25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

(Vidéo) Avignon-Le Pontet quand Self tissus promeut le DIY high level !

Flore Linotte entourée de son équipe d'experts

Flore Linotte et son époux Michel sont à la tête de Self tissus, magasin de 600m2 situé dans la zone du Centre commercial d’Auchan-Le Pontet. Le lieu, entièrement dédié au ‘DIY’ (Do it yourself / au faire soi-même) version couture propose de concevoir sa propre mode vêtement, déco, d’apprendre à tricoter, crocheter et même de refaire une beauté à son vieux fauteuil fatigué. L’idée de génie ? Pouvoir tout trouver et tout faire sur place ! 

Flore Linotte ne savait pas qu’en empruntant la machine à coudre de sa grand-mère, son destin basculerait. Au début, il était simplement question de trouver des tissus et des accessoires de couture, de regarder des tutos sur internet pour s’exercer à faire des vêtements pour ses enfants… «Puis, en parlant autour de moi, j’ai découvert que mes collègues de travail cousaient aussi, se souvient Flore Linotte. J’ai compris que le marché était en pleine expansion. Nous nous plongions enfin dans le Do it yourself alors que, pour d’autres pays, particulièrement en Angleterre, ce mécanisme était déjà enclenché depuis plusieurs dizaines d’années.

Une vraie réponse à la demande

«Pour autant, je n’étais pas toujours satisfaite de ce que je trouvais dans les magasins. Je voulais un concept total, un lieu où l’on puisse acheter du tissu, de la mercerie une machine à coudre, du SAV (service après-vente) et même, de prendre des cours de couture. Est-ce que le concept existait en France ? J’ai mis un temps infini à trouver la perle rare en Bretagne, à Quimper avec Self tissus. L’entreprise existait depuis 1986, disposant aujourd’hui de 25 magasins en France et d’un site vendeur internet. J’ai contacté son fondateur, Hugues Boursin.»

On fonce

Le rendez-vous est fixé à Quimper, au magasin pilote, où Flore et Michel sont reçus par le patron de la chaîne, entrant dans un circuit programmé de visites de magasin de Nantes à Brest, sur deux jours pour bien comprendre le concept et son environnement. Le couple est enthousiaste. Flore, de formation commerciale, s’occupera du magasin, Michel, expert en électro et micromécanique s’attellera à la vente des machines, à la prise en main de la machine ainsi qu’au SAV. Ils signent leur contrat avec le repreneur de la franchise, Dominique Thibaud et ouvrent Self Tissus Avignon-Le Pontet en août 2019.

Self Tissus un choix d’étoffes très souvent renouvelé

Ce qu’il faut bien comprendre

«On n’ouvre pas un magasin que par passion, relativise Flore. La franchise ne recherchait pas une couturière mais un profil commercial avec des compétences de gestion du stock, de management, un profil de chef d’entreprise dynamique, entreprenant, capable de prendre les bonnes décisions au bon moment et solidement ancré dans la réalité. L’accompagnement du franchiseur a été déterminant et Self tissus nous a beaucoup accompagnés tout en étant ultra réactif dans cette période très troublée, nous permettant de tout mettre en place pour continuer à travailler. En temps normal nous assistons à 2 séminaires par an avec de très riches échanges et une mise en avant des perspectives, remplacés actuellement par des réunions en visio-conférence. Enfin, nous employons 3 salariés.»

Le contexte

«Jusqu’en janvier de cette année, le magasin fonctionnait bien. Ce qui a rompu dans notre élan ? La fermeture d’Auchan et de la galerie marchande qui sont les locomotives du flux de clientèle. Le coup de grâce ? Le couvre-feu à 18h. Quant aux aides de l’Etat ? Elles ne concernaient que les magasins fermés. Le PGE (Prêt garanti par l’Etat) ? On a eu besoin de l’utiliser en février dernier. On ne s’est jamais arrêtés et l’on s’adapte en permanence aux horaires. Demain sera mieux qu’aujourd’hui car je suis très confiante en l’avenir. Notre prévisionnel en temps normal ? Nous aurions dû réaliser un chiffre d’affaires de 500 000€ en 2021. Nous prévoyons 750 000€ de CA en 2022 si la situation sanitaire le permet. Notre zone de chalandise ? Marseille, Salon-de-Provence, plateau d’Albion, Apt, Villeneuve, les Angles, Nîmes. Nous sommes un magasin de destination.»

L’accompagnement du Réseau entreprendre

«Je suis accompagnée dans mon parcours de cheffe d’entreprise par le Réseau Entreprendre Rhône-Durance. Laurent Danset qui m’a énormément aidée pour candidater au Réseau Entreprendre, particulièrement dans l’administration de mon dossier. Nous avons pu, ainsi, en tant que lauréats, bénéficier de 40 000€ à taux zéro mais ce qui nous a le plus séduits est sans conteste leur accompagnement. Nos réunions mensuelles nous éclairent sur un sujet à chaque fois déterminant comme ‘savoir lire et interpréter un bilan, analyser les chiffres’ en l’espace de très peu de temps. Le plus précieux ? Etre accompagnés par de vrais chefs d’entreprise. Mon parrain ? C’est le directeur de La Mirande, Francis Lacoste qui est à mes côtés durant deux ans. Ensemble, nous élaborons un plan de ‘pilotage’ des chiffres mensuels mettant en exergue l’objectif, le réalisé, les point forts et à améliorer ; les réalisations importantes du mois passé et les actions à entreprendre dans les prochains mois, bref, c’est une feuille de route conçue pour mesurer, en temps réel, sa progression et pour se projeter.»  

Le mot du parrain

«La Mirande est membre du Réseau Entreprendre Rhône-Durance depuis 4 ans. J’ai investi le Comité d’engagement qui a pour objet de sélectionner les lauréats et de leur accorder des crédits en plus d’un accompagnement bénévole -mensuel sur deux ans- à la fois technique et humain. Flore vend du tissu tandis que je vends des chambres d’hôtel. Si nos produits sont différents ils répondent à des exigences économiques et de saisonnalité très proches. Nous nous voyons pour examiner les tendances, les évolutions, faire le point et échanger sur toutes les problématiques afin de les analyser et surtout mettre en évidence des solutions qui permettront de rebondir. Si le commerce reste, en tous secteurs, très fluctuant, l’entreprise de Flore est très saine et l’accompagner relève d’une belle aventure humaine.»

L’atelier de couture

Surfer sur le Do It Yourself

«Notre pari ? Le DIY. Les femmes se rappellent qu’avant, chaque foyer comptait sa machine à coudre sourit Flore et l’ont, lors du 1er confinement, redécouverte au fond de leur placard. La tendance s’est d’ailleurs accentuée lorsque l’on a tous compris à quel point nous étions dépendants d’autres pays, cela impliquait une prise de conscience en commençant par fabriquer des masques puisque nous n’en disposions pas.»

Montrer sa différence

«Les femmes se sont dit qu’elles pouvaient aller plus loin. Outre la satisfaction de faire soi-même, elles confortaient leur confiance en elles. Le DIY c’est justement çà, montrer sa différence ! Et plus loin encore, avec l’envie de sortir du rang, de choisir son tissu, ses accessoires pour concevoir des vêtements inspirés et inspirants. Car, à bien y regarder, le prêt à porter grand public propose peu de diversité de formes et de couleurs pour plaire au plus grand nombre sans pour autant monter en qualité ni de coupe, ni de tissu. Et puis la génération de nos enfants nous incite à l’achat responsable, au recyclage. Ils sont très conscients des enjeux environnementaux. C’est ainsi qu’on les accueille à partir de 9 ans. Ils viennent apprendre à coudre des pochettes, des lingettes démaquillantes, des fabrications allant dans le sens du zéro déchet.»  

Quelle clientèle ?

«Notre clientèle est très axée habillement. Nous avons, par exemple, des clientes qui créent des patrons très tendance pour venir réaliser leur vêtement avec notre couturière. Elles produisent même des tutos sur Internet. Notre rôle ? Les accompagner du choix du patron à sa mise à la mesure, en passant par le choix du tissu et la confection du vêtement fini. Cette qualité de service a tout de suite eu pour effet d’augmenter notre panier moyen qui est le plus élevé des Self tissus de France à 45€ alors que la moyenne est, ailleurs, de 26€. Nous vendons également beaucoup de machines à coudre et de surfileuses, notamment grâce à la formation de mise en service, à leur entretien et à un SAV toujours sur place.»

Comment expliquer ce boom ?

«Les couturières savent que l’on va au-delà du travail soigné en faisant de très belles finitions intérieures qui peuvent même être fantaisies avec du fil métallique ou autre, la créativité est devenue technologiquement sans limite, comme, par exemple coudre des leds ! Et puis plein de nouveaux produits facilitateurs et gains de temps sortent en permanence comme les patrons transfert qui ‘se dessinent’ directement sur le tissu vous évitant nombre d’étapes. La promesse ? En 3h l’on peut désormais confectionner son vêtement, à sa taille, en trouvant tout sur place et en suivant ses cours de couture. En 7h ? On peut refaire entièrement son fauteuil. Il devenait également difficile, en France, de trouver des produits qui sortent de l’ordinaire, particulièrement en mercerie. Et bien, chez nous, La mercerie Prim qui travaille en haute couture pour Gucci, propose des boutons-bijoux tout ce qu’il y a de plus raffiné, des sangles pour fabriquer ses sacs…»

Les premiers chantiers d’une apprentie couturière ? Les coussins parfaits en out door

Ce que propose Self tissus

Vente de tissus, voilages, laine, mercerie-rubanerie, machines à coudre, confection sur mesure, cours et ateliers de couture, tapisserie. Initiation à la machine à coudre et à la surjeteuse. Des ateliers libres ou d’initiation pour apprendre : le tricot, des éléments tapissiers, coudre des accessoires, des vêtements, de la décoration… 10€/h, un atelier s’étend sur 3h. Ils sont destinés aux novices, débutants, intermédiaires et experts. La franchise Self tissus compte 25 magasins en France. Des ateliers enfants à partir de 9 ans sont organisés les mercredis et samedis. Le futur adhérent et dirigeant de son magasin prévoira un droit d’entrée de 18 000€, un apport personnel de 50 000€, un investissement global de 350€/m2, un chiffre d’affaires la 1re année de 460 000€ HT et de 550 000€ à 2 ans. La formation initiale est de 4 semaines. En période ‘normale’, la franchise promettait 460 000€ de chiffre d’affaires la 1re année. L’enseigne prévoit de réaliser 14M€ de CA en 2020, soir une progression de 50% depuis 2017. Près de 3 à 4 magasins ouvrent chaque année.

Concept store

La conception du magasin Self tissus ? Tout d’abord un joli cadre, des espaces soigneusement organisés et délimités par des couleurs, des jeux de lumières doux : Tissus mode, tissus décoration, mercerie, table présentoir à machines à coudre, garnissage, nappage, mercerie, laine, atelier couture et même le bar à coudre proposant la location, sur place, de machines à coudre et de surjeteuses. On y apprend, sur rendez-vous, à coudre ou à se perfectionner. Et parce que ce sont souvent les femmes qui cousent, un espace enfant jouxte opportunément l’atelier de couture. Les atouts du magasin ? Des nouveautés, des animations, une ambiance conviviale, des vendeurs experts et à l’écoute.Self Tissus Avignon-Le Pontet. Au shopping Avignon Nord. 472, avenue Louis Braille. 04 90 03 13 28.


(Vidéo) Avignon-Le Pontet quand Self tissus promeut le DIY high level !

Pendant 5 mois, 19 équipes ont expérimenté la création d’entreprise dans le cadre du programme ‘Les Entrep’ 100% digitalisé’. Découvrez les projets novateurs récompensés à l’issue de cette 7e édition.

lls testent l’entrepreneuriat depuis novembre, ils innovent et développent de nouvelles compétences, rien ne semble freiner la créativité des jeunes étudiants et diplômés. Véronique Coppin, coach d’entreprise et coordinatrice de l’association avait virtuellement convié les 81 étudiants et jeunes diplômés de la session 2020/2021, les 22 experts et les 47 coaches bénévoles, entrepreneurs issus notamment du Réseau Entreprendre Rhône Durance, du Centre de jeunes dirigeants 84 (CJD) et du réseau Force cadres pour la remise des trophées.

Les inventeurs d’aujourd’hui font les génies de demain

Le défi : s’entraîner dans la vraie vie à monter une entreprise. Présidée par Serge Edmond, président Les Entrep’ Vaucluse, la soirée a récompensé 7 équipes dont les idées se sont transformées en véritables opportunités d’affaires.

  • Le prix ‘communication’ pour l’équipe “No Waste, All sold”, une plateforme mettant en lien commerçants, producteurs et consommateurs.
  • Le prix ‘entreprendre autrement’ pour l’équipe “Déam’bulle”,  un déambulateur aquatique permettant aux personnes à mobilité réduite d’accéder à la mer/piscine en autonomie.
  • Le prix ‘dream team’ pour l’équipe “Horse Sport Rescue”, une gamme d’équipements recyclés et biosourcés pour l’équitation.
  • Le prix ‘parcours entreprendre’ pour l’équipe “Epi”, un restaurant proposant une cuisine de terroir, 100% locale et raisonnée.
  • Le prix ‘clip vidéo’ pour l’équipe des “Disciples de Thétys”, une gourde proposant un nouveau mode de consommation plus sain et éco-responsable.
  • Le prix ‘innovation’ pour l’équipe “Mix ton Frig”, une application pour étudiants qui génère des recettes en fonction de ce qu’il y a dans le frigo et les placards.
  • Le prix ‘coup de cœur’ pour l’équipe “Mélior”, un concept store éthique proposant plusieurs offres : salon de thé et restaurant gastronomique, le tout dans un lieu verdoyant.

L’équipe “Brunü” représentera le Vaucluse à la finale nationale

Clou du spectacle, le trophée Entrep a été décroché par l’équipe “Brunü”, qui représentera le Vaucluse à la finale nationale le 27 mai prochain. L’équipe passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales et auront 3 minutes pour convaincre lors du e-Trophée France Les Entrep’.

©Les Entrep’Vaucluse

Brünü est une entreprise de collecte et de valorisation de drêches, issus du brassage du malt des brasseries. Le projet entend lutter contre le gaspillage alimentaire et devenir l’intermédiaire clé dans la valorisation des drêches bio pour l’alimentation humaine. Objectif ? Créer du lien social entre les brasseries bio locales et industrielles transformatrices de farines (boulangers, pastiers, etc.).

Brice Levasseur et Mélisande Nardy, tous deux étudiants ingénieur en agronomie, Joy Repos, étudiante en management d’entreprise, et Mazzy Djezzar, étudiant en mathématiques, forment cette équipe d’innovateurs de choc.

11 équipes nominées

« La motivation, l’enthousiasme, la bienveillance, la fantaisie, le travail des 19 équipes soutenues par l’ensemble des acteurs de la Promo 2021 ont donné naissance à des projets d’une qualité jusque-là inégalée. Merci de votre confiance renouvelée depuis 5 ans, encore bravo aux 8 Équipes Lauréates et aux 11 Équipes Nominées ! », déclare Véronique Coppin à l’issue de la cérémonie.

©Les Entrep’Vaucluse

À propos du programme Les Entrep’ Vaucluse

Depuis 2014, l’Association Les Entrep’ Vaucluse encourage tout jeune post-bac Vauclusien à devenir intrapreneur ou entrepreneur demain. Le programme d’entraînement terrain innovant et gratuit pour tous les jeunes, est accompagné par de nombreux bénévoles, chefs d’Entreprise, experts et par une équipe Les Entrep’. Conçu par l’Association nationale ‘Les Entrepreneuriales’, le programme est activement soutenu par Réseau Entreprendre Rhône Durance et le CJD Vaucluse, co-fondateurs de l’antenne Vauclusienne. Antoine Morvan, Société Ikone, est le parrain de la promo 2021.


(Vidéo) Avignon-Le Pontet quand Self tissus promeut le DIY high level !

Le Réseau Entreprendre Rhône Durance vient de tenir son assemblée générale. Mission ? Accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises afin d’accroître l’économie sur le territoire et de créer des emplois. En 2019, les chefs d’entreprise ‘lauréats’ –sélectionnés par l’association– accueillaient 1 315 personnes dont 142 emplois nouvellement créés cette même année. En 2020, le réseau vise l’accueil de 14 nouvelles entreprises lauréates pour 85 nouveaux emplois par an et l’octroi de 490 000€ de prêt d’honneur.

■ Dans le détail

« Le Réseau Entreprendre est un réseau de dirigeants d’entreprises expérimentés qui offre aux créateurs, aux repreneurs et aux développeurs d’entreprises un prêt d’honneur et un accompagnement gratuit, pendant une période de 2 à 3 ans », explique Marie-Laure Baron, la présidente du Réseau. « Il s’agit de faire émerger les PME et ETI (petites et moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire) créatrices d’emplois dans nos territoires. » Résultat ? « Ce type d’accompagnement augmente fortement les chances de réussite des jeunes entreprises et favorise leur croissance : 92% des entre- prises accompagnées sont toujours en activité après 3 ans. » Objectif ? Créer au moins 5 emplois à 3 ans. Au niveau national, 52% des lauréats des promotions 2014-2018 étaient salariés avant de construire leur projet. 30% des entreprises lauréates, sur cette même période, ont développé leur activité à l’inter- national. 81% des lauréats sont des hommes et 19% des femmes.

■ 3 parcours d’accompagnement

Le Réseau Entreprendre s’adresse aux créateurs, repreneurs, start-upers et porteurs de projets innovants ainsi qu’aux entrepreneurs sociaux… Les programmes d’accompagnement tablent sur la finalisation du projet, son démarrage, son développement et sa croissance. C’est ainsi que le programme ‘Start’ permet de renforcer son projet en l’étudiant plusieurs mois avant de lancer la phase de création d’une entreprise. Le programme ‘Booster’ s’articule autour d’un passage de cap pour entamer le développement significatif de l’entreprise sur une durée de 2 à 3 ans tandis que le programme ‘Ambition’ a pour objectif la croissance. Il est, là, question de changer d’échelle et de doubler l’activité sur une phase qui peut s’étendre, là encore, sur 2 à 3 ans.

■ En chiffre

Près de 135 porteurs de projets ont approché le Réseau Entreprendre Rhône-Durance durant l’année écoulée. 28 candidats ont été reçus, 16 projets ont été étudiés, 15 ont été présentés en comité et 14 acceptés, dont 8 concernaient des créations d’entreprises et 4 des reprises. Le montant total de prêt d’honneur octroyé a été de 530 000€ et le montant moyen versé de 37 857€. Le Réseau Entreprendre aura accompagné 103 entreprises depuis sa création en 2003 dont 82% étaient pérennes à 3 ans et 65% à 5 ans.

« Ensemble, faisons réussir les entrepreneurs ambitieux. »

■ Se retrouver

L’association organise des rencontres thématiques mensuelles dédiées au retour d’expérience et à l’intervention d’experts qui sont, notamment, intervenus sur ‘La gestion du temps’ ; ‘L’analyse des tableaux de bord’ ; ‘Les financements, la levée de fonds, la trésorerie’ ; ‘Le management humain et innovant’ ; ‘La démarche appréciative et la révolution positive’ ; ‘Bien-être et coaching’. D’autres rendez-vous étaient dédiés à la visite d’entreprises comme ‘MG imprimerie’ ; ‘La Carrière Delorme travaux publics’ ; ‘Le groupe Moscatelli’ ; ‘L’entreprise A&O’…

■ Le guide du recruteur

L’association a conçu et édité pour la 2e édition le Guide du recruteur 2019-2020, qui recense 109 organismes de formation situés en Vaucluse, dans le Nord des Bouches- du-Rhône, dans l’Est Gardois indiquant précisément les noms et coordonnées du responsable du recrutement afin de permettre aux entreprises de trouver, très rapidement, un collaborateur ou un stagiaire dans son secteur. L’annuaire regroupe 876 formations diplômantes, 14 secteurs d’activité et 6 niveaux d’études du CAP au doctorat. Le guide du recruteur est téléchargeable ICI

■ Fonctionnement

Marie-Laure Baron préside Réseau Entreprendre Rhône Durance. L’association est dirigée par Brigitte Borel avec, à ses côtés, Carole Leleu, chargée de mission. La structure est financée, à hauteur de 15% par des subventions diverses et à 85% par les cotisations annuelles des membres chefs d’entreprise à hauteur de 1 695€ –dont 60% éligibles à réduction d’impôt– assortis d’heures de bénévolat dédiées à l’accompagnement des chefs d’entreprise. Le fonds de prêt est financé par un Collège des financeurs régional constitué pour les 5 associations Réseau Entreprendre de la Région Sud. Ce Collège est composé de BPI, SMC, Crédit Agricole, Caisse d’Epargne et Banque Populaire.

■ Le Conseil d’administration

Le Conseil d’administration est présidé par Marie-Laure Baron accompagnée par Jérôme Antonin, Hélène Bout, Eric Bruxelle, Laurence Castelain, Lionel Dosne, Pascal Germain, Stéphane Granier, Daniel Labails, François Llado, Jean-Marc Mielle, Jean-Gabriel Olivier, Pierre Pernias, Joseph Roussel, Olivier Rousset, Emmanuel Sertain, Jean-Charles Teyssier et Arnaud Tribhou.

■ Les partenaires

Les partenaires du Réseau Entre- prendre sont La Banque populaire Méditerranée, la Caisse d’Epargne Cepac (Provence-Alpes-Corse et Côte d’Azur), Le Crédit Agriocole Côte d’Azur et Alpes-Provence, la Société marseillaise de crédit, BPI France. Les partenaires régionaux sont La Région Sud, Deloitte, Lafarge, EDF, Une rivière un terri- toire, CIC, BNP Parisbas.


(Vidéo) Avignon-Le Pontet quand Self tissus promeut le DIY high level !

Rocambole est une start-up française née d’un Start-up Week-end et soutenue par la French Tech Grande Provence. Ambition ? Devenir le Netflix français du livre sur smartphone. L’entreprise, dont le siège social se situe à Avignon, vient de lever 350 000€ via BPI France, les Business angels, le Réseau Entreprendre Rhône-Durance et The Bridge.  Entretien avec François Delporte, co-fondateur de Rocambole.

Rocambole c’est quoi ?

«C’est une application de séries littéraires délivrées sur smartphone dont les épisodes durent 5 minutes, explique François Delporte, co-fondateur de Rocambole. Pourquoi le smartphone ? Parce que c’est un objet tendance, qui s’est inséré dans le quotidien des Français et que l’on met dans sa poche. Notre intention ? Proposer aux Français de lire, tous les jours, 5 minutes.»

Pourquoi parier sur la lecture via un smartphone alors que les liseuses existent ?

Notre offre est complémentaire à la liseuse. Nos épisodes sont ‘calés’ sur 5 minutes pour des séries d’environ une à deux heures maximum. Nous sommes donc sur un usage différent puisque les personnes lisent, sur la liseuse, des livres en séquences de plusieurs heures que l’on peut retrouver en librairie, alors que nous, nous sommes sur des contenus originaux que l’on ne peut trouver nulle par ailleurs. Notre intention est de proposer un ‘choc’ d’imaginaire à consommer avec son café, dans les transports en commun, avant de s’endormir, ou en cas d’insomnie.»

D’où proviennent ces séries ? Comment prenez-vous lien avec les auteurs ? Combien sont-ils ? Sont-ils de nationalités différentes ?

«Nous sommes organisés en trois modes de production. Le 1er s’instaure sur le mode de la candidature : les auteurs candidatent sur notre site, ‘rocambole.io’, formulaire ‘devenir auteur’ joignant leurs premiers épisodes, l’arc narratif de la 1ère saison et la construction des 5 minutes proposées car ce ne sont pas des épisodes ‘découpés’ que nous souhaitons mais bien des constructions complètes sur un délai court. Nous répondons aux candidatures dans le mois qui suit. Nous sommes très exigeants car nous ne retenons que 5% des candidatures. Nous travaillons avec des directeurs de collection –métier propre au monde de l’édition- qui accompagnent les auteurs jusqu’au niveau d’exigence requis pour être publiés sur l’application. La 2e façon de produire est de s’adresser à notre pool d’auteurs et de scénaristes que nous faisons se rencontrer afin qu’ils travaillent ensemble sur un sujet donné, comme, par exemple, notre série ‘Coronavirus’. La 3e façon de produire est une commande que nous adressons à un auteur ou à un journaliste de renom sur un sujet précis et dont il a l’expertise, mais cela réclame plus de moyens, justement pour rémunérer ces grands noms. Nous collaborons avec 50 auteurs situés partout en France –y compris en Corse- et dans les Dom-Tom (Départements et territoires d’Outre-mer), tous de nationalité Française, pour 60 séries réalisées. Une fois intégré dans notre écosystème certains auteurs réécrivent de nouvelles séries.»

Ça coûte combien ?

«Nous fonctionnons comme une maison d’édition mais pas comme celles qui souvent travaillent à compte d’auteur. Nous avons conservé le système d’à valoir qui est une avance sur les droits futurs s’échelonnant entre 50 et 500€ pour la partie candidature. Pour le pool auteurs c’est un peu différent car, là, nous entrons sur des commandes qui se négocient au cas par cas ce qui permet à l’auteur d’obtenir une rémunération pour son travail et qui touchera, ensuite, 10% de la consommation qu’il y a sur sa série ce qui lui permet d’obtenir un revenu récurent et non négligeable lorsque l’on connaît le statut et la précarité d’être auteur en France. Finalement, le lecteur soutient ce qu’il a consommé et aimé.»

Quand l’appli a-t-elle été lancée et combien de lecteurs/ abonnés avez-vous ? Quels sont leurs profils ?

«Notre histoire s’est construite en 3 dates. Le projet a été lancé en juin 2018 lors d’un start-up Week-end organisé par le Ministère de la Culture. Nous avions 2 jours pour proposer un projet, le présenter devant un jury et convaincre celui-ci. C’est ainsi que l’on a remporté un accompagnement à Avignon avec l’incubateur The Bridge. Cela nous a permis de nous lancer puis nous avons créé la société en juin 2019. Ensuite, nous avons lancé l’application en 2019 et sommes passés en accès gratuit lors du confinement dû à la Covid-19 tout en tissant des partenariats avec 20 minutes et Neon magazine qui diffusaient nos épisodes numériques sur leur site. C’est d’ailleurs ainsi que nous avons pu convaincre des investisseurs. Aujourd’hui nous avons 15 000 utilisateurs et 600 abonnés. Leur profil ? Ils ont entre 25 et 60 ans. Ce que l’on observe ? La génération Z (18-25 ans) est très sollicitée et conçoit à nouveau de l’intérêt pour la lecture, particulièrement lorsqu’elle aborde la vie active. Les 50-60 ans comprennent, sans surprise, une forte majorité de femmes ce qui est corrélé aux études sur la lecture qui confirme qu’il s’agit aux 2/3 de femmes habitant majoritairement dans les grandes villes françaises.»

Avez-vous organisé un comité de lecture pour sélectionner les séries proposées ?

«Tout à fait, nous collaborons avec un Comité de lecture indépendant –que nous avions créé, auparavant, dans le cadre de notre organisation- qui, sur 100 séries, en présélectionnent une dizaine leur semblant prometteuses. Cette sélection est ensuite lue par nos directeurs de collection et notre directeur éditorial qui effectuent un second tri, cette fois-ci définitif. Le Comité de lecture regroupe une dizaine de personnes passionnées de littérature, également sélectionnées à partir d’un test, qui effectuent ce travail, sur leur temps libre. Les personnes qui voudraient en faire partie peuvent s’inscrire sur Rocambole.io, onglet contact. On peut également proposer sa candidature pour devenir Directeur de collection, car nous sommes sensibles aux profils très qualitatifs. Nous sommes toujours à l’écoute de personnalités, d’entreprises qui souhaiteraient collaborer avec nous…»

Votre catalogue donne à choisir de la Science-fiction, de la romance, de la fantasy, du thriller … Allez-vous proposer des livres audio ? Est-ce que des ouvrages de BD dans la même veine pourraient étayer votre catalogue ?

«Nous proposons l’ensemble des genres et également des autobiographies, événements tirés de faits réels, de l’érotique, de la comédie, de l’historique, tout sauf la littérature Jeunesse qui nécessite un autre type de plume… Notre challenge ? Proposer des séries qui sortent des genres habituels que les lecteurs lisent habituellement. Les livres audio ? On pourrait proposer  cette fonctionnalité d’écouter l’histoire néanmoins cela aurait un coût car pour bien le faire il faudrait s’entourer du talent, en plus de l’auteur d’acteurs, de comédiens… Cela pourra faire l’objet d’un développement lors d’une prochaine levée de fonds. La BD (bande dessinée) ? Il s’y fait des choses tout à fait intéressantes. Si nous souhaitons aborder ce genre il faudra le faire par un biais différent, c’est-à-dire proposer au dessinateur, à l’illustrateur d’écrire pourquoi il a décidé de créer cette BD, comme un best of complémentaire à la BD. Offrir du contenu additionnel autour d’une œuvre.»

Rocambole aujourd’hui ?

« Rocambole ? C’est une dizaine de collaborateurs, tout statut confondu. Nous avons profité de l’été pour nous structurer grâce, notamment, à la levée de fonds. Nous nous développerons durant ces 12 à 18 mois prochains pour, peut-être, nous restructurer à nouveau comme toute jeune entreprise.»

Comment l’idée de Rocambole a-t-elle germé ?

«C’est l’histoire d’une rencontre, celle de Camille Pichon et moi. Camille venue du monde de la littérature et de l’édition numérique et moi du monde de l’investissement et de l’entrepreneuriat. L’idée a germé en discutant et nous nous sommes dits : ‘Ce serait chouette de recevoir, chaque jour, un bout d’histoire par sms’. Ça a été l’élément déclencheur. Puis Camille s’est exclamée : Ca ressemble beaucoup au format du roman feuilleton du 19e siècle auquel on pourrait adjoindre la technologie d’aujourd’hui pour passer du roman feuilleton à la série, du sms à une application. C’est ainsi que l’on a construit les fondamentaux qui font Rocambole aujourd’hui autour d’une intention forte : lire 5 min chaque jour.» 

Qui compose l’équipe ?

«Nous sommes 4 co-fondateurs : Camille Pichon est présidente-directrice générale, moi, directeur-général, Boris Duda un ami d’école de commerce travaillant sur la partie marketing-communication et Julien Simon notre directeur éditorial qui cumule 20 ans d’expérience en édition, libraire, auteur également entrepreneur du numérique. Nous venons de lever 350 000€ de fonds grâce à l’aide des Business Angel et de BPI France et sommes également lauréats du Réseau Entreprendre Rhône-Durance.»

Comment allez-vous employer cet argent ?

«Selon 3 axes, en se faisant connaître du grand public car nous sommes plutôt innovants : marque, format, personne ne peut nous trouver ‘naturellement’. Nous cherchons à créer des séries avec de grands noms de l’édition, du divertissement, de la télévision et nous souhaitons professionnaliser notre pool de production comprenant des scénaristes et auteurs pour être en capacité de produire des séries qui nous paraissent dans l’air du temps et prometteuses afin de ne pas dépendre du flux entrant de candidatures.»

Quelles sont vos stratégies pour vous faire connaître du plus grand nombre ?

«Il y a 5 canaux : les relations presse et les médias, les réseaux sociaux, en faisant appel aux influenceurs en proposant des partenariats, en B to B to C (Business to business to consumer) comme, par exemple, travailler avec des mairies et autres collectivités qui proposeraient aux adhérents de la bibliothèque un abonnement à Rocambole, ou aux usagers des transports en commun ou, pourquoi pas, dans le domaine de la santé à des personnes qui seraient hospitalisées ou qui sortiraient d’un établissement de santé et enfin, pour le 5e canal il s’agirait de street marketing en distribuant des prospectus avec des crieurs de rue, comme à l’époque du roman feuilleton qui annonce des meurtres ou quelque chose comme ça, avec une gazette imprimée en noir et blanc… Opération que nous mènerons à Paris, en octobre.

Rocambole premium ce sont 2 mois gratuits pour  accéder à 12 mois de lecture pour 39,99€ ou 3,99€ par mois renouvelable et l’offre découverte pour accéder à 5 séries qui représentent 4h de lecture. https://rocambole.io

 

 

 

https://echodumardi.com/tag/reseau-entreprendre-rhone-durance/page/2/   1/1