La région Sud accompagne 36 startups sur le salon Viva Technology, qui débute aujourd’hui à Paris. Elles pourront présenter leurs innovations aux professionnels de leur secteur. Parmi ces startups, trois sont implantées en Vaucluse.
La région Sud voit naître chaque année plus d’une centaine de startups, du numérique à l’immunologie, des bluetech aux greentech. Cette année, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et ses partenaires métropolitains, Aix-Marseille Provence, Nice Côte d’Azur, Toulon Provence Méditerranée et la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis accompagnent 36 startups du territoire, dont trois du Vaucluse : Brad Technology, Hiphen et MILLIONROADS. Pour cette nouvelle édition de Vivatech, qui se tiendra à Paris du mercredi 15 au samedi 18 juin, la sélection des entreprises de la région Sud s’est faite autour du thème de l’écologie et de la Greentech. La région a choisi comme message la « Greentech, ça, c’est le Sud », en écho avec son Plan Climat ‘une COP d’avance’. Lors de la précédente mandature, la région a investi plus de 1,3 milliard en 3 ans pour le Plan Climat. L’ambition de ce nouveau mandat est de mettre l’économie au service de l’écologie et de placer la qualité de vie des habitants au cœur des priorités.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
Dans une optique de redonner aux adolescents une certaine appétence pour la littérature et pour la culture de manière générale, la Région Sud a créé le Prix littéraire des lycéens et apprentis en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Agence Régionale du Livre.
« La Région Sud est là pour aider les jeunes au quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région. Notre rôle est de diffuser et de partager la culture avec le plus grand nombre. Pour tous les besoins des jeunes, une aide ou un dispositif existe. » Ce sont 650 lycéens et apprentis de la région Sud qui se sont retrouvés pour le 18e Prix littéraire, au palais du Pharo à Marseille.
Au cours de la cérémonie, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente de la Région en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage, a remis 6 prix au total. Pour ce concours, il y a 2 catégories professionnelles : une pour le roman et une autre pour la bande dessinée. Mais il y a également 4 catégories jeunes : concours d’écriture, exposition, vidéo et scène.
Les lauréats
Julia Kerninon a remporté la catégorie ‘roman’ avec son livre Liv Maria, publié aux éditions L’Iconoclaste, qui dresse le portrait d’une femme marquée à vif par un secret inavouable.
Pour ce qui est de la catégorie ‘bande dessinée’, c’est Nicolas Juncker qui l’emporte avec Seules à Berlin, publié aux éditions Casterman, qui relate l’histoire d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Océane Santanocita-Gastaldi, du Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence est arrivée en première place de la catégorie ‘concours d’écriture’, dont le thème était ‘Sur un air de révolte’, pour sa nouvelle Interlude imaginaire.
Le lycée La Forbine à Marseille a remporté la catégorie ‘exposition’ avec ‘Sur un air de révolte’.
Le lycée Les Palmiers à Nice est arrivé premier dans la catégorie ‘vidéo’ avec ‘Noé’.
Le lycée International de Valbonne a remporté la catégorie ‘scène’ avec ‘Limites’.
Des actions toute l’année pour donner l’accès à la culture
La Région n’organise pas seulement des évènements annuels pour les jeunes, ses actions sont quotidiennes. Tout au long de l’année, les lycéens peuvent rencontrer des auteurs grâce à des rendez-vous qui sont organisés régulièrement. L’objectif est de les sensibiliser à la création écrite et graphique contemporaine, mais aussi d’éveiller leur créativité tout en leur donnant des clés sur les métiers du livre.
Si la culture représente une partie importante du travail qu’effectue la Région Sud pour les jeunes, ce n’est pas le seule domaine pour lequel elle propose des dispositifs. Le transport, la santé, les études et bien d’autres catégories sont au cœur de ses actions. Pour découvrir tous les dispositifs mis en place pour les jeunes, cliquez ici.
V.A.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
Quatre-vingt-sept centimes : c’est le prix moyen de la baguette en France. Mais qui s’en soucie, dès lors que chacun a déjà payé son pain quotidien plus d’un euro et s’attend à ‘douiller’ encore un peu – ou beaucoup plus – demain ? Tandis que la grande distribution communique sans relâche sur l’inflation pour rassurer ses clients, les « petits commerçants » restent en première ligne face au consommateur, scrutant la montée des prix pour ajuster dépenses et pouvoir d’achat. Ils n’imaginent pas surmonter ce nouveau défi, comme l’explique Marie-Dominique Goffinet-Meloyian, 2e vice-présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région (CMAR) Provence-Alpes-Côte d’Azur, avançant un premier argument. « A la suite du premier confinement, j’ai reçu en mars 2020 un courrier de mon transporteur frigorifique exigeant hausse de tarif de 8,5% au motif que les achats de masques et autres mesures sanitaire avaient impacté leurs coûts : on nous prend pour des pigeons ! », conclut sobrement la marchande de pâtes fraîches.
L’inflation pourrait précipiter le déclin des artisans La ‘transition énergétique’ a aussi bon dos. Elle a commencé à imposer des prix durablement prohibitifs avec le grand remplacement du nucléaire, et maintenant l’abandon du gaz russe. Avec la guerre en Ukraine, la spéculation va bon train. « Il va bien falloir un jour que l’on sache ce qui se passe et faire un audit à propos de toutes ces hausses », menace Gilles Dutto, artisan boulanger des Alpes-Maritimes et président départemental de la CMAR 06. La bourse de Chicago où se fixent les prix mondiaux des céréales se frotte les mains. « Nous venons d’atteindre 463€ la tonne de blé, ce qui est un record absolu » se désole l’artisan. La farine va suivre, puis le pain, en juin, prévoit Gilles, vent debout contre une inflation venue de loin et de toutes part. Et que l’on ne maîtrise plus. « La baguette de pain, depuis 35 ans, était au-dessous de l’indice des prix à la consommation ». Mais qui s’en soucie ? Ce qui inquiète les commerçants, avec toutes ces hausses intervenues depuis les Gilets jaunes, c’est « qu’à un moment donné, il ne sera plus possible de répercuter les hausses que nous subissons sur les prix de vente de nos produits ». Un sentiment largement partagé par les représentants de la CMAR présents à la conférence de presse tenue le 19 mai par son président régional, lui aussi boulanger, le vauclusien Yannick Mazette.
Zéro rideau fermé Il fallait agir pour rassurer. Isabelle Campagnola-Savon, conseillère régionale, est arrivée avec la promesse d’un dispositif de 100M€ en faveur des TPE, PME, artisans et commerçants prévoyant d’aider d’ici la fin de la mandature, en 2028, près de 70 000 entreprises régionales*. Il faudra d’abord voter, en juin, un « schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation » puis préparer la signature, en octobre prochain, d’une convention avec la CMAR précisant l’offre donnant un contenu à la promesse politique « notre région, nos artisans d’abord ». Il s’agirait de « renforcer les engagements pris en faveur des entreprises de proximité » et de poursuivre le dispositif « zéro rideau fermé » d’ici 2023 avec des financements de 12M€ par an pour des aides conjoncturelles, l’implantation de boutiques à l’essai, et un soutien à l’investissement dans des territoires « à enjeux ». L’élue régionale souscrit sans réserve à l’idée que « l’artisanat est non seulement garant du bien-être des territoires mais également de celui de ses habitants », mais elle doit faire face à une chambre qui a vu, à la fois, exploser le nombre de ses radiations (+60%) avec 15 000 adhérents en moins pour l’année 2021, et celui de ses adhérent « auto entrepreneurs », constituant aujourd’hui les trois-quarts de ses nouveaux inscrits.
Un secteur représentant 20% du PIB régional Ces derniers ont certes permis à la chambre de voir ses inscrits progresser, sur ces cinq dernières années, plus de 40%. Mais leur contribution financière est très faible (2 M€). Les sujets des subventions et de la formation restent donc cruciaux pour Yannick Mazette qui n’a pas abandonné l’idée de faire de la CMAR Provence-Alpes-Côte d’Azur une chambre consulaire de référence au plan national avec ses 270 membres et 21 commissions territoriales garantes d’un travail de proximité au service de l’économie locale qui devient urgent : bien des rideaux risquent de se baisser définitivement, faute de repreneurs. La chambre ne donne pas de chiffre sur le taux de reprise des entreprises, mais situe clairement l’enjeu sous-jacent à la convention d’octobre prochain avec le Conseil régional : « au plan national, ce sont 300 000 entreprises artisanales qui devront changer de mains dans la décennie. Notre région qui pèse pour 10% de l’activité artisanale du pays devrait être concernée par la transmission de 30 000 commerces. En réalité, ce chiffre est de 54 000 ». Il faudra donc bien mettre la main à la poche pour aider un secteur représentant 170 000 emplois directs et 20% du PIB régional. Mais, là comme ailleurs, il faudra réussir à mettre en place, dans le même temps, des formations permettant à des jeunes de sentir leurs épaules assez larges pour succéder à leurs aînés.
*sur un total régional de 500 000 entreprises dont 200 000 artisanales.
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Trois ans après son installation dans l’ancien hangar du château Mongin à Orange, le gymnase du lycée viticole vient d’être inauguré.
« Ce nouveau gymnase va permettre de faire du sport dans des conditions optimales », a annoncé Renaud Muselier, président de la région Paca. Ce nouveau gymnase, intégralement financé par la Région Sud à hauteur de 10,2 millions d’euros s’inscrit dans un plan de rénovation des lycées de la région pour lequel cette dernière va investir 1,5 milliard d’euros sur les prochaines années.
Les travaux du gymnase ont permis de transformer l’ancien magasin général en hangar, qui aujourd’hui accueille l’atelier d’entretien des matériels agricoles, le magasin général, le stockage des bouteilles et le garage des véhicules, mais également une grande salle pour les sports collectifs, un mur d’escalade, des vestiaires ainsi que des sanitaires.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
Tout au long du mois du mai, la région Sud célèbre l’Europe au travers de nombreux événements organisés par le monde associatif, les collectivités, les établissements scolaires et autres établissements publics bénéficiaires des fonds européens. A cette occasion, 30 jeunes du Parlement Régional de laJeunesse viennent de participer à un débat sur l’avenir de la citoyenneté européenne à Strasbourg.
Au cœur de l’année européenne de la Jeunesse et de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, l’Association des Régions de France et la Région Grand-Est ont organisé un débat, entre des décideurs et plus de 200 jeunes en provenance des 27 Etats membres, sur leur participation à la vie démocratique locale, nationale et européenne. 30 jeunes du Parlement Régional de la Jeunesse ont porté la voix de la Région Sud pour nourrir les débats et se faire entendre notamment sur l’engagement démocratique de la jeunesse, sur le territoire européen. Depuis un an, la Région Sud, élue Région la plus entreprenante d’Europe en 2021, s’engage au quotidien pour faire vivre la citoyenneté européenne à travers les travaux de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. En plaçant la jeunesse au cœur du débat démocratique, grâce au Parlement Régional de la Jeunesse (PRJ), elle entend leur donner la possibilité de construire un avenir meilleur : plus écologique, plus inclusif et plus numérique.
L’Europe sert si l’on sait s’en servir « Tous les ans, le joli Mois de l’Europe nous permet de rappeler qu’en région Sud, l’Europe change concrètement notre quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette année, 30 de nos jeunes, tous issus de notre Parlement Régional de la Jeunesse, ont porté la voix du Sud dans un débat au cœur de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe. Ils ont échangé, découvert et écrit notre futur commun. Pour notre avenir, pour notre jeunesse, pour nos territoires, on ne le répètera jamais assez : l’Europe sert si l’on sait s’en servir. » Le Parlement Régional de la Jeunesse de Paca réunit une centaine de lycéens, d’apprentis, de jeunes en formation professionnelle et en formation sanitaire et sociale, qui ont de 15 à 25 ans. Son objectif est simple, permettre aux jeunes qui le souhaitent d’appréhender les enjeux politiques de leur territoire et de pleinement contribuer aux décisions de la Région, par leurs travaux. Ainsi, des dispositifs tels que la Banque de stages ou le e-Pass Jeunes sont directement issus des propositions du PRJ.
L.G.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
Cette année, 67 moulins et domaines des départements des Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse, ont participé au 20e concours des Huiles d’olive de la région Sud, proposant la dégustation de 197 huiles d’olive. 11 mouliniers ont été distingués pour les qualités remarquables de leur huile d’olive.
Les lauréats sont Les huiles d’olive AOP (Appellation d’origine protégée) de la Vallée des Baux de Provence ; de La Vallée des Baux de Provence Olives maturées ; d’Aix en Provence ; d’Aix en Provence Olives maturées ; de Haute-Provence ; de Provence ; de Provence olives maturées ; de France fruit vert ; de France fruité mûr et de France Goût à l’ancienne. Toutes les informations dans le détail : les noms des entreprises, les médailles remportées et les catégories ici.
Les chiffres La culture de l’olive, symbole de la région Sud représente plus de 66 % de la production nationale. Provence-Alpes-Côte d’Azur est la première région oléicole de France. Elle compte plus de 3 200 000 d’oliviers, soit près de 2/3 du verger oléicole français, cultivés par des oléiculteurs – agriculteurs, sur environ 30 000 hectares.
Les hommes Plus de 20 000 oléiculteurs dont 5 640 professionnels, plus de 140 moulins et une cinquantaine de confiseurs cultivent et transforment avec passion, l’olive, perle du Midi de la France. Une partie de ces passionnés s’est engagée dans une démarche de reconnaissance en Appellations d’Origine Protégée, celles-ci étant apparues en 1994, dans la filière oléicole.
La production La production moyenne d’huile de la région est d’environ 3 400 tonnes. Elle représente plus de 65 % de la production nationale. La production d’olives est d’environ 300 à 500 tonnes, soit environ 1/4 à 1/3 de la production nationale.
La typicité du terroir
La production d’huile de la Région Sud offre une grande diversité de goûts. Douce, légère, ardente, amère, aux arômes de fruit ou de végétaux voire de cacao et de sous-bois, ces huiles se cuisinent avec une grande simplicité et peuvent s’utiliser de l’entrée au dessert. Les trois familles de goûts (subtil, intense et à l’ancienne) sont ainsi largement représentées sur le territoire avec une grande variation d’un terroir à l’autre.
Six appellations La production régionale réunit 6 appellations d’Origine (AOP, AOC) sur les 8 existantes : huile d’olive de Nyons, huile d’olive de la Vallée des Baux-de-Provence, huile d’olive d’Aix-en-Provence, huile d’olive de Haute-Provence, huile d’olive de Nice, huile d’olive de Provence.
Les moulins à huile L’huile d’olive de la région Sud est produite par près de 140 ateliers de transformation. La production des structures artisanales, souvent familiales, varie de 10 tonnes d’huile à plus de 150 tonnes par campagne. La passion du produit transparaît chez tous les opérateurs qui maintiennent un savoir-faire traditionnel tout en le modernisant et assurent ainsi un produit de qualité à haute valeur gustative. La plupart des moulins et des coopératives commercialisent leurs productions sur le lieu de fabrication, mais développent aussi d’autres circuits de commercialisation (épiceries fines, export …).
Des lieux de production et de vente
L’attrait touristique de Provence-Alpes-Côte d’Azur est tel, qu’un grand nombre de visiteurs s’approvisionne directement auprès des points de vente créés dans ces structures. Ces lieux de vente valorisent les productions locales (tapenades, pâtes d’olives, vins, miels, lavande…), et commercialisent également des produits dérivés (savons, cosmétiques, objets en bois d’olivier…).
Les produits médaillés très repérés par les consommateurs «Les concours sont l’aboutissement d’une passion : une année de travail et de soins apportés d’abord à l’olivier puis à l’olive et enfin à l’extraction de l’huile ou sa préparation en olive pour la table. Être médaillé au concours de la région Sud, c’est, pour les domaines et les moulins, la reconnaissance d’un savoir-faire et la récompense du goût et de la typicité !» indique Laurent Belorgey, Président de France Olive.
La filière oléicole Bénédicte Martin, Vice-Présidente en charge de l’Agriculture, de la viticulture, de la ruralité et du terroir, représentant Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France, a remis les prix du 20e Concours des Huiles d’Olive de la Région Sud aux côtés de Laurent Belorgey, Président de France Olive. A cette occasion, elle a rappelé l’engagement et le soutien de la Région pour la filière oléicole. Le concours était organisé par la Région Sud.
Le soutien de la Région Avec 66 % de la production nationale et 6 Appellations d’Origine Protégées, la culture de l’olive est véritablement une filière emblématique de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui peut compter sur le soutien de la Région Sud. Afin d’accompagner la démarche de structuration de la filière et son adaptation au changement climatique, chaque année, ce sont plus de 350 000 € qui sont spécifiquement destinés au secteur oléicole à travers la politique agricole régionale, l’appui des Fonds européens et les 4 volets du Programme France Olive.
L’agriculture en Région Sud Dans son discours, Bénédicte Martin a tenu à rappeler la réalité du terrain. «Ainsi, l’agriculture en Région Sud c’est : 25 % de la superficie régionale en terre agricole, 38 500 emplois directs, 20 840 exploitations,100 000 emplois indirects, 500 agriculteurs qui s’installent sur notre territoire chaque année, 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 284 produits labellisés en France. La Région Sud est la 1ère pour la culture bio, 1re région mondiale pour la production de vin rosé.»
La politique territoriale Depuis 5 ans, la politique régionale agricole s’articule autour de 2 grands objectifs : adapter notre agriculture aux changements climatiques et Structurer les filières afin d’améliorer le bénéfice des exploitations. Le budget de la Région Sud est passé de 28 millions d’euros en 2016 à 33,5 millions d’euros en 2021 (soit +18%) auquel s’ajoute un budget Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) de 56M€. MH
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
Les autocars Raoux, filiale du groupe Galéo depuis 2018, viennent d’inaugurer leur nouvelle station de recharge GNV (Gaz naturel véhicule) sur son site de Caumont-sur-Durance. La station dispose de 4 bornes à charge lente et une borne à charge rapide permettant de faire le plein en 25 minutes (contre 5 à 10h en charge lente) d’un véhicule roulant au gaz naturel. En effet, le GNV est un gaz naturel utilisé comme carburant afin de se substituer au diesel – 1 kilo de gaz permet de parcourir la même distance que 1 litre de gasoil. Tous les véhicules roulant au GNV (ou BioGNV dans sa version renouvelable) bénéficient de la vignette ‘Crit’Air 1’, un certificat qualité de l’air qui leur permettra de circuler lors des pics de pollution et dans les zones à faible émission (ZFE). Pour cela, ces autocars affichent des taux de pollution relativement bas : -95% de particules fines par rapport à la norme Euro VI, -50% d’émission de NOx et une réduction de moitié des nuisances sonores. D’une capacité de réapprovisionnement en gaz naturel de 20 bus, ce dispositif, mis en place en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur et GRDF (Gaz Réseau Distribution France) dans le cadre de l’appel à projets ‘Mobigaz’ lancé en septembre 2020, permet aux autocars Raoux de faire circuler 4 nouveaux bus sur le réseau régional Zou ainsi que sur le réseau d’Apt. En tout, Raoux dispose d’une cinquantaine de véhicules sur ses sites de Caumont et Eyragues.
Le GNV à la place du diesel Pour l’Ademe et GRDF, c’est le 3e projet de stations inauguré dans la région – le premier dans la Vaucluse – puisque deux stations sont déjà ouvertes dans le Var. L’objectif est de s’engager sur la voie d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement en utilisant notamment comme source d’énergie le biométhane, un gaz renouvelable produit localement grâce aux boues d’épuration ou aux déchets verts. En France, le potentiel de production de ce ‘gaz vert’ est équivalent au volume actuel des exportations provenant de Russie. « C’est très bien, il faut qu’on remplace le diesel, confirme Yves Plessis, PDG de Galéo. Cette activité énergétique doit même aller sur le Biogaz. C’est la future étape à atteindre, notamment pour être plus indépendant de l’Est. » Pour l’entreprise Raoux, cette nouvelle station est également en accord avec son projet de labellisation RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) que la société entend obtenir d’ici février 2023.
Réflexion sur les politiques de transport publique « Ce passage à des sources d’énergie plus propres, c’est le sens de l’histoire », complète Jean-Pierre Serrus vice–président en charge des transports et de la mobilité durable de la Région Sud. « Prendre la décision de convertir le parc de véhicules demande cependant une réflexion en profondeur des perspectives économiques en matière de politique des transports publiques », prévient toutefois Jean-Paul Lieutaud, président de la FNTV Paca (Fédération nationale des transports de voyageurs). C’est pourquoi Mobigaz entend notamment soutenir le déploiement de nouvelles stations GNV sur le territoire régional. Le but étant d’en compter une dizaine au total en Paca d’ici la fin de l’année prochaine.
A.D. & L.G.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
La réouverture des boîtes de nuit et l’autorisation de consommer debout dans les bars sonne le retour à la vie festive. Pour protéger les habitants de Paca des agressions, la Région Sud fournira dans les mois à venir 400 000 couvercles de verre anti-drogue.
« Un habitant sur quatre a moins de 30 ans en région Sud », souligne Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et président délégué de Régions de France. Ce dernier indique s’être « battu » avec l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie pour la réouverture des discothèques, comme pour la consommation debout dans les bars et les restaurants. Pour savourer ce retour à la vie « dans de bonnes conditions », le président préconise de rester « lucide, et de protéger nos jeunes des agressions sexuelles ».
Dès les mois de mars et avril, une première vague de 60 000 couvercles sera distribuée aux professionnels de la restauration, de la nuit mais aussi aux associations de jeunesse engagées dans la prévention en soirée. Ce dispositif, en partenariat avec l’Union des métiers de l’hôtellerie, est simple d’utilisation et s’adapte à tous les verres, rendant impossible l’ajout d’une quelconque substance. « Je serai personnellement très attentif à ce déploiement dans tous les territoires de la région Sud », prévient Renaud Muselier.
L.M.
Trois startups du Vaucluse en route vers Vivatech
A l’occasion du dernier ‘Relance export tour’ spécial Afrique qui vient de se tenir à Marseille, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a rappelé son souhait de soutenir les entreprises qui souhaitent s’engager à l’international et particulièrement vers l’Afrique. Un marché où, malgré la proximité, le Vaucluse n’est pas particulièrement présent.
« Accompagner les entreprises à l’export, c’est un enjeu stratégique de croissance mais aussi de relance de notre économie régionale après la crise que nous venons de traverser, insiste Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant de poursuivre : « Nous sommes fiers aujourd’hui, d’accueillir ce ‘Relance export tour spécial Afrique’. Notre ambition est de faire de la Région Sud et de Marseille un hub vers l’Afrique et la Méditerranée et d’aider nos entreprises à s’y ancrer ; pour cela nous engageons toute une série d’actions, avec nos partenaires : missions, Volontariat international en entreprises (VIE), ou encore le parcours Sud Export. »
Ce ‘Relance export tour’ Afrique s’inscrit dans la continuité du Nouveau Sommet Afrique-France de Montpellier (voir vidéo en fin d’article), qui s’est tenu en octobre dernier à Montpellier, et de l’action du Gouvernement en faveur d’un renforcement des relations entre entrepreneurs français et africains. Il vise à présenter aux entrepreneurs de France et de la diaspora les outils à leur disposition pour les aider dans le développement de leur entreprise grâce au Plan de Relance et pour les accompagner dans leur démarche export vers l’Afrique. « Avec nos partenaires de la ‘Team France export Sud’, nous travaillons depuis maintenant 4 ans, ensemble, dans une relation de confiance et sur le terrain au plus près des entreprises, rappelle Renaud Muselier. Nous les accompagnons à travers un parcours sur mesure pour simplifier leur quotidien et les aider à se développer à l’international. Avec la Team France export Sud l’Etat, la Région et ses partenaires investissent ainsi 20M€ pour accompagner plus de 2 600 entreprises à l’international et notamment en Afrique. » Pour cela, la Région s’appuie tout particulièrement sur la ‘Team France Export Sud’ (TFE) ainsi que d’autres partenaires comme Business France, la Chambre de commerce et d’industrie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, BPI France et les conseillers du commerce extérieur. Depuis 2018, les 14 conseillers référents de TFE ont ainsi suivi 5 000 entreprises de la région alors que 226 entreprises ont obtenu un financement régional pour se lancer à l’export pour 4M€. La structure régionale a aussi accompagné le financement de 250 missions VIE financées par la Région à hauteur de 3,7M€. Enfin, rien qu’en 2021, 964 entreprises régionales ont bénéficié d’un coaching pour tenter l’aventure de l’export.
Pourquoi l’Afrique ? A ce jour, l’Afrique est la plus grande zone de libre-échange au monde avec une croissance continue de plus de 4%. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce continent représente 22,6% des importations et 9,4 % des exportations régionales. La région Sud et Marseille font parties des territoires qui accueillent le plus de consulats africains. Par ailleurs, à ce jour, plus de 54 projets africains ont vu le jour dont 10 en 2021. La région Sud c’est aussi une terre d’opportunité pour les entreprises du monde entier qui souhaitent développer les relations avec l’Afrique. Première destination des entreprises régionales pour l’ouverture de filiales à l’étranger, l’Afrique est aussi la deuxième destination pour leurs exportations, devant l’Asie. De plus en plus d’entreprises internationales choisissent ainsi de s’implanter à Marseille ou ailleurs sur le territoire, pour se connecter au marché européen et avoir un accès rapide aux places financières européennes, bénéficier d’un écosystème numérique local sur des filières d’excellences en lien avec les défis du développement de l’Afrique (santé, énergies vertes ou numérique) et enfin constituer en région Sud le point central de leur développement commercial en direction de tout le continent africain.
Le Vaucluse à la traîne Dans cette éventualité, le Vaucluse a encore fort à faire. En effet, aucun pays d’Afrique dans les 10 premiers clients du département. Côté fournisseur, seule la Tunisie figure dans le top 10 (en 10e position) avec 43,7M€ d’échanges en direction du Vaucluse, bien loin de l’Italie (353,8M€), premier fournisseur du département. La balance commerciale entre le Vaucluse et l’Afrique est d’ailleurs déficitaire (-49M€ en 2020). Un écart que pourront peut-être combler les entrepreneurs vauclusiens puisque, dès juin 2022, Team France Export Sud conduira une délégation d’entreprises, au Sénégal puis au Maroc.