La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
À l’occasion des Perséides, une des plus belles pluies d’étoiles de l’année, qui auront lieu ce jeudi 8 août, la commune de Saint-Didier s’associe avec des bénévoles astronomes pour organiser une soirée sous les étoiles.
L’événement débutera à 21h. Dès 21h30, les animations commenceront avec la conteuse Anaïs qui emmènera le public dans ses aventures sous les étoiles. Puis, à 21h45, une dizaine d’astronomes passionnés, équipés de lunettes, présenteront la voûte céleste de la Terre.
Jeudi 8 août. À partir de 21h. Gratuit. Espace Tinel (face à la pharmacie). Route de Vénasque. Saint-Didier.
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
Oui, il y a un petit bout de Madagascar en Provence à Saint-Didier où je viens juste d’arriver. La porte s’ouvre sur l’odeur un brin épicée du raphia. Je retrouve le centre d’arrivage, de stockage et d’expédition de marchandises d’Ibeliv. Chapeaux, sacs et accessoires souvent doublés d’étoffe, passepoilés de cuir, sont toujours aussi soigneusement étiquetés et empilés par références et couleurs.
Liva Ramanadraibe, le fondateur et dirigeant d’Ibeliv ici avec la marraine de l’entreprise l’animatrice Véronika Loubry. Copyright Ibeliv
Je me remémore notre première rencontre. Liva Ramanadraibe aurait pu rester l’expert-comptable auquel la vie l’avait destiné mais le désenchantement l’avait déjà étreint moins d’un an de vie dans l’entreprise. Les quatre murs blancs d’un bureau anonyme, les 5 semaines réglementaires de vacances annuelles et sans doute l’ombre de ses collègues l’avaient définitivement convaincu que sa vie lui appartenait plus qu’aux autres.
Alors même qu’il n’avait plus rien. Il décida de forger sa propre vie, même s’il lui fallait, pour cela, en taire tous les aléas et… sourire. La réussite réclame des sacrifices auxquels il consentit sans ciller : «Quand on n’a rien, on ne prend pas de risque, avait lâché Liva Ramanadraibe, et à Madagascar beaucoup de gens vivent avec très peu.»
En haut de l’escalier, le chef d’entreprise descend à ma rencontre. C’est à l’étage que tout se décide. Deux importantes tables, dont l’une ponctuée de grands écrans Mac, proposent des espaces de travail. Évidemment le show-room dispense au regard de chacun les prototypes classés ‘secret-défense’. Tout le monde baigne dans l’atmosphère des créations du patron, d’une île lointaine et luxuriante dont les terres et confins marins n’ont pas été explorés. C’est peut-être mieux ainsi.
Une machine à coudre très ancienne, magnifiquement ouvragée trône en bonne place sur la mezzanine. Elle s’apprête à partir à Mada, en container. «Une personne -que je remercie infiniment- m’a cédé à prix symbolique cette magnifique machine à coudre des années 1900 en parfait état de marche conçue pour coudre tous les tissus et formidablement bien le cuir. Regardez : l’arbre de la machine, articulé –d’un simple mouvement de rotation- permet au pied de coudre dans toutes les directions, empruntant même la marche arrière. Cette ingénieuse machine a été élaborée pour faciliter le travail et œuvrer sur la durée. A l’époque on pensait déjà à cela,» souligne Liva Ramanadraibe. Le lieu de travail est inspirant, empli de la réalisation de ses croquis, des détails qu’il a imaginés. Il a conservé son habitude de chiner. «J’aime ce qui est beau et tous ces objets qu’ils soient miens où venus d’autres horizons m’inspirent.»
Copyright Ibeliv
Au moment où le monde s’agite, où le temps file, où la surconsommation d’objets plastique à bas prix inonde le monde, Liva Ramanadraibe n’en prend même pas le contrepied. Il reste lui-même : Ambassadeur de l’ile de son cœur, des femmes et des familles dont il veut assurer un avenir plus serein et fécond. Et, surtout, de donner l’opportunité à chacun de trouver sa place. L’élément le plus important de sa vie ? La famille, la première cellule vivante de la société complètement liée à l’esprit de solidarité. Je lui demande alors pourquoi les malgaches connaissent la solidarité quand nous connaissons l’isolement. Il me répond que c’est le confort qui a induit l’isolement.
Et pour faire société, il rencontre le monde On dit des insulaires qu’ils sont de grands voyageurs. Une envie de toucher l’horizon pour découvrir le monde. Liva Ramanadraibe en fait partie qui a tissé des liens avec de nombreux partenaires sur toute la planète. Leur soumettant ses idées, ses dessins. «La plupart du temps ils me disent que mes projets sont impossibles à réaliser. Alors nous nous parlons, nous nous écoutons beaucoup, nous nous revoyons, nous nous reparlons, et puis un jour, l’un d’eux me montre des prototypes parfaitement exécutés et me dit qu’il n’aurait jamais pensé y arriver. L’objet est la preuve que chacun est allé jusqu’au bout de son idée, se confrontant à adapter et à inventer de nouvelles techniques pour y arriver. C’est là que résident toute la difficulté, la confiance que l’on y met et c’est aussi là que l’on réussit à transformer une idée en quelque chose de plausible.»
Avec Liva Ramanadraibe les silences sont plus importants que les paroles. Sa présence profonde à l’instant est palpable. Sa conscience immédiate à ce qui se joue. Il est beaucoup dans le mouvement, marchant, montrant, expliquant, me faisant éprouver le confort du dernier fauteuil design sur lequel il travaille. La gageure ? Un fauteuil qui se discerne à peine dans la pièce, un peu comme en lévitation. L’idée ? S’asseoir sur un nuage, une assise presque immatérielle. J’essaie. Oui, je suis sidérée, ce fauteuil tient parfaitement sa promesse. Mais déjà il détaille, sur les cintres, le travail des femmes sur ces étoffes où coupes et broderies se mêlent là encore en un ballet aérien. La robe que je tiens en main a réclamé un mois de travail.
Il crayonne ses idées, afin de les partager avec ses partenaires un peu partout sur la planète. Sa source d’inspiration ? Son île et juste après le monde entier, pour respirer le passé, le présent et l’avenir, humer le destin des hommes qui se transforme, capter un peu de cette conscience collective qui indique le bon chemin. Chaque personne dispense avec elle sa magie et celle de Liva Ramanadraibe lui a été transmise par sa maman, Tiana qui lui a confié de ‘Toujours écouter son cœur’. Mais il y a autre chose. Je crois que j’ai en face de moi un tigre entré dans la peau d’un sage.
Le Raphia -le terme désigne autant l’arbre que la fibre- de Madagascar. Copyright Ibeliv
Pour les 10 ans d’Ibeliv «Pour les petits nous sommes grands et pour les grands nous sommes des petits», c’est sur cette phrase -commercialement énigmatique- que nous nous étions quittés. Aujourd’hui ? Ibeliv fête ses 10 ans, et pour cela lève un tout petit bout de voile sur son histoire, en images, avec les photos de son ami photographe, John Landers et ses propres mots, de percutantes légendes. «10 ans, cela veut aussi dire que nos bases sont solides et que l’offre commerciale peut commencer à se diversifier autour de l’art de vivre ‘lifestyle’ : chapeaux, sacs, mode, mobilier, tapis en raphia et cuir, parfum de maison… Ibeliv, c’est tout un univers.»
Le cœur de la réussite d’Ibeliv est donc la recherche et développement ? «C’est vital, affirme Liva Ramanadraibe. C’est d’ailleurs sans doute ce qui a manqué aux grandes et redoutables enseignes qui ont pignon sur rue mais qui sont en réalité très fragiles –avec ces grandes vagues de fermeture- parce qu’elles n’ont pas su s’adapter à l’air du temps. Elles n’ont pas su répondre à la demande. Le vrai problème ? Le manque de cohérence qui surgit lorsque le choix n’est plus entre les mêmes mains. Le propre de l’entrepreneur est de savoir se mesurer aux ratios et à la concurrence. Mais ça n’est pas d’avancer à l’instant T qui compte, mais comment on avance et quel est notre potentiel. C’est là que l’on revient à l’essentiel : Conserver sa liberté, rester indépendant et continuer à grandir en autofinancement. La clé de la réussite d’Ibeliv est sûrement là.»
Etes-vous impacté par la conjoncture internationale et nationale, l’attente des élections américaines, du nouveau gouvernement français ? » La situation est très complexe, pour tout le monde. Cependant Ibeliv, marque de luxe, travaille au plan mondial. Nos créations sont à la fois inventives et classiques, non marquées par le temps. Je crois aussi que les gens revoient leur mode de consommation. Le plus important pour s’inscrire dans le temps est de respecter les consommateurs. Et Ibeliv offre des produits qui ont du sens, utilisables toute l’année –le raphia est une fibre très solide et qui se patine joliment avec le temps. Des ouvrages bien réalisés qui perdureront dans le temps.»
Copyright Ibeliv
Pour marquer ce cheminement, qui mène de l’idée à sa réalisation, et surtout à son impact sur la vie de 2 000 familles à Madagascar, un sobre ouvrage de 80 pages. Des photos réalisées in situ et juste l’essentiel des mots : La passion du beau ; L’envie d’esprit collectif ; Un travail de création et d’exécution finement réalisé ; La préservation d’une ile à la nature sacrée ; Le travail du raphia et la transmission d’un héritage ancestral enrichi de modernes savoirs. Et avant tout cela, une intention : «Faire du beau en faisant du bien.»
Il ne s’approprie pas l’aventure Liva Ramanadraibe dit juste qu’il l’a initiée et que cet ouvrage pose un souhait, une idée, une réalité tangible dont il veut «qu’elle chemine et perdure longtemps, après lui, portée par les futures générations.» Le début de l’aventure est donc marqué par la publication du premier ouvrage d’Ibeliv, au titre éponyme.
Sur la couverture deux mains encerclées forment un cœur au-dessus d’un ouvrage dont le tressage en raphia a commencé. Les photos de John Landers retracent l’invitation au voyage faite par Liva Ramanadraibe, durant l’hiver dernier, alors que la présentation de l’île à son ami s’est d’un seul coup transformée en shooting improvisé.
Copyright Ibeliv
Ibeliv c’est quoi ? Ibeliv est une marque luxe d’accessoires de mode –chapeaux, sacs, accessoires, objets lifestyle- conçus par Liva Ramanadraibe. C’est une philosophie, aventure humaine et le goût du collectif. C’est montrer et diffuser dans le monde des accessoires de mode élégants, raffinés, transmissibles de génération en génération dans un état parfait parce qu’ils ont été conçus et réalisés avec une rigueur haute couture.
Derrière ? C’est bien plus Ce sont des bâtiments pour une école et l’accès à l’éducation et à l’enseignement ; des partenariats avec un dispensaire de santé en collaboration avec le système de soins des Nations Unies –Manampy qui veut dire aider en malgache- et là tout de suite ? L’emploi de 2 000 femmes artisanes employées à Madagascar ; 700 distributeurs dans le monde ; Une croissance annuelle à deux chiffres depuis 2014 ; Plus de 600 000 accessoires Ibeliv portés dans le monde et, enfin, un site internet en français et anglais ibeliv.fr.
La matière première L’exploitation du raphia –mot qui désigne autant l’arbre que la fibre- c’est aussi la préservation du palmier qui s’épanouit en zones de forêts humides difficilement accessibles. La matière première y est prélevée de façon traditionnelle -seulement 30% des jeunes pousses- tout en préservant l’arbre avant que la fibre ne soit longuement travaillée, séparée, ébouillantée, teintée, séchée puis mise en ballot. Les fruits du Raphia possèdent également de nombreuses vertus médicinales, connues et utilisées localement. Précédent article sur ce même sujet ici
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
La commune de Saint-Didier, labellisée Terre de Jeux, poursuit son engagement pour la vie associative et sportive en installant plusieurs nouveaux équipements sportifs. Un aménagement qui devrait favoriser le bien-être et la multiplication d’activités physiques en plein air de ses habitants.
Une décision qui va dans l’esprit de l’année olympique que va vivre la France cette année. La mairie de Saint-Didier a installé deux tables de ping-pong au sein de son jardin public début mars. Deux autres tables devraient suivre dans les Garrigues, sous les chênes, tout près de la crèche Chante Cigale, ainsi qu’un terrain de basket 3×3 et un agrès de musculation.
Des nouveaux terrains de jeux dont le coût des aménagements a couté 75 139,49€ à la ville, qui a néanmoins pu compter sur une aide subventionnelle de 48 000€ de la part du Ministère des Sports dans le cadre des 5 000 équipements alloués pour les JO 2024. Ces espaces vont venir offrir de nouvelles possibilités d’activités et de loisirs en plein air à tous les Saint-Didierois.
Se dépenser et se divertir en cette année de jeux olympiques
La décision de mettre en place ces nouveaux équipements sportifs entre totalement dans l’engagement pris par la mairie de Saint-Didier de favoriser la pratique sportive au sein de sa commune et de perpétuer le label Terre de Jeux.
L’année 2024, qui est placée sous le signe de l’esprit olympique avec les jeux qui se dérouleront à Paris dès le 26 juillet, est également une parfaite occasion pour les villes françaises de démocratiser la pratique de tous les sports.
L’aménagement d’un terrain de basket 3×3 est un parfait exemple de cet esprit olympique. Cette pratique qui se joue sur un demi-terrain de basket avec un seul panier fait son apparition comme sport olympique et sa pratique sera désormais possible à Saint-Didier. Des ateliers de découverte seront proposés aux élèves de la commune et plusieurs animations sportives devraient suivre dans l’année.
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
Lundi 29 janvier dernier, lors d’une battue organisée dans le secteur des Garrigues à Saint-Didier, un chasseur a découvert un obus de mortier de la seconde guerre mondiale. L’engin, toujours armé, se trouvait à proximité de sa proie, près de la Nesque. Les forces de l’ordre, composées de la police municipale et de la Brigade de Gendarmerie de Pernes, ont immédiatement signalé l’objet à la Sécurité Civile et délimité un périmètre de sécurité. Ce mardi matin, deux démineurs de la Sécurité Civile de Marseille ont été envoyés sur les lieux pour gérer cette situation délicate en raison du caractère instable de l’obus. Les démineurs ont procédé à son explosion sécurisée. « Bien que la découverte de cet obus soit quelque peu insolite, elle souligne l’importance de respecter les règles de sécurité fondamentales en présence d’un tel objet historique. Alertez immédiatement la police ou la gendarmerie de votre secteur, explique la municipalité de Saint-Didier. Ne touchez surtout pas l’objet. Assurez-vous de bien repérer l’emplacement de l’objet pour faciliter son repérage ultérieur. »
Une battue contre la recrudescence de sangliers Organisée à l’initiative de la mairie de Saint-Didier, cette battue avait pour objectif de répondre aux préoccupations exprimées par les résidents des lotissements Saint-Jacques, des Cigales et des Berges de la Nesque. C’est donc dans ce cadre que la société de chasse du Beaucet a organisé la battue, en collaboration avec la brigade de Gendarmerie de Pernes-les-Fontaines et la police municipale. Au final, 5 sangliers ont été abattus. « Ces sangliers se rapprochaient des habitations et provoquaient des dégâts dans les jardins des riverains, précise la municipalité. En cas de nouvelles plaintes, il pourrait être envisagé d’organiser une nouvelle battue pour répondre aux préoccupations croissantes des résidents. »
L.G.
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
Jean-François Lovisolo, député de Vaucluse, vient de dévoiler les 22 communes du département de Vaucluse retenues dans la première vague de la labellisation ‘Villages d’Avenir’ initié par le gouvernement via l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). L’initiative vise à soutenir le développement des communes rurales de moins de 3 500 habitants.
En tout, 2 457 communes rurales ont labellisées au niveau nationale dans le cadre de cette première désignation. En Vaucluse, il s’agit des communes suivantes : – Ansouis, – Beaumont-du-Ventoux, – Bédoin, – Cabrières-d’Aigues, – Cabrières-d’Avignon, – Caromb, – Crillon-le-Brave, – Fontaine-de-Vaucluse, – Lagarde-Paréol, – Le Barroux, – Saint-Christol, – Saint-Didier, – Sainte-Cécile-les-Vignes, – Sérignan-du-Comtat, – Travaillan, – Uchaux, – Vacqueyras, – Venasque, – Viens, – Villelaure, – Villes-sur-Auzon – Violès.
Ces communes vont maintenant bénéficier d’une accompagnement personnalisé dans la réalisation de leurs projets structurants. Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, ces communes disposeront de 120 chefs de projet. Ces experts collaboreront étroitement avec les élus locaux pour concrétiser une diversité de projets, englobant des domaines tels que le logement, la mobilité, la culture, le patrimoine, la santé. Ces chefs de projet mobiliseront une gamme variée de dispositifs et de ressources afin de garantir le succès des initiatives locales. Ils seront les principaux interlocuteurs des maires et auront la responsabilité de superviser la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage des projets. P Les chefs de projet entameront donc prochainement des discussions avec les maires pour élaborer une feuille de route locale, détaillant le nombre de projets à accompagner, le rétroplanning de travail, ainsi que les étapes suivantes en termes d’accompagnement.
« Je souhaite exprimer mes félicitations aux acteurs de la ruralité et aux maires entrepreneurs qui jouent un rôle crucial dans la transformation de leurs territoires, contribuant ainsi à faire de la ruralité une opportunité pour la France, a expliqué le député Jean-François Lovisolo. Je m’engage pleinement à soutenir les initiatives de ces élus locaux, pour concrétiser leurs projets et favoriser le développement de leur collectivité. »
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
La commune de Saint-Didier a signé une convention avec le Comité Communal des Feux de Forêts (CCFF) de la-Roque-sur-Pernes.
Dans le cadre de cette collaboration, Jean-Paul Baldacchino, Michel Bézert, Thierry Meysen et Jean-François Samie, supervisés par le Maire, Gille Vève, opèrent des patrouilles et assurent des postes de vigie dans les Monts du Vaucluse.
Quelques chiffres pour le Vaucluse :
1 100 bénévoles engagés pour la protection de la forêt tout au long de l’année
68 CCFF Acteurs essentiels dans la prévention et la lutte contre les incendies de forêt
9 596 heures de surveillance réalisées par équipe de 2 bénévoles sur la saison 2022
85 357 kms parcourus en patrouille soit en 4×4 ou à pied ou en VTT ou à cheval pour la saison 2022
De gauche à droite : Jean-François Samie (conseiller municipal), Jean-Paul Baldacchino (Adjoint au Maire de Saint-Didier), Gilles Vève (Maire de Saint- Didier), Philippe Delebecque (Maire de La-Roque-sur-Pernes), Ghislaine Larguier (DGS de La-Roque-sur-Pernes et Référente CCFF), Alain Buisson (Responsable du CCFF de La-Roque-sur-Pernes), Thierry Meysen (Saint-Didiérois), Michel Bézert (Saint-Didiérois).
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
Saint-Didier organise sa fête votive ce week-end, du vendredi 30 juin au 3 juillet.
Programme Vendredi 30 juin
20h : repas truffes et Orchestre Mephisto
Réservation : 04 90 66 01 39
Samedi 1er juillet
Matin : concours de Belote
15h : concours de boules à la mêlée
21h : groupe 2000 nuits (Pop / Rock / Funk)
Dimanche 2 juillet
10h : concours de boules enfants
15h : concours de boules mixte
21h : concert de Magali Ripoll (émission « n’oubliez pas les paroles ») + Blindtest géant
Lundi 3 juillet
8h : concours de boules à la longue
15h : concours de boules à la mêlée
21h : Orchestre Laurent Comtat
22h30 : feu d’artifice
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
C’est une première pour le château de Thézan, Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux, les propriétaires de ce château du 16e et 17e siècle ouvrent ses espaces intérieurs et exposent l’artiste irlandaise Caitrona Platts-Manoury du 27 mai au 17 septembre.
Le Château de Thézan, situé à Saint-Didier, pas très loin de Carpentras, s’épanouit au cœur du village, en face de l’Église. Sa particularité ? Il s’ouvre à la fois sur le village et sur les terres agricoles qui le bordent. Il s’étend avec ses communs, sur 4 000m2 de planchers sur un parc arboré de 1,4 hectare de terrain clos, et 3,5 ha de terres agricoles.
Le projet de Pierre de Beytia et d’Emmanuel Renoux ? Réhabiliter le lieu, laissé à l’abandon depuis 2016, dans son ensemble pour qu’il retouve son faste d’antan. Au départ ? Les deux professionnels parisiens ont un coup de foudre pour ce magnifique château Renaissance, Pierre de Beytia opère dans de l’immobilier d’entreprise et Emmanuel Renoux est ‘marketeur’ d’une maison de luxe. Ils prendront cependant le temps -4 ans- de la réflexion, durant lesquels ils imagineront plusieurs projets dans plusieurs lieux. « Nous avions beau visiter de belles demeures, c’est le château de Thézan qui nous revenait sans cesse en tête.» Ils négocient le bien à 3M€, sachant qu’il faudra en mettre bien plus, pour réveiller l’âme de cette belle bâtisse Renaissance. En réalité ? Ils y ont mis toutes les économies de leurs vies professionnelles.
Le Château de Thézan, côté Parc
Un diagnostic et des préconisations de la taille du bottin Pragmatiques, ils diligentent le diagnostic de leur nouvelle demeure au cabinet RL&A, architectes du patrimoine, en lien avec la Direction régionale des affaires culturelles qui leur délivreront, à l’issue du confinement lié au Covid, un véritable bottin dévolu à la rénovation des toitures, des espaces intérieurs, du parc… Ce dernier a d’ailleurs été ouvert au public pour la première fois l’été dernier.
Cette année, on investit quelques belles salles du château Cette année, quelques espaces intérieurs seront dévoilés comme la spectaculaire Salle de Bal ornée de fresques de Pierre Mignard le Jeune, les Salons de Musique, de Jeux, la Salle des Gardes, les Bains-Douches, des espaces impressionnants, remarquablement rénovés et meublés.
On commence la visite guidée ? C’est depuis la Cour d’Honneur que l’on contemple l’édifice Renaissance d’inspiration italienne voulu par les Marquis de Thézan-Venasque. Le Comtat Venaissin était alors un État Pontifical ce qui se ressent dans l’architecture typique de cette époque florissante, marquée par ses fenêtres à meneaux, ses portes et passages en pierres ouvragées.
Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia avec leur fidèle beagle Prosper
Tout d’abord l’escalier à vis L’accès aux salles du château se fait par un majestueux Escalier-en-vis fin XVe – début XVIe siècle, dont la largeur des marches avoisine les deux mètres. La Salle des Gardes, caractérisée par un décor modeste et un mobilier simple, accueille une crèche provençale représentant le château, réalisée en 2022 par une habitante du village. Les saint-didiérois sont très attachés au château. Le Salon de Musique est réputé pour la qualité picturale de son plafond à la française et de la frise peinte par Nicolas Mignard qui orne le sommet des murs.
Le salon des jeux Le Salon des Jeux présente des traces de fresques des XVIe et XVIIe siècles, mises au jour lors des études patrimoniales et représentant les armoiries des Venasque surmontées d’un heaume à panache sur fond rouge. On peut aussi y admirer une cheminée du sculpteur provençal Jacques Bernus (1650 – 1728) dont les angelots en plâtre ont hélas été mutilés.
Fastueuse salle de bal La Salle de Bal, la plus vaste de l’édifice, présente le décor le plus fastueux qui en fait, dès le XVIIe siècle, la pièce maîtresse de la demeure avec un plafond d’inspiration italienne et une frise peinte par Pierre Mignard Le jeune. Une cheminée monumentale de Bernus dont le trumeau est surmonté des armes des Thézan-Venasque embellit l’ensemble. La dernière étape du parcours, liée à l’évolution historique du château en centre hydrothérapique –en 1862-, présente les Bains Douches. Ces infrastructures uniques, atypiques et miraculeusement préservées, rappellent la mode des bains, lorsque la belle société venait découvrir et apprécier les bienfaits de l’eau. Après l’ouverture au public des extérieurs en 2022, la visite d’une partie des intérieurs pour la saison 2023 constitue la nouvelle étape du projet du «Diamant de Provence», le Château de Thézan.
la salle de bal
L’Orangerie a besoin de nous La rénovation de l’Orangerie –qui n’est pas loin de l’effondrement- inquiète particulièrement les propriétaires. Pour rénover le charmant bâtiment, les châtelains viennent de signer une convention avec la Fondation du Patrimoine, proposant à qui le souhaite, d’y prendre part via une opération de financement participatif, CLIQUEZ ICI.
L’orangerie Copyright Mireille Hurlin
Un lieu de royale fréquentation Le château de Thézan est construit sur les fondations d’une villa romaine et devient la résidence seigneuriale à partir du 16e siècle dont le jardin sera véritablement dessiné à partir du 18e siècle, un jardin à la française possiblement attribué à André Lenôtre alors qu’il y accompagnait Mazarin, proche du marquis. Louis XIV y serait également passé.
Caitrona ¨latts-Manoury expose 11 œuvres
Caitrona Platts-Manoury vient d’installer dans le parc du château 11 œuvres inédites en céramique parmi lesquelles Arriba II, Daphné, Eileen, Joe, Polyphème, Primavera…
Après plusieurs expositions en Provence et notamment à la Fondation Villa Datris à L’Isle-sur-la-Sorgue en 2022, Caitriona s’empare du Parc du Château de Thézan pour exposer ses Totems. Chaque élément de céramique, pouvant s’envisager indépendamment, se glisse sur un socle évoquant la possibilité d’une colonne sans fin. Les formes des sculptures, tours de sphères aux couleurs vives, emblématiques du travail de l’artiste, sont comme des reliefs mouvementés. Ils se contorsionnent et se déforment pour s’inscrire dans une danse infinie.
En savoir plus Irlandaise, diplômée de la très renommée école Central Saint Martins de Londres, Caitriona Platts-Manoury vit et travaille à Saint-Rémy-de-Provence. Depuis plus de 20 ans, elle travaille la céramique, «l’argile est une matière magique ouvrant un grand espace pour la création». Sa joie de vivre transparaît dans la gaîté de ses céramiques, inspirées par la vie, la nature, l’art contemporain ou encore le design. Ainsi, ses pièces de faïence ou de grès se parent de couleurs presque exubérantes. Pour l’artiste, la céramique est une nécessité, une source de joie : « Le bonheur de mes mains… boulanger la glaise afin d’architecturer les formes de mon imaginaire; pétrir, écraser, redresser, agrandir, couper, orchestrer les éléments dans un temps imparti ; la première cuisson et puis encore le miracle de l’émail, sa coloration imprécise qui se révélera vert tendre, rouge écarlate ou bleu outremer ; un moment magique que cette aventure toujours renouvelée. »
Les infos pratiques Château de Thézan 58, Rue du Château, 84210 Saint Didier Tél. 06 22 88 07 46 contact@chateaudethezan.com www.chateaudethezan.com Exposition de Caitriona Platts-Manoury du 27 mai au 17 septembre. Ouverture En Mai, Juin et Septembre, les samedis, dimanches et lundis ,En Juillet et Août, du jeudi au lundi Horaires : de 10h à 13h et de 15h30 à 18h30 Tarif 8€- réduit 5€
La commune de Saint-Didier organise une soirée autour de l’astronomie
Le Château de Thézan ? C’est cette imposante bâtisse –de 4 000 m2 – du XVIe siècle -que l’on découvre avec ses 2 hectares de parc, juste derrière l’église de Saint-Didier située à l’entrée du village de presque 2 000 âmes.
Le Château de Thézan, côté Jardin à la française Copyright Mireille Hurlin
En 2015, les grilles du château –exécutées par Jean-Philippe Fally forgeron d’art à Pernes-les-Fontaines, il y a un peu plus de 20 ans- s’ouvrent sur les silhouettes d’Emmanuel Renoux –professionnel du marketing développement pour une célèbre Maison de luxe en maroquinerie – et Pierre-Laurent de Beytia –administrateur de biens, spécialiste de l’immobilier de bureau- tous deux amateurs d’art et de vieilles pierres.
Les deux hommes recherchaient un château depuis plusieurs années Pour cela ils ont sillonné toute la France. Hiver 2015, ils franchissent pour la première fois les grilles du Château de Thézan et sont séduits par l’architecture renaissance du lieu. En 2019, après 4 ans de réflexion, de nombreuses pérégrinations, ils signeront le projet de leur vie. Entre-temps le château a été squatté, tagué, un feu a même été fait, sur le parquet ancien, au milieu d’une pièce. Mais ça ne leur fait pas vraiment peur. Et puis si Pierre-Laurent de Beytia aime les châteaux c’est que dans l’escarcelle familiale on en compte déjà un avec vue sur le lac Léman. L’homme sait à quoi s’attendre.
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Ce qui les a incités à signer ? Le château n’avait pas été victime de remodelages trop intrusifs et conservait sa facture ancienne. Et pour cela, les deux hommes déposent, sur la table, 3M€ avec cependant une certitude : il en faudra bien plus pour porter haut leur ambition. Quelle est-elle ? Redonner vie au lieu, y inviter les habitants et autres visiteurs amoureux de vieilles pierres, d’histoire et d’une nature florissante possiblement signée André Le Nôtre (1613-1700).
Le coup de cœur Le coup de cœur ? Les deux gentlemen parisiens l’ont, en premier lieu, pour la Provence, pour ‘le changement de vie, la douceur du climat, la vie provençale au cœur d’un beau village’. Puis ils se remémorent ‘avoir été happés par l’architecture et les décors des pièces historiques’, l’élégance et le romantisme Belle époque du jardin parachevant de les séduire.
Emmanuel Renoux et Pierre-laurent de Beytia, deux entrepreneurs au service du patrimoine et de l’économie locale Copyright Mireille Hurlin
Après les étoiles plein les yeux, le diagnostic d’un cabinet d’archis Mais voilà, derrière une belle histoire romantique se cache une toute autre réalité et il y a urgence à dresser un diagnostic précis d’une demeure laissée à l’abandon depuis 1980. C’est le cabinet RL&A, architectes du patrimoine, en lien avec la Direction régionale des Affaires Culturelles qui s’y attèle délivrant le fil conducteur –et la hiérarchisation des travaux- à mener sans perte de temps.
La menace vient de la toiture Comme souvent la menace vient en premier lieu d’une partie de la toiture -1 000 m2 de tuiles provençales- qui menace de s’effondrer et laisse couler des torrents d’eau sur les magnifiques décors des pièces les plus anciennes. Quant au diagnostic du cabinet d’architecture ? Il relève plus de l’épaisseur d’un bottin que d’une brochure touristique.
L’escalier à vis DR
Au chapitre des chiffres Mis en vente, au départ, à plus de 3M€, le château de Thézan sera finalement négocié à 1,4M€. Le budget d’Emmanuel et Pierre Laurent ? 3M€. Le coût de la réfection des 1 000 m2 de toiture : 750 000€. Les huisseries ont été intégralement repeintes en rouge sang de bœuf, couleur très en usage à la renaissance. La création d’appartements privés est en cours ainsi que les gites ou chambres d’hôtes, la destination des lieux est en cours de réflexion et devra sa réalisation au regard de la règlementation des ERP –Etablissements recevant du public-. L’inscription du château aux Monuments historiques permet de percevoir des aides de l’Etat à hauteur de 40%, mais leur usage est, hélas, lié au temps long et administratif. La pénurie de matériaux en période après Covid, la guerre en Ukraine et la surenchère de matière première ont rehaussé le coût des travaux de 20% causant quelques nuits blanches supplémentaires aux propriétaires.
Vite, redonner son faste au parc Qu’importe ! Pas dépités pour deux sous mais plutôt pragmatiques, Emmanuel et Pierre-Laurent s’arment de courage pour débroussailler, nettoyer et clôturer le parc régulièrement visité par des importuns de jour comme de nuit. Ensemble ils décaissent la fontaine rocaille, la rivière anglaise presque complètement disparue sous des m3 de d’humus et étouffée par une forêt de bambous invasifs. Ils font même appel aux étudiants de Licende-pro -Aménagement du paysage- du Lycée agricole Louis Giraud de Carpentras pour la renaissance du parc selon Le Nôtre et d’après le schéma directeur des bâtiments et espaces extérieurs.
Le séquoia a double tête Copyright Mireille Hurlin
Un artiste reconnu mondialement pour réveiller le parc Enthousiasmés par la vie qui renait en son parc, des arbres séculaires dont de majestueux platanes, un cèdre de l’Atlas, un immense séquoia à double tête de plus de 30m de haut, un être pourpre et le grand être, des pins d’Alep et noirs, les propriétaires proposent, de juin à septembre 2022, leur première exposition d’art contemporain, dévolue à 12 œuvres monumentales du sculpteur Venesquais Etienne Viard. Ce qui leur a plu ? Des œuvres monumentales métalliques minimalistes inspirées des lignes végétales.
Quel modèle économique ? Le projet est multiple mais sa finalité est bien de créer des activités propices à l’autofinancement de l’entretien du château. Comment ? En ponctuant l’année d’événements ouverts au public et en privatisation des lieux. Emmanuel et Pierre-Laurent se sont déjà penchés sérieusement sur un programme culturel à l’année, des expositions de peinture, sculptures et de photographies, des concerts, les Journées européennes du patrimoine, l’ouverture du parc les week-ends de juillet et août pour des ‘rendez-vous au jardin’ sont possiblement prévus pour 2023. La restauration des pièces historiques dont certaines ont conservé leurs magnifiques décors feront parties des premières visites et le centre d’hydrothérapie qui arbore toujours ses vestiaires, bassins intérieurs, jets à haute pression et cabines de luminothérapie interpelleraient sans aucun doute les visiteurs. Ils réfléchissent aussi à un cercle de mécènes pour les soutenir dans la renaissance du château dont les tout premiers fondements remontent tout de même à 900 ans avec cette ancienne villa gallo-romaine.
La rivière anglaise conçue à la Belle époque Copyright Mireille Hurlin
Des anecdotes ? Un seigneur des lieux –descendant d’Elzéar de Thézan– aurait rencontré et mandé André Le Nôtre (1613-1700) pour la création du jardin à la française. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) y aurait séjourné et trouvé l’inspiration pour écrire La mariage de Figaro. Le Château de Thézan aura été miraculeusement protégé des affres de la révolution, de deux guerres mondiales et de l’occupation. Le centre d’hydrothérapie a connu une si grande aura que Saint-Didier fut un temps rebaptisé, en 1918, Saint-Didier-les-Bains.
Les parties les plus précieuses de l’édifice ? Elles sont inscrites à l’inventaire des Monuments historiques comme les toitures, les façades de la Cour d’honneur, le porche d’entrée, l’escalier à vis, les cheminées d’époque, les salles d’apparats, les fenêtres du 15e et 16e siècle, le grand salon avec son décor, la tour médiévale du XVe siècle, le parc et son orangerie.
La fontaine rocaille du parc DR
Patatras Emmanuel et Pierre-Laurent déplorent le vol de 102 pieds d’oliviers intervenu dans leur toute jeune oliveraie dans la nuit du 5 au 6 novembre. Celle-ci fait partie des projets de développement économique du château pour rendre son entretien, dans le temps, pérenne.
Des pierres qui résonnent de la mémoire des hommes On retrouve la trace de cette belle demeure ‘Castrum primitif’ en 1 159 dans une missive où Raymond V, Comte de Toulouse et marquis de Provence vend et fait mention de Villa sancti Desiderii –Villa de Saint-Didier- à l’évêque Franco de Carpentras. Ce lieu de villégiature est construit sur les fondations d’une villa gallo-romaine accueillera véritablement une vie de famille entre le XVI et XVIe siècle lorsque Elzéar de Thézan prendra pour épouse Siffreine de Venasque en février 1483, famille qui occupera le château durant plus de trois siècles.
Les armoiries du Château Copyright Mireille Hurlin
Les grands travaux engagés à partir de 1660 C’est Louis de Thézan, noble comtadin en 1660 et son fils, le dispendieux, Paul-Aldonce-François qui opéreront les plus grandes opérations de construction avec un bâtiment central flanqué de deux ailes –dans lesquelles seront organisées de grandes salles d’apparat en retour pour de fastueuses et renommées fêtes. Les ailes sont reliées par une vaste terrasse donnant sur un jardin à la française orienté au Sud. C’est à ce moment-là que la façade méridionale empreinte un style néo-médiéval avec ses deux tours et que le jardin à la française se mue en parc à l’anglaise.
L’entrée change de cap L’entrée, auparavant orientée au Sud, en direction du village voisin du Beaucet, regarde désormais en direction de la tour fortifiée de Saint-Didier.
La vente aux enchères de 1809 La propriété est vendue, en 1809 suite au décès de la marquise de Thézan, disparue sans descendance, et devient la propriété de la baronne Olympe de la Baume-Suze, sa nièce qui la revend, en 1814, au marquis Pelletier de Gigondas de la Garde en 1814 qui redonnera son lustre à la prestigieuse demeure et avant que son fils, Henri Auguste Paul, ruiné, ne vende, à son tour, la propriété.
Une autre fontaine rocaille à l’entrée du château DR
L’entrée de la famille Masquin dans l’histoire du château L’édifice est alors racheté, en 1862, par Adolphe Masson, médecin, qui en fait un centre d’hydrothérapie très couru. Une soixantaine de chambres et des espaces de soins ponctuent désormais le bâtiment et c’est son gendre, à son décès, qui prend les rênes de l’établissement et accueille une clientèle de curistes aisée. Le centre hydrothérapique est né puis se transforme en centre de soins des maladies nerveuses pour fermer ses portes en 1980 et gagner un bâtiment plus contemporain, toujours dans le village. Il s’agit de la clinique Saint-Didier également centre psychiatrique pour les patients adultes en hospitalisation libre.
L’orangerie Copyright Mireille Hurlin
A partir de 1980, château et jardin tombent à l’abandon Outrages du temps, vols, squat, vandalisme –en 2015- égratignent le bel édifice et son écrin de nature. Désormais ? Les deux nouveaux propriétaires travaillent par strate, aidés dans leur quête de renouveau, dans un premier temps, par les institutions locales et régionales. Emmanuel et Pierre-Laurent ont commencé par ouvrir les extérieurs, la Cour d’honneur et le parc depuis juin 2022. Les intérieurs sont en pleine restauration et le parcours de visite commence à peine à être esquissé.
Les infos pratiques Le Château de Thézan est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, aux Vieilles maisons françaises et figure dans le guide du Patrimoine local du Vaucluse conçut par la communauté Airbnb. Château de Thézan. 58, rue du Château à Saint-Didier. 06 22 88 07 46 contact@chateaudethezan.com. La page facebook regorge d’informations et tient lieu de journal de bord que tous les amis du lieu lisent avec intérêt.
C’est en passant sous le clocher de l’église que l’on accède au Château de Thézan à Saint-Didier Copyright Mireille Hurlin