19 décembre 2024 |

Ecrit par le 19 décembre 2024

L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

L’association Vélo Loisir Provence vient d’inaugurer ‘La Petite Vitesse’. Situé dans l’ancienne gare de Saignon, cet espace désormais dédié au vélo se veut un lieu d’échanges, de partages et de compétences.

Vélo Loisir Provence travaille depuis plus de 25 ans sur le développement de la pratique du vélo en Luberon. Dorénavant, la destination ‘Luberon à vélo’ est reconnue au niveau national et international. Depuis quelques années, l’association s’engage auprès du Parc naturel régional du Luberon et des communautés de communes et d’agglomération à sensibiliser aux pratiques actives quotidiennes grâce à des aménagements cyclables de plus en plus présents en milieu rural.

Dans ce cadre, l’ancienne gare de Saignon a été réhabilitée pour devenir ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo. Un projet qui a pu voir le jour grâce au financement du programme Leader Haute-Provence Luberon 2021-2022, cofinancé par la Région Sud et le Département de Vaucluse, qui a permis la réalisation d’une étude pour connaitre les besoins et les intérêts des habitants, des collectivités et des associations concernées pour le vélo quotidien.

Un projet aux multiples objectifs

Ce projet à plusieurs objectifs tels que : développer la part modale du vélo, que ce soit pour une pratique quotidienne, de loisir, ou touristique, renforcer l’écosystème vélo intégré, dynamiser le tissu économique, social et culturel du territoire, accompagner les changements de comportements par la formation, la sensibilisation et la mise à disposition d’équipements et outils supports à la (re)mise en selle, renforcer la mise en réseau d’acteurs autour du vélo et soutenir les associations locale, contribuer à la cohésion sociale par la mise à disposition d’un lieu d’échanges pour tous publics, favoriser la réinsertion des personnes en encourageant l’acquisition de compétences mécaniques, ou encore soutenir une démarche d’économie circulaire, de fonctionnalité, solidaire et sociale, par le développement d’une filière réemploi de vélos.

La Petite Vitesse a vocation à devenir un lieu d’échanges, de partages et de compétences, dédié au vélo, ouvert et mettant en relation différents publics. Diverses animations y seront proposées comme des ateliers, des conférences, des formations, des balades découverte ou encore des projections. Il sera possible d’y réparer son vélo soi-même, de le recycler, ou encore d’y trouver des pièces détachées. La location sera également proposée, ainsi que l’apprentissage du vélo.

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V.A.


L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Ce vendredi 1er septembre, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a profité de la visite d’Emmanuel Macron au lycée professionnel de l’Argensol à Orange pour annoncer la rénovation complète de l’établissement, financé par la Région à hauteur de 35M€.

Rénovation complète pour le lycée professionnel de l’Argensol à Orange. Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’a annoncé ce vendredi 1er septembre, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron dans l’établissement.

« Parce que nos jeunes méritent les meilleures conditions d’études, la Région Sud accompagne les lycéens de l’Argensol d’Orange vers la réussite, en investissant 35 millions d’€ dans la réhabilitation et la rénovation de leur lycée : c’est du concret » a déclaré Renaud Muselier.

La première pierre sera posée en 2026 pour une fin des travaux prévue pour 2028. « Ces efforts viennent s’ajouter à 710 000€ de travaux engagés depuis 2016 dans ce lycée, dont la rénovation des toitures de la demi-pension en 2022, la rénovation des réseaux de chauffage en 2018 ou pour l’achat d’équipements », précise la Région dans un communiqué.

Renaud Muselier évoque la rénovation du lycée professionnel de l’Argensol à Orange © Jérôme Renaud

L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Dès le 1er avril, les architectes pourront devenir ‘Accompagnateurs Rénov’ dans le cadre du dispositif national France Rénov’. Et les architectes formés pourront pratiquer les audits énergétiques règlementaires devenus obligatoires. La rénovation, un domaine d’activité en pleine expansion.

Dans ce cadre, l’Ordre des Architectes de Provence-Alpes-Côtes d’Azur proposent un Webinaire «Devenez Accompagnateur Rénov’» le 5 avril à 18h, organisé par le Conseil national de l’Ordre (voir Infos pratiques en fin d’article). 

Que peuvent apporter les architectes ?
Pour l’Ordre des architectes Paca, ceux-ci doivent être au cœur de la rénovation, pour une rénovation des bâtiments de qualité. Pour mémoire, l’ordre était déjà signataire de la pétition «Avec les architectes, pour une rénovation de qualité», lancée par le collectif des architectes d’Occitanie, en 2021.

Analyse du bâtiment mais également de l’environnement, du climat, de l’exposition
Dans leur expertise, les architectes prennent en compte le contexte : environnement, climat, exposition… tout en analysant le bâti existant. En effet, l’amélioration des performances thermiques peut avoir des conséquences sur d’autres aspects de la construction, l’architecte recherche alors l’équilibre, la juste réponse, en jaugeant la globalité du projet.

Qu’est-ce que la rénovation énergétique ?
La rénovation énergétique consiste à optimiser et améliorer la performance énergétique des bâtiments en réalisant des travaux d’amélioration de l’isolation, de la ventilation, en installant des équipements moins énergivores, des dispositifs de pilotage et/ou en recourant aux énergies renouvelables.

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Allier confort et économies
Le gouvernement Macron avait d’ailleurs lancé une première campagne de mobilisation intitulée ‘Faire’ dès 2018. Acronyme de Faciliter, Accompagner et Informer pour la Rénovation Énergétique, Faire avait pour mot d’ordre ‘Tous éco-confortables’ pour souligner l’importance de ce changement et ses bénéfices pour tous : le confort et les économies en plus.

La Loi Climat et résilience
En 2022, la Loi Climat et Résilience crée France Rénov’, le nouveau service public de la rénovation de l’habitat, porté par l’Etat avec les collectivités locales, et piloté par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Il regroupe tous les dispositifs précédents avec une plateforme web unique et un seul interlocuteur pour piloter les projets des ménages : l’accompagnateur Rénov’.

Désartificialisation des sols et crise de la construction de maison individuelle
Les architectes ont tout à gagner à intégrer massivement ce nouveau dispositif, afin de se saisir du marché que représente la rénovation aujourd’hui.

En effet, au-delà de l’enjeu économique, c’est aussi un moyen de s’adresser aux particuliers dans une période marquée par une volonté de désartificialisation des sols et une crise de la construction de la maison individuelle

La Malette Rénovation
Les architectes Paca ont accès à une mallette complète mise en place par l’Ordre avec les contrats, les logiciels et les textes de lois régissant la rénovation > cliquez ici.

Les événements à venir
Webinaire « Devenez Accompagnateur Rénov’ » le 5 avril à 18h, organisé par le Conseil national de l’Ordre > cliquez ici pour vous inscrire. Petit-déj’ de l’Ordre spécial rénov’ le 13 avril à Nice le 13 avril à 9h : ouverture prochaine des inscriptions.
MH

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L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Le Château de Thézan ? C’est cette imposante bâtisse –de 4 000 m2 – du XVIe siècle -que l’on découvre avec ses 2 hectares de parc, juste derrière l’église de Saint-Didier située à l’entrée du village de presque 2 000 âmes.

Le Château de Thézan, côté Jardin à la française Copyright Mireille Hurlin

En 2015, les grilles du château –exécutées par Jean-Philippe Fally forgeron d’art à Pernes-les-Fontaines, il y a un peu plus de 20 ans- s’ouvrent sur les silhouettes d’Emmanuel Renoux –professionnel du marketing développement pour une célèbre Maison de luxe en maroquinerie – et Pierre-Laurent de Beytia –administrateur de biens, spécialiste de l’immobilier de bureau- tous deux amateurs d’art et de vieilles pierres.

Les deux hommes recherchaient un château depuis plusieurs années
Pour cela ils ont sillonné toute la France. Hiver 2015, ils franchissent pour la première fois les grilles du Château de Thézan et sont séduits par l’architecture renaissance du lieu. En 2019, après 4 ans de réflexion, de nombreuses pérégrinations, ils signeront le projet de leur vie. Entre-temps le château a été squatté, tagué, un feu a même été fait, sur le parquet ancien, au milieu d’une pièce. Mais ça ne leur fait pas vraiment peur. Et puis si Pierre-Laurent de Beytia aime les châteaux c’est que dans l’escarcelle familiale on en compte déjà un avec vue sur le lac Léman. L’homme sait à quoi s’attendre.

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Ce qui les a incités à signer ?
Le château n’avait pas été victime de remodelages trop intrusifs et conservait sa facture ancienne. Et pour cela, les deux hommes déposent, sur la table, 3M€ avec cependant une certitude : il en faudra bien plus pour porter haut leur ambition. Quelle est-elle ? Redonner vie au lieu, y inviter les habitants et autres visiteurs amoureux de vieilles pierres, d’histoire et d’une nature florissante possiblement signée André Le Nôtre (1613-1700).

Le coup de cœur
Le coup de cœur ? Les deux gentlemen parisiens l’ont, en premier lieu, pour la Provence, pour ‘le changement de vie, la douceur du climat, la vie provençale au cœur d’un beau village’. Puis ils se remémorent ‘avoir été happés par l’architecture et les décors des pièces historiques’, l’élégance et le romantisme Belle époque du jardin parachevant de les séduire.

Emmanuel Renoux et Pierre-laurent de Beytia, deux entrepreneurs au service du patrimoine et de l’économie locale Copyright Mireille Hurlin

Après les étoiles plein les yeux, le diagnostic d’un cabinet d’archis
Mais voilà, derrière une belle histoire romantique se cache une toute autre réalité et il y a urgence à dresser un diagnostic précis d’une demeure laissée à l’abandon depuis 1980. C’est le cabinet RL&A, architectes du patrimoine, en lien avec la Direction régionale des Affaires Culturelles qui s’y attèle délivrant le fil conducteur –et la hiérarchisation des travaux- à mener sans perte de temps.

La menace vient de la toiture
Comme souvent la menace vient en premier lieu d’une partie de la toiture -1 000 m2 de tuiles provençales- qui menace de s’effondrer et laisse couler des torrents d’eau sur les magnifiques décors des pièces les plus anciennes. Quant au diagnostic du cabinet d’architecture ? Il relève plus de l’épaisseur d’un bottin que d’une brochure touristique.

L’escalier à vis DR

Au chapitre des chiffres
Mis en vente, au départ, à plus de 3M€, le château de Thézan sera finalement négocié à 1,4M€. Le budget d’Emmanuel et Pierre Laurent ? 3M€. Le coût de la réfection des 1 000 m2 de toiture : 750 000€. Les huisseries ont été intégralement repeintes en rouge sang de bœuf, couleur très en usage à la renaissance. La création d’appartements privés est en cours ainsi que les gites ou chambres d’hôtes, la destination des lieux est en cours de réflexion et devra sa réalisation au regard de la règlementation des ERP –Etablissements recevant du public-. L’inscription du château aux Monuments historiques permet de percevoir des aides de l’Etat à hauteur de 40%, mais leur usage est, hélas, lié au temps long et administratif. La pénurie de matériaux en période après Covid, la guerre en Ukraine et la surenchère de matière première ont rehaussé le coût des travaux de 20% causant quelques nuits blanches supplémentaires aux propriétaires.

Vite, redonner son faste au parc
Qu’importe ! Pas dépités pour deux sous mais plutôt pragmatiques, Emmanuel et Pierre-Laurent s’arment de courage pour débroussailler, nettoyer et clôturer le parc régulièrement visité par des importuns de jour comme de nuit. Ensemble ils décaissent la fontaine rocaille, la rivière anglaise presque complètement disparue sous des m3 de d’humus et étouffée par une forêt de bambous invasifs. Ils font même appel aux étudiants de Licende-pro -Aménagement du paysage- du Lycée agricole Louis Giraud de Carpentras pour la renaissance du parc selon Le Nôtre et d’après le schéma directeur des bâtiments et espaces extérieurs.

Le séquoia a double tête Copyright Mireille Hurlin

Un artiste reconnu mondialement pour réveiller le parc
Enthousiasmés par la vie qui renait en son parc, des arbres séculaires dont de majestueux platanes, un cèdre de l’Atlas, un immense séquoia à double tête de plus de 30m de haut, un être pourpre et le grand être, des pins d’Alep et noirs, les propriétaires proposent, de juin à septembre 2022, leur première exposition d’art contemporain, dévolue à 12 œuvres monumentales du sculpteur Venesquais Etienne Viard. Ce qui leur a plu ? Des œuvres monumentales métalliques minimalistes inspirées des lignes végétales.

Quel modèle économique ?
Le projet est multiple mais sa finalité est bien de créer des activités propices à l’autofinancement de l’entretien du château. Comment ? En ponctuant l’année d’événements ouverts au public et en privatisation des lieux. Emmanuel et Pierre-Laurent se sont déjà penchés sérieusement sur un programme culturel à l’année, des expositions de peinture, sculptures et de photographies, des concerts, les Journées européennes du patrimoine, l’ouverture du parc les week-ends de juillet et août pour des ‘rendez-vous au jardin’ sont possiblement prévus pour 2023. La restauration des pièces historiques dont certaines ont conservé leurs magnifiques décors feront parties des premières visites et le centre d’hydrothérapie qui arbore toujours ses vestiaires, bassins intérieurs, jets à haute pression et cabines de luminothérapie interpelleraient sans aucun doute les visiteurs. Ils réfléchissent aussi à un cercle de mécènes pour les soutenir dans la renaissance du château dont les tout premiers fondements remontent tout de même à 900 ans avec cette ancienne villa gallo-romaine.

La rivière anglaise conçue à la Belle époque Copyright Mireille Hurlin

Des anecdotes ?
Un seigneur des lieux –descendant d’Elzéar de Thézan– aurait rencontré et mandé André Le Nôtre (1613-1700) pour la création du jardin à la française. Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) y aurait séjourné et trouvé l’inspiration pour écrire La mariage de Figaro. Le Château de Thézan aura été miraculeusement protégé des affres de la révolution, de deux guerres mondiales et de l’occupation. Le centre d’hydrothérapie a connu une si grande aura que Saint-Didier fut un temps rebaptisé, en 1918, Saint-Didier-les-Bains.

Les parties les plus précieuses de l’édifice ?
Elles sont inscrites à l’inventaire des Monuments historiques comme les toitures, les façades de la Cour d’honneur, le porche d’entrée, l’escalier à vis, les cheminées d’époque, les salles d’apparats, les fenêtres du 15e et 16e siècle, le grand salon avec son décor, la tour médiévale du XVe siècle, le parc et son orangerie.

La fontaine rocaille du parc DR

Patatras
Emmanuel et Pierre-Laurent déplorent le vol de 102 pieds d’oliviers intervenu dans leur toute jeune oliveraie dans la nuit du 5 au 6 novembre. Celle-ci fait partie des projets de développement économique du château pour rendre son entretien, dans le temps, pérenne.

Des pierres qui résonnent de la mémoire des hommes
On retrouve la trace de cette belle demeure ‘Castrum primitif’ en 1 159 dans une missive où Raymond V, Comte de Toulouse et marquis de Provence vend et fait mention de Villa sancti Desiderii –Villa de  Saint-Didier- à l’évêque Franco de Carpentras. Ce lieu de villégiature est construit sur les fondations d’une villa gallo-romaine accueillera véritablement une vie de famille entre le XVI et XVIe siècle lorsque Elzéar de Thézan prendra pour épouse Siffreine de Venasque en février 1483, famille qui occupera le château durant plus de trois siècles.

Les armoiries du Château Copyright Mireille Hurlin

Les grands travaux engagés à partir de 1660
C’est Louis de Thézan, noble comtadin en 1660 et son fils, le dispendieux, Paul-Aldonce-François qui opéreront les plus grandes opérations de construction avec un bâtiment central flanqué de deux ailes –dans lesquelles seront organisées de grandes salles d’apparat en retour pour de fastueuses et renommées fêtes. Les ailes sont reliées par une vaste terrasse donnant sur un jardin à la française orienté au Sud. C’est à ce moment-là que la façade méridionale empreinte un style néo-médiéval avec ses deux tours et que le jardin à la française se mue en parc à l’anglaise.

L’entrée change de cap
L’entrée, auparavant orientée au Sud, en direction du village voisin du Beaucet, regarde désormais en direction de la tour fortifiée de Saint-Didier.

La vente aux enchères de 1809
La propriété est vendue, en 1809 suite au décès de la marquise de Thézan, disparue sans descendance, et devient la propriété de la baronne Olympe de la Baume-Suze, sa nièce qui la revend, en 1814, au marquis Pelletier de Gigondas de la Garde en 1814 qui redonnera son lustre à la prestigieuse demeure et avant que son fils, Henri Auguste Paul, ruiné, ne vende, à son tour, la propriété.

Une autre fontaine rocaille à l’entrée du château DR

L’entrée de la famille Masquin dans l’histoire du château
L’édifice est alors racheté, en 1862, par Adolphe Masson, médecin, qui en fait un centre d’hydrothérapie très couru. Une soixantaine de chambres et des espaces de soins ponctuent désormais le bâtiment et c’est son gendre, à son décès, qui prend les rênes de l’établissement et accueille une clientèle de curistes aisée. Le centre hydrothérapique est né puis se transforme en centre de soins des maladies nerveuses pour fermer ses portes en 1980 et gagner un bâtiment plus contemporain, toujours dans le village. Il s’agit de la clinique Saint-Didier également centre psychiatrique pour les patients adultes en hospitalisation libre.

L’orangerie Copyright Mireille Hurlin

A partir de 1980, château et jardin tombent à l’abandon
Outrages du temps, vols, squat, vandalisme –en 2015- égratignent le bel édifice et son écrin de nature. Désormais ? Les deux nouveaux propriétaires travaillent par strate, aidés dans leur quête de renouveau, dans un premier temps, par les institutions locales et régionales. Emmanuel et Pierre-Laurent ont commencé par ouvrir les extérieurs, la Cour d’honneur et le parc depuis juin 2022. Les intérieurs sont en pleine restauration et le parcours de visite commence à peine à être esquissé.

Les infos pratiques
Le Château de Thézan est inscrit à l’inventaire des Monuments historiques, aux Vieilles maisons françaises et figure dans le guide du Patrimoine local du Vaucluse conçut par la communauté Airbnb. Château de Thézan. 58, rue du Château à Saint-Didier. 06 22 88 07 46 contact@chateaudethezan.com. La page facebook regorge d’informations et tient lieu de journal de bord que tous les amis du lieu lisent avec intérêt.

C’est en passant sous le clocher de l’église que l’on accède au Château de Thézan à Saint-Didier Copyright Mireille Hurlin

L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Le gymnase Coubertin, situé à Sorgues, accueille de nombreuses pratiques sportives toute l’année. Actuellement, l’infrastructure subit des travaux de réhabilitation. Des bardages isolants y ont été posés et des panneaux en polycarbonate sont venus remplacer ses vêtures. L’étanchéité du bâtiment a également été retouchée.

Les travaux du gymnase comprennent également un agrandissement avec la construction d’un club-house de 115 m². Celui-ci sera principalement occupé le club de handball de la commune. Attenant au gymnase, cet espace offrira tout le confort de locaux neufs et équipés au club. Il comprend une grande salle commune, un bureau ainsi qu’une buvette pour les équipes.

À présent, il reste les travaux de renforcement des poutres existantes, victimes d’un champignon responsable de leur dégradation. Le gymnase sera donc encore fermé jusqu’à mi-octobre. Le coût total des travaux s’élève à 505 000 €, dont une partie a été subventionnée par le Département de Vaucluse et par l’État.

V.A.


L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

La courte échelle ? C’est l’accueil de loisirs intercommunal situé 215, chemin des abeilles à Vaison-la-Romaine et dévolu aux familles. Il a été inauguré début juillet. Les bâtiments avaient plus de 30 ans et le lieu accueillait plus de 900 enfants à l’année. Construit en 1992 et agrandi en 1999, le site avait connu sa première phase de réhabilitation entre 2014 et 2015 puis en 2020 et 2021.

Chantier de réhabilitation
Le chantier de réhabilitation s’est étendu du novembre 2020 au printemps 2021 -6 mois- pour un montant de 566 000€. Il a été soutenu par l’Etat -140 270€-, le Département -154 983€- et la Caisse d’allocation du Vaucluse -50 000€-. C’est Opus architecture de Vaison-la-Romaine, qui a eu en charge la conception de la réhabilitation. L’actuelle capacité d’accueil du bâtiment est de 230 enfants l’été. Il en recevait 150 en 1999.

Inauguration des travaux de réhabilitation de l’accueil de loisirs intercommunal la courte échelle à Vaison-la-Romaine

Dans le détail
Le nombre de toilettes a été augmenté. Au chapitre de la création d’espaces ? Une tisanerie et un local pour les activités culinaire destiné aux enfants. Une piscine tubulaire plus grande a été achetée et le nombre de vestiaires et de douches augmenté aux côtés du pédiluve.

Pour les salariés
Une nouvelle lingerie, un local de ménage, un espace rangement et une banque d’accueil complètent désormais le dispositif.

Le bâtiment
Entre 2014 et 2015, l’isolation du bâtiment, l’aération par ventilation, l’éclairage basse tension, la pose de nouveaux volets et des brumisateurs de pergolas avaient été mis en place. L’accession Le jardin a été remodelée, l’écoulement des eaux de pluie et de nouvelles clôtures en bois posées. En 2020-2021 il avait été procédé à l’amélioration thermique du bâtiment avec l’installation d’un échangeur d’air, la réhabilitation des façades, des peintures, de l’électricité avec, notamment, la pose de leds basse consommation et une mise aux normes de la cuisine et de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et porteuses de handicap.
Vaison-Ventoux.


L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Lors d’un conseil municipal au début de l’année 2021, un projet de réhabilitation du chalet Manin, situé à Bédoin, avait été évoqué. Petit à petit, le projet prend forme. Pour l’occasion, Fibois Sud et la commune de Bédoin organise l’événement ‘De l’arbre à la construction’.

L’interprofession Fibois Sud et la commune de Bédoin organise ce vendredi 1er avril un événement au cœur de la plus grande forêt communale de France qui s’étale sur plus de 6000 hectares à Bédoin. L’objectif de cet événement est de présenter la forêt mais également le rôle qu’elle va jouer dans les travaux de réhabilitation du chalet Manin. Fermé depuis plus de 20 ans, cet établissement servait de gîte communal depuis le milieu du XXème siècle.

L’événement sera rythmée par plusieurs interventions : présentation de la forêt, travail de sciage du cèdre de l’Atlas au milieu des arbres ou encore présentation du projet de rénovation du chalet. Les arbres de la forêt serviront à la fabrication de planches destinées au travaux extérieurs mais aussi intérieurs de la cabane. Un projet qui s’inscrit donc dans une démarche environnementale puisqu’il s’agira d’utiliser une essence locale afin d’assurer un circuit court entre les matériaux et leur destination finale.

V.A.


L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

Les équipes de Grand Delta Habitat inaugureront les travaux de réhabilitation de la résidence Saint Chamand à Avignon, mardi 23 novembre, à 11h, en présence de Bertand Gaume, Préfet de Vaucluse et Cécile Helle, Maire d’Avignon.

La réhabilitation de la résidence Saint Chamand, s’inscrit dans un programme global de réhabilitation menée par la coopérative sur les résidences d’Avignon, en étroite collaboration avec la commune. Parmi les réhabilitations déjà réalisées, on note un important engagement financier de 28,3M€ qui sera poursuivi avec la réhabilitation de 1 527 logements sur les 5 prochaines années.

Le quartier de Saint-Chamand
Il comptabilise à lui seul plus de 2550 habitants. Il est un des quartiers « en devenir » de la ville qui fait l’objet d’opérations d’envergures phasées dans le cadre du projet de renouvellement urbain des quartiers sud et de Saint Chamand du Grand Avignon, cofinancé par l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine) dans le cadre du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain).

Une rénovation concertée
La réhabilitation entreprise par la coopérative Grand Delta Habitat concerne 4 bâtiments collectifs, construits en 1972, situés à l’entrée du quartier de Saint-Chamand et à proximité de la plaine des sports. L’opération démarrée en 2019 à l’initiative de Grand Delta Habitat anticipe alors ce projet de renouvellement global, en agissant sur l’aspect thermique et esthétique de l’immeuble avec le concours des locataires, sollicités et intégrés dans les différentes phases de réhabilitation.

Des appartements à la vente et en location
Pour répondre aux exigences de développement, de mixité et favoriser le parcours résidentiel, les logements seront proposés à la vente aux locataires en place, puis à l’ensemble des locataires en cas de logement vacant, une fois les travaux de résidentialisation achevés.

Ils y seront
Les équipes de Grand Delta Habitat, le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume et Cécile Helle, maire d’Avignon seront à Saint-Chamand mardi 23 novembre à 11h, avenue François Mauriac à Avignon. L’événement sera suivi de la découverte d’une exposition dédiée aux projets de réhabilitation des quartiers d’Avignon.
MH


L’ancienne gare de Saignon devient ‘La Petite Vitesse’, un espace dédié au vélo

La Fédération du bâtiment et des travaux publics, ouvriers, architectes ont accueilli avec enthousiasme et égard les élèves des collèges et lycée professionnels vauclusiens. Mission ? Expliquer leurs métiers et susciter des vocations. Où ? A la Cour des Doms –ancienne prison Sainte-Anne- où s’affaire plus d’une soixantaine de professionnels, tout corps de métiers confondus.

Les coulisses 2.0

La visioconférence proposait la construction d’un centre culturel de 8 000m2 et la découverte de nouvelles technologies avec le centre de formation des apprentis de Rouen via Youtube et LinkedIn. Au chapitre du présentiel c’est la Cour des Doms, rue Banasterie dans l’intramuros d’Avignon, qui offrait le plus bel exemple de l’intelligence de l’homme à l’ouvrage. On y découvrait la transformation radicale de l’ancienne prison Sainte-Anne en un lieu de vie ouvert. Éleves et professeurs ont découvert l’ouvrage lors de visites commentées, la présentation des métiers, les techniques constructives…

Chaque visite était commentée

Ils y étaient

Cette édition des Coulisses du bâtiment a reçu plus de 200 élèves, collégiens, lycéens, jeunes adultes et accompagnants. Il y avait les élèves du collège Voltaire de Sorgues, Anne-Frank de Morières-lès-Avignon, le collège et lycée Lucie Aubrac de Bollène, Le lycée professionnel d’Eguilles de Vedène, le lycée professionnel Robert Schuman d’Avignon, et de la Mission locale pour l’insertion professionnelle de jeunes entre 16 et 25 ans.

Christian Pons, président de la Fédération du BTP 84

Christian Pons

«Nous organisons cette opération pour faire découvrir aux jeunes les métiers du bâtiment et des travaux publics, rappelle Christian Pons, président de la Fédération BTP 84 et directeur du développement des métiers de spécialité chez Vinci construction France Girard et Travaux du midi. C’est un secteur où l’on peut faire carrière car on s’y forme tout au long de la vie. On y travaille en équipe et l’on s’y forge de solides amitiés. Dans l’avenir ? On aura besoin de techniciens. Aujourd’hui ? Nous sommes dans un monde qui change et qui est de plus en plus sensible à l’environnement. La tendance ? La réhabilitation de bâtiments, les transformant en lieux de plus en plus économes en énergie. Les métiers du BTP se modernisent, se numérisent, les processus de construction seront profondément modifiés à l’image des usines de fabrication qui développent l’innovation. Nos besoins ? Monter en compétences.»

Frédéric Breysse, architecte, Cabinet Huit et demi

Frédéric Breysse

«Architectes, entrepreneurs, maîtres d’ouvrages, ingénieurs, paysagistes, clients, nous participons tous à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la ville d’Avignon, souligne Frédéric Breysse, architecte du cabinet Huit et demi en charge de la transformation de la prison Sainte-Anne. Nos métiers gravitent autour de l’aménagement du territoire. La prison Sainte-Anne ? C’est trouver une réponse à un changement de destination pour répondre à une augmentation de la démographie tout en travaillant en économie de ressources et d’énergie. Le processus ? La transformation de la ville sur elle-même plutôt qu’une prolifération vers des espaces qui doivent, dorénavant, rester naturels. »

De l’ombre à la lumière

La Cour des Doms ce seront 68 logements réalisés sur 4 460m2 de surface habitable, 73 places de stationnement creusées sous le bâtiment sur 2 100m2 de surface en souterrain. Si les travaux ont pris un peu de retard du fait de la Covid-19, le programme devrait être livré 1er semestre 2022. Ce qui ne sera pas le cas, hélas de l’ancienne prison des femmes, au sud du bâtiment, où devraient s’épanouir une crèche de 30 berceaux, un hôtel familial d’environ 45 chambres, 7 emplacements commerciaux et services de proximité, 1 friche artistique, un cabinet médical, un espace co-working, un espace restauration. En cause ? Le retrait de l’entreprise Marseillaise LC2I (Compagnie immobilière d’investissement) du contrat signé avec la Ville, propriétaire de cette partie du bâtiment et désormais en recherche d’un ou de plusieurs investisseurs pour faire avancer au plus vite la partie ERP (Établissement recevant du public). Selon Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, qui mène le chantier de la Cour des Doms pour le groupe François 1er, opérateur de restauration immobilière, le début des travaux de cette partie devrait être concomitant à la livraison des appartements au 1er semestre 2022.

La Cour des Doms en cours de construction et rénovation

Le coût des matériaux à la hausse

«La pénurie des matériaux est liée à leur coût, précise Christian Pons, ainsi les Etats-Unis rachètent nos bois parce qu’ils opposent un embargo au Canada. La Chine, quant à elle, a repris la main sur les métaux et aciers. Nous ne sommes pas en rupture de matériaux, cependant les délais s’allongent et les prix montent. Cela touche les fenêtres, les menuiseries, les isolants phoniques et thermiques, l’acier, les fournitures électriques et électroniques, le bois, les plaques de placo. Ces événements désorganisent les chantiers particulièrement celui-ci qui accueille tous les corps d’Etat. J’espère que les filières seront réapprovisionnées et donc réorganisées au premier semestre 2022, cependant je crains que la stabilité des prix ne se fasse à la hausse, entre 10 et 50% selon les matériaux. Qui absorbera les coûts ? Les maîtres d’ouvrages publics sont plutôt bienveillants mais les maîtres d’ouvrages privés souvent ne le peuvent pas. L’enjeu ? Ne pas mettre en difficultés les entreprises du BTP pour qu’elles puissent finir leurs chantiers.»

Retard de chantier

«Le retard du chantier est dû aux confinements successifs, à l’allongement des délais pour l’approvisionnement en matériaux explique Sébastien Sève, chef de service travaux chez Girard. Un exemple ? Le délai pour obtenir un escalier en bois est passé de 4 à 12 semaines. En cause également ?  De nombreux jours de Mistral, ce qui ne nous a pas permis de travailler avec la grue et nous amène à utiliser celle-ci jusqu’à la fin de l’année. Ainsi la livraison de la résidence de la Cour de Doms prévue fin septembre 2021 sera livrée 1er semestre 2022. L’équilibre économique de cette opération  a été conçu il y a deux ans, intervient Frédéric Breysse, l’architecte de Huit et demi, puisque lorsque l’on pose la 1re pierre plus de 50% des logements ont déjà été vendus.» « Pour le moment ce sont les entreprises du BTP qui assument tous ces frais supplémentaires, résume Christian Pons. Le PGE (Prêt garanti de l’Etat) a consolidé les trésoreries. Ce qui pourrait nous fortifier ? Que la commande publique reprenne. Celle-ci est actuellement à -10% par rapport à l’activité de l’année 2019. Le problème ? Les projets sont longs à sortir, il y a trop de complications administratives. Ce pour quoi je me bats ? Pour la réduction du temps de l’obtention des permis de construire qui est passé de 6 mois à 1 an. J’aimerais que les Pouvoirs publics traitent dans les meilleurs délais les recours qu’ils soient abusifs ou non.»

Les besoins du BTP

«L’activité se maintient et même progresse même si les chantiers peinent à démarrer. Nous manquons de charpentiers-couvreurs, de plombiers-chauffagistes, d’électriciens. Plus les emplois sont techniques plus nous avons du mal à recruter. La formation est à réorganiser. Le problème ? Remplacer les professionnels experts qui vont partir à la retraite. L’enjeu ? La transmission du savoir en faisant se rencontrer apprentis, jeunes techniciens et professionnels aguerris. Un exemple ? Le déploiement de la fibre où l’on forme en catastrophe des jeunes venus de Paris au lieu de former ceux qui résident ici. Nous n’avons pas les compétences sur place. Nous manquons également de formateurs en énergie renouvelable alors que nous sommes en plein dans le sujet.»

Le BTP recrute, propose la formation tout au long de la vie et promeut l’ascenseur social

La prison Sainte-Anne

La construction du bâtiment a débuté en 1862. C’était au départ et en partie un édifice religieux qui fut ensuite transformé pour accueillir, en 1681, une ‘Maison des fous’ qui sera à son tour transformée pour devenir, en 1729, ‘La maison des insensés’ auquel s’est adjoint un lieu de mise à l’écart et d’enfermement pour les condamnés à mort. Alors que les ‘aliénés’ quittent ce premier établissement pour gagner Montdevergues à Montfavet en août1862, le bâtiment devient une prison départementale et accueille les premiers prisonniers en 1871. En 2003 ses résidents sont conduits à la nouvelle prison du Pontet. Date à partir de laquelle l’édifice sera laissé à l’abandon.

L’intégration du nouveau lieu de vie dans son environnement

Outre la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, le projet est de redynamiser l’ensemble du quartier de la Banasterie via des espaces partagés, des modes piétons et vélo permettant d’accéder à la Manutention depuis la poterne Banasterie. La Ville avait indiqué, en début de projet, investir 1M€ dans le projet de requalification des espaces extérieurs, notamment en aménageant un petit jardin et des arbres en cépée (arbres à plusieurs troncs) afin d’introduire des ilots de fraîcheur à l’arrière de la chapelle des Pénitents noirs, perle baroque du XVIIIe siècle.

En savoir plus

La prison a été rachetée à la Ville par le Groupe François 1er pour 2,65M€ et la partie du quartier Sud de la prison des femmes rétrocédée par l’acheteur à la Ville pour le franc symbolique. Le montant des travaux déclaré en 2019 était de 18,6M€ HT. Aux manettes : La Ville d’Avignon pour la partie ERP (Etablissement recevant du public) La Compagnie immobilière d’investissement (L’entreprise Marseillaise qui s’est désistée), l’entreprise Girard et les agences d’architecture Huit et demi et Fabre/Speller.

Le badigeon des façades

Le BTP en Vaucluse

Le BTP en Vaucluse ce sont 9 300 établissements employant 13 200 salariés, soit 10% des salariés tous secteurs confondus du territoire auxquels s’ajoutent 1 120 emplois à taux plein en intérim et au 1er trimestre 2021. Près de 1 200 jeunes ont été formés aux métiers de production en BTP dont 70% en apprentissage lors de l’année 2019.

L’activité sur le département

Lors des cinq dernières années 3 500 logements neufs ont été construits en Vaucluse. Les collectivités locales sont intervenues à hauteur de 339M€ en 2020. La commande publique y a pris part à hauteur de 66% tandis que les collectivités locales sont entrées en scène à 47% et à hauteur de 25% dans le bâtiment, y compris pour le logement social.

Le Bâtiment et les travaux publics en France

Le bâtiment et les travaux publics en France réalisent plus de 125 milliards € hors taxe de travaux ; plus de 1,541 million de salariés et artisans, 410 000 entreprises. C’est la moitié du poids de l’industrie française, c’est-à-dire 2 fois l’activité de la banque et des assurances.

https://echodumardi.com/tag/rehabilitation/page/3/   1/1