Pour ce mois de juin, l’association Aprova84 propose de nombreuses formations dans le département, également accessibles via visioconférence, offrant un renforcement des compétences des associations, mais aussi permettant de soutenir leur gestion efficace. Aprova84 accompagne depuis 1979 les associations de Vaucluse.

Le 26 juin, à Monteux aura lieu un événement important pour l’association Aprova84, il s’agit de la restitution publique de leur accompagnement DLA (dispositif local d’accompagnement) avec France Active. Cet événement sera l’opportunité de dévoiler les résultats de leurs semaines de réflexions stratégiques.

Par ailleurs, ils partageront les enseignements tirés de ce processus et définiront les défis et les orientations futures de l’Aprova 84.

Leurs services seront fermés pendant un certain temps pour se concentrer sur la préparation des projets qu’ils ont prévus pour la rentrée.

Agenda des événements :

CHEZ APROVA84

–    L’Aprova 2030 : Soirée de restitution WORLD CAFE et DLA

Mercredi 26 juin à 18h – MONTEUX
Soirée de clôture, où seront présentés les résultats du travail collaboratif, les enseignements tirés et les perspectives d’avenir pour la structure.
Lieu : Maison de la Fraternité, 1 boulevard Pasteur à MONTEUX

–   Fermeture ponctuelle des bureaux cet été

Les bureaux de l’Aprova 84 seront fermés aux dates suivantes :

• Vendredis : 21 et 28 juin
• Lundi, mardi, mercredi : 10, 11, 12 et 24, 25, 26 juillet

Pendant ces périodes, l’accès aux boîtes aux lettres restera possible pour les associations domiciliées.

Agenda des Formations Associatives

• –RECHERCHER, ACCUEILLIR ET FIDÉLISER DES BENEVOLES
• Mardi 17 septembre, 9h30/12h30 – en cours / Avignon

• –RÔLE EMPLOYEUR : droits et obligations
• Jeudi 26 septembre, 17h/20h – Webinaire

• -COMPTABILITÉ ASSOCIATIVE – NIVEAU 1
• Jeudi 27 juin, 9h30/16h30 – A confirmer / Sorgues

• –OUTILS ET ANIMATION DE l’INTELLIGENCE COLLECTIVE
• Mercredi 25 septembre – Avignon

• –BASES DE LA COMMUNICATION
• Lundi 30 septembre, 17h/20h – Valréas

• -FONDAMENTAUX DE LA LOI 1901
• Mardi 2 juillet, 3 septembre, 14h/17h – Webinaire

• –(RE)ECRIRE ET COMPRENDRE LES STATUTS

Mardi 9 juillet et 10 septembre (et tous les 2eme mardis du mois)- 14h/17h – Webinaire

Mardi 16 mars, les étudiants de la Licence 3 AES (administration économique et sociale) ont organisé la restitution collective de leur enquête sociologique sur le thème de la fracture numérique.

Ils sont 70 étudiants à avoir travaillé sur cette enquête, réalisée dans le cadre de leur formation. Durant plusieurs mois, ils ont effectué une série d’entretiens semi-directifs auprès d’individus en fracture numérique, c’est-à-dire auprès de celles et ceux qui n’ont pas accès aux technologies numériques ou qui rencontrent des difficultés d’utilisation. Au total, 130 enquêtés ont répondu à leurs questions. Hier, les étudiants en dernière année de Licence ont présenté durant plus d’une heure les résultats de leur enquête, devant leurs camarades et professeurs encadrants.

Une illusion d’opportunité pour tous

Le premier résultat obtenu par les étudiants concerne l’impact du numérique sur l’intégration sociale. Selon eux, les personnes loin des technologies numériques ou rencontrant des difficultés d’utilisation sont des personnes en difficulté sociale. Ainsi, au lieu de créer une nouvelle opportunité, le numérique représente pour eux une nouvelle barrière qui renforce les inégalités sociales : incapacité à effectuer certaines démarches administratives, à créer un cv, à garder le contact, etc.

« Le numérique partout ça me stresse, c’est trop de choses à penser, même pour les choses qui étaient simples avant »

Clémentine, 59 ans.

« Je me suis renseigné un peu au début pour savoir ce que c’était et puis je me suis dit : Oula c’est trop compliqué, je n’en ai pas besoin et je n’en ai pas eu envie »

Bernadette, 96 ans.

Les étudiants ont observé que les parmi leurs enquêtés, plus de 50% de celles et ceux en fracture sociale n’ont pas de diplôme ou ont un niveau bac. Outre le niveau d’étude et la catégorie socio-professionnelle, la langue, l’âge et le niveau de revenu sont également des barrières à l’utilisation des nouvelles technologies.

« J’aurais aimé avoir les moyens de pouvoir donner la possibilité à mes enfants de faire comme les copains en ayant des téléphones récents et de pouvoir moi aussi avoir la possibilité d’en avoir, pour parler avec eux »

Nour, 37 ans.

Des stratégies d’adaptation

Face à leurs difficultés, les « exclus du numérique » s’adaptent notamment en demandant de l’aide, ce qui crée pour eux une dépendance aux autres, mais peut également faire ressentir un sentiment de honte, de peur ou de gêne. Ils peuvent demander de l’aide à un tiers de confiance informel, comme un membre de leur famille, un ami, un proche ou à des structures formelles publiques et privées, comme France Service, lieu très fréquenté par les personnes en fracture numérique.

« Le seul truc qui me dérange avec le numérique c’est de devoir embêter mes filles pour me le faire »

Michel, 73 ans.

« Je vais chercher les renseignements dans les organismes concernés [en parlant de la CAF] »

Lina, 55 ans.

« J’ai fait appel à un formateur pour apprendre à utiliser mon ordinateur. C’était une formation une fois par semaine pendant plusieurs semaines, il y a une dizaine d’années, c’est lui qui venait chez moi »

Suzanne, 77 ans

Face à ces résultats, les étudiants de l’université d’Avignon concluent qu’il faut promouvoir l’inclusion numérique en mettant en place des mesures forte pour réduire la fracture numérique. Fracture qui crée un sentiment de peur chez beaucoup d’interviewés et qui exclut « ceux qui étaient déjà exclus ».

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J.R.