, les mesures individuelles ou collectives d’accompagnement pour favoriser le maintien dans l’emploi afin d’éviter les inaptitudes. Elle collabore avec les autres acteurs pour le maintien en emploi (Agefiph, Cap Emploi, Assurance Maladie, …).

Assemblée générale du GMSI 84. Mercredi 25 septembre. 17h. Au siège de l’association : 214, rue Édouard Daladier – 84200 Carpentras.


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Insufflé par le promoteur immobilier, GM Promotion, un nouveau pole médical verra le jour à la fin de l’année sur la zone d’Agroparc, à Avignon. Ce nouvel espace pluridisciplinaire regroupera un cabinet dentaire, des kinésithérapeutes, des sage-femmes généralistes et potentiellement une future pharmacie. Un projet ambitieux et utile qui servira à tous les membres de la communauté avignonnaise et qui devrait dynamiser le territoire. 

Agroparc n’a pas fini d’être l’une des zones les plus dynamiques du bassin avignonnais. Le pôle technologique, qui compte de nombreuses entreprises et commerces, accueillera d’ici la fin de l’année 2024 une toute nouvelle maison médicale flambante neuve. C’est la société de promotion immobilière GM Promotion qui est à la manœuvre de ce projet dont le chantier a très récemment commencé à quelques pas du Golf de Chateaublanc. 

« Ce projet m’a été proposé par un collectif de médecins qui n’ont pas réussi à être financés auprès des banques.»

Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion

Si c’est bien l’entreprise vauclusienne qui a mis en œuvre les grandes étapes de ce futur pole médical, l’idée a été pensée par des professionnels vauclusiens de la santé comme l’explique Rachid Ghzal, président directeur général de GM Promotion. « Ce projet m’a été proposé par un collectif de médecins qui n’ont pas réussi à être financés auprès des banques. J’ai été immédiatement emballé par l’idée de rassembler des médecins à un seul et même endroit pour qu’ils puissent travailler ensemble et parvenir à l’objectif de centraliser les besoins et les différents secteurs de la santé afin d’offrir une vraie possibilité aux avignonnais. »

Maquette finale du futur pôle médical d’Agroparc.

Deux niveaux et plusieurs corps de métiers médicaux  

1000 mètres carrés divisés en trois niveaux, un cabinet dentaire de 300 mètre carré, un premier niveau entièrement dédié aux kinésithérapeutes qui installeront leurs cabinets et un second niveau qui sera investi par des médecins sage-femmes généralistes. La nouvelle maison médicale d’Agroparc offrira un espace complet qui permettra de répondre à plusieurs besoins de santé et le pole reste ouvert à d’autres arrivées « on envisage fortement d’installer une pharmacie ou un laboratoire, on en discute actuellement avec les futurs acquéreurs. On est ouvert à l’arrivée de nouveaux médecins sur les lots restants et l’idée serait même de calquer ce projet pour le réaliser ailleurs. C’est bien de le faire sur Agroparc en premier lieu car c’est un bassin d’emploi très dynamique et il semblait primordial de centraliser les médecins à un même endroit pour faciliter la vie de tous » explicite Rachid Ghzal. 

« C’est bien de le faire sur Agroparc en premier lieu car c’est un bassin d’emploi très dynamique.»

Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion

Les travaux sont d’ores et déjà lancés sur le terrain et la livraison du chantier devrait aboutir à la fin de l’année 2024. Un aboutissement voire un soulagement pour Rachid Gzal et son entreprise qui ont du passé plusieurs étapes administratives avant de lancer les premiers coups de pelles. « Ca été un an de travail acharné. On a commencé par faire un bilan prévisionnel pour avoir une meilleure visibilité et évaluer si le projet était rentable pour toutes les parties. Ce qui nous a quand même beaucoup facilité le travail c’est que le terrain avait déjà été trouvé par les médecins qui m’ont soumis le projet et qui ont acheté le terrain via un compromis donc on a trouvé un arrangement pour récupérer le permis. Ensuite on a signé directement avec Citadis qui nous a vendu le foncier et les démarches administratives ont suivi. On a récupéré officiellement le terrain pour lancer le chantier au mois de mai avec les premières fondations », détaille le DG de GM Promotion. 

Un projet pensé pour la communauté

GM Promotion, connue pour son expertise et son engagement envers des projets immobiliers d’envergure et utiles, met tout en œuvre pour créer un environnement de travail optimal pour les professionnels de santé et un cadre accueillant pour les patients. « Nous souhaitons créer un endroit qui bénéficie à la communauté locale, en offrant un espace multidisciplinaire où les patients peuvent recevoir des soins complets et coordonnés », ajoute Rachid Ghzal.

Face à la problématique des déserts médicaux rencontrée sur tout le territoire national, ce projet apparait comme novateur que ce soit pour les patients mais également pour les médecins qui vont véritablement pouvoir coordonner leur travail commun. « On crée un vrai dynamisme entre ces professionnels de la santé, un médecin généraliste qui reçoit un patient et qui va détecter une douleur ciblée au dos par exemple pourra envoyer ce patient chez son collègue kiné qui se trouve dans le même bâtiment, c’est donc une vraie synergie de travail et également une synergie économique circulaire », ajoute Rachid Ghzal. 

« Etant moi-même de la fédération du bâtiment, pour moi le plus important c’était de faire travailler des entreprises locales.»

Rachid Ghzal, directeur général de GM Promotion

Très attaché à l’idée de réaliser cette nouvelle maison médicale pour la communauté et par la communauté, Rachid Ghzal a fait appel via sa structure professionnelle à plusieurs entreprises locales qui apportent leur pierre à l’édifice sur ce projet territorial. Un choix fort et assumé pour le directeur général de GM Promotion qui tenait absolument à faire participer des acteurs du bassin avignonnais. « Etant moi-même de la fédération du bâtiment, pour moi le plus important c’était de faire travailler des entreprises locales. Donc on a une entreprise qui s’appelle MK Etanchéité qui est basé à Morières-lès-Avignon qui s’occupe des toitures et de l’étanchéité sur le chantier, on a fait appel aussi à Serti qui est sur Sorgues pour l’installation électrique et Zeyni facades domicilié à Mondragon. C’est un véritable projet collectif pour et par la communauté avignonnaise qui sera bénéfique à tout le territoire » conclut Rachid Ghzal.   


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, le 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale face à la recrudescence des cas de mpox, aussi connue sous le nom de variole du singe, particulièrement sur le continent africain. En cause, une nouvelle souche, le clade 1, plus transmissible et plus dangereuse que la souche à l’origine de l’épidémie de 2022 (le clade 2, toujours présent dans plusieurs régions du monde). Ce clade présente également des symptômes différents, puisqu’il fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, alors que les lésions causées par les autres souches du virus sont généralement localisées sur le visage, autour de la bouche ou sur les parties génitales.

Si un cas d’infection (par le clade 1) a d’ores et déjà été recensé en Suède la semaine dernière, et que l’OMS a indiqué s’attendre à plus de cas sur le sol européen dans les semaines à venir, l’épidémie est pour l’instant principalement concentrée en Afrique. Comme le détaille notre infographie, basée sur les données du Centre africain de Contrôle et de Prévention des Maladies, la République Démocratique du Congo compte actuellement de loin le plus grand nombre de cas suspectés ou confirmés du continent : près de 18 000 cas y ont été recensés entre le 1ᵉʳ janvier et le 16 août, et 535 personnes ont perdu la vie sur la même période. Quatre clades du virus ont à cette heure été identifiés en Afrique.

Le mardi 20 août, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a indiqué que 232 sites de vaccination sont ouverts sur l’ensemble du territoire français afin de faire face à de possibles cas dans le pays. Il a également annoncé que la France ferait don de 100 000 doses de vaccin aux pays les plus affectés par le virus.


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Engagée auprès de 6.500 chefs d’entreprises et entrepreneurs sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Corse, Harmonie Mutuelle lance l’appel à candidatures pour une nouvelle édition du Prix santé entrepreneurs. Cette initiative a pour objectif de valoriser et récompenser les actions d’entrepreneurs en faveur de la santé et du bien-être de leurs salariés ou de leur environnement. 

Les entrepreneurs des régions PACA et Corse, adhérents ou non d’Harmonie Mutuelle ont jusqu’au 25 septembre s’ils veulent participer à la 5ème édition du Prix Santé Entrepreneurs organisée par l’acteur majeur de la protection sociale en France. Une dotation de 5.000 euros est prévue pour le premier prix et 1.000 euros seront attribués aux prix coup de cœur. Les lauréats régionaux seront connus le 11 octobre avant les lauréats nationaux dévoilés de 8 novembre. 

Récompenser les actions à impact positif sur la santé et l’environnement 

Harmonie Mutuelle, protège plus de 140 000 entrepreneurs en complémentaire santé. Engagés pour améliorer les conditions de travail et valoriser le fait que la santé et le bien-être sont des conditions sine qua non de la réussite entrepreneuriale, les adhérents élus entrepreneurs membres de la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs sont à l’origine de la création du Prix Santé Entrepreneurs. 

Les prix nationaux seront attribués et remis aux entrepreneurs qui ont menés des actions internes à impact positif dans le domaine de la santé. Ils seront décernés selon les critères suivants : 

-La santé, le bien-être du chef(fe)d’entreprise 

-La santé, le bien-être de ses salariés 

-La santé, le bien-être de ses clients 

-La santé, le bien-être de son environnement au sens large 

« Nous sommes fiers d’accompagner les entreprises dans leurs démarches de qualité de vie au travail et d’actions en faveur de l’environnement. Chez Harmonie Mutuelle, nous sommes convaincus qu’intégrer la santé dans une démarche globale de performance est une condition de réussite et de longévité entrepreneuriales. En qualité d’Entreprise Mutualiste à Mission, engagée auprès des entrepreneuses, des entrepreneurs et de leurs salariés, nous mettons en œuvre des solutions innovantes pour les protéger et les accompagner dans leur vie professionnelle et personnelle. Avec le Prix Santé Entrepreneurs, nous valorisons les initiatives innovantes menées dans les territoires, au service de la santé, du bien-être et de la solidarité entre entrepreneurs. Une mission qui est au cœur de notre raison d’être. » a déclaré Robert Jimenez, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur & Corse chez Harmonie Mutuelle.


Burn-out : plus de la moitié des Européens concernés

Le Groupe de protection sociale et patrimoniale APICIL publie les résultats de la 3ème édition de son Observatoire des arrêts de travail. Après une hausse en 2022, le taux d’absentéisme baisse en 2023.

L’absentéisme en entreprise est un phénomène qui suscite une attention croissante en France, reflétant les profondes mutations du monde du travail. Depuis quelques années, le rapport des salariés au travail a considérablement évolué, influencé notamment par la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, la montée du télétravail et une sensibilisation accrue aux questions de santé mentale.

Dans ce contexte dynamique, il est essentiel de disposer d’analyses précises et d’indicateurs fiables pour comprendre les tendances en matière d’absentéisme et les causes des arrêts de travail. Ce rapport, 3ème édition publiée par le Groupe APICIL, propose d’examiner les données de l’année 2023, en s’intéressant particulièrement aux impacts de ces évolutions sociétales et économiques sur la santé au travail.

Malgré une baisse, le taux d’absentéisme reste à un niveau élevé

En 2023, l’absentéisme a atteint un taux de 5,17%, soit une baisse de 0,59 point par rapport à 2022, mais ce taux demeure supérieur à celui de 2021 (5%). Par ailleurs, plus d’un quart des salariés (27,46%) ont bénéficié d’au moins un arrêt de travail au cours de l’année, soit une diminution de 7,67 points, une proportion qui retrouve son niveau de 2021 (27,78%).

Si l’absentéisme baisse pour toutes les catégories d’âge, ce sont les salariés âgés de 30-39 ans qui restent les plus concernés, avec 30,46% d’entre eux qui ont eu au moins une absence en 2023, en baisse de 8,42 points. Cependant, ce chiffre est toujours supérieur à toutes les autres tranches d’âge, y compris les seniors. Les collaborateurs de plus de 60 ans présentent d’ailleurs la plus faible proportion ayant eu au moins un arrêt de travail dans l’année (19,64%).

Depuis les 3 dernières années, la cellule médicale d’APICIL constate une représentation de plus en plus significative des jeunes actifs en arrêt pour dépression ou burn-out. La tranche des 30-39 ans est particulièrement touchée par les pathologies psychiques, leur proportion passant de 24% en 2021 à 27% en 2023.

Accroissement du micro-absentéisme et des arrêts de plus de 30 jours

La durée moyenne globale des arrêts de travail s’allonge légèrement, passant de 22,13 jours en 2022 à  23,7 jours en 2023, soit une augmentation de +7,09%. Cependant, cette durée a diminué de manière significative sur 2 ans, enregistrant une baisse de -14,63%. La hausse des arrêts de longue durée, qu’ils soient compris entre 31 et 90 jours (15,92% ; +1,68 point par rapport à 2022) ou supérieurs à 90 jours (5,27% ; +0,91 point), explique le rallongement de la durée moyenne des arrêts de travail.

La part du micro-absentéisme augmente également en 2023 (17,14%, +5,21 points pour les arrêts de moins de 3 jours), un signal préoccupant dans un contexte d’évolution du rapport au travail, où il passe souvent inaperçu. Les absences de courte durée peuvent, en effet, sembler moins significatives que les arrêts de longue durée, ce qui peut conduire à y accorder une attention moindre. De plus, le suivi du micro-absentéisme peut être plus difficile en raison de son caractère sporadique et de sa fréquence élevée, rendant la collecte de données et l’analyse plus complexes. Néanmoins, il constitue un indicateur important de la santé au travail et de l’engagement des collaborateurs.

La maladie professionnelle demeure le motif qui engendre les arrêts les plus longs

En 2023, les arrêts pour maladie représentent 89% des arrêts, en légère diminution (-3 pts par rapport à 2022), contre  4,59% (+1,49 pt) pour les temps partiels thérapeutiques, en constante augmentation depuis 3 ans, et 0,31% pour les maladies professionnelles, qui repartent à la hausse (+0,08 pt). En outre, la maladie professionnelle demeure le motif qui engendre les arrêts les plus longs, avec une moyenne de 86,20 jours. Les enjeux de prévention en entreprise restent donc importants.

Les statistiques de sinistralité des maladies professionnelles en 2022, publiées en décembre 2023 par l’Assurance Maladie, montraient une baisse, qui pouvait en partie s’expliquer par des évolutions des modes de travail, notamment le recours au télétravail. Cependant, cette tendance ne s’est pas installée dans la durée, puisque la part des maladies professionnelles repart légèrement à la hausse en 2023. De plus, les troubles musculo-squelettiques représentaient toujours la grande majorité de ces sinistres, avec 38 286 maladies professionnelles prises en charge. Enfin, 1 814 maladies professionnelles relevaient de maladies psychiques, en augmentation régulière.

Un constat partagé par la cellule médicale d’APICIL, pour qui les principales causes en 2023 des arrêts « longs » faisant l’objet d’un suivi médical par l’assureur restent :

  • Les pathologies psychologiques, en premier lieu, représentant plus d’un tiers des dossiers (allant de la fatigue psychologique à la dépression longue, en passant par des syndromes de burn-out de plus en plus fréquents).
  • Les troubles musculo-squelettiques, en particulier chez les assurés travaillant dans un secteur où la pénibilité est importante, mais aussi chez ceux en postures « statiques longues », un phénomène parfois exacerbé par le télétravail.

La santé, l’économie sociale et l’éducation en tête des secteurs les plus sinistrés

En 2023, les segments de population les plus à risque face à l’absentéisme, tant en volume qu’en durée des arrêts, restent identiques aux années précédentes :

  • Les travailleurs à faible qualification : une durée moyenne de 25,7 jours pour les Employés, Techniciens et Agents de maîtrise et un taux d’absentéisme de 8,07% pour les ouvriers
  • Les seniors : une durée moyenne de 35,66 jours pour les salariés de plus de 60 ans et un taux d’absentéisme de 6,09% pour les 50-59 ans Les collaborateurs ayant plus de 10 ans d’ancienneté : une durée moyenne de 29,48 jours et un taux d’absentéisme de 6,02%
  • Les femmes : une durée moyenne de 24,47 jours et un taux d’absentéisme de 5,95%

La question de l’accès à l’information et à la prévention est plus que jamais cruciale pour ces populations à risques, notamment dans un contexte d’allongement de la durée du travail.

Selon une étude de la Dares de mars 20242, seuls 43 % des salariés travaillant dans des entreprises de plus de 10 employés ont déclaré avoir reçu, au cours des douze derniers mois, des informations sur l’ensemble des risques professionnels. Les travailleurs les moins informés sont ceux exerçant dans les services, plutôt dans des petits établissements, et sont le plus souvent des femmes. Les jeunes sont mieux informés que leurs aînés, tout comme les personnels d’encadrement par rapport à l’ensemble des salariés.

Le secteur enregistrant le plus fort taux d’absentéisme reste celui de la santé, de l’économie sociale et de l’éducation (6,79%, en baisse de 0,65 point), pour une durée moyenne par arrêt de 27,96 jours, suivi par le transport et le commerce (5,17%, en baisse de 1,19 point), puis l’industrie et BTP (5,01%, en baisse de 0,57 point).

« Le rapport des salariés au travail et le fonctionnement des entreprises ont considérablement évolué ces dernières années. Dans ce contexte, les entreprises sont confrontées à des défis majeurs, notamment en matière de recrutement, où la pénurie de talents et les difficultés à pourvoir certains postes stratégiques rendent la gestion de l’absentéisme encore plus critique. De fait, le sujet de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) est devenu une préoccupation centrale pour les employeurs, afin d’améliorer l’engagement et la fidélisation de leurs collaborateurs. Cette thématique a toujours été au cœur de la politique du Groupe APICIL, comme en témoigne notre rapprochement récent avec le Groupe JLO, un cabinet de conseil RH et QVCT », estime Thomas Perrin, Directeur Général Adjoint Services du Groupe APICIL.

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