19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

La Région Sud et le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires viennent de lancer un Guichet vert en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cet outil, confié à l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (Arbe) doit permettra aux collectivités d’être conseillées dans l’intégration de clauses environnementales dans leurs marchés publics.

Trop peu de clauses environnementales à ce jour
En effet, en matière d’achats, les collectivités sont soumises au code de la commande publique. Depuis plusieurs années, ce code évolue pour inciter les collectivités à intégrer ce qu’on appelle des ‘clauses environnementales’. Cependant, encore peu de marchés publics intègrent ces clauses. En 2021, selon l’Observatoire économique de la commande publique, seulement 18 % des marchés publics comprenaient une clause environnementale. Le Plan National pour des Achats Durables 2022-2025 établit par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires vise à ce que d’ici 2025, 100% des contrats de la commande publique notifiés au cours de l’année comprennent au moins une considération environnementale.

Parallèlement, la Région Sud s’est engagée pour faire de son territoire un pilote en matière de transition écologique à travers son plan Climat ‘Gardons une COP d’avance’. C’est pour cela qu’elle souhaite appuyer le déploiement d’une commande publique durable sur son territoire en confiant cette mission à l’Arbe via ce nouveau ‘Guichet vert’. Cet accompagnement sera complété par la mise en place et l’animation d’un réseau régional de professionnels qui sera lancé à compter de septembre 2023.

Guichet vert : mode d’emploi
Le Guichet vert c’est donc un conseil gratuit pour les collectivités qui souhaitent intégrer des clauses environnementales dans leurs marchés publics. Il vient rejoindre les 10 autres Guichets verts régionaux déjà en place. Il peut être mobilisé pour connaître les obligations, obtenir des guides, ressources et exemples de clauses, avoir des retours d’expériences, être en relation avec d’autres acheteurs publics.
En aucun cas il peut être sollicité pour une prestation de conseil juridique ou d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Une charte utilisateur encadre les modalités de fonctionnement. Pour faire une demande auprès du Guichet vert, il suffit de remplir le formulaire sur le site de l’Arbe : www.arbe-regionsud.org.
L’enjeu est de taille puisque la commande publique représente 8% du PIB (Produit intérieur brut) national.

L.G.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Le Mont Ventoux expérimente un nouveau dispositif qui permet de connaître l’occupation des parkings de son sommet en temps réel, et ainsi, limiter la saturation du site.

Avec plus de 700 000 visiteurs par an, le sommet du Mont Ventoux est un site naturel particulièrement fréquenté. C’est pourquoi le Parc naturel régional du Mont-Ventoux a mis en place un nouveau dispositif, en partenariat avec la Région Sud et la société Affluences, pour être au courant de l’occupation de ses parkings en temps réel.

Déployé sur trois années dans le cadre d’un challenge sur l’innovation dans la gestion des flux touristiques lancé par la Région Sud en 2020, ce dispositif test vise à limiter la saturation du site en période de forte fréquentation, à optimiser l’expérience et le confort des visiteurs qui pourront mieux choisir leur période de visite et à dégager des tendances en termes de fréquentation du site pour les structures en charge du tourisme.

Pour le bon fonctionnement du dispositif, des compteurs vidéo, particulièrement résistants aux aléas climatiques, ont été installés au sommet du Géant de Provence pour compter en temps réel les véhicules présents sur les trois zones de stationnement (les parkings ‘Tempête’, ‘RD974’, et ‘Radôme’). Pour connaître l’affluence des parkings, il faut se rendre sur la page dédiée au Mont Ventoux sur le site ou l’application Affluences.

V.A.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur va expérimenter à compter d’aujourd’hui, samedi 8 juillet 2023 l’emport de vélos sur la ligne estivale de bus Zou 707, entre Avignon et Arles via notamment Saint-Rémy-de-Provence, les Baux, Maussane et Fontvieille.

Le dispositif choisi est un rack arrière avec assistance, qui évite à l’usager de lever son vélo. Il permet d’accueillir jusqu’à 5 vélos adultes, musculaires ou à assistance électrique.

Cette ligne, qui permet de rejoindre l’EuroVelo 8, l’EuroVelo 17 et La Durance à vélo, dispose d’un fort potentiel touristique, c’est pourquoi elle a été choisie par la Région Sud pour être équipée de racks à vélos. Il s’agit dans un premier temps d’une expérimentation estivale, dont le bilan sera effectué à l’automne.

Du 8 juillet à fin août, 10 services quotidiens permettront de faire l’aller ou le retour entre 8h10 et 18h15. La fiche horaire mentionne les points arrêts possibles et les horaires concernés.

L.G.

Comment accrocher son vélo sur les bus de la Région en moins de 20 secondes.

Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Le 20 juin, la communauté de communes Vaison Ventoux a accueilli la réunion de présentation de ‘Sud entreprises’, un ensemble de dispositifs d’accompagnement et de financement pour le développement des entreprises en Vaucluse avec la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, la CCI de Vaucluse et la CMA Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour cette présentation, une quinzaine d’entreprises étaient au rendez-vous telles que Demeures en Provence, Boyer Jardin et piscine, Menuiserie RMS, Association Cédants et repreneurs d’affaires, ou encore Lou Bouscatié.

Les dispositifs d’accompagnement et de financement pour le développement des entreprises en Vaucluse s’inscrivent dans le cadre du Schéma régional de développement économique, d’internationalisation et d’innovation de la Région Sud.

Qu’est-ce que ‘Sud entreprises’ ?

‘Sud entreprises’ est une gamme d’aides régionales, financières et de conseil, pour être accompagné. Elle s’adresse aux commerçants, artisans, dirigeants de TPE, de PME, d’ETI ou de start-up, ou encore à ceux qui sont au stade de l’idée, ou en phase de création ou de reprise, quel que soit le secteur d’activité.

Avec ‘Sud entreprises’, la Région Sud ambitionne de mobiliser plus de 400 millions d’euros au bénéfice des entreprises et d’accompagner et/ou financer 50 000 entreprises d’ici 2028. Les dispositifs s’adressent à toute sorte d’entreprise, mais la Région a tenu à mettre en avant le respect environnement. Ainsi, les projets à impact significativement négatif sur le climat et sans intégration de la portée climatique ne sont pas éligibles aux dispositifs, les montants d’aides seront bonifiés pour les projets exemplaires en matière de préservation de l’environnement, et des contreparties environnementales seront attendues et précisées dans la convention financière pour les grandes entreprises.

Neuf dispositifs différents

Afin de pouvoir d’être la plus large possible en termes d’accompagnement, la Région Sud propose donc neuf dispositifs qui visent chacun des entreprises différentes :

  • ‘Mon projet de rénovation’ accompagne les entreprises en création ou en développement. Son objectif principal est la redynamisation des centres-villes. La Région Sud prend en charge jusqu’à 5000€ de dépenses.
  • ‘Mon projet d’entreprise’ accompagne la création, la reprise, le développement, le redressement, ou encore la transmission d’entreprise. La Région Sud et 13 professionnels de terrain prennent en charge le conseil et le financement nécessaire, gratuitement ou à un coût réduit.
  • ‘Soutien à l’hébergement touristique’ accompagne les TPE et PME du tourisme et les Sociétés Civiles Immobilières afin de moderniser l’hébergement, d’améliorer l’impact environnemental et l’accessibilité pour les personnes handicapées, et d’accroitre ou d’améliorer l’accueil des saisonniers. La Région Sud peut accorder une subvention d’investissement pour un montant maximum de 100 000€.
  • ‘Investour’ accompagne les TPE du tourisme ayant des salariés ou ayant prévu de créer des emplois et les PME du tourisme. L’objectif est d’aider à la diversification de l’activité, la rénovation ou l’extension, la modernisation, l’investissement pour un développement durable ou pour un projet d’innovation. La Région Sud pourra intervenir en quasi-fonds propres avec un prêt participatif de 50 000€ à 350 000€.
  • ‘Cedre’ s’adresse aux entreprises de moins de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et aux entreprises de moins de 250 salariés, d’au moins 2 ans d’existence. Le dispositif peut permettre aux entreprise se faire accompagner par un expert, pour la mise en œuvre de leurs toutes premières actions de transition écologique, avec une subvention forfaitaire de 3 000€ sur un minimum de dépenses de 3 750€. Il permet également de bénéficier d’un accompagnement personnalisé et complet sur trois ans, du diagnostic au plan d’action. Certaines entreprises pourront obtenir une subvention pouvant aller jusqu’à 100 000€ pour les projets d’investissements écologique.
  • ‘Parcours Sud industrie 4.0 carbone’ concerne les TPE ou PME avec un effectif inférieur à 250 personnes et un chiffre d’affaires de moins de 50 millions d’euros, et les ETI de moins de 500 salariés en fonction de leur projet. L’objectif est d’accompagner la transformation des entreprises industrielles, pour une industrie du futur durable à l’horizon 2028, grâce à une première phase de diagnostic financée entièrement par la Région.
  • ‘France 2030 régionalisé – Projets d’innovation’ accompagne les PME et ETI dans leurs projets de Recherche et Développement concernant les filières : naturalité, transition énergétique/écologique, aérospatial/sécurité/défense, économie bleue, santé/silver économie, tourisme/culture, chimie verte et matériaux avancés, technologies intelligentes/communicantes/sécurisées, optique/photonique. Ce dispositif propose une subvention ou une avance remboursable pouvant aller jusqu’à 500 000€.
  • ‘Région Sud Investissement’ accompagne les PME et TPE de moins de 250 salariés et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires pour soutenir des projets qui concourent à la souveraineté, la résilience et la réindustrialisation de l’économie régionale mais aussi à l’émergence d’innovations de rupture. Le dispositif intervient pour accélérer la levée de fonds et augmenter votre capacité en fonds propres.
  • ‘Sud Développement’ concerne les PME et ETI concourant au Plan Climat. La Région Sud aide à financer les investissements productifs et toutes les transitions, numérique, énergétique et écologique, avec une subvention comprise entre 100 000€ et 500 000€.

Pour obtenir plus de détails sur chaque dispositif, cliquez ici.

V.A.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Même si Joël Guin présidait la séance, évidemment, c’est sa fonction, c’est le vice-président aux finances, Xavier Belleville qui a fait un « solo » puisque sur 69 délibérations à l’ordre du jour, une soixantaine étaient de son ressort.

A commencer par le Contrat avec la Région Sud « Nos territoires d’abord 2023 – 2027 » qui promet « une politique plus ambitieuse pour porter les objectifs du Plan Climat – Gardons une COP d’avance » chère au Président Renaud Muselier ainsi que le « Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité Territoriale » (STRADDET). Sur un montant global de 130M€, plus de 20M€ seront dévolus à la gestion des déchets 850 000€, 2,5M€ pour les énergies renouvelables, notamment des panneaux photovoltaïques sur la commune de Vedène (250 000€), plus de 10M€ pour la mobilité, dont 8M€ pour la phase 2 du Tramway, 2, 125M€ pour les infrastructures cyclables, 2, 784M€ pour la maîtrise d’énergie des bâtiments publics (915 000 pour la rénovation du siège Grand Avignon incluant Créativa, pour la construction d’un pôle multi-activités à Caumont (225 000€) et 1,2M€ pour la réhabilitation de 3 résidences de logements sociaux de Grand Delta Habitat. Sont également prévus : 3, 454M€ pour requalifier les zones d’activités économiques, du MIN d’Avignon, des espaces publics du coeur d’Avignon et 877 000€ pour rénover le Jardin du Rocher des Doms.

Pour les 7 communes gardoises du Grand Avignon (Les Angles, Pujaut, Rochefort-du-Grand, Roquemaure, Sauveterre, Saze et Villeneuve-les-Avignon), c’est la Région Occitanie qui met la main à la poche avec son « Pacte vert » et son « Pacte pour le Gard » (2022-2028). Il s’agit de financer des études préliminaires et la réalisation de 2 pôles d’échanges multimodaux, à Roquemaure et Villeneuve-les-Avignon pour 54 364€.

Le Grand Avignon touche aussi des aides du FEDER (Fonds européen de développement régional – Europe) à travers la Région Sud, « pour aider les quartiers urbains dégradés » (150 000€ à raison de 25 000€ par an entre 2022 et 2027), et à travers la Région Occitanie, là aussi « pour promouvoir le rééquilibrage territorial en réduisant les disparités ».

Délibération n° 9, le compte de gestion de l’exercice 2022, avec une longue intervention-explication de Xavier Belleville. « C’est la partie la plus fastidieuse de ce Conseil Communautaire, je vais essayer de la rendre intéressante. D’abord le compte est bon, la gestion est saine malgré le contexte – crise sanitaire, inflation, explosion du coût de l’énergie, augmenta tion des taux, conflit en Ukraine – nous avons tenu le choc, les grands équilibres financiers ont été maintenus ».

Suit un power-point sur ce compte administratif avec d’abord les recettes : 366M€, en augmentation de + 4,1% alors qu’en 2019-2021 (COVID), elle n’était que de 1,1%. Côté dépenses : 343M€. Ce qui contribue à un désendettement de 23M€ avec un auto-financement brut qui se maintient à plus de 39M€.

Les élus communautaires lors de la séance plénière du lundi 26 juin 2023.

Au-delà des chiffres, ces investissements permettent d’équiper les 16 communes du Grand Avignon et de réussir la transition écologique. Exemples de projets majeurs structurants (à hauteur 13M€), avec la construction des parkings-relais de St-Chamand et Agroparc (5M€), la baisse des tarifs du réseau de transports en commun Orizo (700 000€), l’achat de nouveaux bus et de Baladines électriques (5M€), le réaménagement de la Gare multimodale d’Avignon, la création de pistes cyclables aux Angles, au Pontet, à Morières, Avignon, Pujaut et Villeneuve. A propos de transports en commun, une fois de plus, Jean-Pierre Cervantes a enfourché son cheval de bataille, son credo de la gratuité. Notamment pour les scolaires. « Ce n’est pas parce que nous avons de la trésorerie que nous pouvons jouer aux vases communicants et passer d’une ligne budgétaire à l’autre, ce n’est pas si simple » a répondu le vice-président en charge des finances.

Autres aménagements prévus, une unité de méthanisation à la station d’épuration de Courtine (8,2M€), la modernisation des déchetteries d’Avignon et de Velleron, l’extension de consignes de tri pour valoriser l’ensemble des emballages en plastique et papier. Sont prévues également des installations d’aires de compostage collectif dans chaque commune du Grand Avignon (4,6M€), l’extension des réseaux d’eau, d’assanissement et du pluvial (6,9M€) et la restauration des berges du Mourgon à Caumont et de la roubine de Cassagne au Pontet.

La liste s’allonge avec la réalisation de l’aire d’accueil de grand passage pour les gens du voyage à Avignon sud. « Entre le TGV, l’autoroute et l’aéroport, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une aire d’accueil de qualité. Elle ne répond pas vraiment aux critères de sécurité, d’environnement et d’humanisme » regrette Mouloud Rezouali. L’élu en charge des finances acquiesce : « C’est mieux que rien mais ne ne peut pas s’en satisfaire, nous devons faire évoluer la situation ». Xavier Belleville continue avec l’extension de la pépinière d’entreprises Créativa (600 000€), l’adoption du PAT (Programme alimentaire territorial) pour 2,5M€ et enfin les subventions pour la culture (1,8M€).

Il a été question de l’opéra du Grand Avignon rénové pour une mise aux normes de l’accueil des personnes à mobilité réduite, du système électrique et de l’éclairage, de la climatisation, des loges, des fauteuils (puisque le public a grandi depuis 1847, date de son inauguration). « A mes yeux, c’est un service public de la culture » a dit Xavier Belleville, « D’où notre investissement important pour ce chantier qui a duré 4 ans et qui a coûté 26M€. Mais certains s’interrogent sur la programmation, heureusement, les recettes remontent, nous devons absolument retrouver un équilibre financier, nous sommes vigilants ». D’aucuns ont regretté qu’il attire trop peu d’habitants du Grand Avignon et beaucoup de spectateurs extérieurs au Vaucluse ». Réponse de l’élu « Je ne vais quand même pas demander un passeport à l’entrée ».

Avant de passer au vote, David Fournier a regretté le désengagement de l’Etat « Les dotations baissent alors que l’inflation explose, il faudrait qu’il y ait une péréquation entre les communes pauvres et les communes riches, que tous les habitants aient droit aux même services, aux mêmes aides ». « Hélas, on ne peut pas tout attendra de l’Etat » a conclu Xavier Belleville. La délibération a été votée à l’unanimité des 73 conseillers. Prochain session plénière : le 25 septembre.

Andrée Brunetti


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Mardi 30 mai, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo en Région Sud a présenté son bilan de l’année 2022 et ses objectifs pour l’avenir, dont celui de faire de la région Sud une terre d’animation.

C’est au cœur du domaine de la Dragonette à Entraigues-sur-la-Sorgue, lieu dédié aux industries culturelles et créatives, que SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo, a présenté son bilan 2022 et a rappelé le poids des productions Françaises à l’international. Top 3 mondial en matière de production (2022), un niveau record d’exportations audiovisuelles (2020), un chiffre d’affaires du secteur qui approche 600 M€… L’animation française rayonne à travers le monde et le potentiel pour faire de la Région Sud un haut lieu de l’animation est présent.

Ecoles, formations, sociétés de production, studios, prestataires, savoir-faire… Tous les ingrédients sont là pour faire de la Région Sud un acteur majeur de l’animation. Au total, ce sont 77 œuvres animées qui ont été fabriquées dans la région depuis 2010 et la création du fond d’aide régional, avec une augmentation du rythme de production depuis 2021 (passage de 5 projets par an à 15). Le nombre d’animateurs et animatrices a également augmenté, passant de 30 (2019) à 155 (2021).

« Notre président s’engage à ne pas vous laisser tomber »

Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

« Minuscule 2 », « Même les Souris vont au Paradis » (nommé aux Césars 2022), « Gus le Chevalier Minus », « Grosha et Mr B. », « L’heure de l’Ourse » (César du meilleur film d’animation court métrage 2021) ou encore « Le nuit des sacs plastiques » (César du meilleur film d’animation court métrage 2020), tous ces projets ont été soutenus par la Région Sud. Région dont le Président, Renaud Muselier, compte continuer de s’investir pour faire du sud une terre d’animation : « C’est un engagement de notre président » a déclaré Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

SudAnim : promouvoir la filière et la développer

Créée en avril 2021, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation, des VFX et du jeu vidéo en Région Sud a pour objectif de structurer, représenter et développer la filière de l’animation dans son ensemble (animation 2D, 3D, stop motion, motion design, etc.). Réparti en 6 collèges (écoles, étudiants, prestataires techniques, sociétés de production, studios d’animation, talents), SudAnim est organisé de manière à représenter l’entièreté du secteur de l’animation et permettre l’écoute de tous ses acteurs.

Parmi les nouveaux membres de l’association, qui a vu son nombre d’adhésions augmenter de 88% en 2022 : Duetto Production, Circus ou encore la Station Animation. Pour rappel, ces trois studios se sont installés en Vaucluse au cours des deux dernières années. Pour se fournir en main d’œuvres de qualité, ces studios peuvent compter sur l’Ecole des Nouvelles Images, l’école la plus primée au monde et récemment lauréate de l’appel à projet « France 2030 – la grande fabrique de l’image ».

Le rassemblement de ces poids lourds de l’animation fait du bassin de vie avignonnais le troisième grand pôle d’animation de la région derrière Marseille (le plus grand) et Arles (le plus ancien). Ce pôle devrait continuer de s’accroître avec l’arrivée de nouveaux acteurs du secteur sur le territoire : « Nous avons un projet d’installation avec une société canadienne et un projet franco-américain » a déclaré Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence Attractivité.

Faire de la région une terre d’animation

Actuellement quatrième pôle d’animation en France, derrière la Charente-Maritime, la région Rhône-Alpes et le Nord, la Région Sud ambitionne de rejoindre le podium. Pour ce faire, elle compte s’appuyer sur SudAnim dont l’un des objectifs est de se renforcer en recrutant le plus de membres pour comprendre au mieux les besoins de la filière et apporter les solutions les plus adaptées.

« L’agglomération considère que l’industrie culturelle et créative est une industrie clé »

Guy Moureau, vice-président délégué à l’économie.

Pour l’heure, chaque membre de SudAnim se consacre à ses projets, dont certains ont été dévoilés dans la vidéo de démonstration ci-dessous.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Pour garder leur emploi, 41% des Français seraient prêts à déménager et suivre leur entreprise dans une autre région. C’est ce qui ressort d’une enquête* d’Aktis-partners.com, Conseil en immobilier d’entreprise et précurseur du ‘bureau opéré’, qui, pour cela, a interrogé 2 105 salariés de TPE, PME, ETI et GE, afin de connaître les sacrifices qu’ils étaient prêts à tolérer pour leur travail et dans le cas précis où leur entreprise envisageait une délocalisation.  

Ça déménage ?
Plus de 41% des Français seraient prêts à suivre leur entreprise si celle-ci décidait d’ouvrir un bureau satellite dans une autre région ; à la condition que cette nouvelle localisation leur convienne.  Une moindre proportion ; soit 38% ; préfèrerait rester travailler au siège et ne pas risquer l’aventure d’un déménagement. Enfin, 21% ignorent encore quelle pourrait être leur réaction.

Des salariés peu proactifs
Pour ce qui est de proposer à leur entreprise de se délocaliser, les Français ne sont pas vraiment dans une démarche active car seulement 7% déclarent l’avoir déjà fait. 22% seraient potentiellement prêts à initier ce genre de proposition mais les plus nombreux, soit 28% ne sont pas du tout disposés à le faire et 25% n’en ressentent pas du tout l’envie.  

Classement des motivations pour travailler ailleurs
Parmi toutes les raisons qui peuvent inciter des salariés à déménager dans une autre région pour suivre leur entreprise, c’est l’attrait d’une meilleure qualité de vie qui arrive en tête avec 31% de représentativité. L’augmentation de salaire ou du pouvoir d’achat ne se positionnent qu’à la deuxième place avec 22% de votes, juste devant l’implication personnelle des salariés dans la réflexion de la délocalisation avec 18%.

Dans quelles régions les Français pourraient suivre leur entreprise ? 
Certaines localisations sont clairement plus aimées que d’autres. En effet, avec 19% de votes c’est la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée qui prend la première place de ce classement. En deuxième choix, 17% des Français opteraient pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Enfin, à la troisième place du podium arrive la région Nouvelle Aquitaine avec 13%.

Coworking ? Bureau satellite ? Télétravail ?
Si leur entreprise venait à déménager, 31% des Français préfèreraient alors travailler dans une espace de type coworking et 29% dans une succursale propre. Sans doute plus simple, 26% des salariés seraient d’accord pour travailler à plein temps en home office.

Un siège parisien est-il capital ?
A la question « Selon vous, une entreprise doit-elle avoir un siège proche de Paris pour réussir ? », plus de 31% des Français répondent « oui ». 38% estiment qu’une société basée à la capitale n’est pas un gage de réussite mais que cela peut effectivement y contribuer. Enfin 27% pensent qu’une localisation parisienne n’est absolument pas nécessaire pour qu’une entreprise cartonne.

« Recherche d’une meilleure qualité de vie et d’ensoleillement, les français chemineraient-ils vers une belle transformation ?, s’interroge Benoît Perrot, fondateur d’Aktis-Parteners.com. Selon toute vraisemblance, je suis heureux de constater qu’ils restent très attachés à leur entreprise. Laquelle ambitionnera demain d’harmoniser vie professionnelle et art de vivre. Ne serait-ce pas la bonne recette pour limiter le turn over, favoriser la rétention des talents et recréer du lien social au bureau ? J’en suis intimement convaincu. »

*Méthodologie : enquête réalisée auprès 2 105 personnes salariées de TPE, PME, ETI et GE, réparties sur l’ensemble du territoire français âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 29 mars au 6 avril 2023. Répartitions des répondants par tailles des entreprises : 28% de TPE, 67% de PME, 4% de ETI et 1% de GE. Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

Ce samedi 15 avril, la commune de Carpentras participe à l’opération « Nettoyons le Sud », une action citoyenne de nettoyage des déchets, synchronisée dans toute la Région Sud. Plusieurs opérations sont prévues dans différents quartiers de la ville.

« Nettoyons le Sud » ce sont 250 communes, dont 17 en Vaucluse, mobilisées pour nettoyer la région, ce samedi 15 avril à 10h. Parmi les participants, la ville de Carpentras qui mènera plusieurs opérations de nettoyage dans différents quartiers de la commune : Serres, Les Amandiers, la Lègue, etc.

Pour participer à ce grand nettoyage, il suffit de s’inscrire et de se présenter au point de rendez-vous le plus proche de chez vous et où tout l’équipement (gants et sacs poubelles) et les informations nécessaires (parcours, consignes) vous seront fournies.

La Région Sud pilote de la transition écologique

En 2021, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a été désignée comme l’une des régions pionnières sur les enjeux d’adaptation au changement climatique, par la Commission européenne. En novembre dernier, un nouveau cap a été franchi lorsque la Région Sud est devenue région pilote de la transition écologique.

Ainsi, en tant qu’autorité planificatrice, la Région Sud travaille avec les collectivités pour mettre en œuvre le plan régional de prévention et de gestion des déchets. Avec 3 600 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés collectés chaque année, chaque action est cruciale. L’objectif a l’horizon 2025 est d’atteindre les 65% de déchets valorisés et les 450 000 tonnes de biodéchets triés.

Plus d’informations et inscription en cliquant ici.

J.R.


Un ‘guichet vert’ pour faciliter les investissements publics environnementaux des collectivités en Paca

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur se dote du Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé (GESTE) afin de favoriser un emploi responsable et durable au sein du secteur du tourisme.

Le Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT Paca) vient de donner naissance au Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé. Cette organisation a été créée en partenariat avec le Lab RSE innovation, la Région Sud et le préfet de la région Paca, mais aussi le Crédit Agricole Alpes ProvenceSprint RHPôle emploi, et la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) Paca.

L’objectif de ce groupement est de transformer des métiers saisonniers ou des contrats courts en emplois durables, en jouant sur la double saisonnalité été/hiver sur l’ensemble de la région et le partage de salariés dans un même bassin d’emploi. GESTE repose sur la volonté de motiver la dynamique RSE des recrutements. Il se veut la solution pour accéder à des emplois plus respectueux des temps de vie, du besoin de sécurisation et de meilleures conditions de travail en accord avec les enjeux sociaux et sociétaux du tourisme.

Une plateforme pour les employeurs et pour les candidats

Les employeurs peuvent adhérer au groupement via son site internet. GESTE prend en charge le recrutement et décharge les entreprises de toutes les tâches administratives liées à la phase d’embauche et à la gestion de la personne recrutée durant son contrat. Le groupement promet confiance mais aussi économie puisque l’employeur ne prend en charge que les coûts salariaux relatifs à l’utilisation de la personne intégrée dans son équipe et aux frais de gestion de GESTE, qui sont inférieurs au coût de l’intérim.

Pour ce qui est des candidats, l’organisation garantit simplicité, sécurité et progression professionnelle. Le candidat a juste à remplir sa candidature sur le site de GESTE. « Nous transformons vos CDD en CDI », affirme le groupement qui promet un seul contrat et un seul statut salarial à la place de plusieurs contrats à temps partiel, ainsi qu’un parcours sécurisé et accompagné pour plus de stabilité.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/region-sud/page/8/   1/1