25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, vient d’entamer la construction de son usine de biocontrôle ‘Usibiam’ (Usine Biocontrôle Amoéba) dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Le projet devrait s’achever d’ici 11 mois.

C’est à Cavaillon, dans la zone d’activité des Hauts Banquets que les élus, les collaborateurs d’Amoéba, mais aussi de GSE, et les partenaires, se sont retrouvés ce mardi 10 octobre pour poser la première pierre de l’usine de biocontrôle Usibiam d’Amoéba, ou plutôt pour mettre le premier coup de pelle.

Un premier coup de pelle symbolique. Tout aussi symbolique que le jujubier qui a été planté devant la future usine de biocontrôle et qui représente la résistance. « Nous espérons qu’Usibiam résistera aussi longtemps que ce jujubier », déclare en riant Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba.

Cette usine sera destinée à produire un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle.

11 mois de travaux dans la zone des Hauts Banquets

Construire cette usine dans la zone des Hauts Banquets a un objectif, celui de réindustrialiser la France avec des techniques innovantes. « Une réindustrialisation est capitale pour redynamiser l’essor français à l’international », affirme Fabrice Plasson. Le lieu de construction lui, n’a pas été choisi au hasard. « On a choisi la zone des Hauts Banquets car elle est tournée vers la naturalité », ajoute Hervé Testeil, directeur industriel d’Amoéba. Ainsi, Usibiam se veut une référence de naturalité au service de la transition agricole et alimentaire.

La confection du projet a été confiée à l’entreprise avignonnaise GSE, qui se donne 11 mois pour finir le bâtiment de 3240 m², dont 2640 m² seront dédiés à la production, et 600 m² aux bureaux, le tout sur 15 000 m² de terrain. La société Amoéba s’est, quant à elle, engagée à ce qu’au moins 60% des toitures et ombrières aient des panneaux photovoltaïques. « Aujourd’hui, nature et bâti cohabitent de manière intelligente », souligne Roland Paul, président de GSE.

Un projet réalisé avec des acteurs vauclusiens et régionaux

Si GSE fait partie intégrante de ce projet d’usine de biocontrôle, il n’est pas le seul acteur vauclusien qui entoure Amoéba dans cette construction. L’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA), elle est aussi est de la partie. « Cette journée marque un projet d’avenir majeur pour le territoire, qui va participer à la construction nationale d’une filière du biocontrôle, déclare Cathy Fermanian, directrice générale de VPA. C’est ici que grandira le Vaucluse de demain. »

La future usine Usibiam fait également la fierté des élus locaux. « Cela fait 15 ans qu’on travaille sur le dossier des Hauts Banquets, explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon et président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. C’est merveilleux de voir les premières entreprises sortir de terre. » La Région Sud, elle aussi, est ravie de cette implantation. « C’est un grand jour pour permettre à l’agriculture de devenir viable, rentable et compétitive, ajoute Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture. Le monde agricole est en première ligne pour assurer une mission d’alimentation, et en première ligne de tous les grands changements, notamment climatiques. »

Un projet soutenu par France 2030

Pour son usine Usibiam, Amoéba est lauréate de l’appel à projet ‘Résilience et Capacité Agroalimentaire’ de France 2030. L’entreprise lyonnaise bénéficie donc pour son projet du soutien de Bpifrance à hauteur de 5,9M€.

« 16 projets en Vaucluse (culture, décarbonation, nucléaire, etc) ont été selectionnés à ce jour par France 2030, ce qui représente 39M€ d’aides, rappelle Christian Guyard, ancien secrétaire général de la préfecture de Vaucluse et sous-préfet d’Avignon qui vient d’être nommé sous-préfet de Compiègne. Grâce à ce projet d’usine de biocontrôle, la France tient un pari sur l’avenir pour apporter des solutions au monde de demain. »


Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

La Région Sud répond à l’appel du Président de la République concernant la fragilité du patrimoine religieux et vient de débloquer 2,7 millions d’euros pour l’année 2024 qui iront directement en faveur de la rénovation de ce patrimoine, ainsi que du petit patrimoine rural. « Nos églises, notre patrimoine religieux, c’est l’histoire, les racines et la vie de nos territoires », a déclaré Renaud Muselier, président de la Région

Dès le 26 octobre prochain, plusieurs édifices de la région se verront attribués une aide pour effectuer des travaux. Dans le Vaucluse, l’église haute Saint-Gervais et Saint-Protais, classée Monument historique, à Bonnieux, va recevoir 215 940 € afin de restaurer son intérieur.

V.A.


Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

D’habitude, pour la pose de la 1ère pierre d’un bâtiment, on se sert d’un parpaing en pur béton. Là, c’est une brique en terre crue que les élus ont maçonnée à la truelle pour lancer officiellement le chantier de ‘Food’in’, un réseau formé par l’ARIA Sud (Association Régionale des Industriels Alimentaires), le CRITT (Contre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie) et l’IDRIA (Institut de Formation Régional de l’Industrie Alimentaire). Réseau qui regroupe 215 entreprises, 9 500 salariés et qui pèse 4 milliards de chiffre d’affaires.

Un bâtiment certifié BDM (Bâtiment durable méditerranéen)
« Ce bâtiment de 3 étages (1000m2 en tout) sera un outil performant, unique au service des entreprises de l’agroalimentaire pour faire rayonner notre savoir-faire, notre compétence reconnue depuis plus de 30 ans dans le grand Sud-Est méditerranéen » a lancé Cyril Bertrand, directeur du CRITT. « Ce totem sera certifié ‘BDM’ (Bâtiment durable méditerranéen), il sera donc exemplaire du point de vue environnemental. » Il s’agira en fait d’une plateforme dédiée à tous les métiers de l’agro-alimentaire avec 6 ateliers au rez-de-chaussée, un pour appréhender les règles de sécurité, un pour la création et l’innovation en alimentation, un pour la recherche et le développement, un 4ème pour tester la sécurité des aliments, un autre pour améliorer la gestion des flux logistiques et un dernier pour se former à la mise en rayon.

Cyril Bertrand directeur du Critt et responsable du projet.

Clément Rabourdin, l’architecte de Montpellier qui a conçu cet immeuble avec son équipe a précisé que la conception des plans avait été précédée « D’une longue réflexion sur la meilleure façon de l’habiter, d’y travailler, sans dégrader l’environnement, en prenant en compte l’orientation, le mistral avec une façade nord en maçonnerie et une au sud en bois avec des casquettes de protection comme ombrières face au soleil. Autour, sans doute des arbres fruitiers pour voir le rythme des saisons s’inscrire dans le paysage. Plutôt que la climatisation, une solution géothermique a été trouvée ».

Accroître la performance globale des entreprises alimentaires
Serge Hincker, président de l’ARIA a insisté : « Food’in a pour vocation d’accroître la performance globale des entreprises alimentaires en synergie. Cette bannière, c’est une sorte de guichet unique pour défendre les adhérents, les accompagner dans la commercialisation de leurs produits. Tous les entrepreneurs du secteur se sentiront chez eux dans cette maison de l’agro-alimentaire ». La présidente du CRITT Alimentation ajoute : « 1/4 des émissions de gaz à effet de serre provient de nos assiettes, nous devons donc inventer l’alimentation de demain et changer nos habitudes en profondeur ».

Au nom du Grand Avignon, Guy Moureau a précisé que « L’agglomération a versé 558 000€ pour financer cet outil qui permettra de former et d’installer des paysans qui pourront vivre dignement de leur travail ». Et pour la Région Sud, Bénédicte Martin conclura : « Ici, à Avignon, la filière agro-alimentaire est un atout majeur, stratégique de ce territoire. Nous avons tout : les lycées agricoles, l’INRAE (Institut National de la Recherche Agronomique et de l’Environnement) et ses centaines de chercheurs, l’ISEMA (Ecole Supérieure de Commerce des Entrepreneurs de la Naturalité), l’ISARA (Ecole d’ingénieurs), l’Université et ses agrosciences, Terralia, le pôle de compétitivité fruits & légumes. Nous avons le pain et le couteau pour performer. D’ailleurs, notre subvention s’élève à 660 000€ pour que ce bâtiment sorte de terre et pour montrer notre engagement auprès de la filière ».

Marc Pouzet, actuel président du Ceser, anciennement, patron de l’usine de conservés Marius Bernard et surtout créateur de l’ARIA SUD en 1988. Yves Bayon de Noyer, maire du Thor et alors patron d’Agis, lui avait ensuite succédé.

Parmi les invités de cette cérémonie de pose de la 1ère brique de Food’in, Marc Pouzet, actuel président du CESER ( Conseil économique, social et environnemental de la Région Sud). Dans une autre vie, il a dirigé l’usine de conserves Marius Bernard à Saint-Chamas, et en 1988, il a créé l’ARIA SUD « Quand il n’existait pas encore d’organisation entre la branche agro-alimentaire, les paysans et leurs syndicats. Ensuite, c’est Yves Bayon de Noyer, futur fondateur d’Agis en Courtine, aujourd’hui maire du Thor qui a encore plus développé l’agro-alimentaire dans le Vaucluse avec le Pôle de Compétitivité Fruits & Légumes et le concours Trophélia ». Ce nouveau site ‘4.0’ sera opérationnel en 2024.


Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Face à la hausse des prix de l’énergie, la Région Sud annonce un dispositif d’aide forfaitaire de 250€.

Ce dispositif s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe de 25M€, financée à 100% par le Fonds Social Européen. Il permettra à 100 000 foyers éligibles de bénéficier d’une aide forfaitaire de 250€. Cette aide s’adresse aux ménages habitant en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un geste de la collectivité pour venir en aide aux familles nombreuses ou monoparentales notamment, qui sont les premières touchées par la hausse des prix de l’énergie.

Pour être éligibles, les bénéficiaires doivent disposer d’un revenu fiscal de référence 2022 ou 2023, inférieur ou égal à 60% du revenu régional médian, soit 60% de 22 070€ pour une personne célibataire sans enfant. Le dispositif sera ouvert entre le 19 septembre et le 22 novembre, pour un versement au mois de décembre.


Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Be Energy, la première usine au monde de régénération de batteries, fondée par Bertrand Coste en 2014, vient d’être inaugurée, 178, rue de l’Aulanière en Courtine à Avignon. L’entreprise passe, pour l’occasion, de 150 à 1 500 m2. C’est dire le besoin d’espace de cette société en pleine expansion mondiale. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 1,7M€ en 2022 et prévoit 2,5M€ en 2023.

Plus de 150 personnes, institutionnels, clients de grands groupes français, fournisseurs, partenaires et prospects, étaient présents pour saluer sa formidable ascension et son expertise française dans la recherche et développement de la régénération de batteries de tous types de technologie.

Bertrand Coste recevant le Coq vert de BPI France

Son fer de lance ?
La R&D qui lui a permis de développer des technologies 100% françaises, 8 à 10 fois supérieures aux régénérateurs de batteries actuellement sur le marché.

Du coup Be Energy connaît une croissance exponentielle
dans plus de 50 pays, via un réseau d’ateliers clés en main et où l’entreprise est la seule en Europe à concevoir ses régénérateurs en France. Ses principaux clients ? Les professionnels de la manutention et les industries.

Inauguration de l’usine avec Bertrand Coste, Camille Schneuwly, Bernard Vigne et Violaine Richard

Et, si le réemploi, déjà très présent dans les pays en voie de développement pour cause de nécessité,
il trace son chemin en Europe, pour cause de… règlementation et de comptabilité extra-financière. Il apporte aussi dans son escarcelle de substantielles économies. Car réemployer des batteries, filtrer des huiles industrielles et revoir des moteurs offre un sacré coup de pouce aux industriels, en termes de longévité de matériel, d’économie d’achat et de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

En clair ? Le réemploi, pour commencer, c’est 50% moins cher
50% de déchets en moins ; Ce sont des batteries, des huiles industrielles et bientôt des moteurs dont l’utilisation pourra être prolongée plus de deux fois leur durée de vie initiale. Le réemploi est également source d’emploi local ; intervient en multipliant de 50 à 70 fois le crédit de décarbonation, essentiel à la réduction de pollution des gaz à effet de serre et, cerise sur le gâteau, est 100% RSE.

Les nouvelles ouvertures
se font, la plupart du temps en joint-venture –association d’entreprises et de moyens pour conquérir de nouveaux marchés- comme prochainement à l’île Maurice, en Indonésie, à la Martinique, au Bénin et en Corée du Sud, à Séoul où Be Energy Korea ouvrira sa filiale, un centre de régénération et travaillera pour le compte, excusez du peu, du métro Séoul Company.

Test de batteries

Vous avez dit comptabilité extra-financière ?
Le modèle économique de Be Energy est boosté, en Europe, par la comptabilité extra-financière. Enjeu ? Mesurer les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. En réalité c’était dans les tuyaux depuis les années 2010 tout d’abord dans le cadre international puis d’une directive européenne –CSRD, corporate sustainability reporting directive- applicable au 1er janvier 2024.

Pour faire simple ?
Il est question des performances globales de l’entreprise comme d’intégrer des décisions stratégiques de facteurs non-financiers, d’instaurer une meilleure transparence entre les parties prenantes, et, surtout, de valoriser l’impact positif de l’entreprise sur l’environnement et la société.

Et l’inclusion dans tout cela ?
Dans le cadre du projet d’une société inclusive, Be Energy a tissé un partenariat avec l’entreprise adaptée OptimisT, fondée et dirigée par David Corbière. Mission ? Créer de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, dans le cadre de la RSE. Champ d’action ? La logistique adaptée, celle aussi de la livraison pour le dernier kilomètre et, maintenant, la régénération de batteries avec Be Energy. Ses déjà autres partenaires ? Aftral, Airbus, Isovation, l’Agefiph, La Poste, La Région Occitanie, Spie, L’Union des entreprises adaptées.

Ils ont dit
C’est Mickaël Balondrade, le general manager qui a entamé la présentation de la société

«Be Energy vit un moment historique, symbole de son développement et de sa croissance, lors de l’inauguration de la première usine au monde de régénération de batteries de tous types de technologies confondues : plomb, Nimh pour les batteries full hybride ou rechargeables, Nickel Cadmium et Lithium.» Pour l’occasion, le directeur général a annoncé une future collaboration avec Airbus sur la régénération des batteries et des huiles minérales industrielles.

Mickaël Balondrade, directeur général de Be Energy

Bertrand Coste, président et fondateur de Be Energy
«Quand on a commencé en 2005, personne ne savait ce qu’était la régénération de batteries et aujourd’hui je vous invite dans le 1er site industriel en France et en Europe de régénération de batteries. Notre activité ? Doubler la durée de vie des batteries et lutter contre l’obsolescence programmée. C’est aussi mécaniquement une réduction drastique des déchets et la création d’emplois car, aujourd’hui, nous sommes 19 alors qu’en 2019 j’étais tout seul. L’année dernière, plus de 50 emplois ont été créés dans l’économie circulaire locale, non-délocalisable via nos réseaux de Joint-venture, filiales et centres de régénération sous licence. La régénération est aussi une solution 50 à 70 fois moins carbonnée que le recyclage et, surtout, une alternative économique pour les objets finaux. C’est vertueux pour l’environnement et deux fois moins cher, soit 50% du prix du neuf.»

Plébiscités par l’ONU
«Nous répondons à 6 objectifs du développement durable de l’ONU (Organisation des Nations Unies), a précisé Bertrand Coste. Nous avons été déclarés 89% moins impactants pour le climat car nous sommes l’une des rares entreprises du Sud de la France à générer des crédits carbones certifiés sur le marché du crédit carbone volontaire. Nous disposons de crédit carbone pour les transports, via la régénération de batteries et des huiles minérales. Les ratios ? Avec une tonne de batterie régénérée nous économisons 3 tonnes de CO2 par rapport au recyclage. Ici nous traiterons des dizaines de milliers de batteries de démarrage par an et des centaines de batteries de traction et stationnaires, toutes technologies confondues.»

«Nous allons connaître un important essor
du fait d’une demande pressante, prévoit l’entrepreneur, notamment avec la nouvelle comptabilité non financière, obligeant tous les acteurs à forcer le trait sur le réemploi. Nous n’avons pas choisi la facilité puisque les usages du commerce, depuis des décennies, étaient l’achat, le déchet et le recyclage pour racheter du neuf. Nous, nous allons démonter, nettoyer, récurer, reconnecter, ressouder, régénérer pour essayer de récupérer absolument tout ce que nous pouvons. C’est ingrat, mais nous le ferons parce que nous n’avons plus le choix afin de trouver des solutions de décarbonation.»

Bernard Vigne de l’Adème

Bernard Vigne, coordinateur scientifique auprès de l’Adème Paca, expert de l’économie circulaire et des déchets
«Nous intervenons pour la lutte contre le changement climatique, l’économie des ressources, et la recherche. Nous avons soutenu un projet Be Energy au niveau régional, pour la régénération des batteries au plomb ainsi qu’une machine connectée en réseau très innovante ‘Master pro’ qui sera possiblement vendue dans le monde entier.»

La concurrence
«Si la concurrence Américaine et Coréenne est présente, Be Energy occupe déjà l’espace grâce à ses avancées technologiques et si la société a commencé avec les batteries au plomb qui sont très nombreuses sur le marché, celui de la régénération des batteries des véhicules hybrides, sur laquelle Be Energy travaille déjà, offre un immense potentiel, relate Bernard Vigne. A l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) nous choisissons des projets entrant dans l’un de ces 3 critères : la création d’emplois, les avancées technologiques françaises et la structuration économique du territoire. Be Energy coche les 3 cases. Bravo à Bertrand Coste pour sa pugnacité.»

Camille Schneuwly de BPI France

Camille Schneuwly pour BPI France, en charge du plan Climat
«Notre rôle consiste à faire émerger les champions de demain sur ce volet, à accompagner les entreprises traditionnelles dans la transition écologique et énergétique. Nous accompagnons Be Energy de longue date, notamment pour le volet innovation. Nous saluons ce travail de longue haleine sur la recherche ainsi que l’entrée de Be Energy dans la communauté du Coq vert. Celle-ci fédère et anime les entreprises en transition, dans ses aspects les plus vertueux, ainsi que les offreurs de solutions. Notre objectif ? Proposer des formations, créer des événements en local et national, favoriser l’émulation, faire se parler ses différentes entreprises, pour avancer tous ensemble. Be Energy offre le tiercé gagnant de la transition écologique et énergétique : éviter l’import de batteries neuves, réduire les déchets industriels très critiques et compenser en mettant sur le marché volontaire des crédits carbone. C’est si nouveau qu’il n’existe pas encore de listing français répertoriant des entreprises proposant cela. C’est une fierté pour nous de vous accompagner dans cette belle aventure.»

Violaine Richard

Violaine Richard, conseillère régionale, vice-présidente de la Commission Transition écologique
«Je représente Renaud Muselier qui souhaitait absolument venir mais qui ne l’a pas pu. La Région soutient le développement économique des écosystèmes locaux ainsi que la transition écologique. D’ailleurs, depuis 2023, tous nos soutiens vont dans ce sens, dans le cadre du Schéma régional de développement économique d’innovation et internationalisation où intervient également notre ‘Plan climat, gardons une Cop d’avance’. Nous sommes aussi chef de fil de l’économie circulaire depuis la Loi Notre. L’innovation technologique et la décarbonation des transports sont aussi essentiels à notre développement et Be Energy répond à toutes ces problématiques en obtenant de nombreuses récompenses nationales et internationales, en réalisant une croissance importante et une abondante activité à l’export. Avec tout cela vous êtes dans le Vaucluse et dans notre région Sud-Paca où nous vous soutenons depuis 2019 à hauteur de 565 000€.»

Visite de l’atelier batteries Nimh

Parlons chiffres
«Be Energy est un acteur incontournable de la décarbonation des transports et de la mobilité, reprend Mickaël Balondrade, le general manager. Un exemple ? Lorsque l’on regénère 100 batteries de camion d’une marque connue,  si celles-ci doivent être remplacées à neuf, ce sera 22 tonnes d’équivalence de CO2. Avec la solution Be Energy, c’est 266 kilos. C’est 84 fois moins carbonné. C’est l’équivalent de 10 595 jours de visionnage de séries Netflix et 21 allers-retours Paris-New-York.»

Les capacités de production
«Nous sommes capables de régénérer 60 000 batteries de démarrage par an, relève le directeur général, 550 batteries de traction ou stationnaires, 800 pack batterie Nimh et hybrides auto-rechargeables et jusqu’à 1 300 packs de batteries au lithium, notamment pour les petites mobilités comme les vélos, les scooters et les trottinettes électriques avant d’opérer très vite sur la partie véhicules.»

Comment s’est écrite l’histoire
«Nous sommes entrés dans ce nouveau lieu depuis janvier, précise Mickaël Balondrade. La nouvelle usine s’étend sur 1 500m2 -au lieu d’auparavant 150m2-. Nous élaborions des machines que nous envoyions à l’export et puis, petit à petit les gens sont venus toquer à notre porte pour nous demander de régénérer leurs batteries. Nous leur disions que l’on allait voir cela avec la R&D. Très rapidement cela a pris de l’ampleur jusqu’à développer complètement cette activité de prestation de services. Demain ? Nous arriverons à l’économie de la fonctionnalité où nous régénérerons le parc de batteries des transporteurs.»

Visite de l’atelier huile

«Nous devenons des vendeurs d’énergie
Ce que veulent les transporteurs ? Que leurs machines fonctionnent H24, relate le directeur général. Les clients paieraient juste un abonnement pour disposer de batteries qui fonctionneraient tout le temps. L’idée ? Que la batterie ne tombe jamais en panne en faisant de la régénération préventive. Cela permettrait de prolonger l’utilisation d’une même batterie -normalement en fin de vie au bout de 5 ans- afin qu’elle puisse aborder les 8-9 ans. Nous avons été audités par des services de lobbying qui interrogeaient les entreprises du secteur pour Bercy. Nous leur avons dit qu’il fallait systématiquement faire passer des tests aux batteries avant qu’elles ne partent au recyclage afin que le plus grand nombre puisse être régénérer.»

Entrez-vous en compétition avec les marchands de batteries ?
«Depuis le début nous nous sommes beaucoup battus parce qu’il y a énormément de lobbies sur les batteries. Nous ne sommes pas leurs meilleurs amis. Ça n’est pas grave car nos clients savent que les batteries fonctionnent, coûtent deux fois moins cher et qu’elles durent.  Nous avons beaucoup commencé à l’export –qui représente 90% de notre chiffre d’affaires- et en Afrique. Leur culture ? La récup. ‘Avec deux voitures abimées j’en fais une neuve’. Nous on avance avec la règlementation européenne. Les entreprises s’y mettent de façon contraintes.»

Désormais avec la RSE toutes les portes s’ouvrent
«Avant, nos interlocuteurs étaient des responsables techniques. Désormais cela vient directement de la direction générale via la RSE. Economie, comptabilité extra-financière, les grands groupes du Cac 40 qui possèdent un bon bilan veulent désormais un bilan extra-financier qui prouve qu’ils mènent des actions RSE. Et nous sommes là pour leur apporter toutes les solutions. Ils pourront alléger leurs amendes Agefiph (Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) en faisant appel à la régénération des batteries en économisant sur leurs achats, en améliorant leur bilan carbone et en faisant de l’inclusion via des sociétés comme Optimist qui fait de l’inclusion. Ils gagnent sur tous les tableaux.»

Précédents articles traitant de Be Energy ici et ici.

Visite de l’atelier diagnostic d’énergie et réparation de cellules

Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Cette année, l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud risingSUD a décidé d’organiser son événement annuel de La Communauté by risingSUD en Vaucluse. C’est à Mathieu Lustrerie à Gargas que se sont réunis les dirigeants d’entreprise le mercredi 6 septembre dernier.

Malgré un soleil tapant, les lustres de la Lustrerie Mathieu sont allumés. Ils montrent le chemin aux dirigeants d’entreprises vers le bâtiment du fond, où les représentants de risingSUD les attendent.

C’est donc en Vaucluse, dans ce lieu d’exception à Gargas, que l’agence d’attractivité et de développement économique de la région Sud a choisi de faire sa rentrée. Au programme : présentation de la promotion 2020-2022 du programme Sud Accélérateur, remise des diplômes, visite de la Lustrerie Mathieu, mais aussi conférence sur l’intuition et son rôle en entreprise.

Le programme Sud Accélérateur

Le programme Sud Accélérateur, mis en place par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et par l’agence risingSUD en partenariat avec Bpifrance, se fait sur 24 mois. C’est un programme d’accompagnement sur-mesure et de proximité pour les petites et moyennes entreprises (PME) et leurs dirigeants, visant à révéler les entreprises de taille intermédiaire (ETI) de demain.

Si les objectifs de ce programme sont de révéler les potentiels de croissance de l’entreprise et de créer de la valeur sur le territoire et un effet d’entrainement sur l’attractivité et l’emploi, la synergie a également toute sa place. « Souvent, le chef d’entreprise est isolé, déplore Bernard Kleynhoff, président de risingSUD. Il est primordial de pouvoir faire des échanges et de se faire évoluer les uns les autres. »

Bernard Kleynhoff, président de risingSUD. ©Vanessa Arnal

Un esprit de communauté

Ainsi, l’entraide et les échanges font partie intégrante du programme Sud Accélérateur, mais aussi de se qui ensuit. En participant au programme, une entreprise rejoint la communauté des 3 500 PME et ETI accélérées par Bpifrance, les 146 entreprises suivies par risingSud, ainsi que le réseau Business des entrepreneurs en croissance qui regroupe 6 000 entreprises.

En accédant à ces communautés, les dirigeants d’entreprise accède à des événements, mais aussi à des mises en relations tout au long de l’année. « Le plus interessant lors de ces rencontres, ce sont les échanges que peuvent avoir les chefs d’entreprise sur leurs différentes problématiques », explique Nicolas Magenties, directeur régional Région Sud chez Bpifrance.

Nicolas Magenties, directeur régional Région Sud chez Bpifrance. ©Vanessa Arnal

La 4ème promotion de Sud Accélérateur

La Promotion 4 du programme Sud Accélérateur, ce sont 20 PME accompagnées durant 24 mois.  Les dirigeants de ces entreprises ont pu assister à 16 jours de séminaire et ont pu bénéficier de 39 missions d’accompagnement durant ces deux années. Le programme a permis une évolution de +32,6% du chiffre d’affaires en moyenne, et la création de 224 nouveaux emplois.

La rentrée de risingSud à la Lustrerie Mathieu était donc l’occasion idéale de féliciter les dirigeants d’entreprise pour leur implication, de leur remettre leur diplôme, mais aussi d’obtenir leur avis quant au programme Sud Accélérateur. « On a commencé en pleine crise de covid, le contexte était particulier et c’était difficile de se réunir et de créer une communauté, mais les représentants de risingSud ont fait un travail remarquable pour nous trouver des solutions », s’accordent à dire les dirigeants d’entreprise. La passion des intervenants et la richesse qu’offre ce programme sont également des points qui sont ressortis lors de la remise des diplômes.

Cinq PME vauclusiennes faisaient partie des diplômés : Bedouin (spécialiste des fruits secs en vrac à Visan), Proexpace (leader en agencement de pharmacie à Sorgues), Chocolaterie Castelain (à Châteauneuf-du-Pape), Rouby (distributeur de matières premières et petit matériel dédiés aux métiers de bouche à Avignon), Hydroconseil (bureau d’études indépendant de droit français à Avignon) et la Bécanerie (spécialiste des pièces neuves et d’origine pour les 2-roues à Avignon).

©Vanessa Arnal

La visite de la Lustrerie Mathieu

Après les différents témoignages des diplômés, c’est au tour de Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie, de prendre la parole et de raconter l’histoire de son entreprise, tout en faisant le tour des différents bâtiments qui composent la lustrerie.

Les dirigeants apprennent donc que l’entreprise était en faillite lorsque Régis Mathieu en a repris les rênes, les lustres n’étant plus à la mode dans les maisons des particuliers à la fin du XXème siècle. Ainsi, le dirigeant de la lustrerie a dû réinventer l’entreprise, en proposant notamment de nouveaux services, tels que la rénovation de lustres.

Cette visite avait pour but d’inspirer les dirigeants de La Communauté by risingSUD, mais aussi de mettre en avant une entreprise qui rayonne en France et à l’international, et qui fait la fierté de la commune de Gargas, du Pays d’Apt, du Vaucluse, et plus largement de la Région Sud.

Une conférence autour de l’intuition

Cette journée de rentrée s’est terminée avec une conférence intitulée « L’intuition, l’âme de la performance », animée par Victoria Pellé Reimers, qui explore le domaine de l’intuition depuis près de 20 ans. Ce temps a permis aux dirigeants de se poser plusieurs questions sur cette thématique : ‘qu’est-ce que l’intuition ?’, ‘comment être sûr que ce que l’on ressent découle de l’intuition ?’.

« Quand j’ai voulu remettre l’entreprise sur pied, tout le monde m’a dit que c’était une mauvaise idée, mais l’intuition m’a pris par la main. J’avais plus confiance en mon intuition qu’en mon côté rationnel. »

Régis Mathieu

Les dirigeants ont pu créer des petits groupes afin de débattre sur certaines questions comme : ‘avez-vous confiance en votre intuition ?’. Ils ont ensuite pu déterminer quel type d’intuition ils ont, l’intuition visionnaire, contextuelle ou relationnelle, et comment elle peut impacter leur choix, que ce soit dans un contexte professionnel ou non. La conférence s’est achevé avec trois questions : ‘que me dit mon intuition ?’, ‘qu’est-ce que je risque à l’écouter ?’, ‘qu’est-ce que je risque si je ne l’écoute pas ?’.

Victoria Pellé Reimers, conférencière, auteure et spécialiste de l’intuition. ©Vanessa Arnal

Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Le Maroc a été touché par un violent séisme d’une magnitude de 6,8 dans la nuit de vendredi 8 à samedi 9 septembre. Plus de 2 000 personne seraient décédées selon le dernier bilan qui annonce également plus de 2 400 blessés. Touchés par ce drame, le Vaucluse, mais aussi la Région Sud, commencent à se mobiliser pour apporter leur aide.

En réponse à cette situation alarmante, et la communauté marocaine d’Avignon étant l’une des plus importantes de France, Cécile Helle, maire d’Avignon, a tenu à exprimer son émotion et sa solidarité au peuple marocain ainsi qu’aux autorités du pays. « Je pense tout particulièrement à celles et ceux qui ont été touchés dans leur chair par ce terrible séisme, évoque-t-elle dans un communiqué. Je pense également à l’ensemble de la communauté marocaine d’Avignon dont les attaches familiales et amicales avec leur pays d’origine restent importantes. » La maire a également souligné que la Ville d’Avignon se mobiliserait d’avantage dans les prochains jours pour manifester plus concrètement son soutien et son aide aux villes et villages marocains, ainsi qu’à leurs populations.

Plusieurs collectes s’organisent déjà pour venir en aide aux sinistrés. L’association d’amitié franco-marocaine d’Avignon recherche en priorité du matériel médical (contact : 06 10 30 63 85). L’association Djelia Internationale organise également une collecte de fonds en Vaucluse. Si vous souhaitez donner, il faut contacter Latif Dehy par mail à l’adresse dehy.latif@gmail.com

La Région Sud, de son côté, s’est associée à la Région Occitanie et à la Corse, pour offrir son soutien au Maroc. Ensemble, ils débloquent en urgence 1 million d’euros pour venir en aide au peuple marocain et s’engagent pour aider les blessés et sinistrés, tout en se rendant disponibles pour déployer une aide humanitaire d’urgence.

V.A.


Cavaillon : la société Amoéba pose la première pierre de son usine de biocontrôle Usibiam

Ce vendredi 1er septembre, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a profité de la visite d’Emmanuel Macron au lycée professionnel de l’Argensol à Orange pour annoncer la rénovation complète de l’établissement, financé par la Région à hauteur de 35M€.

Rénovation complète pour le lycée professionnel de l’Argensol à Orange. Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’a annoncé ce vendredi 1er septembre, à l’occasion de la venue d’Emmanuel Macron dans l’établissement.

« Parce que nos jeunes méritent les meilleures conditions d’études, la Région Sud accompagne les lycéens de l’Argensol d’Orange vers la réussite, en investissant 35 millions d’€ dans la réhabilitation et la rénovation de leur lycée : c’est du concret » a déclaré Renaud Muselier.

La première pierre sera posée en 2026 pour une fin des travaux prévue pour 2028. « Ces efforts viennent s’ajouter à 710 000€ de travaux engagés depuis 2016 dans ce lycée, dont la rénovation des toitures de la demi-pension en 2022, la rénovation des réseaux de chauffage en 2018 ou pour l’achat d’équipements », précise la Région dans un communiqué.

Renaud Muselier évoque la rénovation du lycée professionnel de l’Argensol à Orange © Jérôme Renaud

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L’aire d’attraction d’Avignon, telle que définie par l’INSEE, est administrativement répartie en 2 régions, 2 zones scolaires, 3 départements, 10 intercommunalités et 48 communes*.

Pour les entreprises soumises à la Cotisation foncière des entreprises**, qui a remplacé la taxe professionnelle et la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) à partir de 2010, ce découpage a pour conséquence l’application de 10 CFE (Cotisation foncière des entreprises) avec des taux différents pour chaque intercommunalités. En conséquence, ces ‘distorsions’ peuvent pousser ces EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) à se trouver en concurrence par leur attractivité fiscale alors qu’elles font partie du même territoire économique.

Pour les entreprises, ces incohérences territoriales ne sont pas sans incidences puisque les impôts de ces dernières servent notamment à financer les infrastructures de mobilité et de transport. La LEO (voir carte en fin d’article) est l’exemple le plus ubuesque de cette situation. La tranche 2 sera financée seulement à hauteur de 2,1% par Terre de Provence***, desservira uniquement l’intercommunalité du Nord des Bouches-du-Rhône qui affiche la CFE la plus faible de l’aire d’attraction de la cité des papes. Alors avec seulement la tranche 1 et 2 de la LEO, de quoi siphonner la substance économique du Grand Avignon ? En tout cas, cela illustre parfaitement la dichotomie de ce territoire, coupé en deux en permanence entre ses zones économiques et ses espaces résidentiels.
Autre exemple révélateur : avec 3 fois plus d’intercommunalités pour 2 fois moins d’habitants que l’espace azuréen, le territoire rhodanien présente une fragmentation institutionnelle bien trop forte.

Cliquez sur la carte pour l’agrandir

Voici ci-dessous les taux de CFE de l’aire d’attraction d’Avignon par EPCI et classé de manière dégressive

16 communes dans la Communauté d’agglomération du Grand Avignon avec un taux de 38,58%
Avignon
Caumont-sur-Durance
Entraigues-sur-la-Sorgue
Jonquerettes
Les Angles
Le Pontet
Morières-lès-Avignon
Pujaut
Rochefort-du-Gard
Roquemaure
Saint-Saturnin-lès-Avignon
Sauveterre
Saze
Vedène
Velleron
Villeneuve-lès-Avignon

2 communes dans la Communauté du Pays Réuni d’Orange avec un taux de 37,32%
Châteauneuf-du-Pape
Courthézon

1 commune dans la communauté d’agglomération Ventaux Comtat Venaissin avec un taux de 36,92%
Loriol-du-Comtat

5 communes dans la Communauté d’agglomération les Sorgues du Comtat avec un taux de 35,33%
Althen-des-Paluds
Bédarrides
Monteux
Pernes-les-Fontaines
Sorgues

1 Communtauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence avec un taux de 33,93%
Vallabrègues

2 communes dans la Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse avec un taux de 33,54 %
Châteauneuf-de-Gadagne
Le Thor

1 Communauté d’Agglomération Arles-Crau-Camargues-Montagnette avec un taux de 32,94%
Boulbon

6 communes dans la Communauté d’agglomération du Gard Rhodanien avec un taux de 29,62%
Lirac
Montfaucon
Saint-Geniès-de-Comolas
Saint-Laurent-des-Arbres
Saint-Victor-la-Coste
Tavel

5 communes dans la Communauté de communes du Pont du Gard avec un taux de 27,85%
Aramon
Domazan
Estézargues
Fournès
Théziers

9 communes dans la Communauté d’agglomération Terre de Provence avec un taux de 26,77%
Barbentane
Cabannes
Châteaurenard
Eyragues
Graveson
Maillane
Noves
Rognonas
Verquières

Le projet de liaison Est / Ouest d’Avignon, déclaré d’utilité publique le 16 octobre 2003 ( il y a quasiment 20 ans) et dont seulement la tranche 1 est réalisée à ce jour. DR

* https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-d-attraction-des-villes-2020/AAV2020040-avignon
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c2173

** La Cotisation foncière des entreprises (CFE) est assise sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés pour les besoins d’une activité professionnelle. Elle est due dans chaque commune où l’entreprise dispose de locaux et de terrain ; ce sont les communes qui fixent les taux en vigueur.

***

La répartition du volet financier établie à date est la suivante : 
Coût estimé de la réalisation de la Tranche 2 : 183M€ dont 142,7 M€1 pour les travaux de la première phase à 2×1 voie élargisable 

https://echodumardi.com/tag/region-sud/page/4/   1/1