« Nous avons conscience de la situation actuelle au lycée Philippe de Girard et nous agissons, assure Renaud Muselier, président de la Région Sud. Une réunion aura lieu dans les prochains jours, en présence de la communauté éducative de l’établissement, afin de détailler les étapes de la rénovation complète. Dès le deuxième semestre 2025, nous engagerons un plan de réhabilitation total pour offrir aux 1 300 lycéens et à leurs enseignants des conditions d’étude et de travail exemplaires. La Région est et restera mobilisée pour ses lycéens. »
Cette annonce fait suite à plusieurs mouvements de mécontentement des enseignants et des équipes pédagogiques pour dénoncer ces dernières semaines l’état de vétusté de l’établissement scolaire de la cité des papes situé route de Tarascon.
Dans le cadre de son Plan Lycées, la Région va donc engager, dès le deuxième semestre 2025, une enveloppe exceptionnelle de plus de 33M€ pour la restructuration et la modernisation du lycée. A ce titre, 20M€ seront consacrés à la rénovation globale et énergétique. Dans le même temps, afin d’atténuer les difficultés durant la période des travaux, une enveloppe spécifique de 1,3M€ sera allouée à l’amélioration immédiate des conditions de chauffage et à l’accompagnement des équipes pédagogiques dans la gestion de la précarité énergétique.
Par ailleurs 11,7M€ seront dédiés à la reconstruction des 2 ateliers d’électrotechnique & réhabilitation des locaux d’accompagnement du pôle électrotechnique et construction des locaux EMAT. Dess ateliers provisoires seront installés durant l’été 2025, permettant la restructuration et l’extension de ce secteur. Enfin, 1,5M€ financeront la mise en sûreté et rénovation du SSI en SSI/SSS (système de sécurité incendie/système de sonorisation de sécurité).
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Les travaux de grande envergure viennent d’être lancés au Conservatoire du Grand Avignon. « Ils concernent principalement le chauffage, la climatisation, la ventilation et le système de sécurité incendie dans l’ensemble des salles, bureaux et espaces communs de ce bâtiment du XVIIe siècle déployant 4 000m2, » a détaillé Joël Guin, Président du Grand Avignon. Les travaux seront réalisés en milieu occupé pour s’achever en septembre 2026. Montant des travaux ? 2M€ dont 100 000€ pris en charge par l’Etat dans le cadre de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).
« Les travaux du Conservatoire du Grand Avignon ont débuté le 14 octobre dernier, pour une durée de 23 mois, et une livraison en septembre 2026, a détaillé Joël Guin, président du Grand Avignon. Objectif ? Remplacer l’ensemble des réseaux de chauffage, climatisation, ventilation et système de sécurité incendie. En tout 3 kilomètres de nouveaux réseaux vont être posés et 120 unités de chauffage-ventilation remplacées. Le choix du Grand Avignon s’est porté sur des pompes à chaleur air-eau et la revisite partielle du réseau de ventilation via la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Egalement deux chaudières à gaz seront supprimées représentant, chacune, 3,5 tonnes de CO2/an, en moins. »
Dans le détail Les réalisations les plus bruyantes comme le gros œuvre avec les trémies –vide dans le plancher pour le passage des gaines-, les renforcements structurels et les carottages –forage d’exploration- se feront en dehors de la fréquentation de l’établissement, tandis que les interventions moins invasives et bruyantes se feront au jour le jour. Ceux-ci ont débuté par le 3e étage pour descendre dans le bâtiment, au fur et à mesure de l’avancée des chantiers.
Les entreprises qui œuvrent dans l’édifice classé sont AD2i pour l’ingénierie ; RP maçonnerie pour les travaux de gros œuvres ; la Sarl BJ pour la plomberie ; Bersam pour l’électricité ; Iseis pour la coordination et Qualiconsult pour le bureau des contrôles.
Fonctionnement Le Conservatoire du Grand Avignon est géré par la Communauté d’agglomération du Grand Avignon et financé par la structure, les cotisations des élèves, les subventions du Département de Vaucluse et de l’Etat. Son budget annuel est de 8M€. Son rôle est la pratique et la démocratisation de la danse, de la musique et du théâtre auprès des nouveaux publics. La structure propose également une saison culturelle et l’accès à une médiathèque. «Le conservatoire emploie 150 agents et 86 enseignants équivalents temps plein, ici, sur le site Leclerc, a précisé Marion Deneu, directrice par intérim du Conservatoire. Le challenge a été de coordonner les travaux afin de ne pas impacter l’enseignement qui se déroule dans 50 salles de l’édifice qui comprennent 600 instruments de musique et environ 50 pianos dont trois à queue.»
En savoir plus Le Conservatoire à rayonnement régional est le 2e de France, et même le 1er en nombre d’élèves par habitants. Sur les 3 000 élèves qui fréquentent l’établissement, 500 proviennent de Vedène, Montfavet, Villeneuve, Entraigues, Sauveterre et Saint-Saturnin. Egalement, en 2023, le Conservatoire a intégré l’école de musique de Rochefort-du-Gard. «Cet édifice du XVIIe siècle constitue l’un des sites du Conservatoire mais occupe d’autres lieux tels qu’ à proximité du Pont Saint-Bénézet, à Rochefort-du-Gard, à Morières-lès-Avignon et au Pontet, » a détaillé Guy David, délégué au Conservatoire.
Percées des trémies sur toute la hauteur du bâtiment Copyright MMH
Petite histoire du lieu L’ancien Palais de justice était, auparavant, un ancien couvent fondé par les Annonciades Célestes en 1640. Le séminaire y fait adjoindre une chapelle en 1770 dans un style corinthien. Celle-ci est consacrée en 1755 pour le séminaire Notre dame de Sainte-Garde. Ce sera le dernier édifice religieux construit avant la Révolution. En 1792, le Tribunal civil du district d’Avignon s’y installe, puis c’est au tour du Tribunal de commerce de prendre possession des lieux en 1810, la chapelle devenant une salle d’audience en 1829, avant d’être occupée par la Bourse de commerce en 1904. La chapelle devient une salle d’audience après la 1re guerre mondiale. « Aujourd’hui il s’agit de la salle de concert Rosa qui accueille un piano à queue explique Marion Deneu. Les marches sur lesquels figurent les fauteuils abritent des système de chauffage tandis que la scène en est dépourvue mais en sera bientôt équipée. »
Une nouvelle Cité judiciaire hors les murs en 2001 Le Palais de justice se hisse hors des remparts d’Avignon pour emprunter le 2, boulevard Limbert en face des augustes pierres. Il s’érige en un ensemble cubique entre 1998 et 2001 pour une mise en service de la Cité Judiciaire en 2001. L’architecture aussi contemporaine que compacte accueillera le Tribunal de Grande Instance, d’Instance, de Commerce, les Prud’hommes, le tribunal des Enfants et la Cour d’Assise.
Le Conservatoire d’Avignon aujourd’hui Le Conservatoire à rayonnement régional accueille plus de 3 000 élèves, dont 500 issus des écoles associées et propose des formations artistiques aux enfants comme aux adultes.Le bâtiment classé du XVIIe siècle est racheté au Département –estimé par les Domaines à 1,52M€- par le Grand Avignon en 2005 et ouvert au public en 2007 après plus de 7M€ de travaux.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Vaucluse Provence Attractivité a organisé, à l’Université d’Avignon, une réunion d’information auprès des prescripteurs de matériaux dans le cadre de projets de construction ou de rénovation.Des responsables des entreprises Batipac et Le Pavéont présenté leurs activités et produits. Le Pavé a d’ailleurs récemment été mis en vedette pour avoir fabriqué les sièges du stade nautique et les podiums de remise de médailles des jeux Olympiques de Paris. Les deux entreprises envisagent de se développer dans le Grand Est.
Pierre Gonzalvez, Président de Vaucluse Provence Attractivité
Lors de cette demi-journée de présentation, Vaucluse Provence Attractivité a invité les responsables de deux entreprises Batipac et Le Pavé à venir présenter leur activité, démarche et produits devant des donneurs d’ordre publics, des architectes, des promoteurs, des prescripteurs tels que le CAUE 84 (Le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), la Chambre des métiers 84, la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics 84, le contractant général GSE. Près de 40 personnes étaient présentes.
L’entreprise Batipac est entreprise installée à Saint-Aignan de Grand Lieu (44) et développe, notamment, des panneaux autoportants et isolants thermique, phonique, acoustique pour constituer les murs, le toit, les planchers et les cloisons de distribution d’un bâtiment des matériaux à partir de carton recyclés et de l’entreprise.
Le Pavé, installée à Aubervilliers –et dotée de deux usines en Ile-de-France et en Bourgogne- fabrique quant à elle des panneaux ‘SoftSurface’ composés de déchets plastiques et du mobilier déjà utilisés dans 1 600 projets d’aménagement.
Les eco-matériaux Dans le milieu de la construction, les écomatériaux sont des matériaux bas carbone qui répondent à des critères de performances techniques et fonctionnelles, de durabilité, de résistance au feu… Des critères environnementaux ou socio-environnementaux permettent également de les qualifier avec une attention particulière apportée à leur cycle de vie, allant de leur production à leur élimination ou recyclage. Leur production permet la création d’emplois en local et non-délocalisables, a de faibles répercussions sur l’environnement, veillant à une utilisation raisonnée des ressources naturelles. Il s’agit donc de réduire l’empreinte écologique et la production des gaz à effet de serre. Si les écomatériaux peuvent être parfois plus chers, ils auront une durée de vie plus longue et un impact moindre sur l’environnement.
Vaucluse Provence Attractivité Vaucluse Provence Attractivité promeut les territoires et ses différentes composantes afin d’attirer des entrepreneurs, des investisseurs et des talents. Sur le volet Invest, son rôle est de détecter puis d’accompagner les projets d’implantation d’entreprises en s’appuyant sur la richesse et la diversité des différents écosystèmes du territoire. Du déploiement d’actions de prospection promotion à la mise à disposition d’une ingénierie de projets, VPA se positionne ainsi sur toute la chaîne comme un facilitateur. Son expertise et sa connaissance du territoire lui permettent, en lien avec les intercommunalités et les différents partenaires, de faire des propositions foncières ad hoc aux investisseurs et d’aider les entrepreneurs à accélérer leur démarche d’implantation. Depuis plus de deux ans, VPA s’engage activement dans la prospection de projets dits à impact.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
En vue d’offrir les meilleures conditions aux élèves et enseignants de leur commune, la Ville de Cavaillon a entamé durant la période estivale 2024 de nombreux travaux de rénovation dans les établissements scolaires. Le mardi 3 septembre, Gérard Daudet, maire de Cavaillon a présenté la « nouvelle » école Castil Blaze qui a subi d’importants changements et des travaux de rénovation.
Le mardi 3 septembre 2024, les élèves de l’école Castil Blaze, qui se trouve dans la commune de Cavaillon, ont eu le plaisir de découvrir les nouveautés qui ont été intronisées au sein de leur établissement scolaire lors des vacances estivales. Le lieu a en effet subi de nombreux travaux de rénovation et de réagencement du groupe scolaire qui ont été présenté le maire de la ville, Gérard Daudet lors de sa traditionnelle visite aux écoliers pour la rentrée des classes.
Ce projet qui a coûté à la ville la somme de 1.164.000 € permet avant tout de réunir les élèves de l’école maternelle Marie Signoret et ceux de l’école élémentaire Castil Blaze dans un seul et même établissement. Une avancée majeure qui permettra une continuité et une cohérence pédagogique qui démarrera dès le plus jeune âge. Avec les travaux, l’école Castil Blaze a désormais la capacité d’accueillir plus de 300 élèves qui vont de la petite section de maternelle au CM2. 13 classes sont d’ores et déjà à la disposition des enseignants et de l’équipe pédagogique ainsi que deux classes UPE2A (Unités Pédagogiques pour Élèves Allophones Arrivants), une classe ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire), et un RASED (Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté).
Les principales améliorations apportées
Pour la maternelle, les enfants sont à présent accueillis au rez-de-chaussée dans des classes fraîchement rénovées, avec la création de sanitaires adaptés, un dortoir et une salle de motricité. Pour ce qui est de la section élémentaire, les élèves sont accueillis à l’étage où certaines classes ont été entièrement rénovées, ainsi que les sanitaires.
Les travaux de rénovation viennent également apporter des changements bénéfiques au niveau de la circulation et de l’accessibilité. La coursive du rez-de-chaussée est maintenant fermée par des baies vitrées, garantissant une circulation sécurisée pour les élèves de maternelle. L’école est également accessible aux enfants porteurs de handicap grâce à l’installation d’un ascenseur desservant le premier étage.
Des travaux complexes et un défi logistique
Pour effectuer ces travaux indispensables à la bonne marche de l’école, la Ville de Cavaillon a dû faire face à un véritable défi logistique. C’est le déménagement de l’école maternelle Marie Signoret vers l’élémentaire Castil Blaze qui a nécessité le plus de complications mais son orchestration par les agents du Centre Technique Municipal (CTM) qui ont permis une transition en douceur et la mise en place d’un cadre accueillant pour les élèves et les enseignants.
Nouvelle école et nouvelle direction donc avec la nomination de Nathalie Jagoury qui vient accompagnée de 17 enseignants, 3 ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), 10 AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap), 3 agents d’entretien et 1 concierge, tous pleinement engagés dans ce nouveau projet pédagogique.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Alexandra et Aldo Icardi incarnent la 3e génération de l’entreprise du bâtiment éponyme, Soditra-Icardi, spécialisée en maçonnerie et rénovation. Leur niche ? Les travaux en ville, parfois difficiles d’accès. Leur sphère d’intervention ? La couverture et la charpente, l’assainissement, l’aménagement de combles, la construction de piscines en béton enterrées ou semi-enterrées. L’entreprise intervient sur les marchés public et privé, auprès de collectivités et co-propriétés.
Lentreprise Icardi a été créée en 1952 par mon grand-père, Dominico, plâtrier originaire d’Italie, relate Aldo Icardi. Il en a tenu les rênes jusqu’en 1967. Activité que mon père, Aldo, dont j’ai hérité du prénom, a poursuivi sous la Sarl (Société à responsabilité limitée) Icardi-Soditra.»
«Moi, je me destinais à une carrière de policier. C’est la raison pour laquelle j’ai poursuivi des études de droit et c’est aussi là que j’ai rencontré ma future épouse, Alexandra. Désormais nous avions envie de nous lancer dans la vie active. L’opportunité d’y inscrire une 3e génération se présentait, sans qu’au préalable nous nous soyons destinés à cela. Mon père, en effet, ne me l’avait jamais demandé.»
«Donc, avant tout cela, je suis passé par la case pioche, pelle et brouette, comme tout le monde, avant d’aborder un CAP (Certificat d’aptitude professionnel) de maçonnerie au CFA Florentin Mouret (Centre de formation des apprentis) à Avignon et avant d’être embauché dans l’entreprise comme apprenti. J’ai ensuite passé un BTS conducteur de travaux au lycée Dhuoda de Nîmes tandis qu’Alexandra suivait une formation de deux ans auprès des Compagnons du Devoir en maçonnerie et taille de pierre.»
Réalisation d’une extension Copyright Icardi
«Nous étions en 2010. Au gré des années nous nous sommes spécialisés dans le plâtre, la construction générale et même le patrimoine, car mon père était très en lien avec l’Evêché pour la rénovation de leurs bâtiments, puis nous nous sommes dirigés vers le neuf. Entre 1960 et 1970 l’entreprise a accueilli jusqu’à 60 ouvriers.»
«Désormais, la plus importante partie de notre activité se fait dans la rénovation et le réaménagement de bâtiments relativement récents des années 1970, 80 et 90. Les propriétaires souhaitent en changer les volumes. Ils nous demandent d’organiser leur habitat différemment, en reliant les pièces entre elles, en créant des extensions, des surélévations. Ces transformations ont l’avantage de transformer l’habitat tout en le modernisant.»
«Nous faisons de plus en plus de sous-œuvre et de moins en moins de neuf. Or, reprendre l’ancien révèle toujours des surprises et de nombreux problèmes à résoudre, non pas en démolissant, mais en observant ce qui a été fait, la manière dont le travail a été exécuté pour, ensuite, y appliquer des solutions adaptées et pérennes, avec pour fil conducteur de toujours respecter la construction. Notre rôle est de conserver l’esprit des lieux, de répondre à la demande des clients et d’y apporter des solutions à la fois techniques, judicieusement pensées, harmonieuses et esthétiques. C’est là que s’exercent notre expertise et tout l’intérêt de notre métier.»
Cyclique conjoncture «Actuellement notre activité est tournée à 95% vers le particulier, mais ça n’a pas toujours été le cas, car je me souviens que dans les années 1990-1996, le bâtiment allait très mal. Mon père s’était alors dirigé vers les collectivités publiques pour garantir le paiement des travaux initiés par l’entreprise. Début 2000, le marché s’est mis à remonter, entraînant avec lui un secteur privé plus enthousiaste à investir. L’activité était partagée, de façon égale, entre le secteur public et privé. Puis, par goût, Alexandra et moi nous sommes redirigés vers le particulier, proposant des solutions à la fois techniques et esthétiques.»
«Qui sont nos clients ? Des enseignants, des professions libérales, des retraités. Ils sont français, belges, suisses, et hollandais. Nous travaillons dans un rayon de 30 km autour d’Avignon et sur les départements limitrophes où nous réalisons une centaine de chantiers par an.»
Comment nous faisons nous connaître ? «Par les pages jaunes lorsqu’elles existaient encore en format papier puis sur le Web, avant de créer notre site Internet illustré de photos issues de nos propres chantiers. Mais ce qui nous rapporte le plus, en termes de communication, c’est le camion logoté qui stationne devant la maison ou l’appartement du particulier. Les gens passent régulièrement devant, observant les transformations réalisées, remarquant la qualité du travail avant de héler le chef de chantier, de discuter pour ensuite lui donner leurs coordonnées que nos ouvriers nous transmettent. Les gens ont besoin de concret avant de s’autoriser à réaliser leur projet.»
Copyright Icardi
«Le plus important dans notre métier ? L’adaptabilité aussi bien aux matériaux qu’aux conditions du chantier souvent difficiles puisque nous travaillons en milieu occupé. Le goût intervient pour beaucoup également car le résultat doit être esthétique et les finitions parfaites. En cela, je dis toujours à mes gars : ‘Si lorsque vous regardez le travail vous vous dites que vous paieriez pour celui- ci, alors le contrat est rempli’. Ce que je dirais à quelqu’un qui souhaite se lancer ? Persévérer à tout prix. Ce que j’aime dans ce métier ? La liberté d’organiser son temps comme je l’entends même si je sais que le volume de travail, lui, reste le même.»
«La place du numérique dans notre métier ? Il n’a pas la part la plus importante car ce que nous faisons est ultra concret : nous posons de vraies ouvertures, travaillons avec de vrais matériaux, réalisons de vrais chantiers dont l’aspect et l’usage perdureront dans le temps. Le numérique sera plutôt l’outil dévolu aux architectes et bureaux d’ingénierie avec lesquels nous collaborons. En revanche, lorsque mon épouse et moi travaillons à un réaménagement, nous sommes tout à fait capables de dessiner un croquis. Les clients peuvent ainsi se projeter. C’est aussi un document, une base de travail sur lequel s’appuyer pour aborder les phases techniques et esthétiques.»
«Ma vision de l’entreprise dans 5, 10 ans ? Nous nous orienterons de plus en plus dans la rénovation et le réaménagement de l’espace, proposant des solutions, des mises en œuvre novatrices et efficaces. Notre métier est avant tout intellectuel : Il faut avoir diagnostiqué le bâti, relevé les contraintes techniques, avant d’y apporter des modifications. Nos atouts ? Un personnel professionnel aguerri à de nombreuses techniques de rénovation : réaménagement de pièces, changement de destination, pose du carrelage et de la faïence, des menuiseries, des ouvertures, reprise et pose de plâtre, d’enduits à la chaux…»
Copyright Icardi
Des professionnels polyvalents «Nos salariés sont des professionnels polyvalents, formés régulièrement aux nouvelles techniques, attentifs à la qualité du travail, à l’importance des finitions et sensibles à l’esthétique. Sur certains chantiers nous voyons des ouvriers chargés d’empiler des agglos toute la journée sans avoir la possibilité de passer à autre chose. Souvent, quand nos gars arrivent, il n’y a rien. Lorsqu’ils partent il y a une construction réaménagée, qui saura traverser les années avec un nouvel élan. C’est d’ailleurs leur fierté car lorsqu’ils repassent devant le chantier, ils pointent celui-ci du doigt en disant à leur famille ou à leurs amis : ‘Voilà, c’est moi qui l’ai fait.’ Et cela est très valorisant.
Les infos pratiques Soditra. 21, avenue Etienne Martelange à Avignon. 04 90 89 31 52. 06 21 21 27 69. www.icardi.fr Cet article est paru dans le Hors Série Echo du mardi Spécial Fédération BTP 84 – Juin 2024.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Au début du mois de juillet, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue a validé la mise en œuvre d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat-Renouvellement Urbain (OPAH-RU) sur le territoire, en collaboration avec l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), le Département de Vaucluse et la Région Sud.
La Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue a comme un de ses enjeux majeurs le maintien des habitants et d’une offre de logements de qualité. Ainsi, elle a décidé de lancer une OPAH-RU à destination des propriétaires privés ayant des biens dans le centre ancien et dans les faubourgs de la ville. Cette opération a pour objectif d’améliorer la qualité de vie des habitants.
L’OPAH-RU, qui mise en œuvre d’ici la fin de l’année pour une période de cinq ans, devrait permettre la réhabilitation de logements dégradés et de copropriétés fragiles, l’adaptation de logements à la perte d’autonomie, la lutte contre la précarité énergétique, la remise sur le marché de logements vacants et le développement d’une offre de logements sociaux adaptée à la commune.
À quoi sert cette opération ?
Ce dispositif piloté par la commune va permettre de renforcer les aides financières pour les propriétaires. En se dotant de ce dernier, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue souhaite inciter à la réalisation de travaux d’amélioration et de remise sur le marché de logements existants.
Ainsi, les propriétaires dans le centre ancien et dans les faubourgs pourront prochainement bénéficier d’un accompagnement gratuit, sans engagement, et d’aides financières substantielles sous certaines conditions d’éligibilité, à savoir : sous conditions de ressources et pour certains travaux et sous condition d’un certain pourcentage de gain énergétique pour les propriétaires occupants, et sous condition de conventionnement ou sous condition des revenus des propriétaires bailleurs et/ou sous condition du pourcentage de gain énergétique pour les propriétaires bailleurs.
En attendant le début de l’opération à la fin de l’année, qui fera l’objet de plusieurs réunions publiques, la Ville a lancé un appel d’offres pour confier à un prestataire des missions d’information, d’accompagnement, de suivi et d’animation de cette OPAH-RU.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
La communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat réalise une étude concernant la rénovation des logements par les particuliers afin de mieux connaître les attentes et les priorités des habitants du territoire. Les habitants ont tout le mois de juillet pour répondre à un questionnaire sur le sujet.
Les Sorgues du Comtat organisent une enquête auprès de leurs habitants au sujet de la rénovation de l’habitat. L’Agglomération aimerait déterminer les besoins spécifiques des habitants afin d’améliorer le territoire.
Ainsi, les habitants doivent répondre à des questions telles que : qu’est-ce qui manque le plus dans l’Agglomération en matière de logement ? Pouvez-vous nous donner votre avis sur le prix de l’immobilier dans la Communauté d’Agglomération ?
Le questionnaire est accessible en ligne et les habitants ont jusqu’à la fin du mois de juillet pour y répondre.
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Dans un cadre de rénovation du patrimoine culturel, la ville de Saint-Rémy-de-Provence a décidé de mener de multiples travaux qui débuteront en juin 2024 à la collégiale Saint Martin et au musée des Alpilles situé au cœur de l’hôtel historique Mistral de Montdragon.
Localisée dans les Bouches-du-Rhône, la ville de Saint-Rémy porte en son sein un patrimoine culturel et historique important dont elle prend soin et qu’elle entretient régulièrement. Les préparations du chantier afin de pouvoir commencer les travaux débuteront début juin pour ces deux édifices saint-rémois classés monuments historiques depuis 1862 pour le musée et 1984 pour la collégiale.
Pour accomplir ces travaux financés par le concours de l’Etat (DRAC), des déplacements et des fermetures seront à prendre en compte pendant la période de rénovation. Le chantier débutera par un transfert et un stockage des objets culturels à la chapelle Saint-Roch, située à 3km de la collégiale Saint-Martin, les événements tels que les mariages, les baptêmes et obsèques auront lieu dans la chapelle.
Pendant la durée des travaux, certaines salles d’expositions intérieures au musée pourront être temporairement fermées tout comme la rue du Parage, au droit du musée où la circulation et le stationnement seront interdits sur une certaine durée pour les véhicules.Les travaux devraient se terminer au musée des Alpilles vers avril 2025 et début 2026 pour l’intégralité des rénovations
Région Sud : 33M€ pour rénover le lycée Philippe de Girard à Avignon
Le vendredi 17 mai 2024, à 17h30 a eu lieu la réception de fin de travaux de trois terrains de tennis dans la commune vauclusienne de Lapalud au sein du Complexe Sportif de la ville. Un baptême qui s’est fait en présence d’Anthony Zilio, président de la Communauté de Communes Rhône Lez Provence et Maire de Bollène et de M. Hervé Flaugere, Vice-Président délégué aux équipements sportifs et culturels et Maire de Lapalud.
Les 3 aires de jeux en béton poreux du club ont récemment subi d’importantes rénovations. Cette décision a été prise en raison de l’état dégradé des surfaces, qui présentaient des fissures importantes et des dommages qui rendaient le jeu non seulement inconfortable mais aussi potentiellement dangereux pour les joueurs.
Ces travaux se sont déroulés en plusieurs étapes afin d’avoir un rendu le plus qualitatif possible. Tout d’abord, il a fallu observer un travail de remise à neuf en s’occupant du nettoyage et décolmatage des courts puis du ponçage des décalages (usures du sol), du traitement des fissures. Une fois cette étape passée, les équipes de rénovation se sont concentrés sur l’application de la résine de consolidation puis de la coloration de la surface et enfin du traçage des lignes.
Le cout total de cette opération s’élève à un peu plus de 10.000 euros. Un engagement et un signe fort pour la commune qui souhaite mettre les meilleurs outils culturels et sportifs à la disposition de ses habitants, qui plus est en cette année de jeux olympiques sur le territoire national.