Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
Le groupe Bconnex, basé à Saint-Rémy-de-Provence et spécialisé dans les services et solutions IT (Information Technology), fait évoluer son équipe de direction et annonce la nomination d’Adeline Fruneau en tant que responsable RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
La nomination d’une nouvelle responsable RSE s’inscrit dans le cadre de la transformation du groupe Bconnex et du lancement de son nouveau plan stratégique de croissance. Adeline Fruneau avait intégré Connexing en 2018, racheté depuis par BetooBe devenu Bconnex, où elle a occupé différents postes, dont celui de Chargée de projet marketing.
En tant que responsable RSE, Adeline Fruneau devra définir la gouvernance et la stratégie RSE du groupe en auditant les différentes entités du groupe afin de dresser un bilan carbone exhaustif. Elle pourra ensuite proposer des pistes d’amélioration visant à tendre vers une approche zéro carbone. En parallèle, elle engagera des démarches de re-certification et certification auprès d’organismes de référence. Dans ce contexte, un processus de re-certification B-Corp est lancé pour l’entité Connexing et une démarche de certification du groupe va être initiée auprès d’Ecovadis, qui donne les moyens aux entreprises d’accélérer leur parcours RSE.
La nouvelle responsable RSE jouera un rôle central pour accompagner le groupe dans sa démarche numérique responsable. « Avoir un impact positif est au cœur de notre stratégie, déclarent Julien Fournier et Sébastien Reverdy, co-fondateurs de Bconnex. Nous souhaitons constituer une équipe dédiée RSE qui devra définir et mettre en œuvre des projets à impacts aussi bien pour notre organisation que chez nos clients en leur permettant de gérer tout le cycle de vie de leurs flottes mobiles : sourcing, recyclage et seconde vie. Adeline a toute notre confiance pour répondre à ce projet et à ce challenge pour notre groupe. »
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
Dans le cadre de l’opération ‘Tour de France – Soutiens ton club engagé’, la Fondation du Sport français s’est arrêtée en Vaucluse pour une soirée dédiée à la promotion et au soutien des clubs sportifs amateurs, coorganisée par le Département de Vaucluse et accueillie par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluseà l’Académie Vaucluse Provence à Avignon. L’occasion pour ces derniers d’en apprendre plus sur comment diversifier leurs sources de financement et pour les entreprises et particuliers de s’engager localement à travers des projets sportifs.
Le dispositif ‘Soutiens ton club’, initié par la Fondation du Sport français, est dédié aux clubs sportifs souhaitant financer leurs projets par le mécénat. Dans le cadre de son Tour de France, coorganisé avec France Travail et Les entreprises s’engagent, la Fondation a fait une halte à Avignon le jeudi 24 octobre pour faire découvrir ce dispositif aux représentants des clubs vauclusiens, ainsi qu’aux chefs d’entreprises.
Pour l’occasion, une cinquantaine de clubs sportifs de Vaucluse étaient présents et ont pu prendre connaissance du dispositif, proposé par la Fondation, dont l’objectif est de démocratiser la pratique sportive amateur et d’encourager les clubs à s’impliquer dans des démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Promouvoir le mécénat
L’objectif de ce Tour de France est de promouvoir le mécénat comme levier de la RSE dans le sport. Pour ce faire, la Fondation du Sport français se base sur trois points :
Tiers de confiance, à l’intersection du monde économique et associatif
Une méthodologie solide pour recenser les projets sportifs à fort impact social
Une banque de projets, avec un impact sociétal à différentes échelles, pour accompagner les mécènes dans leur démarche RSE
Deux entreprises impliquées en Vaucluse et mécènes de la Fondation du Sport français ont dévoilé leur témoignage. Il s’agit de Nhood, représentée par Jacques Lèze et Anaïs Bourguin, directeur et responsable communication et animations de la zone commerciale Aushopping Avignon Nord, mais aussi NGE, qui possède sa filiale Agilis au Thor, représentée par Pierre Thomasse et Emma Ragasse, chargés de communication.
Un dispositif engageant
En plus de rendre accessible le mécénat aux clubs amateurs dans un cadre sécurisé, et de simplifier et automatiser le don, le dispositif ‘Soutiens ton club’ met en valeur des projets impactants à échelle locale et les actions menées par les clubs sportifs qui répondent aux thématiques RSE phares telles que la mixité et la féminisation des pratiques, le sport santé, le développement durable et la transition énergétique, l’inclusion handicap, l’insertion socio-professionnelle et l’éducation par le sport.
« Cet événement a montré la complémentarité des dispositifs de la Fondation du Sport français, a expliqué Pauline Paganon, déléguée territorial Sud-Est de la Fondation. Les pilotes Romain Mahieu et Camille Maire bénéficient du Pacte de Performance, et leur club, le BMX Sarrians, utilise ‘Soutiens Ton Club’ pour sa stratégie de mécénat. » Le président du club sarriannais, Stéphane Garcia, a témoigné de la réussite du club grâce au dispositif.
10 clubs vauclusiens récompensés pour leur engagement
Durant la soirée, huit clubs vauclusiens, un gardois et un bucco-rhôdanien, ont été félicités pour leur engagement RSE et ont pu remporter 500€ chacun :
Le club de rugby Étoile Sportive à Saint-Saturnin-lès-Avignon Le club de football US Une Autre Provence à Puyméras L’AS Bédarrides Tennis La société nautique à Caderousse L’entente Gymnique à Avignon Le Motoball Club à Robion L’US Pontet Natation Le No age boxing club à Courthézon Le BMX Club d’Avignon – Les Angles Le Tennis club de Graveson
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Le LAB RSE innovation organise la 20ᵉ édition de ses Trophées des Transitions et de la RSE Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les entreprises ont jusqu’au mercredi 31 juillet pour envoyer leur candidature.
Les entreprises ayant au moins deux ans d’ancienneté et un salarié (cela peut être le créateur de l’entreprise) qui ont la responsabilité sociétale au cœur de leur stratégie peuvent candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE PACA et aux Trophées des Transitions et de la RSE départementaux.
Ces Trophées sont l’occasion pour les entreprises de faire le point sur leur démarche RSE en bénéficiant d’un pré-diagnostic mettant en lumière les points forts et les points faibles de leurs actions. Les entreprises pourront également bénéficier d’un label engagé RSE et responsability europe en économisant jusqu’à 50% du coût du label. L’obtention d’un trophée permet la valorisation de la qualité de travail, le gain de reconnaissance et de fierté des salariés, la valorisation des parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients, actionnaires, collectivités), le gain de notoriété, une reconnaissance comme étant une structure leader de la Responsabilité Sociétale en région PACA, ou encore l’appartenance à une communauté d’une centaine de lauréats.
Pour envoyer sa candidature, il suffit de créer un compte sur le site d’Acesia et de remplir le questionnaire en ligne, avant le mercredi 31 juillet, qui est axé sur la vision et la gouvernance, les ressources humaines et les aspects sociaux, l’environnement, la réalisation-fabrication des produits/services, ainsi que l’ancrage territorial.
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
Le Groupe Fert Recyclage, basé à Visan, est spécialisé dans le recyclage et la valorisation des véhicules, mais aussi des matières. L’entreprise, qui a fêté ses 40 ans en 2023, a fait des enjeux environnementaux son cœur de métier. Elle a récemment reçu un prix pour sa démarche RSE, qui témoigne de ses efforts pour l’environnement comme pour ses collaborateurs.
Si le recyclage est une affaire qui date de plusieurs siècles en France, le recyclage des métaux, lui, n’est arrivé qu’à la Première Guerre mondiale. Dans les années 70, le tri des déchets devient obligatoire en France. Les centres de recyclage s’adaptent pour pouvoir traiter des millions de tonnes de déchets comme les plastiques, le papier, les métaux, ou encore les déchets radioactifs).
Ainsi, lorsque l’entreprise Fert Recyclage voit le jour en 1983 à Nyons, dans le Sud de la Drôme, le projet est assez ambitieux, voire avant-gardiste, puisque ce n’est que dans les années 2000 que l’Union Européenne commence à réglementer le recyclage des véhicules hors d’usage. Fondée par Olivier Fert il y a 41 ans, l’entreprise est aujourd’hui présidée par son fils Attilio Fert, qui l’a intégrée dès son plus jeune âge et qui a décidé d’installer le siège à Visan, dans le Nord du Vaucluse, lorsque son père et lui engagent le processus transmission en 2018 et qu’Attilio en devient officiellement le PDG en 2023.
Le développement des activités
Lorsque l’entreprise naît, elle se spécialise dans le recyclage et la valorisation des véhicules hors d’usage. De la collecte à la destruction, en passant par le traitement, la déconstruction, le recyclage, et la valorisation, la société vauclusienne traite tous les types de véhicules, qui sont composés généralement à 75% de fer et de métaux.
Ce n’est que plus tard, après s’être développée par croissance externe, que l’entreprise Fert Recyclage élargie son spectre de compétences et devient un groupe, sous lequel sont aujourd’hui regroupées les marques Fert Recyclage, RE/Fert et Fert Métal. Ces deux dernières concernent la distribution des pièces de réemploi pour tous les véhicules auprès des professionnels comme des particuliers, mais aussi la collecte et le négoce de fer et de métaux. Le groupe a également créé une activité dédiée à la moto pour compléter le paysage métier de ses centres de traitement automobile.
Une stratégie de croissance forte
Par sa croissance externe et le développement de ses activités, le Groupe a affirmé sa stratégie de croissance forte. En 2023, Fert Recyclage a enregistré un chiffre d’affaires de 37 millions d’euros et vise les 50 millions d’ici 2027. Le Groupe a 200 collaborateurs, mais ne compte pas s’arrêter là puisqu’il est en constant recrutement, notamment en Vaucluse (Visan, Valréas, Avignon, Cavaillon et Apt). Fert Recyclage fait d’ailleurs partie des entreprises ayant rejoint la 6ᵉ promotion de SUD Accélérateur, le programme d’accompagnement sur mesure au service des ETI (entreprises de taille intermédiaire) de demain mis en place par la Région Sud et risingSUD.
Le Groupe compte désormais 11 centres de valorisation de véhicules, 4 centres de négoce de fer et métaux, 22 dépôts de collecte et 10 sites de déconstruction dans le Sud de la France. Pour l’avenir, l’entreprise voit plus loin. « Nous sommes persuadés que l’optimisation d’un maillage territorial, national, sera porteur pour ce secteur au cœur des enjeux environnementaux et économiques », affirme Attilio Fert.
Les enjeux environnementaux au cœur de l’activité
Depuis qu’elle a été fondée, l’entreprise visanaise a développé une activité liée directement et indirectement à l’environnement. « Nos métiers contribuent à la préservation des ressources, tant par le recyclage des véhicules que par celui des fer et métaux », développe le président. Ainsi, les activités du Groupe favorisent l’économie circulaire, à travers la production de pièces détachées d’occasion issues de la déconstruction des véhicules hors d’usage, qui profitent au secteur de la réparabilité des autos, motos, machines agricoles, poids lourds et engins de travaux public.
« Les enjeux environnementaux sont au cœur de notre activité, ce n’est pas une posture qu’on adopte. »
Attilio Fert
En collectant le fer et les métaux, le Groupe contribue à réduire l’impact carbone de l’extraction, de la fabrication et de l’importation de nouveaux métaux. Ainsi, l’entreprise répond parfaitement aux préoccupations majeures qui encadrent l’environnement de nos jours.
Ambition, engagement et bienveillance. Ce sont les trois mots d’ordre qui définissent l’entreprise, en plus de ses engagements environnementaux. « Ces valeurs servent chacune des décisions prises, à chaque niveau de l’entreprise », ajoute Attilio Fert. Le Groupe a entamé une démarche RSE dès 2021, accompagné par le cabinet parisien Greenflex, spécialisé dans la transformation énergétique, environnementale et sociétale des entreprises. Ensemble, ils ont établi un bilan et une trajectoire pour Fert Recyclage.
L’entreprise s’engage donc pour l’environnement en essayant au quotidien de réduire son empreinte carbone, ses consommations énergétiques et ses émissions de gaz à effet de serre, et en favorisant l’achat responsable en priorisant les fournisseurs locaux et les produits écoresponsables. Le Groupe s’engage également pour l’Humain en privilégiant la sécurité et la santé de ses collaborateurs, la promotion du dialogue et de l’échange, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, l’égalité des salaires, la transparence des processus de recrutement, la diversité et l’intégration des minorités, ou encore l’évolution des compétences grâce aux formations professionnelles.
Cet engagement RSE a d’ailleurs été récompensé par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes dans le cadre de la 3ᵉ édition des Challenges Durabilité – Responsabilité Sociale dont les lauréats ont été annoncés ce mercredi 3 juillet. Le Groupe Fert Recyclage a obtenu le Prix de la Démarche RSE. Une belle reconnaissance pour l’entreprise quarantenaire, mais aussi pour le Vaucluse, qui recèle d’entreprises ambitieuses et conscientes des principaux enjeux qui vont contribuer au monde de demain.
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
Cette offre commune de services est là pour aider les entreprises de cette filière (produits sucrés, salés, en grains, carnés, transformés, boissons, épicerie) à être encore plus performantes, innovantes dans un monde de concurrence toujours plus âpre. Preuve de cette synergie, le futur bâtiment « Food’in », lieu « Totem » au coeur d’Agroparc qui accueillera sur 1 100m2 les équipes de ses 3 composantes avec des bureaux partagés, un laboratoires de recherche et développement, des ateliers de logistique et un magasin de vente virtuel. D’un coût de 2M€, labellisé « Bâtiment Durable Méditerranéen », il est en cours de construction avec des matériaux bio-sourcés et il offrira à la fois un faible impact carbone et une forte inertie thermique. Il devrait être opérationnel début 2025 avec, pour l’architecte d’intérieur qui l’a conçu, une prise en compte maximale de la qualité de vie au travail.
Le président du Grand Avignon, Joël Guin a inisité sur la spécificité de l’éco-système avignonnais avec l’INRAE, l’Université, l’ISEMA, l’ISARA, le Pôle d’Excellence de la Naturalité et de l’Alimentation, la Chambre d’Agriculture, le lycée agricole François Pétrarque, la présence d’ entreprises agro-alimentaires et bientôt « Vitamin’A » un pool de formations de l’infra Bac Bac+5 pour plus de 5 700 étudiants d’ici 2030 avec 26 cursus tous’azimuts, « De la production au consommateur » (près de 10M€ subventionnés à 70% par l’Etat). De son côté Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud a rappelé que la filière agro-alimentaire ce sont 30 000 emplois, 9Mds€ de retombées économiques, des produits alimentaires sains, de la qualité, de la traçabilité et de l’exportation.
Plusieurs tables rondes se sont succédé pour valoriser le fruit du travail des entreprises agroalimentaires, vendre au meilleur prix, tester et se former aux pratiques de la mise en valeur des produits en rayon, aux techniques de vente, améliorer les flux logistiques entre l’entrepôt et le magasin. Un des participants a parlé des logiciels capables d’informatiser des informations complexes et qui font gagner du temps et d’experts-partenaires qui rédigent, à peu de frais, un cahier des charges selon un processus standard qui aide ceux qui aident les entrepreneurs. Une révolution 4.0 en somme.
La Recherche et le Développement aussi ont été abordés. La nouvelle présidente du CRITT, Charlotte Trossat qui dirige la conserverie « Local en bocal » a évoqué ses 1ers tests de recettes en cuisine, puis son évolution, sa montée en compétence, étude des barêmes de stérilisation, apport de protéines, goût des aliments, taille des portions, emballage, marketing et l’innovation qui font qu’un produit séduit et que l’ entreprise réussit à grandir. D’ailleurs, Caroline Rouveyrol experte en RD a insisté « Proposer de nouveaux produits n’est pas une option, c’est une nécessité absolue. Le consommateur change, nous devons évoluer avec lui et proposer autre chose tout en nous adaptant aux normes comme aux coûts de production ».
Le directeur du CTCPA (Centre technique agro-alimentaire) basé près de l’aéroport dAvignon, Jean-Claude Dussaud a parlé de l’expertise de ses collaborateurs « Avec une centaine de professionnels et 6M€ de matériel, nous pouvons apporter, à moindre coût, au patron d’une petite entreprise qui n’a pas forcément beaucoup de moyens pour la développer, des solutions 100% sur-mesure pour son futur produit, le process de fabrication et de mise sur le marché. Tout en préservant la qualité gustative, l’apport nutritionnel et la sécurité alimentaire ».
Une autre table ronde s’est concentrée sur la réalité virtuelle. Loïc Lextrait, directeur général d’Evaveo à Lyon propose de former des équipes de façon ludique, en innovant sans manipuler les produits, sans gâcher la viande ou les légumes grâce à des simulateurs techniques. « L’apprenant est isolé dans une bulle avec son casque image & son et il mémorise très vite son apprentissage ». Sabrina Juillan (IFRIA) évoque des visites virtuelles en entreprise, comme chez « Charles & Alice », dans les ateliers de production et de maintenance, avec leurs règles de sécurité et d’hygiène drastiques qui dérangent moins en numérique qu’in situ.
De son côté, Sandrine Facon de la Conserverie provençale « Davin » à Carpentras, a expliqué comment, depuis 1988, l’entreprise a su élargir sa compétence et sa clientèle en misant sur les circuits courts et surtout en innovant. « Depuis 2016, elle s’est lancée dans la production de produits pour bébés. Pour sécuriser totalement cette Baby Food, ces purées de légumes, de viande et de fruits, nous avons acquis une machine à rayons X venue du Japon et qui détecte plastique, métal, éclats de verre, os, cartilage, bref tout corps étranger. Certes, à l’époque, elle nous avait coûté 75 000€ mais elle nous a permis de gagner nombre de parts de marchés à l’étranger. »
Une cérémonie de remise des « Prix Alim’Acteurs » a suivi avec 4 distinctions en matière de RH (ces Relations que l’on dit Humaines).
Pour la Santé et la Sécurité, c’est l’entreprise « Actimeat » (Manosque)spécialisée dans la découpe de carcasses de viande qui propose à ses salariés un « ergo-squelette » qui soulage leurs dos et fait notablement baisser les fameux TMS (troubles musculo-squelettiques). Les accidents du travail ont réduit de 80% et le taux d’absentésime de 20%.
« Terre d’Oc“, dans les Alpes-de-Haute Provence également, qui conçoit des produits pour le corps et le bien-être se préoccupe aussi du bien-être de ses salariés a reçu le Prix « Marque Employeur ». Laure Vincent, présidente de cette entreprise éco-responsable, éthique et solidaire précise « Nous avons très peu de turn-over, nous écoutons chacun de nos collaborateurs, nous prenons en compte ses suggestions, comme par exemple accorder 3 jours au parent d’un enfant malade ». Cette empathie, c’est notre colonne vertébrale ».
« Le Beau Geste« , biscuiterie du Thor créé et dirigé par Fleur Masson, a été distingué dans la catégorie « Formation » pour son aide à des personnes en insertion.
Enfin le 4ème prix et Coup de Coeur a été décerné à « Lökki » (sur le MIN de Cavaillon), qui se dit « éleveur de bulles » et qui fabrique depuis 10 ans des boissons fermentées et pétillantes. Avec une gamme originale de parfums (rose, hibiscus, gingembre, fraise-basilic, bergamotte). Et surtout, les jeunes patrons, Nina Lausecker et Sebastian Landaeus sont très impliqués dans la RSE (responsabilité sociale et environnementale) avec leur vingtaine de salariés. Ambiance solidaire et bienveillante lors de leurs séances de brain-storming, les « agoras », deux fois par an. C’est une forme de management collaboratif, horizontal, pas vertical à la Jupiter… Toute initiative est soumise à co-construction, en gouvernance partagée. Certains feraient bien de s’en inspirer!
Le congrès annuel a duré près de 4 heures avec, au programme de cette riche matinée, les Assemblées Générales ordinaires et extraordinaires des 3 composantes (ARIA, CRITT et IFRIA). Pour la prochaine fois et grâce aux votes des AGE, cette étape statutaire et donc obligatoire, le vote se déroulera en amont du congrès pour laisser encore plus de temps aux échanges.
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
La Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) organise la 3ème édition des Challenges Durabilité.Ce concours national valorise l’engagement des commissaires aux comptes, de leurs clients et de leurs parties prenantes en faveur d’une performance plus durable. Il met à l’honneur la Responsabilité sociétale des entreprises, mais pas seulement. Il est ouvert à toutes les organisations : entreprises, associations, cabinets d’audit, mémorialistes de la profession et étudiants en Master. Les candidats ont jusqu’au mardi 30 avril pour déposer leur dossier dans une ou plusieurs des catégories proposées.
Durabilité et responsabilité sociétale : une question de confiance portée par les commissaires aux comptes Le commissaire aux comptes, professionnel indépendant spécialiste de l’audit, est l’allié des entreprises dans leur transformation sociétale et environnementale. Son intervention participe à améliorer la qualité de l’information extra-financière et les process qui amène à sa production. Sa mission, reconnu d’intérêt public, assure la fiabilité et la sincérité des données, créant les conditions de confiance nécessaires au bon fonctionnement de l’économie et à la lutte contre le greenwashing et le social washing.
Longtemps considérée comme une fonction annexe de la performance ou un levier de communication, la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue incontournable pour toutes les organisations. Prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (critères ESG) permet aux entreprises d’inscrire leurs activités dans la durée.
La CSRD, un champ de responsabilités élargi pour la profession Le rôle des commissaires aux comptes en matière de RSE a récemment été renforcé par l’adoption de la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive), entrée en vigueur au 1er janvier 2024.
Élément constitutif de l’institution du « Green deal » européen, elle vise à normaliser le reporting extra financière, et ainsi à mieux orienter les décisions économiques et les investissements en faveur d’une transition vers une économie plus durable à l’échelle européenne. Les grandes entreprises devront désormais publier, à compter de 2025, des informations détaillées en matière sociale, environnementale et de gouvernance au sein d’une section dédiée dans leur rapport de gestion, qui fera l’objet d’une vérification par un auditeur habilité. La CSRD place les commissaires aux comptes au centre de ce dispositif. En multipliant les initiatives, la CNCC dessine l’avenir de la profession en étant pleinement partie prenante de la transition de la société en faveur d’une économie plus durable.
Une nouvelle édition des Challenges et de nouveaux prix Pour cette nouvelle édition, la CNCC inaugure une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, afin de mieux valoriser l’engagement de la profession et des entreprises qui porteront la mission créée par la directive CSRD. La mémoires « mémoire » est quant à elle scindée en deux catégories, pour distinguerles stagiaires de la profession et des étudiants en Master (toutes filières confondues).
Six lauréats seront récompensés dans les catégories suivantes :
Démarche RSE : un prix réservé aux organisations qui ont pris l’élaboration et le déploiement de leur stratégie RSE à bras le corps.
Reporting de durabilité (DPEF) : pour les organisations qui valorisent leurs performances extra-financières au moyen d’un reporting structuré, obligatoire ou volontaire, vérifiée par un commissaire aux comptes OTI
Cabinetengagé : une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, parce que la profession elle aussi se doit d’être exemplaire pour convaincre ses clients.
Société à Mission : un prix qui s’adresse aux sociétés qui ont rejoint ou souhaitent rejoindre, avec ambition et détermination, le club des sociétés à mission.
Mémoire DEC : pour les mémorialistes de la profession qui ont déposé et soutenu un mémoire traitant des enjeux de durabilité et de responsabilité sociétale.
Mémoire RSE – Etudiants en master : une catégorie qui vise à refléter la diversité des profils d’auditeurs en devenir, au niveau Bac+5, autour d’un sujet transversal à toutes les filières.
Un prix du jury, toutes catégories confondues, sera également remis à la fin de la cérémonie.
La cérémonie de remise des prix se tiendra, comme les deux années précédentes, à La Serre (Paris, Porte de Versailles), le 3 juillet prochain, et sera précédée d’une conférence ouverte à tous sur le thème « De la conformité à la sincérité des informations en matière de durabilité »
A propos de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes(CNCC) La CNCC est l’instance représentative des commissaires aux comptes en France, profession d’intérêt général créatrice des conditions de transparence et de sécurité de la sphère économique, sociale et environnementale. Les commissaires aux comptes sont des alliés de toutes les typologies de structures, de leurs dirigeants et de leurs parties prenantes. Ils placent les valeurs d’indépendance, de compétence, d’engagement et d’écoute au cœur de leurs missions, au service d’une société de confiance. La CNCC représente près de 11 500 commissaires aux comptes qui certifient les comptes de plus de 240 000 entités chaque année, dont plus de 150 000 PME. Le chiffre d’affaires audité par les commissaires aux comptes, toutes entités confondues, est d’environ 6 245 milliards d’euros (clôture des comptes 2020).
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
La société Charles & Alice, historiquement implantée à Monteux, vient de devenir la première entreprise à mission du secteur du dessert aux fruits. L’aboutissement d’un travail de plusieurs années qui se traduit par de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux.
C’est dans le cadre majestueux du Complot, bar de la maison d’hôte d’exception La Divine Comédie, au cœur d’Avignon, que Thierry Goubault, président de la société Charles & Alice, a révélé que cette dernière vient de devenir une entreprise à mission. La première de son secteur d’activité, qui plus est.
La notion de « société à mission » est une qualité reconnue aux sociétés garantissant le respect d’engagements sociaux et environnementaux. Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019, aussi appelée la loi PACTE, l’entreprise Charles & Alice, dont le siège se situe à Allex dans la Drôme, a défini des objectifs sociaux et environnementaux, des objectifs statutaires qui sont contrôlés. « C’est l’aboutissement d’un travail effectué depuis de nombreuses années », affirme Thierry Goubault. Ainsi, à travers ces nouveaux objectifs, Charles & Alice met en pratique sa raison d’être : « Ensemble, nous créons avec responsabilité et enthousiasme des produits savoureux, pour donner du goût à l’avenir. »
Travailler localement
Le premier objectif fixé par l’entreprise se définit par le partage de la passion du goût autour de l’élaboration de bons produits, tout en privilégiant le local. « On est un des plus grands vergers de France », explique le président. Hors de question donc pour Charles & Alice de travailler avec des pommes non françaises. L’entreprise se fournit dans un rayon de 190 km. 70% des recettes sans sucres ajoutés sont 100% françaises. Le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence sont les plus gros fournisseurs de pommes. L’entreprise essaye de s’associer au plus avec des producteurs ayant des démarches écoresponsables, agroresponsables, et HVE (Haute Valeur Environnementale).
L’entreprise travaille aussi sur le développement des filières fruitières françaises et participe à la refruitalisation des vergers français. 10 hectares de poires william ont été récemment plantés dans les Alpes-de-Haute-Provence. La société drômoise a également signé un nouveau partenariat avec une coopérative du Gard afin de développer une filière de pêches françaises. Il sera d’ailleurs possible de découvrir la nouvelle compote pomme-pêche 100% française dès ce mois d’avril.
Réduire l’impact environnemental
Le deuxième objectif établi par Charles & Alice est la meilleure maîtrise de ses impacts pour préserver au mieux l’environnement et les territoires. L’entreprise s’est donc fixée plusieurs buts à atteindre d’ici à 2027 tels que : •Réduction de la consommation en eau de 80% (une consommation déjà réduite d’un quart en 20 ans) •40% d’énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires notamment •98% de déchets valorisés par la méthanisation (Charles & Alice travaille avec une entreprise de l’Isle-sur-la-Sorgue) et par l’alimentation animale •100% de recyclage
L’entreprise travaille déjà avec application sur tous ces objectifs, et depuis quelques années, elle essaye aussi d’optimiser le taux de remplissage de camion afin de réduire son impact sur les routes. Pour un client de la grande distribution, l’entreprise a déjà réussi à diminuer de 600 camions sa flotte totale sur une année, ce qui représente environ 50% de flux routier en moins. De plus, pour ses trajets entre les sites drômois et vauclusiens, Charles & Alice privilégie le biocarburant.
Bien vivre ensemble
Le troisième et dernier objectif fixé par l’entreprise œuvre pour le bien-vivre ensemble, avec les collaborateurs, les partenaires et les clients. Cet objectif se traduit dans un premier temps par l’action ‘Les joyeux mots’ qui a pour but de créer du lien entre les générations. Créée en 2019, cette opération est aujourd’hui devenue nationale. Les écoliers écrivent un message ou font un dessin qui sont ensuite apposés sur les pots de compote envoyés aux maisons de retraite. L’année 2023 a comptabilisé 95 000 envois de ces attentions. Désormais, les collaborateurs de Charles & Alice sont impliqués. Neuf animations salariés/séniors ont été organisées depuis le début de l’année.
Ces objectifs sociaux et environnementaux sont aussi un bon moyen de mobiliser les collaborateurs. C’est pour cela que derrière le statut de société à mission, Charles & Alice a développé le slogan « Bonjour demain » en interne. « Demain, on pourra faire mieux qu’aujourd’hui, conclut Thierry Goubault. On souhaite regarder l’avenir avec enthousiasme. »
Saint-Rémy-de-Provence : Adeline Fruneau est la nouvelle responsable RSE de Bconnex
La Région Sud et risingSUD, l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région, ont présenté les 20 entreprises qui forment la 6ᵉ promotion de SUD Accélérateur, le programme d’accompagnement sur mesure au service des ETI (entreprises de taille intermédiaire) de demain. Parmi ces 20 entreprises, trois sont vauclusiennes.
Le groupe Fert Recyclage, basé à Visan et spécialisé dans la collecte, le recyclage et la valorisation de véhicules hors d’usage, l’entreprise AMD Énergies, implantée à Entraigues-sur-la-Sorgue (spécialisée dans les études, l’installation de systèmes de chauffage, climatisation, plomberie, etc) ainsi que Helen traiteur (organisation de réceptions gastronomiques) installée à Morières-lès-Avignon, se joignent à 17 autres entreprises de la Région Sud au sein de la 6ᵉ promotion du programme d’accompagnement SUD Accélérateur de risingSUD.
Durant 24 mois, les 20 entreprises qui composent la promotion bénéficieront d’un accompagnement personnalisé par risingSUD e Bpifrance afin d’obtenir les bases d’une performance durable et d’être guidées vers un changement d’échelle, de PME (petite ou moyenne entreprise) à ETI (entreprise de taille intermédiaire). Les entreprises auront un diagnostic complet et une mission d’ingénierie conseil proposés par les experts de Bpifrance et risingSUD, des moments collectifs autour de huit séminaires organisés en partenariat avec Kedge Business School, et des mises en réseau et visibilité grâce aux réseaux Les Accélérés et La Communauté by risingSUD.
risingSUD s’engage pour la transition écologique et sociétale des entreprises
En plus d’accompagner les entreprises dans leur croissance, risingSUD a annoncé vouloir être un exemple en matière de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) et soutenir l’émergence des nouveaux modèles. Grâce au dispositif Décarbon’Action de Bpifrance, l’agence a réalisé son premier bilan carbone. En 2022, elle a généré 572 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 6 000 fois le tour de la Terre en TGV. L’objectif est donc d’atteindre 144 tonnes de CO2 en 2032. risingSUD s’est donc fixée l’objectif de réduire ses émissions de CO2 à travers un plan d’actions en interne, mais aussi en externe, dans ses missions d’accompagnement des entreprises.
Dès cette année, l’agence va également soutenir des actions de bénévolat, individuelles ou collectives. Elle accueille déjà depuis le début de l’année, pour 10 mois, un chien guide pour aveugle en formation. De plus, risingSUD a mis en place un outil de scoring de l’impact des projets et des entreprises de la région, afin de prioriser l’accompagnement des plus vertueux, autour de quatre dimensions : économique, sociale, environnementale et territoriale.
risingSUD au service du Grand Avignon
La communauté d’agglomération du Grand Avignon a récemment fait appel aux services de risingSUD, dans sa nouvelle stratégie Naturalité, pour identifier les entreprises à implanter.
Grâce à son offre d’ingénierie immofoncière, l’agence de la Région Sud a permis au Grand Avignon d’affirmer le positionnement d’Agroparc en tant que cluster de l’intelligence de la Naturalité, d’identifier les typologies d’activités à implanter au vu des besoins des entreprises locales et des enjeux de la filière, de promouvoir le site sur l’ensemble des plateformes régionales et nationales de valorisation du foncier économique, mais aussi d’élaborer un plan de prospection en mobilisant de manière efficiente les expertises de risingSUD et de Vaucluse Provence Attractivité.
risingSUD, au travers de son Plateau d’ingénierie immofoncière, accompagne les propriétaires publics et privés de fonciers économiques afin de travailler sur le positionnement économique de leur site, formaliser les éléments de marketing territorial pour attirer les entreprises cibles, et définir un plan de prospection.
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« Essentiel », explique Laurence Castelain, « C’est le nom de ce plan, une démarche qui, depuis 2016, concilie ambition, développement économique et responsabilité sociale, sociétale et environnementale, avec l’ensemble du personnel qui a le souci de préserver l’environnement ».
Déjà, l’an dernier, la maison Castelain (basée à Châteauneuf-du Pape, Althen-des-Paluds et Coustellet) avait été distinguée lors de la 18ème Edition des « Trophées de la RSE » (Responsabilité sociétale de l’entreprise) pour sa politique anti-gaspillage, sa valorisation de l’humain et sa démarche associative. Il s’agissait de fabriquer et de distribuer des tablettes de chocolat à des associations caritatives. « Environ 2 tonnes conditionnées par le personnel, bénévolement. A partir de produits dont l’emballage avait été abîmé, dont les ingrédients ne correspondaient pas à 100% au cahier des charges, quand il y avait 25% de noisettes au lieu de 26%, quand l’étiquetage était parfois erroné. Mais il s’agit de chocolat délicieux, de qualité, tout à fait consommable et en 2022, les 6 300 tablettes distribuées au plus démunis avaient fait des centaines d’heureux » précise Laurence Castelain.
Lionel Dosne, lors du Prix Coup de Coeur 2022 Trophées des Transitions et de la RSE Provence-Alpes-Côte d’Azur – 18e edition
Le 1er novembre dernier, tous les salariés de Castelain (une soixantaine) étaient au Château du Barroux pour participer à une « Fresque du climat ». « Vu l’état de la planète, les phénomènes extrêmes de canicule, d’inondations ou d’assèchement des nappes phréatiques, nous sommes tous imprégnés par cette problématique, sensibilisés à cette nécessité de développement durable et nous nous inscrivons dans cette énergie positive, au coeur de la chocolaterie créée en 1994 par Bernard Castelain ».
Noël est le moment le plus fort de l’année avec 40% du chiffre d’affaires de la chocolaterie, contre 15% à Pâques. Et ça bouge, chez Castelain. A Châteauneuf-du-Pape, des travaux de rénovation sont en cours. Une boutique temporaire attend les fondus de chocolat. Le Père Noël a déjà fait le plein dans sa hotte, avec tablettes, mendiants, calissons, bûches, coffrets, bonbonnières au chocolat noir et au lait, picholines, calinous et orangettes sucrées, ballotins, palets des papes, caramels, assortiments de ganache et pralinés, nougats et marrons glacés. En attendant une boutique toute neuve, des ateliers pour petits et grands et le bar à chocolat qui vont ouvrir début 2024 à Châteauneuf-du-Pape.
CHOCOLATERIE CASTELAIN : 61 salariés 12,1M€ de chiffre d’affaires 1 700 tonnes de chocolat par an, dont 980 tonnes en bio