Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
Plus de 900 participants -dont 400 Maires-, représentant les six départements de la Région Sud, étaient présents à la 6e Convention annuelle des Maires, sur le thème, ‘La dynamique des Jeux pour vos communes : en avant pour 2030 !’.
A cette occasion, Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président délégué de Régions de France, en présence de Catherine Vautrin, Ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, a annoncé la création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’.
Ce Parlement réunira les acteurs du territoire : collectivités locales, État, Europe, sportifs, associations, scientifiques, entreprises, chambres consulaires, société civile… Les travaux seront organisés en collèges de travail et d’animations thématiques et mis en place au 1er trimestre 2025.
«Ces Jeux ne concernent pas uniquement les Alpes ou nos territoires de montagne, a relevé Renaud Muselier, le président de la Région Sud-Paca, ils constituent de formidables opportunités pour l’ensemble de nos six départements et 5 millions d’habitants.C’est pour cette raison que nous avons imaginé le Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050. Avec les Alpes françaises 2030, tout le Sud profitera de la dynamique Olympique !» MMH
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Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
Installée 7, rue Guimety à Malaucène, la Maison de la santé s’épanouit sur 475 m2 partagés sur trois étages. Elle est composée d’un espace d’accueil, de 9 neufs cabinets médicaux et paramédicaux, de plusieurs espaces d’attente, d’une salle de convivialité ainsi que d’un logement pour accueillir un médecin en formation.
La Maison médicale de Malaucène a ouvert ses portes le 25 septembre dernier avec à son bord 1 médecin généraliste, 4 infirmières, 1 masseur-kinésithérapeute, 1 ostéopathe, 1 sophrologue-hypnothérapeute et 1 naturopathe.
La Région a contribué à sa réalisation à hauteur de plus de 431 000€ pour son acquisition et les travaux.
Depuis sa création, le dispositif régional Kit contre les déserts médicaux a permis la labellisation de 119 Maisons régionales de santé pour un montant de près de 19M€, dont 22 dans le Vaucluse pour un montant de plus de 4M€. La Région a également pourvu à l’installation de 29 médecins généralistes pour un montant de plus de 635 000€, dont 6 dans le Vaucluse pour un montant de plus de 200 000€. Le co-financement avec l’Agence Régional de Santé a permis la création de 235 bourses pour un montant de plus de 610 000€, dont 38 dans le Vaucluse pour un montant de plus de 99 000€.
Et demain ? La Région Sud prévoit la création de 150 Maisons de la santé afin de réduire les inégalités de l’accès à la santé et des distances à parcourir avec une offre de soins diversifiés, équilibrée et le plus proche possible des domiciles des patients, avait évoqué, en substance, Renaud Muselier, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur lors d’un précédent discours.
L’inauguration La Maison de santé de Malaucène a été inaugurée le 19 octobre avec, autour du maire de Malaucène, Frédéric Tenon, à sa gauche Dominique Santoni présidente du Conseil départemental de Vaucluse et à sa droite Bénédicte Martin, Vice-Présidente de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
La 1re antenne de l’Ecole supérieure de l’immobilier, hors Paris, s’installe au Campus de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse. L’école ouvrira en septembre prochain et formera les futurs collaborateurs de la filière immobilière tant en formation initiale qu’en formation continue. La CCI, la Fnaim et l’Ecole supérieure de l’immobilier (ESI) ont présenté le projet.
La 1re formation Bac +3 sera un Bachelor Responsable développement commercial immobilier qui sera d’ailleurs présentée demain, à l’occasion des Portes ouvertes grand public de ce samedi 3 février, au campus de la CCI, allée des Fenaison à Avignon. Pour Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse, l’arrivée de l’Ecole supérieure d’immobilier est un acte fort qui signe la 18e formation proposée sur le campus, avec la possibilité de passerelles entre les différentes formations ce qui offre davantage de chances aux étudiants d’intégrer des voies qui les satisfassent et nourriront le territoire de leurs talents et de leurs expertises.
Une première en France «Provence-Alpes-Côte d’Azur fait partie des régions les plus prisées en terme d’activité immobilière, en France, a souligné Didier Bertrand, Président de la Fnaim Région Sud, relevant que la Fnaim, au niveau régional, comptait 1700 adhérents -10 000 agences au niveau national-, plus de 11 000 collaborateurs et réalisait 1 milliard de chiffre d’affaires.»
Pourquoi l’ESI s’installe à Avignon «C’est la 1re fois qu’une antenne de ESI, référence dans le métier, s’installe hors Paris, à 2h40 de la capitale. Son implantation à Avignon se révèle donc centrale car la région Sud qui réunit, à elle seule, de grandes métropoles, de grandes, moyennes et petites villes, également de l’agriculture, de l’industrie de pointe comme le nucléaire, du tertiaire, du bord de mer, de la montagne et de la campagne. Proposer les 13 métiers de l’immobilier en Vaucluse, au cœur d’une région qui réunit autant de reliefs géographiques et d’activités économiques, faisait sens. A termes, les futures formations proposeront les diplômes du BTS au master, en passant par le bachelor. C’est-à-dire les mêmes formations qu’à Paris.»
Une école créée par une Fédération «Cette école a été créée par la Fédération nationale de l’immobilier qui est le 1er syndicat des professionnels de l’immobilier en France et en Europe avec une expertise professionnelle, juridique et économique a entamé Céline Deytieux, Directrice générale de l’Ecole supérieure de l’immobilier. Nous formons plus de 20 000 professionnels par an, tant en formation initiale que continue, en présentiel comme en distanciel. L’un de nos plus grands atouts ? Nous avons la capacité de monter, pour chaque entreprise, une formation sur mesure. Nous proposons plus de 19 cursus qui sont autant de diplômes universitaires, ce qui est une nécessité lorsque l’on sait que l’on ne reste pas plus de 10 à 15 ans dans le même métier. Nous espérons une trentaine d’étudiants pour la rentrée de septembre pour atteindre très vite la cinquantaine d’étudiants. L’autre atout du campus est de proposer de pouvoir y vivre ce qui est très précieux pour les étudiants qui éprouvent de grandes difficultés à se loger, particulièrement dans les grandes villes.
La nécessité d’un vivier de collaborateurs «Cette région nécessitait de pouvoir faire appel à un vivier de collaborateurs formés d’autant qu’Avignon est la porte de la Provence et de la région Sud, soulevait Jonathan le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse et Vice-président de la Fnaim Région Sud. Il était essentiel pour les professionnel de l’immobilier d’accueillir à demeure, l’école référente de l’immobilier qui offre des solutions de formation à nos jeunes et à nos collaborateurs. L’important ? Il sera de répondre aux défis de cette année charnière, notamment en ‘attaquant’ par des bachelors qui sont déjà en 3e année de formation, alors que nous subissons une très grave crise du logement.
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Le point sur l’immobilier en Vaucluse «Après de premiers frémissements sur l’année 2022, le marché de l’immobilier a poursuivi son ralentissement de façon marquée et termine l’année 2023 en net repli. Après une période prolongée de dynamisme du marché, les ventes enregistrent une chute historique et inédite, avec des prix en baisse sur la majeure partie du territoire, relate Jonathan le Corronc Clady.
Une chute historique des ventes de 22% «Les ventes de logements existants enregistrent une chute historique de 22%, inédite sur ces 50 dernières années. En Vaucluse la baisse des volumes est de 16,3 %.»
Au plan national «Environ 875 000 ventes ont été réalisées en 2023, (contre 1 115 000 transactions en 2022) soit un retour 7 ans en arrière. Les prix sont en baisse dans la majeure partie du territoire, en particulier dans les grandes villes. À Paris, la baisse est de 5,7% dans un contexte d’inflation des prix à la consommation d’environ 5% en moyenne annuelle.»
Inflation, hausse des taux, difficile accès au crédit immobilier «Cette décélération s’explique par l’effet combiné de l’inflation, de la hausse des taux et des difficultés croissantes d’accès au crédit immobilier : les Français ont perdu 15% de pouvoir d’achat immobilier en 2 ans.»
Les prix marquent le pas «Côté prix, après des années de hausse sur l’ensemble de l’Hexagone, la plupart des territoires connaissent une baisse en 2023. Demeure une exception sur la côte méditerranéenne, le Sud de la France et la Corse, dont les villes, comme Perpignan, Montpellier ou Nice, résistent avec des prix en hausse de 1 à 3%. C’est aussi le cas du Vaucluse avec une hausse de 1% sur un an cependant les prix baissent localement comme à Avignon avec -4,8%. Pour autant, toujours en Vaucluse, les loyers ont augmenté de 6,3 % en 5 ans dont 4,3% sur la seule année 2023.»
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Quelles perspectives pour 2024 ? «Après des mois de hausse, grippant l’ensemble du marché, les taux d’intérêt pourraient se stabiliser autour de 4% au cours du 1er trimestre 2024, redonnant un léger souffle au marché. Côté volume, le nombre de ventes devrait encore baisser sur l’année 2024 d’environ 10%, et plafonner aux alentours des 800 000 ventes.»
Une baisse des prix actée «La baisse des prix, elle, devrait s’accélérer et prendre le relais de la baisse des volumes au cours de l’année. Les baisses observées dans les grandes villes les plus chères devraient se poursuivre.»
2024, année de transition «2024 sera pour le marché immobilier une année de transition. Empêchés de mener à bien leurs projets immobiliers par l’explosion des taux et des prix toujours élevés, les Français auront encore des difficultés pour concrétiser leurs projets. Mais la fin de la hausse des taux d’emprunt et la baisse des prix devraient redonner du pouvoir d’achat aux ménages.»
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Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
Les 11e Rencontres conviviales des Entreprises du Luberon et du Pays des Sorgues ont réuni près de 200 personnes au Domaine de la Citadelle à Ménerbes, à l’initiative de LES (Luberon & Sorgues Entreprendre). L’occasion pour la structure de remettre, lors de cette 5e édition, les trophées aux entreprises de l’ensemble du territoire Luberon Pays des Sorgues.
C’est ainsi que l’association d’entrepreneurs ‘LSE’ a plébiscité 5 dirigeants pour leur qualité de visionnaire et de développement de leur activité, particulièrement au chapitre de la Responsabilité Sociale et Environnementale –RSE- au service de l’attractivité du territoire. L’événement avait aussi pour but d’inviter les chefs d’entreprise à développer leur réseau en échangeant leurs cartes de visite. Des dirigeants remarquables C’est ainsi que Fleur Masson, dirigeante de La Biscuiterie solidaire ‘Le beau geste’ a reçu le trophée Jeune pousse ; Emilie et Vincent Avias de FDSPro, le trophée de l’audace ; Jérémie Marcuccilli de Kookabarra, le trophée de l’Engagement dans la vie locale ; Tandis que le Coup de cœur était décerné à Emilie Hédiard, du Camping de la Sorguette et qu’une distinction mettait également en valeur le groupe Mayoly, pour son unité de L’Isle-sur-la-Sorgue.
Fleur Masson entourée par Christine Hacques et Yves Bayon de Noyer
En savoir plus Fleur Masson, ingénieure en agroalimentaire pour ‘La biscuiterie le beau geste’ Au tout début, Fleur Masson accompagnait les entreprises de l’agroalimentaire dans leur développement au sein de la fédération des entreprises agroalimentaires de la région Sud, avant de créer sa propre entreprise. C’est là qu’elle prend conscience des difficultés à faire se rencontrer entreprises et candidats motivés, sur fonds de fort taux de chômage, de faible niveau de formation des habitants actifs et une pauvreté prégnante. Avec sa maman, qui œuvre pour l’insertion professionnelle, Fleur bâtit son projet : créer une entreprise agroalimentaire et contribuer à insérer durablement, dans l’emploi, des publics fragilisés. Elle optera pour la fabrication de biscuits salés et sucrés bio réalisés à base de farines de légumineuses.
Emilie et Vincent Avias entourés de Yves-Bayon de Noyer et Christine Hacques
Emilie et Vincent Avias pour FDSPro France Détection Services est grossiste expert depuis plus de 30 ans sur le marché des matériels et outillages spécialisés eau et assainissement. L’entreprise vient d’élargir sa gamme et est maintenant la référence en matériels et outillages spécialisés dévolus aux réseaux enterrés. Cela concerne l’eau potable et l’assainissement, le gaz, les réseaux de télécommunications souterrains, le blindage pour tranchées et fouilles. La société a été remarquée pour ses valeurs environnementales, pour son travail sur le tri et la diminution des déchets, le bien-être au travail, l’accès à la culture, les moments de convivialités, le développement des compétences et les actions solidaires.
Jérémie Marcuccilli entouré de Patrick Sintes et Christine Hacques
Jérémie Marcuccilli pour Kookabarra L’histoire commence en 2002 en Australie quand Jérémie Marcuccilli, alors étudiant en MBA, découvre les bars à jus. Ce concept séduit le sportif de haut niveau qui étudie les possibilités d’exporter le procédé en France. Pour le futur dirigeant, le bien-être et l’équilibre, l’hygiène de vie, l’activité physique et mentale sont indissociables d’une alimentation saine et vitaminée. Après la création de gammes de jus de fruits, détox et Smoothie, Kookabarra lance les boissons du monde comme le gazpacho, le lait végétal à base de riz de Camargue et travaille –pour les professionnels de la restauration- sur la préparation de purées de fruits. Jérémie Marcuccilli bâtit son activité sur l’éthique, collabore avec des producteurs locaux, promeut un cadre de travail agréable ainsi que le bien-être au travail et le co-voiturage. Sa société met à disposition des collaborateurs des vélos électriques, l’accompagnement des jeunes et des associations culturelles et sportives, s’engage dans les réseaux et au respect de la planète.
Emilie Hédiard entourée de Pierre Gonzalvez et Christine Hacques
Emilie Hédiard pour le Camping La Sorguette Situé à l’Isle-sur-la-Sorgue, le Camping La Sorguette créé en 1979 est tenu par la famille Hédiard depuis 1983 (40 ans). Au fur et mesure des années, le camping s’est largement orienté vers un tourisme vert et durable. D’une superficie de 2,5 hectares, avec 164 emplacements de 100 m² arborés, répartis autour de trois sanitaires, l’hôtellerie de plein air de La Sorguette accueille du 15 mars au 15 octobre, près de 40 000 visiteurs par an. De plus, l’installation propose 30 mobil homes récents et 13 hébergements insolites en location. C’est un camping municipal puisque la Mairie est propriétaire du terrain et des bâtiments en dur qui est géré par délégation de service public. Emilie Hédiard promeut le Camping autrement, un tourisme vert qui préserve le milieu naturel en interaction avec les acteurs du tourisme et producteurs locaux. La cheffe d’entreprise choisit des hébergements pour minimiser l’empreinte environnementale, procède au tri sélectif, au compostage, à l’entretien écologique des espaces, utilise des véhicules électriques, promeut la charte du campeur écolo, propose des navettes gratuites les jours de marché, fidélise ses équipes et travaille sur l’innovation.
28 candidatures Vingt-huit candidatures avaient été déposées pour ravir l’un des quatre trophées et la distinction proposés par l’association LES (Luberon et Sorgues Entreprendre) qui a délégué à un Comité de sélection, le soin d’étudier les propositions et d’attribuer les distinctions.
Les membres du jury Le jury était composé de la CCPSMV, Communauté de communes Pays des Sorgues et Monts de Vaucluse ; de la CALMV, Communauté d’Agglomération Luberon Monts de Vaucluse ; de la CMAR (Chambre des métiers et de l’artisanat de Provence-Alpes-Côte d’Azur) ; du Réseau Entreprendre ; d’Initiative Terre de Vaucluse ; du Lycée Alphonse Benoît ; du Greta (Groupement d’établissements publics locaux d’enseignements), d’anciens lauréats et d’une journaliste.
Les lauréats et partenaires
Le groupe Mayoly distingué pour son attrait à l’Ecologie industrielle et territoriale Laura dos Santos, la directrice de Mayoly –dont l’un des produits phares est l’argile Smecta- et également vice-présidente de LES – a été mise à l’honneur pour sa qualité de manager de groupe industriel et, particulièrement, pour son investissement au cœur du territoire où elle invite ses collaborateurs à s’impliquer dans des pratiques vertueuses en matière d’environnement, de biodiversité et de coopération inter-industries. La distinction a été fabriquée par le souffleur de l’AS Verre de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Dans le détail Le groupe Mayoly a été distingué comme entreprise exemplaire pour l’investissement de l’équipe dirigeante dans les travaux des institutions comme le Plan de protection de l’atmosphère de la Dréal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ; Pour son implication sur le terrain quant à l’animation de la communauté des industries et être à l’initiative de mutualisations ; Pour sa participation aux actions mutualisées ; A la création d’une communauté technique au sein du groupe Industries animée par un cadre de Mayoly ; L’engagement du groupe à réduire son empreinte carbone sur le territoire afin de préserver la biodiversité ; La conception d’un plan de sobriété et de développement durable pour aller au-delà des objectifs France 2030.
Laura Dos Santos dirigeante de l’unité Mayoly de l’Isle-sur-la-Sorgue
D’Ipsen à Mayoly Pour mémoire, le Groupe pharmaceutique Ipsen a cédé son activité historique de santé familiale (Consumer Healthcare – CHC), à l’origine de sa création en 1929, au groupe pharmaceutique indépendant spécialisé dans la gastro-entérologie et la dermocosmétique Mayoly Spindler, en juillet 2022. Cette absorption de la médication familiale Ipsen valorisée à 350M€ pour un chiffre d’affaires annuel de 225M€ devrait permettre à Mayoly de doubler son chiffre d’affaires. Le portefeuille ainsi acquis regroupe les marques distribuées dans plus de 100 pays à travers le monde, telles que Smecta, Forlax, Fortrans et Tanakan.
La démarche Ecologie Industrielle et Territoriale (EIT) Il s’agit d’une démarche fondée sur la coopération inter-entreprises associant acteurs publics et privés travaillant sur les principes de l’économie circulaire. La Région Sud et l’Adème sont les grands contributeurs et les soutiens de cette démarche. En finançant les actions des porteurs de projet et en animant le réseau EIT. Sa mission ? Travailler sur la sobriété énergétique, la réduction de la consommation en eau, le réemploi de matériaux, la mobilité dans le bassin du Luberon et du pays-des-Sorgues, mutualiser les études, les formations et échanger sur les bonnes pratiques.
Les partenaires de la soirée Les partenaires de la soirée présents étaient Christine Hacques, sous-préfète de l’arrondissement d’Apt pour la Préfecture de Vaucluse ; la Région Sud- Paca avec un entretien filmé de Bénédicte Martin, vice-présidente ; Pierre Gonzalvez Président et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue ; Yves Bayon de Noyer, vice-président Développement économique et maire du Thor ; La Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse représentée par Patrick Sintes, vice-président Développement économique et maire de Robion.
Près de 200 personnes ont assisté aux 11e rencontres conviviales des Entreprises du Luberon et du pays des Sorgues
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
La Région Sud et le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires viennent de lancer un Guichet vert en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cet outil, confié à l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement (Arbe) doit permettra aux collectivités d’être conseillées dans l’intégration de clauses environnementales dans leurs marchés publics.
Trop peu de clauses environnementales à ce jour En effet, en matière d’achats, les collectivités sont soumises au code de la commande publique. Depuis plusieurs années, ce code évolue pour inciter les collectivités à intégrer ce qu’on appelle des ‘clauses environnementales’. Cependant, encore peu de marchés publics intègrent ces clauses. En 2021, selon l’Observatoire économique de la commande publique, seulement 18 % des marchés publics comprenaient une clause environnementale. Le Plan National pour des Achats Durables 2022-2025 établit par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires vise à ce que d’ici 2025, 100% des contrats de la commande publique notifiés au cours de l’année comprennent au moins une considération environnementale.
Parallèlement, la Région Sud s’est engagée pour faire de son territoire un pilote en matière de transition écologique à travers son plan Climat ‘Gardons une COP d’avance’. C’est pour cela qu’elle souhaite appuyer le déploiement d’une commande publique durable sur son territoire en confiant cette mission à l’Arbe via ce nouveau ‘Guichet vert’. Cet accompagnement sera complété par la mise en place et l’animation d’un réseau régional de professionnels qui sera lancé à compter de septembre 2023.
Guichet vert : mode d’emploi Le Guichet vert c’est donc un conseil gratuit pour les collectivités qui souhaitent intégrer des clauses environnementales dans leurs marchés publics. Il vient rejoindre les 10 autres Guichets verts régionaux déjà en place. Il peut être mobilisé pour connaître les obligations, obtenir des guides, ressources et exemples de clauses, avoir des retours d’expériences, être en relation avec d’autres acheteurs publics. En aucun cas il peut être sollicité pour une prestation de conseil juridique ou d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Une charte utilisateur encadre les modalités de fonctionnement. Pour faire une demande auprès du Guichet vert, il suffit de remplir le formulaire sur le site de l’Arbe : www.arbe-regionsud.org. L’enjeu est de taille puisque la commande publique représente 8% du PIB (Produit intérieur brut) national.
L.G.
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
Le Conseil départemental de Vaucluse vient de poser la première pierre des futures archives départementales. Situé dans la zone d’Agroparc à Avignon ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ sera baptisé ‘Memento’. Le bâtiment, qui représente l’un des principaux investissements publics du territoire actuellement, est autant conçu pour être un lieu de conservation que partage et d’accueil du grand public.
Après avoir passé près de 150 ans au palais des papes, les archives départementales de Vaucluse s’apprêtent à déménager en 2025 dans un nouveau bâtiment édifié dans la zone d’Agroparc à Avignon. Situé sur une parcelle de 23 290 m2, entre l’Inrae et le siège social de McCormick-Ducros, la construction de 11 600m2 conçue par le cabinet d’architecture lyonnais Gautier-Conquet regroupera une douzaine de sites actuellement éparpillés sur le bassin de vie d’Avignon : les archives du Département actuellement installées dans la chapelle Benoît XII du palais vieux depuis les années 1880 mais aussi ses annexes de Courtine, le Service départemental d’Archéologie, les réserves des trois musées départementaux ainsi que plusieurs services administratifs liés au patrimoine vauclusien. A cela s’ajoute le Centre de conservation et d’études de l’État ainsi que les Archives du Grand Avignon. Seul manque à l’appel, les archives de la Ville d’Avignon qui, un temps approchées pour s’associer au projet, resteront finalement dans leur locaux historiques de l’ancien mont de piété de la rue Saluces dans l’intra-muros de la cité des papes.
Plus qu’un lieu de stockage Plus qu’un lieu de conservation, ce ‘pôle des patrimoines de Vaucluse’ baptisé désormais ‘Memento’ (ndlr : souviens-toi en latin) ambitionne d’être aussi un espace d’étude et de transmission de l’histoire du Vaucluse en étant le plus accessible et le plus ouvert au public. Bien évidemment le lieu restera un site d’entreposage avec 40km linéaires de stockage aux normes de conservation actuelles contre 26km pour les archives actuelles du palais des papes. En 2025, l’équipement entend également « constituer un lieu de mémoire et de préservation du passé tourné vers l’avenir en jouant un rôle actif de transmission à travers sa salle de lecture, sa salle d’exposition et sa salle de conférence de 150 places ». Pour le Conseil départemental sa vocation est donc d’être aussi « un lieu-ressources et de recherche destiné aux scolaires, aux chercheurs, aux professionnels mais aussi au grand public. Un lieu d’animation et de vie en lien constant avec les acteurs locaux et les associations du territoire mais aussi régionales. Des expositions, des conférences, des créations d’œuvres, des animations, des concerts auront lieu. La priorité absolue est de s’ouvrir aux différents publics et de diffuser largement la connaissance. »
Une fonction autant culturelle que patrimoniale « Il s’agit d’un équipement autant culturel que patrimonial avec des fonctions pédagogiques d’accueil de tous les publics », explique Dominique Gautier, l’architecte de l’agence à qui l’on doit déjà les archives du Rhône à Lyon et celles de Briançon ainsi que plusieurs médiathèques à Lyon, Chaponost, Oullins ou Montrond-les-Bains.« C’est aussi un outil de travail pour les archéologues, les archivistes, les conservateurs, les chercheurs, les historiens », poursuit le co-fondateur du cabinet Gautier-Conquet qui a aussi réalisé les 18 plateformes du parc d’activité ‘Technicité’ d’Agroparc. « C’est enfin un outil de conservation avec des ateliers et des magasins où les contraintes imposent que l’on conçoive un bâtiment sans fenêtres pour protéger ce qui y est conservé de la lumière », conclu Dominique Gautier dont les équipes ont conçu un édifice à haute valeur environnemental affichant une performance énergétique de niveau E2C1 du label E+C.
L’un des principaux investissements publics du territoire Memento sera constitué d’un bâtiment à ossature bois en R+3 de 80 mètres de long et de 70m de large imaginé autour de galeries intérieures desservant l’ensemble des blocs fonctionnels et les magasins de conservation. Devant, un parvis paysagé protégé du vent. Autour, une ‘double peau’ ventilée et habillée de briques de terre cuite extrudée autour des voiles de béton afin de réguler l’inertie et l’hygrométrie du bâtiment. Au-dessus, des toitures en partie végétalisée accueillant également 500m2 de panneaux photovoltaïques. La puissance qui pourra être produite sera de 105kW environ. Celle-ci sera directement utilisée par le bâtiment en autoconsommation et le surplus pourra être revendu. « Il n’a pas été possible d’en installer davantage en raison de contraintes liées à la proximité de l’aéroport », précise l’architecte lyonnais. Un parking semi-enterré de 36 places complètera l’aménagement. L’ensemble, qui représente un investissement de près de 31M€, constitue actuellement l’un des principaux investissements publics en Vaucluse. Il est financé par le Département à hauteur de 16,07M€ ainsi que par l’Etat (7M€ via la Drac et le DSID), la Région Sud (6,94M€) et la communauté d’agglomération du Grand Avignon pour un montant de 822 939,42€.
Un trait d’union avec le passé « Nous posons aujourd’hui, tous ensemble, la première pierre, s’est félicitée Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse lors du lancement officiel du chantier. Et cette pierre, symboliquement, est issue du chantier de restauration du Palais vieux, toujours en cours. Elle a été taillée voilà près de 700 ans… Comme un trait d’union entre un chapitre qui se termine et un autre qui commence… mais c’est une seule et même histoire qui continue. » Pour le palais, dernier bâtiment en France aussi ancien à être occupé par un service d’archives, si les opérations de déménagement se préparent déjà depuis 2019 il s’agit également de savoir ce que le Département veut faire de cet espace constituant la partie la plus ancienne du plus grand palais gothique.
En effet, le reste de l’édifice médiéval est propriété de la Ville d’Avignon et est exploité par Avignon tourisme comme site de visite et d’exposition, comme centre des congrès et comme lieu d’accueil emblématique du festival d’Avignon dans la cour d’honneur. « Très attaché à ce monument connu dans le monde entier, et d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Département de Vaucluse va prochainement étudier la mise en place d’un projet global pour le Palais vieux, explique le Conseil départemental. Autrement dit, lui inventer un nouveau destin après le déménagement des Archives. S’il est encore trop tôt pour en esquisser les contours, l’objectif est bien que ces espaces soient à terme accessibles au plus grand nombre. »
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
En 2021, la Région Sud a lancé le dispositif ‘les mêmes règles pour toutes’ en mettant en place des distributeurs de protections hygiéniques gratuites dans 10 lycées qui se sont portés volontaires. Le premier distributeur a été installé au lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon en début d’année 2021. Ce dispositif a pour objectif de lutter contre la précarité menstruelle. Selon la marque de produits d’hygiène féminine Always, 1,7 million de femmes étaient victimes de précarité menstruelle en 2019 en France. Une situation qui persiste et conduit près de 130 000 jeunes filles à manquer l’école régulièrement dans le pays.
13% des femmes déclarent avoir déjà dû choisir entre des protections hygiéniques et un autre achat de première nécessité, ce qui a poussé la région Sud à accélérer la mise en place de son dispositif. « A la rentrée 2022, 100 % des lycées de la région Sud seront équipés de distributeurs de protections périodiques gratuites et de qualité », a expliqué Renaud Muselier, président de la région Paca. Ainsi, toutes les jeunes filles des lycées publics et privés auront accès à des protections hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables.
V.A.
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
Dans le cadre de son plan ‘Une COP d’avance’, la région Paca propose un chèque de 500€ pour aider les conducteurs qui passeront au superéthanol-E85.
Si le chèque ‘Transition bioéthanol’ proposé initialement en 2020 s’élevait à 250€, sa somme est aujourd’hui doublée. Cette augmentation vient notamment répondre à la hausse du prix du carburant. Présent jusqu’à 85% dans le superéthanol-E85, le bioéthanol représente une alternative plus économique mais aussi plus écologique aux autres carburants car il est produit à partir de végétaux.
La région Paca prendra donc en charge jusqu’à 50% du coût de fourniture et de pose, à hauteur de 500€. Pour obtenir cette aide, il faut déposer une demande en ligne et disposer d’une facture acquittée avant le 30 juin 2022. Pour y être éligible, il faut être propriétaire d’une voiture à essence à usage personnel ou professionnel domicilié en région Paca ou être un organisme de droit privé propriétaire d’une voiture de société ou de fonction et dont le siège social ou l’établissement de rattachement du véhicule est situé sur le territoire régional.
V.A.
Région Sud-Paca, Création du ‘Parlement des Jeux d’Hiver 2030 : Passion Montagne 2050’
«2022 sera une année stratégique pour le Min» prévient Cécile Helle, maire d’Avignon, notamment sous l’impulsion de la nouvelle directrice du Smina –structure accompagnante du Min- Laëtitia Vinuesa. Objectif : Redonner de l’élan, une nouvelle dimension et plus d’ouverture à la structure née dans les années 1960.
L’ambition de Cécile Helle ? «Faire du Min (Marché d’intérêt national) un acteur majeur de l’économie parce qu’il est à la fois connu depuis des lustres pour son carreau où, dès 3 h du mat’ on négocie le prix des fruits et légumes «mais finalement assez mal connu des acteurs institutionnels et économiques et du grand public. Pourtant sa situation géographique est idéale, remarque Cécile Helle, à la fois proche des Remparts (2 km), et des principaux axes routiers.»
Feuille de route Mais le plus important ? C’est incontestablement l’arrivée de Laëtitia Vinuesa repérée pour la qualité de son travail au Grand Avignon où elle était en charge de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique. Ce qu’elle s’emploiera à faire ? «Positionner le Min comme un acteur économique majeur de l’agriculture et particulièrement de la transformation agroalimentaire. Elle aura en charge de promouvoir la structure au-delà du territoire et de renforcer sa lisibilité auprès des Avignonnais. Et à l’intérieur même de la structure ? De renforcer l’animation des entreprises, l’information et la synergie entre-elles tout en développant les services dont elles ont besoin. » Une mission qu’elle mènera avec onze personnes.
Sous son impulsion Laëtitia Vinuesa aura également pour tâche de donner plus de faste au Carreau, à accompagner à la transition du Min notamment en s’attaquant à l’amélioration de la collecte et des solutions de traitement des déchets du site -50 tonnes par an- en mettant en place des composteurs, en travaillant sur les sources d’énergies renouvelables, l’installation de bornes électriques pour les véhicules, la mise en place du photovoltaïque et travailler sur l’enjeu de la logistique urbaine durable –acheminer dans les meilleures conditions les flux de marchandises entrants et sortants dans la ville-.
Un CV bien rempli Laëtitia Vinuesa est née à Cherbourg en 1979 (43 ans). Elle est diplômée en Sciences économiques et gestion –management des organisations. Elle a été chargée de mission en accompagnement à la création et au développement d’entreprises et au financement de projets dans une plateforme d’initiatives locales à Draguignan où elle a ensuite rejoint le Pôle de compétitivité Trimatec (chimie verte), avant de prendre les responsabilités de Chargée de mission développement économique et emploi à la Maison de l’emploi du Sud Vaucluse. Durant 10 ans elle a été successivement chargée, au Grand Avignon, de l’Économie sociale et solidaire puis directrice du développement économique et touristique.
L’agroalimentaire toujours Près de 97% des 25,5 hectares sur lesquels s’étend le Min sont utilisés mais voici qu’une entreprise de logistique, anciennement situé au bâtiment W, laisse sa place, il y a 3 ans, libérant 1600m2, dorénavant, entièrement réhabilités. La Ville y a, alors, conçu des laboratoires de transformation proposés aux entrepreneurs pour y développer des entreprises. 600m2 sont d’ailleurs disponibles à la location.
Le Min en chiffres Le Marché d’intérêt national c’est plus de 238,5M€ de chiffre d’affaires, et une marge bénéficiaire de 450 000€ (hors crise sanitaire) «C’est un des équipements de la ville qui rapporte», souligne Cécile Helle. 100 000 m2 de surface construite. 2 100 véhicules par jour. 1 356 emplois. 300 places de parking. 135 entreprises. Une emprise foncière de 25,5 hectares idéalement située. Une zone d’approvisionnement des produits du monde entier, des expéditions en Europe et au Moyen-Orient et une distribution dans 15 départements. Dans le détail ? La structure propose 32 000m2 de bâtiments à usage commercial, artisanal ou industriel, 57 000 m2 de terrains loués et 8 500m2 de bureaux en location, 6 salles de réunion, un restaurant et une brasserie ainsi que deux crèches d’entreprises ‘Lei Minots’ de 40 enfants de zéro à 6 ans, de 6h du matin à 19h30, et ‘L’Esquirou’. Le Min accueille également un point La Poste et un poids public permettant la pesée jusqu’à 50 tonnes. « Le Min d’Avignon se place, au niveau national, à la 2e place en termes de surface construite, et à la 4e place en superficie », souligne Cécile Helle.
Historique Le Min a été implanté dans les années 1960 et fait partie des 18 marchés d’intérêt national du marché de gros en France conçu pour simplifier les circuits de distribution et sécuriser l’approvisionnement des villes en produits alimentaires et des plateformes logistiques de distribution alimentaire. Sa structure accompagnante est la Smina (Société du marché d’intérêt national d’Avignon à Avignon). A l’origine ? Il est né du déplacement d’un marché de centre-ville en rase campagne, il y a 62 ans pour devenir le ‘marché-gare’ et se structurait, alors, au creux de 4 000 m2 de bâtiments accueillant 500 producteurs locaux de fruits et légumes principalement transportés par rail. La réfrigération des denrées, le développement du transport routier, et la création des GMS (grandes et moyennes surfaces) ont changé les modes de consommation mettant à mal l’activité commerciale des producteurs, vidant peu à peu les entrepôts et amenant la structure à la location de ses locaux et l’émergence de bureaux. L’arrivée de Métro et Promocash a contribué à doper la fréquentation du site avec 10 000 nouveaux clients attirés par l’alimentaire assurait Didier Auzet, directeur du Min en juillet 2010, lors du 50e anniversaire de la structure*. Le MIN est classé, depuis 2013, en Zone de sécurité prioritaire (ZSP). (*Source : Actualité des entreprises publiques locales de juillet 2010.)
Cuisine centrale et aspect social Le Min accueille la cuisine centrale délivrant les repas des scolaires, des centres de loisirs, des restaurants pour personnes âgées… Installée sur 500m2, la Cuisine centrale conçoit entre 4 000 et 5 000 repas par jour, soit 540 000 repas scolaires annuels pour les 36 cantines de la ville. La structure travaille avec la légumerie sociale et solidaire ‘Les jardins de Solène’ à Pernes-les-Fontaines et est passée aux récipients en inox, éradiquant l’utilisation du plastique. Enfin, Le Min héberge à loyer réduit 2 entreprises d’insertion par le travail et un centre d’insertion : ‘Les jardins de la Méditerranée’ qui lutte contre le gaspillage alimentaire, propose l’accompagnement et l’insertion professionnelle ainsi que l’approvisionnement du réseau national de l’aide alimentaire. En 2020, les Jardins de la Méditerranée ont collecté 1 934 tonnes de fruits et légumes et en ont distribué 1 580.
Ils ont dit
Cécile Helle, maire d’Avignon «Le Min est une vraie zone économique essentielle accueillant également du tertiaire avec la présence de banques, assurances ainsi que le siège départemental de la Région Sud Alpes-Provence-Côte d’Azur, les entreprises de distribution Métro et Promocash. La structure est aussi pourvoyeuse de denrées à destination des marchands forains. Nous allons pousser l’accueil des entreprises de transformation de produits issus de l’agriculture locale ou de la nature. Nous avons procédé à une gratuité des loyers pour les entreprises, notamment dans le secteur de l’événementiel comme les traiteurs. Cela a représenté un engagement de plus de 150 000€, par an, pour le Min.»
Laëtitia Vinuesa, directrice du Smina «J’ai débuté ma carrière avec l’accompagnement de porteur de projets puis de leur développement et financement pour, ensuite, évoluer vers le management et les projets territoriaux. Le site du Min a de belles perspectives en vue. Nous mènerons des actions de promotion et de communication ; faire rayonner le Min et tisser des liens avec les acteurs du territoire, comme les autres Mi et la Région. Nous ferons aussi se rencontrer les entreprises de la structure ce qui pourrait initier de futures collaborations et synergies lors de petits déjeuners et after-work, également des temps de visites des entreprises. Ce qui nous tient à cœur ? Accompagner le Min dans sa transition : collecte des déchets, sources d’énergies renouvelables et la logistique urbaine durable…»
Christian Rocci, conseiller municipal chargé de l’agriculture, administrateur du Smina «Si le carreau n’est pas à l’image de ce qu’il était il y a des années, il reste important et continue de vivre aujourd’hui avec une vingtaine de producteurs et presque autant d’acheteurs. Nous essaierons de lui donner plus de faste. Nous aurons besoin de communiquer sur les activités du Min qui ne sont pas connues à l’extérieur et sur son orientation écologique. Il nous faut être ambitieux.»
Un parcours de développement Ce que la Ville veut impulser ? Un parcours de développement des entreprises avec Créativa -structure du Grand Avignon-, la pépinière de la Barbière -bientôt relocalisée aux Grands cyprès-, le Village des métiers, l’Hôtel d’entreprises et le Min, tous organes de la Ville. Mis bout à bout ces maillons sont capables de fournir aux entreprises sorties des pépinières, tous les moyens pour s’installer, suivant la nature de leurs projets, sur notre territoire tout en restant accompagnées par des structures publiques.