23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

«’Du Pass Zou ! Études’ pour se déplacer, au ‘Pass Santé Jeunes’ pour se soigner en passant par ‘l’e-Pass Jeunes’ pour se divertir, les jeunes de 15 à 26 ans peuvent compter jusqu’à 500€ d’aides chaque année,» a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud et président délégué de régions de France.

La demande est à effectuer sur jeunes.maregionsud.fr. ici.

Dans le détail
La Région Sud peut délivrer jusqu’à 500€ tout au long de l’année pour les jeunes de 15 à 26 ans. Pour mémoire le Pass santé peut délivrer jusqu’à 365€ pour le remboursement de contraceptif, les consultations médicales et psychologiques. Pour le e-Pass jusqu’à 80€ pour les livres, aller au cinéma, voir des spectacles, faire du sport, profiter de bons-plans pour les sorties sportives et culturelles.

Et encore
Si l’on est boursier +100€ pour souscrire à sa propre complémentaire santé ; +150€ pour suivre une formation en sanitaire et social sous la forme de 50€ de tickets restaurants pour les produits alimentaires et d’hygiène ; un kit de 1er équipement 100€ comprenant une tablette numérique, une tenue professionnelle, une licence de calcul de doses pour les infirmiers ou l’accès au module de formation AS3.0 pour les aides-soignants. Et aussi +400€ si l’on a obtenu la mention Très bien au Bac sous la forme d’une bourse au mérite et aussi pour les majors de promotion des formations sanitaires et sociales et pour les boursiers 400€ par an pendant 3 ans, soit 1 200€.

Les autres bons-plans ?
Au chapitre des transports : 90€ par an pour voyager en illimité dans toute la région avec le ‘Pass Zou ! Etudes’, soit moins de 8€ par mois ; pour les protections hygiéniques gratuites dans 100% des lycées publics et privés. Pour étudier à l’international jusqu’à 2 500€ pour effectuer un stage ou étudier à l’étranger et pour les études une tablette numérique d’une valeur de 260€.

Pour faire sa demande ? C’est ici.
MH

DR

Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

C’est la nouvelle directrice de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud – « risingSUD » – qui accompagne plus de 500 entreprises par an dans leur développement à l’exportation, leur industrialisation, leur recherche de financement et leur structuration. Neuf sur dix sont satisfaites de ce service d’appui qui devra s’adapter à une nouvelle conjoncture : les investisseurs privilégient la rentabilité à la croissance en période d’inflation. Ils auront du mal à mettre la main à la poche pour nos jeunes pousses. C’était le moment de faire connaître le point de vue de la nouvelle directrice, quelques jours après la tenue du plus grand des salons européens de l’innovation.

Quel bilan faites-vous de l’accompagnement de nos entreprises à « Viva technology » ?
« La région a fait le choix, pour cette nouvelle édition de Viva technology, d’être à nouveau présente. Pour rappel, Viva technology en quelques chiffres :

• 91 000 visiteurs en physique

• 300 000 connectés dans le monde via la plateforme

• 400 millions de personnes touchées via les réseaux sociaux

• 2 000 exposants dont 180 start-ups

Sur notre stand, la Région et ses partenaires, au premier rang desquels son agence d’attractivité et de développement économique – risingSUD, a permis à 36 entreprises du territoire d’exposer (récapitulatif ici : https://www.maregionsud.fr/vivatech-2022) ; et c’est sans compter toutes les autres entreprises à qui la région a mis à disposition un pass de 4 jours, donné la parole lors d’une table ronde, permis de venir accueillir des rdv, ou de disposer un démonstrateur sur le stand.
C’est aussi beaucoup d’acteurs de l’écosystème régional qui se mobilisent et se rassemblent sur cet espace Région : métropoles, pôles de compétitivité, incubateurs, french tech, etc.
C’est la concrétisation de ce « jouer collectif » que la Région a souhaité déployer dès 2016 et qui porte aujourd’hui ses fruits !
Le constat, il est assez simple : le salon – mais aussi notre stand – a été plein pendant les 4 jours. Tous nos exposants ont témoigné de leur grande satisfaction à retrouver la version pré covid du salon (en fréquentation). Le stand Région Sud, qui a mis cette année à l’honneur les Green tech, s’est beaucoup fait remarquer et s’est aussi démarqué des autres régions. Il y a eu beaucoup de contacts pour tous mais, comme on le sait sur un salon, c’est maintenant qu’il faut travailler à transformer les leads. Et nous suivons chaque entreprise pour cela !
L’équipe Invest en charge de l’accueil de délégations internationales et de la prospection a également eu très peu de moments de répit avec une vingtaine d’investisseurs rencontrés en 4 jours ! Et, je l’espère, dans quelques mois ou quelques années, de belles histoires à raconter pour le territoire ! »

Audrey Brun Rabuel est la nouvelle directrice de risingSUD. Elle succède à Jean-François Royer à la tête de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud présidée par Bernard Kleynhoff (à droite sur la photo).

Après 50 ans de négociations, le brevet unitaire en Europe permettra aux entreprises de protéger leurs innovations, sur tout le continent, en une seule demande, et pour un coût très raisonnable. Les agences régionales qui soutiennent l’innovation doivent-elle être innovantes et porter des sujets de simplification et d’efficacité comme celui-là ? Et si oui, lesquels ?
« Les agences ont un rôle important dans l’accompagnement des entreprises de leurs territoires et la plupart proposent, d’ailleurs, davantage d’ingénierie d’accompagnement que de financements pour les entreprises (ces derniers sont portés majoritairement par l’Etat, les Régions et la Commission européenne).
À ce titre, les agences ont un rôle primordial à jouer pour accompagner les entreprises dans leur transformation et cela fait partie (ou doit faire partie) des objectifs prioritaires pour une agence.
risingSUD est, à ce titre, fortement impliquée dans l’accompagnement des entreprises et dans leur transformation :
Avec SUD Accélérateur – 1er Accélérateur régional en France réalisé en partenariat avec Bpifrance depuis 2015 – l’agence propose par exemple un accompagnement sur mesure et de proximité pour les entreprises et leurs dirigeants, afin de révéler les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de demain et de les accompagner dans leur transformation. 75 PME ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa création.
Avec le déploiement du réseau européen Enterprise Europe Network (EEN), l’agence accompagne les entreprises pour les aider à intégrer l’économie circulaire comme un levier de leur croissance et/ou de leur différenciation produit ou service, pour les aider (en lien avec les pôles de compétitivité) dans leur transformation digitale.
Avec Parcours Sud Industrie, l’agence sensibilise les entreprises industrielles aux enjeux de leur transformation vers l’industrie du futur et les accompagne dans cette transformation. Cette année, ce sont 500 entreprises qui auront été accompagnées, depuis 3 ans. »

Sur quels sujets voudriez-vous marquer votre action par rapport à votre prédécesseur et apporter votre signature ?
« Avant toute chose, je souhaite inscrire l’action de l’agence dans la durée. Y apporter une vision à plus long terme en phase avec les priorités de la Région et de son président, Renaud Muselier.
Nous sortons d’une crise sanitaire sans précédent aux conséquences économiques et sociales que nous connaissons tous. Nos entreprises ont besoin d’un souffle nouveau, de stabilité aussi je pense, dans un contexte géopolitique toujours incertain avec la guerre aux portes de l’Europe. Pour autant, nous avons de véritables défis devant nous : accélérer la transition écologique et digitale des entreprises, augmenter le nombre d’ETI sur le territoire, attirer plus d’investissements directs étrangers, ce qui implique de mieux identifier qualifier et promouvoir un foncier qui, on le sait, est très rare et cher en région ; enfin, renforcer notre influence et l’accompagnement à l’export de nos entreprises, véritable levier de croissance et de développement. Ce sont des enjeux stratégiques en termes de développement économique sur lesquels je souhaite que l’on accélère ! C’est toute la feuille de route que je suis en train de construire avec les équipes de l’agence. Des équipes motivées, engagées et de grande qualité. »

En mars dernier, 24 entreprises de la région (dont 7 vauclusiennes : Ateliers Bio de Provence, FDS Pro, Froid Palombi, Icko apiculture, La Salle blanche, MGH/Mirbat group holding et Moscatelli) ont intégré la promotion 5 du programme Sud Accélérateur. Représentant 1 821 emplois cumulés, ces entreprises vont bénéficier, durant 2 ans, de ce dispositif visant à les accompagner vers un changement d’échelle.

Pouvez-vous nous décrire votre feuille de route ?
« La Région Sud a fixé des objectifs ambitieux pour les 6 ans à venir dont le Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), voté fin juin, est la traduction opérationnelle. La feuille de route de l’agence s’inscrira en phase et en cohérence avec cette stratégie. Je le rappelle : risingSUD est le bras armé de la région en charge du développement économique et de l’attractivité. Pour bâtir cette feuille de route, nous sommes en train de réorganiser l’agence autour de 3 grandes directions. Nous présenterons cette nouvelle organisation et ces grands métiers à la rentrée de septembre.
Parmi les grands chantiers que je me fixe :
Coupler l’export et l’invest, lors de nos missions, nos prospections, pour renforcer la présence de la Région Sud à l’international, son influence et son rayonnement ;
Montée en gamme sur le foncier économique : identification, qualification, promotion… ;
Simplifier et rendre plus lisible les actions de l’agence, sur le terrain, au quotidien auprès des entreprises ;
Enfin, faire de la transition écologique un véritable levier de croissance pour les entreprises et les territoires. Cela se traduira dans les missions de l’agence. »

En quoi votre profil ou votre expérience vous permettra de réussir dans ce nouveau poste de direction ?
« Tout d’abord je tiens à remercier Bernard Kleynhoff pour la confiance qu’il m’apporte. Je viens de cabinets : Région, CCI, après un cours passage en consulting. Le cabinet vous apprend la rigueur, la réactivité et surtout une grande polyvalence. En tant que conseillère de Renaud Muselier à l’économie, l’innovation, le développement économique à l’international et l’emploi, j’ai eu la chance de traiter pendant un peu moins de 7 ans et au quotidien des sujets qui sont au cœur des missions de risingSUD. Je n’arrive donc pas en terrain conquis, mais maîtrisé je dirais. Je connais mes interlocuteurs, les partenaires, les enjeux. Les difficultés aussi et les points à améliorer. J’ai les idées assez claires et je sais où je veux aller. Mon challenge maintenant c’est d’y arriver, et d’obtenir les résultats en conséquence. Je suis assez obstinée de nature donc je compte bien tout faire pour cela. »

Philippe Million, président de Everest Isolation à Orange parle de risingSUD dans le cadre de la promotion 3 de Sud Accélérateur de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud.

Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

Le CESER (Conseil Economique, Social, Environnemental et Régional) a 50 ans. Il a été institué par la loi du 5 juillet 1972 comme la 2ème Assemblée régionale (avec le Conseil Régional de la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur) et « il a la charge de donner son avis sur l’évaluation des politiques publiques. Ses réflexions nourrissent le débat d’idées et alertent les élus sur les attentes de la société civile dans sa grande diversité ».

Vendredi 8 juillet, la Commission Prospective du CESER Sud a auditionné Stéphane Lhermitte, polytechnicien, directeur-adjoint de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) de PACA. « Entre la prise de décision d’un infrastructure et sa réalisation, il se passe des décennies » disait en amont le président de la Commission, Patrick Heintz, « Par exemple, le tunnel qui traverse Toulon a pris 40 ans pour relier l’est et l’ouest de la ville. A Avignon, on parle de la LEO depuis 1987, et à ce jour, une seule petite portion a été construite, c’est dire si le long terme joue à fond, alors quelles sont les tendances lourdes pour la période 2020-2030? ».

Pour répondre à cette immense question, Stéphane Lhermitte a brossé l’état de la Région Sud, sa démographie, ses données socio-économiques, son territoire, les inégalités de sa population, ses richesses, les changements climatiques possibles et les enjeux à moyen terme.

« Avec 5 081 191 habitants à ce jour, notre région est la 7ème de France (derrière Ile de France, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Hauts de France, Occitanie et Grand Est). Elle concentre un maximum de population dans les grandes villes, les métropoles (Marseille, Toulon, Aix, Nice, Cannes, Avignon) le bord de mer, le couloir rhôdanien, 85% habitent en ville, seulement 15% en zone rurale. Nombre de retraités ont été attirés par la Provence, dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et les stations de ski, nous avons 29,3% de plus de 60 ans (+3 par rapport à la France), un chiffre qui est en pleine croissance. D’ailleurs, chez nous, 200 000 habitants ont plus de 80 ans, ce qui pose à terme la question de leur vieillissement, de leur maintien à domicile, des services à la personne âgée, du nombre de soignants, des structures de soins palliatifs, du nombre d’EHPAD (Etablissements hébergeant des personnes âgées dépendantes), d’urbanistes et architectes pour mettre toutes ces données en perspective dans l’organisation de la société ».

Autre caractéristique du Sud, les inégalités : 17% de la population est pauvre (+2,5% que l’hexagone), 25,4% des enfants également (21% en France) et une famille monoparentale sur 3. Nous sommes la 3ème région après l’Ile de France et la Corse à afficher de tels taux mais nous attirons aussi des personnes fortunées à Saint-Tropez, dans le Luberon ou sur la Promenade des Anglais. 510 000 personnes habitent dans des QPV (quartiers prioritaires de la ville) ce qui représente 10% de la population (contre 7,4 en France), notamment des jeunes qui n’ont fait ni études, ni apprentissage et qui sont sortis du système scolaire sans diplôme. Ils ont donc des difficultés d’insertion et des problèmes pour se loger, d’autant que taux de chômage s’élève à 8,3% en général (7,4% en France) avec des pointes pour les jeunes et les femmes.

Ce qui débouche logiquement sur le problème du foncier en Région Sud, le mètre carré est rare donc cher, sans parler de la concurrence des résidences secondaires, occupées quelques semaines par an par leurs propriétaires, ce qui explique le peu de disponibilité d’appartements et de maisons, sans parler des HLM qu’on construit insuffisamment.

Autre préoccupation qui se pose avec une acuité grandissante, le changement climatique et les phénomènes extrêmes que nous constatons d’année en année, inondations, sècheresse, canicule, feux de forêt. « Notre région émet 7,4 tonnes de gaz carbonique par habitant (+7% que la France) en raison de l’industrie (pourtour de l’Etang de Berre, Fos sur Mer, Miramas, raffineries, pétrochimie), d’immenses bateaux de croisière qui mouillent du matin au soir au large de l’Estaque sans couper leurs moteurs. Quant aux zones inondables elles concernent 1 million d’habitants dont 42 000 en risque très élevé.

La pollution due aux embouteillages prend sa part dans la qualité de notre environnement. Par exemple, chaque jour 290 000 personnes prennent leur voiture pour aller travailler, entre Aix, Martigues, Aubagne et Marseille, mais il faut noter qu’en 10 ans le nombre de véhicules électriques ou hybrides qui affichent la vignette Crit’Air 1, est passé de 5% à 31%, ce qui est un progrès sensible.

Pour être positif, il nous faut aussi parler de la richesse de notre région. Elle est en augmentation grâce à sa diversification même si le tertiaire (les services) domine avec 83%, notamment dans le secteur du tourisme. N’oublions pas, par exemple, que le Vaucluse (570 000 habitants) accueille 4 millions de visiteurs chaque année, attirés par la qualité du paysage, le patrimoine, les festivals, les musées, les vignobles, le beau temps. La recherche aussi est l’une de nos pépites, la 3ème de France pour ses efforts de recherche, avec les équipes du CNRS à Marseille, les scientifiques de nos universités, Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes, le technopôle de Château-Gombert, l’INRAE à Avignon et ses 700 chercheurs, ITER aux confins du Vaucluse, du Var, des Alpes-de-Haute Provence et des Bouches-du-Rhône.

Toutefois, des questions restent posées : quels sont les métiers d’avenir? Comment protéger la biodiversité? Quelle sera notre ressource en eau avec la fonte régulière des glaciers? Comment maintenir la présence d’agriculteurs alors que la terre est grignotée sans cesse par les ronds-points, les logements, les zones d’activité en attendant la fin de l’artificialisation des sols? Et surtout quand certains prévoient qu’il y aura 1 milliard de migrants dans le monde d’ici 2050, poussés par la famine, les séismes, la hausse de températures ou la montée des eaux, où iront-ils? A coup sûr, des milliers arriveront sur nos rives méditerranéennes, il est temps de réfléchir ensemble pour anticiper leur impact sur la vie de nos enfants.

« Le CESER est le miroir de notre société » a dit Marc Pouzet, son président lors du 50ème anniversaire. De son côté, Renaud Muselier, patron de l’exécutif régional a salué cet « Atout essentiel pour que notre action se fasse en lien avec les attentes de la population et la réalité du terrain ».


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

Particulièrement soutenu par la CCI de Vaucluse, la Région Sud et BPI France via le plan France Relance, le projet de la société Aero 145 Aegis prévoit la création d’une société de maintenance aéronautique implantée sur la zone d’activités de l’Aéroport Avignon-Provence. Désormais entré dans sa phase opérationnelle le dossier, qui doit être présenté en détail cette semaine, table sur un investissement de l’ordre de 34M€. De quoi générer 220 emplois directs d’ici 3 ans.

Cela faisait 7 ans que les porteurs de ce projet travaillaient sur ce nouveau concept de ‘guichet unique’ concentrant en même lieu des activités de maintenance aéronautique comprenant des ateliers ainsi que des capacités de stockage, d’entretien, de conversion, de peinture et de déconstruction d’avions régionaux à turbopropulseurs (type ATR ou Bombardier) et moyens courriers monocouloirs (type Airbus 320 ou Boeing 737). Mais avant d’atterrir sous le ciel de Provence, ce projet a pourtant failli se poser ailleurs. D’abord en Serbie, puis en Roumanie, en Bulgarie et enfin en Espagne. Perpignan et ensuite Béziers ont également été sur les rangs ainsi que plusieurs autres endroits en France pour accueillir ce site unique en Europe.

Pourquoi Avignon ?
Si Avignon a finalement été retenue, c’est que la plate-forme aéroportuaire, avec laquelle les premiers contacts remontent à avril 2021, dispose de conditions d’accès stratégiques uniques, d’une réserve foncière importante ainsi que d’un climat idéal pour travailler sur des avions. Par ailleurs, les porteurs du projet sont également très attachés à cette région et souhaitent également apporter leur ‘pierre’ au développement économique du Grand Avignon. Une contribution qui prendra la forme d’un investissement de 34M€ et qui devrait générer plus de 220 emplois directs d’ici 3 ans. Côté activité, Aero 145 Aegis prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 47M€ sur 3 ans en traitant un peu plus de 300 aéronefs durant cette période.

L’activité va débuter à la rentrée
Concrètement, après avoir domicilié son siège social dans la zone de l’aéroport d’Avignon, Aero 145 Aegis vient de louer le hangar H21 ainsi qu’un autre hangar temporaire pour disposer de 2 449m2 afin de débuter son activité à partir du 1er septembre prochain. Pour cela, la société présidée par Joseph Heraief s’appuiera déjà sur une première équipe de 35 personnes. Le projet prévoit ensuite, sous réserve des autorisations de permis de construire, la réalisation de 2 tranches de hangars supplémentaires. Une première phase pour les bâtiments H1 à H4 avec une mise en service espérée mi-2024 pour atteindre une capacité d’accueil de 10 780m2 pour 170 employés et une seconde pour les hangars H5 et H6 en 2025 (pour porter l’ensemble à 14 839m2 et 221 salariés).

Un projet modèle ?
Avec la création de cette offre unique de services centralisés, les responsables du projet mettent également en avant l’aspect éco-responsable de leur démarche dans un secteur plutôt montré du doigt ces dernières années pour sa gourmandise environnementale. En effet, en étant les premiers à proposer tous ces services réunis en un même lieu en Europe, Aero 145 Aegis estime que cela va permettre de réduire drastiquement les émissions de CO2 en économisant l’équivalent de 8 937 tonnes de déchets ménagers. C’est ce que génère par an une ville d’un peu plus de 25 000 habitants.

Un engagement éco-responsable
Par ailleurs, sur les 34M€ d’investissement, 5M€ le seront pour préserver l’environnement en allant au-delà des normes européennes requises dans ce secteur d’activité. Cet engagement éco-responsable se traduira ainsi notamment par la pose de 14 000m2 de panneaux photovoltaïques en toiture des futurs bâtiments, l’acquisition d’une flotte de véhicules société électriques, une gestion et un recyclage des déchets à plus de 90%, une faible consommation d’eau (activités en circuit fermé), zéro pollution gazeuse (activités en circuit fermé), une mise en place de l’Iso 14001 comme système de gestion environnementale et un objectif de certification ACA (Airport Carbon Accréditation) en 2023 en lien direct avec la direction de l’aéroport.

Nuisances résiduelles…
Côté nuisance, et c’est l’un des points forts du projet, l’activité ne devrait générer que 2 à 3 rotations d’aéronefs hebdomadaires, soit une augmentation du trafic actuel de +0,6%. Par ailleurs, le niveau sonore des avions qui seront traités sur le futur site avignonnais ne devrait pas excéder 68db, soit l’équivalent d’un lave-vaisselle.
Quant au trafic routier, c’est l’équivalent de 3 à 5 conteneurs qui devrait circuler chaque mois sur les routes de la zone. Même visuellement les promoteurs du projet assurent qu’aucune zone de parking d’avions ne sera visible depuis la périphérie immédiate de la zone aéroportuaire. Toutes les activités industrielles seront réalisées en milieu clos et fermé.

Une implantation tombée du ciel
Dans un département, classé parmi les plus pauvres de France, cette implantation apparaît comme une aubaine. C’est certainement pour cela, que le dossier a bénéficié d’un soutien sans faille de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse, gestionnaire de l’aéroport, ainsi que du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, propriétaire du foncier de la plateforme aéroportuaire de la cité des papes dont il a confié la gestion à l’organisme consulaire
vauclusien.
Convaincu de la démarche, la Région vient d’ailleurs d’octroyer une aide de 400 000€ à Aero 145 Aegis. Dans le même temps, BPI France vient aussi d’accorder une subvention de 690 000€ dans le cadre du plan de l’Etat ‘France relance’. Ces aides, preuves de la confiance des pouvoirs publics dans le projet, devraient ainsi permettre d’accélérer les derniers investissements afin d’acheter les premiers équipements et de procéder aux premières embauches.
Les collectivités du territoire ne devraient pas être perdantes non plus puisque le projet devrait générer 10,8M€ rien qu’en retombées fiscales.


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

A l’occasion de la 76e  édition du Festival d’Avignon, un Espace Région Sud a été installé jusqu’au 17 juillet au 51, Rue des Fourbisseurs. Son objet ? Matérialiser un lieu de rencontres, d’échanges et de travail partagé pour toute la filière du spectacle vivant.

«Depuis que la démocratie et le théâtre sont nés ensemble en Grèce, il y a 2 500 ans, nous savons que la culture n’est pas seulement un divertissement, a entamé Renaud Muselier, président de la Région Sud, lors de l’inauguration de l’Espace éponyme, rue des Fourbisseurs à Avignon. Elle peut aussi nous envoyer un avertissement sur le monde… »

Pour les artistes et les compagnies
L’hôtel particulier, propriété du Conseil départemental qui abritait auparavant ‘Arts vivants en Vaucluse’ a été aménagé et est animé par Arsud. Le lieu est dévolu aux artistes et aux compagnies comme aux responsables de lieux, de manifestations ou d’institutions culturelles. On peut aussi y réserver un espace de travail du 12 au 17 juillet de 10h à 19h. C’est ici pour y réserver son créneau.

Des réflexions y seront engagées
Notamment autour des démarches d’éco-responsabilité des festivals, des résidences entre pairs, de la diffusion des œuvres dans les espaces non dédiés. Une réunion du comité des producteurs de l’Extrapôle -dispositif innovant mis en place par la Région pour soutenir la production et la diffusion de spectacles- s’y tiendra également et une présentation des outils d’accompagnement d’Arsud sera disponible toute la semaine.
Tout le programme, les dates et horaires ici.

70M€ de la Région pour la culture
«Notre région est une terre culturelle accueillant plus de 950 festivals à l’année en plus des centaines d’équipes artistiques et de lieux de culture répartis dans ses six départements, a détaillé Renaud Muselier. C’est pour nous une richesse et un privilège. À Avignon, nous soutenons le Festival In et Off, accompagnant les théâtres permanents comme des compagnies qui jouent dans le Off. La culture est vitale en Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est pourquoi nous avons, cette année encore, augmenté son budget pour le porter à plus de 70M€ ce qui représente 4% du budget régional.» 

Ils sont aidés par la Région
A Avignon les théâtres aidés par la Région Sud sont : lesThéâtre du Chêne noir : direction artistique Julien Gélas ; des Halles : direction artistique Alain Timar ; du Balcon : direction artistique Serge Barbuscia ; du Chien qui fume : direction artistique Gérard Vantaggioli ; le Totem (Eveil artistique): direction artistique Mathieu Castelli ; L’Entrepôt : direction artistique Michèle Addala ; les Théâtres des Carmes : direction artistique Sébastien Benedetto ; Le Transversal : direction artistique Laetitia Mazoleni. En danse : le Théâtre Golovine et les Hivernales avec le Centre de développement chorégraphique ainsi que la Scala d’Avignon à hauteur de 150 000€ d’aide d’investissement.

Et aussi
«En 2022, 28 compagnies de théâtre ont été soutenues dans le cadre de nos cartes blanches aux artistes à hauteur de 192 000€ et 25 compagnies ou artistes de danse ou des arts du mouvement l’ont été à hauteur de 185 000€. Du 11 au 15 juillet 2022, 120 lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur, issus de 10 lycées du territoire, vont assister à quatre spectacles, 3 dans le IN et 1 dans le OFF, et participer à des ateliers de sensibilisation ou de lecture critique.»

Le référentiel écolo
Également, le 17 juillet, Arsud présentera son référentiel écolo. Le site internet, disponible à l’automne 2022, collecte les démarches en faveur du développement durable dans le monde culturel.

Ils étaient là
Lors de cette déclaration Renaud Muselier était entouré de Michel Bissière, Président d’Arsud, Conseiller régional délégué à la vie artistique et culturelle, Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse et Elisabeth Amoros Vice-Présidente du Conseil départemental de Vaucluse déléguée à la Culture, Culture Provençale et Patrimoine.


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

Electriciens, peintres, chefs de cuisine… la Région Sud recrute plus de 200 agents des lycées sur l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2022. Indispensables, polyvalents et adaptables, ils participent au bon fonctionnement quotidien des établissements.

Electriciens, peintres, chefs de cuisine… les agents des lycées occupent une place primordiale dans la vie des lycéens en leur permettant de travailler dans de bonnes conditions, nécessaires à la réussite de leurs études. Indispensables, polyvalents et adaptables, ils participent au bon fonctionnement quotidien des établissements.

Ainsi, la Région Sud recrute plus de 200 agents des lycées sur l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2022. Il s’agit d’agents de maintenance, à savoir des électriciens, des peintres, des jardiniers, mais aussi des plombiers et des menuisiers. La Région embauche également des agents de service général, des cuisiniers et des chefs de cuisine.

« L’investissement massif que nous réalisons pour notre jeunesse passe par le recrutement d’agents pour prendre soin de nos lycées. Aujourd’hui, je lance un appel à toutes les personnes qui se retrouvent dans cette volonté d’assurer à nos lycées les meilleures conditions de travail possibles. En rejoignant les équipes de la Région Sud au sein des lycées de notre territoire, nous vous assurons des horaires adaptés à la vie de famille, une évolution rapide, un accompagnement professionnel et la possibilité de vous former. Venez nous rejoindre » a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et président délégué de Régions de France.

Vous pouvez candidater sur maregionsud.fr/emploi-lycees ou par mail à l’adresse emploi.lycees@maregionsud.fr. Il est également possible de se rendre dans les Maisons de la Région pour obtenir un complément d’information ou déposer un CV en main propre.  

Nesrine Mokthari, cuisinière au lycée la Viste à Marseille témoigne.

J.R.


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

La région Sud accompagne 36 startups sur le salon Viva Technology, qui débute aujourd’hui à Paris. Elles pourront présenter leurs innovations aux professionnels de leur secteur. Parmi ces startups, trois sont implantées en Vaucluse.

La région Sud voit naître chaque année plus d’une centaine de startups, du numérique à l’immunologie, des bluetech aux greentech.
Cette année, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses partenaires métropolitains, Aix-Marseille Provence, Nice Côte d’Azur, Toulon Provence Méditerranée et la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis accompagnent 36 startups du territoire, dont trois du Vaucluse : Brad Technology, Hiphen et MILLIONROADS.
Pour cette nouvelle édition de Vivatech, qui se tiendra à Paris du mercredi 15 au samedi 18 juin, la sélection des entreprises de la région Sud s’est faite autour du thème de l’écologie et de la Greentech.
La région a choisi comme message la « Greentech, ça, c’est le Sud », en écho avec son Plan Climat ‘une COP d’avance’. Lors de la précédente mandature, la région a investi plus de 1,3 milliard en 3 ans pour le Plan Climat.
L’ambition de ce nouveau mandat est de mettre l’économie au service de l’écologie et de placer la qualité de vie des habitants au cœur des priorités.


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

Dans une optique de redonner aux adolescents une certaine appétence pour la littérature et pour la culture de manière générale, la Région Sud a créé le Prix littéraire des lycéens et apprentis en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Agence Régionale du Livre.

« La Région Sud est là pour aider les jeunes au quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région. Notre rôle est de diffuser et de partager la culture avec le plus grand nombre. Pour tous les besoins des jeunes, une aide ou un dispositif existe. » Ce sont 650 lycéens et apprentis de la région Sud qui se sont retrouvés pour le 18e Prix littéraire, au palais du Pharo à Marseille.

Au cours de la cérémonie, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente de la Région en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage, a remis 6 prix au total. Pour ce concours, il y a 2 catégories professionnelles : une pour le roman et une autre pour la bande dessinée. Mais il y a également 4 catégories jeunes : concours d’écriture, exposition, vidéo et scène.

Les lauréats

  • Julia Kerninon a remporté la catégorie ‘roman’ avec son livre Liv Maria, publié aux éditions L’Iconoclaste, qui dresse le portrait d’une femme marquée à vif par un secret inavouable.
  • Pour ce qui est de la catégorie ‘bande dessinée’, c’est Nicolas Juncker qui l’emporte avec Seules à Berlin, publié aux éditions Casterman, qui relate l’histoire d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Océane Santanocita-Gastaldi, du Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence est arrivée en première place de la catégorie ‘concours d’écriture’, dont le thème était ‘Sur un air de révolte’, pour sa nouvelle Interlude imaginaire.
  • Le lycée La Forbine à Marseille a remporté la catégorie ‘exposition’ avec ‘Sur un air de révolte’.
  • Le lycée Les Palmiers à Nice est arrivé premier dans la catégorie ‘vidéo’ avec ‘Noé’.
  • Le lycée International de Valbonne a remporté la catégorie ‘scène’ avec ‘Limites’.

Des actions toute l’année pour donner l’accès à la culture

La Région n’organise pas seulement des évènements annuels pour les jeunes, ses actions sont quotidiennes. Tout au long de l’année, les lycéens peuvent rencontrer des auteurs grâce à des rendez-vous qui sont organisés régulièrement. L’objectif est de les sensibiliser à la création écrite et graphique contemporaine, mais aussi d’éveiller leur créativité tout en leur donnant des clés sur les métiers du livre.

Si la culture représente une partie importante du travail qu’effectue la Région Sud pour les jeunes, ce n’est pas le seule domaine pour lequel elle propose des dispositifs. Le transport, la santé, les études et bien d’autres catégories sont au cœur de ses actions. Pour découvrir tous les dispositifs mis en place pour les jeunes, cliquez ici.

V.A.


Pouvoir d’achat des jeunes en Région Sud, jusqu’à 500€ pour les 15 à 26 ans

Quatre-vingt-sept centimes : c’est le prix moyen de la baguette en France. Mais qui s’en soucie, dès lors que chacun a déjà payé son pain quotidien plus d’un euro et s’attend à ‘douiller’ encore un peu – ou beaucoup plus – demain ?
Tandis que la grande distribution communique sans relâche sur l’inflation pour rassurer ses clients, les « petits commerçants » restent en première ligne face au consommateur, scrutant la montée des prix pour ajuster dépenses et pouvoir d’achat.
Ils n’imaginent pas surmonter ce nouveau défi, comme l’explique Marie-Dominique Goffinet-Meloyian, 2e vice-présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région (CMAR) Provence-Alpes-Côte d’Azur, avançant un premier argument. « A la suite du premier confinement, j’ai reçu en mars 2020 un courrier de mon transporteur frigorifique exigeant hausse de tarif de 8,5% au motif que les achats de masques et autres mesures sanitaire avaient impacté leurs coûts : on nous prend pour des pigeons ! », conclut sobrement la marchande de pâtes fraîches.

L’inflation pourrait précipiter le déclin des artisans
La ‘transition énergétique’ a aussi bon dos. Elle a commencé à imposer des prix durablement prohibitifs avec le grand remplacement du nucléaire, et maintenant l’abandon du gaz russe.
Avec la guerre en Ukraine, la spéculation va bon train. « Il va bien falloir un jour que l’on sache ce qui se passe et faire un audit à propos de toutes ces hausses », menace Gilles Dutto, artisan boulanger des Alpes-Maritimes et président départemental de la CMAR 06. La bourse de Chicago où se fixent les prix mondiaux des céréales se frotte les mains. « Nous venons d’atteindre 463€ la tonne de blé, ce qui est un record absolu » se désole l’artisan. La farine va suivre, puis le pain, en juin, prévoit Gilles, vent debout contre une inflation venue de loin et de toutes part. Et que l’on ne maîtrise plus. « La baguette de pain, depuis 35 ans, était au-dessous de l’indice des prix à la consommation ». Mais qui s’en soucie ? Ce qui inquiète les commerçants, avec toutes ces hausses intervenues depuis les Gilets jaunes, c’est « qu’à un moment donné, il ne sera plus possible de répercuter les hausses que nous subissons sur les prix de vente de nos produits ». Un sentiment largement partagé par les représentants de la CMAR présents à la conférence de presse tenue le 19 mai par son président régional, lui aussi boulanger, le vauclusien Yannick Mazette.

Zéro rideau fermé
Il fallait agir pour rassurer. Isabelle Campagnola-Savon, conseillère régionale, est arrivée avec la promesse d’un dispositif de 100M€ en faveur des TPE, PME, artisans et commerçants prévoyant d’aider d’ici la fin de la mandature, en 2028, près de 70 000 entreprises régionales*.
Il faudra d’abord voter, en juin, un « schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation » puis préparer la signature, en octobre prochain, d’une convention avec la CMAR précisant l’offre donnant un contenu à la promesse politique « notre région, nos artisans d’abord ». Il s’agirait de « renforcer les engagements pris en faveur des entreprises de proximité » et de poursuivre le dispositif « zéro rideau fermé » d’ici 2023 avec des financements de 12M€ par an pour des aides conjoncturelles, l’implantation de boutiques à l’essai, et un soutien à l’investissement dans des territoires « à enjeux ».
L’élue régionale souscrit sans réserve à l’idée que « l’artisanat est non seulement garant du bien-être des territoires mais également de celui de ses habitants », mais elle doit faire face à une chambre qui a vu, à la fois, exploser le nombre de ses radiations (+60%) avec 15 000 adhérents en moins pour l’année 2021, et celui de ses adhérent « auto entrepreneurs », constituant aujourd’hui les trois-quarts de ses nouveaux inscrits.

Un secteur représentant 20% du PIB régional
Ces derniers ont certes permis à la chambre de voir ses inscrits progresser, sur ces cinq dernières années, plus de 40%. Mais leur contribution financière est très faible (2 M€). Les sujets des subventions et de la formation restent donc cruciaux pour Yannick Mazette qui n’a pas abandonné l’idée de faire de la CMAR Provence-Alpes-Côte d’Azur une chambre consulaire de référence au plan national avec ses 270 membres et 21 commissions territoriales garantes d’un travail de proximité au service de l’économie locale qui devient urgent : bien des rideaux risquent de se baisser définitivement, faute de repreneurs.
La chambre ne donne pas de chiffre sur le taux de reprise des entreprises, mais situe clairement l’enjeu sous-jacent à la convention d’octobre prochain avec le Conseil régional : « au plan national, ce sont 300 000 entreprises artisanales qui devront changer de mains dans la décennie. Notre région qui pèse pour 10% de l’activité artisanale du pays devrait être concernée par la transmission de 30 000 commerces. En réalité, ce chiffre est de 54 000 ». Il faudra donc bien mettre la main à la poche pour aider un secteur représentant 170 000 emplois directs et 20% du PIB régional. Mais, là comme ailleurs, il faudra réussir à mettre en place, dans le même temps, des formations permettant à des jeunes de sentir leurs épaules assez larges pour succéder à leurs aînés.

*sur un total régional de 500 000 entreprises dont 200 000 artisanales.

https://echodumardi.com/tag/region-sud/page/8/   1/1