25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports.
Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage).
Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit.
Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun.
Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.

« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ?
Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation.
« Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. »
Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude.
Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER).
« Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Toutes les filières : maraîchage, arboriculture, élevage, oléiculture, apiculture, plantes aromatiques et à parfums, trufficulture et viticulture seront représentées au Parc des Expositions d’Avignon entre le 15 et le 17 octobre.

« L’un des objectifs de ce 4ᵉ salon est d’apporter aux paysans des solutions innovantes et durables face au changement climatique, à la raréfaction de la ressource eau, aux attentes des consommateurs, à l’augmentation du prix de l’énergie, à la souveraineté alimentaire », explique André Bernard, le Président de la Chambre Régionale d’Agriculture.

Au carrefour des régions Sud, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, Med’Agri 2024 une vision à 360° de l’agriculture de demain avec 14 000 m² de superficie et 380 exposants (semences, plants, serres, tunnels, matériel viticole, fertilisation, calibrage, emballage, traçabilité, pilotage à distance). C’est aussi un rendez-vous pour partager les toutes dernières connaissances scientifiques, avec une quarantaine de conférences, rencontres, débats et ateliers Tech&Bio : biodynamie, agroforesterie, couverts végétaux, énergies renouvelables, irrigation, sècheresse, résilience des grandes cultures, agropastoralisme, recyclage des déchets. En partenariat avec Vaucluse Provence Attractivité, les visiteurs sauront comment tirer parti des co-produits en cosmétique ou en nutraceutique.

La Région Sud et l’agriculture

En alternance une année sur deux avec le SITEVI de Montpellier, Med’Agri Avignon met l’accent sur la viticulture, de la vigne à la cuve, avec le Syndicat Général des Vignerons, Inter-Rhône, l’Université du Vin et l’IGP Sud-Est. Un tiers des 85 661 hectares de vignes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est d’ailleurs cultivé en agriculture biologique.

La Région Sud qui est leader en France pour la production de laitue, chicorée, blette, huile d’olive, courgette, aubergine, poire, potiron, riz, figue, raisin de table, amande, lavande et vin AOP rosé. Sur la 2ᵉ marche du podium en tomate, cerise, pêche, nectarine, melon, fraise, pomme, truffe, vin IGP blanc et rouge. Et dans le Top 3 en ail, poivron, concombre, abricot, pois chiche, artichaut. Sans oublier l’agroalimentaire, ses 1 629 établissements de transformation de fruits et légumes, aromates, condiments. Une filière entièrement tournée vers la naturalité.

Parmi les labels de qualité figurent le Muscat et la Cerise du Ventoux, les Côtes-du-Rhône de Châteauneuf-du-Pape, les crus de Beaumes-de-Venise, Cairanne, Gigondas, Vacqueyras, le Muscat de Rasteau, le foin de Montfavet et le petit-épeautre.

L’avenir de l’agriculture

Comme l’avenir des filières agricoles, ce sont les jeunes, 700 collégiens et lycéens seront invités dans le Hall F (comme formation, enseignement, métiers) pour découvrir la richesse de cette filière. « On a absolument besoin de renouveler les générations puisque la moitié des paysans partiront à la retraite d’ici 10 ans, rappelle André Bernard. Avec les technologies nouvelles, les normes et règlementations en ligne, les tracteurs high-tech, les drones et l’intelligence artificielle, ce sont surtout des cerveaux que nous recherchons, pas seulement des bras. L’agriculture se modernise, elle est à la pointe du progrès avec nombre de sites expérimentaux, elle creuse son sillon en évoluant comme l’ensemble de la société. Nous ne sommes pas des ploucs. »

À 4 mois de Med’Agri, 90% des stands sont déjà complets. Les organisateurs espèrent, en octobre prochain, franchir le cap de 15 000 visiteurs pour ce salon réservé aux professionnels.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

C’est le jour J. La flamme olympique est en direction d’Avignon où elle ira embraser le chaudron qui se trouve au pied du pont Saint-Bénézet dans quelques heures. Avant ce moment historique, le relais de la flamme a traversé plusieurs communes du Vaucluse dans la matinée.

Ce fut le cas notamment au Mont Ventoux ce matin où plusieurs personnes ont pu venir acclamer le porteur de la flamme sur cette partie, Ara Khatchadourian, athlète accompli qui a notamment gravit le mont Everest en 2016 et effectué un Marseille-Erevan en courant sur une distance de 4450 kms en 107 jours.

Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe, quatorzième vice-présidente de la Région Sud en charge du renouveau démocratique, de la participation citoyenne et du renforcement des services publics et présidente du PNR du Mont-Ventoux était présente sur site pour encourager cette action tant attendue en compagnie d’Hervé Liberman, conseiller régional, Alain Constant, maire de Bédoin et Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Le réseau de transport de la Région Sud a équipé plusieurs de ses bus pour l’emport de vélos ces dernières années afin de développer la pratique du vélo pour les loisirs ou le quotidien. La dernière ligne de bus à avoir acquis cet équipement est la ligne Zou! 707, qui fait le trajet entre Avignon et Arles, en passant par Saint-Rémy-de-Provence.

La ligne 707 a été équipée en partenariat avec Transdev SUD et Carrosserie Vincent. Cette ligne permet de rejoindre facilement les véloroutes EuroVelo8, EuroVelo17, et La Durance à vélo, et permet aussi de desservir les Alpilles et le Pays d’Arles.

Aujourd’hui,  11 lignes du réseau régional de bus ZOU! sont équipées pour l’emport de vélos.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

La 3ᵉ édition du Prix Régional ‘Pour en finir avec le Harcèlement scolaire’ a mobilisé de nombreux lycéens de la Région Sud. La remise des prix a eu lieu à Menton, où les élèves du lycée Val de Durance, à Pertuis, ont été récompensés.

Chaque année, ce prix encourage les lycéens ou leurs établissements scolaires de créer quelque chose, peu importe le support (vidéo, affiche, etc), ayant pour thématique la prévention et la lutte contre le harcèlement scolaire. L’objectif est de sensibiliser les jeunes tout en leur permettant de devenir acteurs de cette lutte.

De nombreux projets ont été soumis au vote du jury qui a remis trois prix dans la catégorie ‘vidéo’, trois prix dans la catégorie ‘affiche’, ainsi qu’un prix dans la catégorie ‘autres supports’. Pour cette dernière, ce sont les lycéens de Pertuis qui se sont démarqués avec leurs différentes activités autour du harcèlement scolaire, dont un jeu de cartes, un jeu de mots mêlés, ainsi qu’un mini-théâtre forum. À la fin de chacune de ses activités, les lycéens ont présenté un diaporama afin de développer et préciser ce qu’est le harcèlement scolaire et un questionnaire a été distribué afin de savoir si les élèves avaient bien assimilé certaines notions de l’intervention.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Les habitants de Provence Alpes Côte d’Azur doivent parcourir près 8km en moyenne pour accéder à un lieu culturel. C’est ce qui ressort du baromètre que vient de dévoiler Spliiit, la plateforme de co-abonnements digitaux leader en Europe.

En Provence Alpes Côte d’Azur, 8km de trajet en moyenne sont nécessaires pour atteindre les premiers équipements culturels. C’est autant qu’en Auvergne-Rhône-Alpes et moins qu’en Occitanie (10km).
Selon le dernier baromètre de la plateforme de co-abonnements digitaux Spliiit, cet éloignement des Français des établissements culturels varient entre 5 et 30km pour 50% d’entre eux selon que ces derniers vivent dans des zones plus moins rurales. Parmi eux, plus de 20% vivent dans des communes éloignées de plus de 15km d’un lieu culturel.
En tout, on dénombre 72 826 lieux et équipements culturels dans l’Hexagone dont 4 088 en Paca et 799 dans le Vaucluse.

En tout, on dénombre 72 826 lieux et équipements culturels dans l’Hexagone dont 4 088 en Paca. © Ministère de la Culture

Eloignement géographique = fracture numérique ?
Un éloignement qui conditionne grandement les pratiques culturelles dans les territoires. Sans surprise, ‘Loisirs des villes, loisirs des champs’, une étude du ministère de la Culture ‘publiée l’an dernier, confirme que les habitants des villes sont avantagés par rapport à ceux des campagnes grâce à des temps d’accès réduits aux équipements culturels selon les différents espaces d’habitation.
« Qu’il s’agisse de films, de musique, de livres ou de jeux vidéo, l’accès à la culture dans la région passe donc désormais majoritairement par l’abonnement à des plateformes de streaming, constate aussi le baromètre de Spliiit. Des services cependant toujours plus chers, donc eux-mêmes sources de nouvelles inégalités. »

Avec 799 lieux et équipements culturels, le Vaucluse représente presque 20% des sites de la Région Sud. © Ministère de la Culture

Vidéo à la demande et jeux vidéo
Dans une région où l’on dénombre en moyenne 3 abonnements par foyer, les abonnés de Paca estiment à 73% que ce type de services est trop cher (contre 77% en Auvergne-Rhône-Alpes, 72% en Occitanie et 74% pour la moyenne nationale).
Par ailleurs, les types d’abonnements diffèrent toutefois d’une région à l’autre. En Provence Alpes Côte d’Azur la musique, la SVOD (Subscription video on demand ou Vada – Vidéo à la demande par abonnement) et le e-commerce sont les catégories les plus plébiscitées. La fréquence d’utilisation des services d’abonnement varie également selon les lieux. Au sein des foyers de Provence Alpes Côte d’Azur les abonnements musicaux et SVOD sont utilisés environ 5 jours par semaine, contre 2 jours pour les jeux vidéo.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Vaucluse Provence Attractivité, l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental de Vaucluse, vient de lancer Vaucluse santé attractivité. La démarche, menée en partenariat avec les institutions phares du secteur de la santé, vise à faciliter l’installation de médecins généralistes dans le département. Une initiative inédite dans la région qui s’inscrit dans la dynamique déjà engagée par le Conseil départemental dans le secteur de la santé.

« La santé ce n’est peut-être pas une compétence du Département, mais c’est une préoccupation des Vauclusiens. Aujourd’hui, c’est même un sujet qui est passé devant les problèmes de sécurité », a insisté Dominique Santoni, présidente du Conseil départementale de Vaucluse lors du lancement de Vaucluse santé attractivité.
Ce nouvel outil est destiné a attiré des médecins généralistes dans le département afin d’anticiper l’accélération de la baisse du nombre de médecins sur l’ensemble du territoire français. Une pénurie de praticiens qui s’explique par le non-remplacement de médecins souvent isolés, la dureté de la profession, la disponibilité qu’elle exige et le numérus clausus qui, jusqu’en 2021, a limité le nombre de médecins diplômés.
Si la situation n’est pas plus mauvaise en Vaucluse (avec plus de 80 médecins pour 1 000 habitants, le nombre de généralistes est équivalent à la moyenne nationale), il faut notamment anticiper les changements démographiques à venir. « La population des plus de 75 ans devrait augmenter de 30% d’ici 2050, rappelle Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS (Agence régionale de santé). Il y aura donc de fort besoins en matière de santé. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Plus de 5 000 Vauclusiens ont déjà retrouvé un médecin-traitant
Une réalité que le Département a anticipée avec le lancement d’un Plan santé qui fait notamment du Vaucluse un pionnier en matière de télémédecine, comme à Apt notamment. Ce plan ce décline également par l’embauche, directement par le Conseil départemental de Vaucluse, de médecins qui, ainsi déchargés des fonctions administratives, peuvent se consacrer exclusivement à la patientèle dans des lieux spécifiquement dédiés.
Le déploiement de ces centres du réseau départemental de santé a débuté sur Avignon avec l’ouverture d’un cabinet en haut de la place de l’Horloge début 2023. L’opération s’est poursuivie avec la création d’un centre à Cadenet. Pour l’instant, l’initiative a permis le recrutement de 9 médecins généralistes dont le dernier est implanté dans l’Edes (Espace départemental des solidarités) d’Apt depuis décembre dernier. De quoi déjà permettre à plus de 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant durant l’année écoulée.
« Nous sommes en phase d’embauche de deux généralistes supplémentaires, annonce Dominique Santoni. Nous allons aussi bientôt mettre en service un cabinet médical itinérant dans un bus sur le plateau de Sault. »

Cibler les généralistes libéraux
Prochaine étape de ce plan santé : renforcer l’attractivité du Vaucluse auprès des médecins généralistes exerçant exclusivement en libéral. Une ‘espèce’ rattrapée par l’âge qui a tendance à se raréfier puisque 40% d’entre eux avait plus de 60 ans en 2022 en Vaucluse.
Pour autant chaque année, quelques milliers de médecins fraîchement diplômés cherchent à s’établir et privilégient de plus en plus le besoin de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi eux, ils sont nombreux à vouloir opter pour un rythme de travail allégé, différent de celui de leurs ainés. Disposant de nombreux atouts pour les accueillir (qualité de vie, accessibilité, territoire à taille humaine), le Département entend donc capitaliser sur le savoir-faire de Vaucluse Provence attractivité (VPA) dans l’accueil des entreprises sur notre territoire. Objectif : dupliquer ce modèle sur celui de la santé.

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

« Cela raisonne effectivement avec tout ce que nous faisons », complète Cathy Fermanian, directrice générale de VPA a qui les différents partenaires (ARS Paca, Région Sud, Département de Vaucluse, Ordre des médecins de Vaucluse, CPAM 84 et MSA Alpes-Vaucluse) ont confié le pilotage de cette structure dotée dans un premier temps d’un budget de 100 000€.
Une mission prise en charge par Charlotte Reungoat, cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité, qui sera l’interlocutrice référente du dispositif. Cette dernière interagira ainsi avec les membres pour définir les cibles, et mettre en place des actions votées par les partenaires.

Un guichet unique pour la santé
« Il manquait quelqu’un qui soit à la croisée des chemins, reconnaît Isabelle Gueroult, vice-présidente du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse. Car nous avons beaucoup de remplaçants qu’il faut aider à s’installer définitivement dans notre département. Nous avons aussi des médecins retraités qui ne veulent pas abandonner leur patientèle. Enfin, nous ne sommes pas un département universitaire, mais nous devons aussi trouver des MSU (Maîtres de stage universitaire) habilités à encadrer le plus grand nombre d’internes pour, pourquoi pas, les inciter ensuite à s’implanter chez nous. L’essentiel c’est que nous ayons suffisamment de praticiens pour éviter au maximum les renoncements aux soins. »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

Même soucis d’attractivité pour Catherine Surroca, médecin coordonnateur régional et médecin conseil chef à la MSA Alpes-Vaucluse dont les deux tiers des adhérents sont Vauclusiens : « Il faut venir nos jeunes médecins dans nos campagnes. »
« Il y a des aides et Vaucluse santé attractivité devrait permettre d’y voir plus clair », complète le directeur départemental de l’ARS qui finance notamment actuellement les bourses mensuelles de 6 internes en Vaucluse.

Financement : la CPAM 84 en première ligne
Et des dispositifs d’aides il n’en manque pas rappelle Sophie de Nicolaï, directrice de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Vaucluse qui remboursé 172M€ d’actes médicaux l’an dernier : « Il y a des aides pour dégager du temps d’expertise médicale en finançant les postes permettant de décharger les médecins des tâches administratives pour qu’ils se consacrent à leurs patients. Cela concerne 70 postes en Vaucluse. Il y a aussi des aides à l’installation dans les zones moins dotées pouvant aller jusqu’à 50 000€ (16 médecins en ont bénéficié). »

©Edition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi

La CPAM 84 participe aussi à la formation des praticiens à hauteur de 5 000€. Elle met aussi en place un contrat de transition destiné à soutenir (jusqu’à 10% des honoraires annuels) les médecins qui préparent leur cessation d’activité en accueillant et accompagnant un médecin nouvellement installé dans leur cabinet (1 médecin actuellement en Vaucluse).
Dans cette logique, la CPAM apporte aussi une aide aux médecins qui interviennent hors du périmètre de leur cabinet (jusqu’à 25% des honoraires réalisés hors secteur). Enfin, la Caisse vauclusienne a soutenu les structures constituée de plusieurs professionnels de santé à hauteur de 2M€ pour les CTPS (Communauté professionnelle territoriale de santé) et 2M€ pour les MSP (Maison de santé pluriprofessionnelle)

Des délais de plus en long
Tout cela, ne doit pas faire oublier que les délais d’accès aux plateaux techniques médicaux sont de plus en plus longs. « Radio, imagerie médicale, rendez-vous avec des spécialistes… cela se tend », constate la directrice de la CPAM.
L’ouverture prochaine d’un Centre médical de soins non programmés à Carpentras et l’Isle-sur-la-Sorgue devrait apporter une partie de solution. Ces structures intermédiaires, entre la médecine générale et des services d’urgence surchargés, doivent permettent la prise en charge de pathologies nécessitant un plateau technique (matériel de suture et d’immobilisation, biologie, imagerie médicale, médecine de spécialité).
Dans tous les cas, pour faire face aux enjeux des nombreux départs en retraite, aux déserts médicaux, à la sédentarisation des remplaçants ou bien encore à l’accueil des internes il n’existe pas de recette miracle. Seule la multiplication des solutions devrait être en mesure de lutter contre une pénurie de médecin.
« C’est pour cela que nous sommes ravis de cette initiative collective au service de la santé des Vauclusiens, se félicite Isabelle Gueroult, la représentante du Conseil de l’ordre des médecins de Vaucluse.

© Statista

Une démarche collective inédite
 « Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres acteurs de la santé, insiste Dominique Santoni. Au contraire, nous sommes complémentaires afin de renforcer l’offre de santé dans notre département. »
« Il s’agit effectivement d’une démarche combinée inédite sur un sujet majeur concernant tous les territoires de l’Hexagone, confirme Pierre Gonzalvez, président de VPA, vice-président du Conseil départemental et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Même enthousiasme pour Gilles Ripert, conseiller régional de la Région Sud et président de la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon), qui souligne « la mise en place de cette stratégie collective qui permet aux Vaucluse d’être un département-pilote en la matière dans la Région Sud.

« La Région veut d’ailleurs être un des chefs de file dans la mise en place des politiques de santé, poursuit Gilles Ripert. Pour cela, nous voulons nous appuyer tout particulièrement sur les collectivités locales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place une enveloppe régional d’un montant de 295M€ destinée, entre autres, à lutter contre les déserts médicaux ainsi qu’à moderniser les établissements de santé. »
Dans ce cadre, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a ainsi consacré 4M€ afin de participer aux financements de 22 maisons de santé en Vaucluse ainsi que 635 000€ en aides aux généralistes du département.

Loïc Souriau, directeur de départemental de l’ARS lors de la signature des partenaires à l’occasion du lancement de vaucluse santé attractivité. © Alain Hocquel

Les généralistes avant les spécialistes ? 
« Dans un premier temps, nous devons montrer que nous sommes tous des facilitateurs, précise la cheffe de projet de Vaucluse santé attractivité. Pour cela, nous allons structurer l’offre du territoire et promouvoir les postes vacants aux niveaux régional et national via différents outils de communication (plaquette et portail web), aller à la rencontre de prospects lors d’évènements dédiés au recrutement et d’accompagner les professionnels dans leur installation. »

« Nous allons nous concentrer sur les généralistes dans un premier temps, mais nous pourrons aussi accompagner des spécialistes si l’occasion se présente », poursuit Charlotte Reungoat. Cependant, vu les défis à relever en raison du nombre de médecins ‘sur le marché’, l’objectif de l’ensemble des partenaires sera déjà d’essayer de maintenir le maillage actuel en Vaucluse plutôt que de le densifier.

Laurent Garcia

« Être au plus près des populations qui en ont besoin en ayant un rôle social et médical » : rencontre avec le docteur Virginie Issautier, médecin généraliste sur la rocade à Avignon ainsi qu’en milieu rural à Violès, qui évoque auprès de Vaucluse santé attractivité pourquoi avoir choisi le Vaucluse où elle exerce depuis 15 ans.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Ce vendredi 19 avril, Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable et Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires ont inauguré la nouvelle ligne régulière ZOU ! Valréas-Avignon.

La navette circulera toute l’année à raison de 2 allers-retours quotidiens du lundi au dimanche, y compris les jours fériés (sauf les 1ᵉʳ janvier, 1ᵉʳ mai et 25 décembre). Les horaires seront coordonnés avec les horaires des TGV à destination et en provenance de Paris. Les tarifs sont ceux applicables pour les lignes de proximité du réseau routier régional de transport, avec un billet unitaire à 2,10 €.

Une meilleure connexion interrégionale 

Cette nouvelle ligne, qui portera le numéro 985, desservira les villes et les sites suivants : Valréas-Nyons-Mirabel-aux-Baronnies-Vaison-la-Romaine-Malaucène-Carpentras Hôpital-Avignon TGV-Avignon Pôle d’Échanges Multimodal. Ce nouveau mode de transport répond à la demande de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui souhaitait une ligne régulière qui dessert les communes de Nyons et Mirabel-aux-Baronnies afin d’améliorer les connexions interrégionales. 

Elle vient également renforcer le lien entre les Régions puisqu’elle est le fruit d’une collaboration entre la Région Sud et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.  

« Pour les habitants de nos deux régions, voilà une solution très concrète et attendue, pour se rendre à Avignon, plus vite et plus facilement ! Voilà le sens de notre service public des transports : des solutions pour tous les territoires » a déclaré Jean-Pierre Serrus, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge des transports et de la mobilité durable.

« Je me félicite de cette collaboration et de la nouvelle proposition de service qui en découle pour les habitants de nos deux régions. Nous répondons à la fois aux enjeux de déplacement du quotidien, mais également à ceux liés au développement touristique de cette zone » a déclaré Paul Vidal, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué aux transports interurbains et scolaires.


Services express régionaux métropolitains : Avignon dans le bon wagon

Ce samedi 13 avril, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, ainsi que d’autres communes vauclusiennes vont prendre part à l’action citoyenne ‘Nettoyons le Sud’. Initiée en 2023 par la Région Sud, cette opération de ramassage de déchets vise à sensibiliser les habitants à ces derniers et à la préservation de la nature.

Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne au point de ramassage que vous souhaitez sur la carte interactive. Pour accéder à cette dernière, cliquez ici. En famille, entre amis ou seul, adultes et enfants sont attendus pour l’occasion. L’ensemble des équipements seront fournis sur place pour un ramassage optimal dans la bonne ambiance.

A L’Isle-sur-la-Sorgue, l’événement est encadré par les bénévoles de l’association pour le don de sang qui vous donnent rendez-vous à 10h30, route de la Roque-sur-Pernes, à proximité de la citerne.

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