Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
2 ans après son installation, le ‘Kiosque de tri’, situé à l’Hyper U de Pertuis, qui récompense le recyclage des emballages ménagers, affiche un bilan positif.
En 2020, ce nouveau système de tri sélectif venait s’installer sur le parking de l’Hyper U de Pertuis. Mis en place par les sociétés Pellenc ST et Suez, avec le soutien de Citeo, spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers, ce ‘Kiosque de tri’ permet aux Pertuisiens de trier leurs déchets en échange de bons d’achat à utiliser dans l’hypermarché. L’utilisateur peut également refuser le bon d’achat et faire don de l’argent à l’association K’net Partage qui soutient les enfants en difficulté.
L’objectif de cet aménagement était d’encourager la population à trier davantage afin d’améliorer la collecte des emballages qui sont ensuite acheminés vers le centre de tri du Jas-de-Rhodes aux Pennes Mirabeau pour être recyclés à l’usine de Bayonne.
Un dispositif efficace
Le bilan de ce kiosque se montre très positif puisque 845 000 emballages ont été collectés depuis sa mise en service, c’est-à-dire plus de 25 tonnes. Citeo estime que l’effectif de nouveaux trieurs a augmenté d’environ 13%. L’entreprise observe également un accroissement de 12% de collecte sélective supplémentaire pour les collectivités.
A l’origine, cet aménagement n’était qu’une expérimentation censée être cloturée en décembre dernier, mais ses résultats plus qu’encourageants ont incité Suez à le maintenir en place et en fonction, avec l’accord de Hyper U.
V.A.
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Après les Sorgues-du-Comtat c’est au tour de Rhône-lez-Provence de battre son propre record de collecte de sapins de Noël avec 4,24 tonnes de sapins recyclés en 2022 contre 2,8 tonnes en 2021. Pour cela, 8 sites de collecte répartis sur les 5 communes du territoire, en plus des 2 déchèteries de Bollène et Mondragon, avaient été installés durant près d’1 mois, du 27 décembre 2021 au 24 janvier 2022 en Rhône Lez Provence. La communauté de communes tient à en remercier ses habitants. Les communes de l’interco Rhône-lez-Provence sont Bollène, Lamotte-du-Rhône, Lapalud, Mondragon et Mornas. Anthony Zilio, le maire de Bollène, en est le président. MH
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La Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin) vient de lancer une nouvelle expérimentation de collecte des cartons auprès des commerçants de Carpentras. « Se débarrasser des cartons d’emballage est une problématique pour la plupart des commerçants, surtout dans les centres-villes, explique l’intercommunalité. Aussi, dans la continuité de sa politique en matière de réduction des déchets et son engagement pour faire progresser le recyclage, la Cove a décidé d’expérimenter une collecte spécifique de leurs cartons. » Ainsi, suite aux derniers ateliers sur la prévention des déchets les 9 et 10 octobre derniers avec la Ville de Carpentras et ses commerçants, la mise en place d’une collecte expérimentale a été actée avec un test grandeur nature réalisé dans le cœur de ville le mardi 26 et le jeudi 28 octobre. A cette occasion, le prestataire Colis Cyclette, un coursier à vélo électrique, a donc mené un essai en conditions réelles afin de déterminer les tonnages hebdomadaires à collecter, de quantifier la durée d’une tournée à vélo, de juger de la pertinence des points de collecte transitoires définis (4 points aux extrémités du cœur de ville) ainsi que d’établir le coût annuel d’une telle prestation afin de la pérenniser ou non. Outre l’aspect environnemental, cette collecte des cartons représente aussi un enjeu financier pour la Cove. En effet, chaque tonne de cartons est valorisée en matière recyclée rachetée 60€/tonne alors que pour incinérer des cartons qui seraient jetés aux ordures ménagères le coût s’élève à 135€/tonne.
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Créée en 2015, Extracthive est une PME française spécialisée dans le recyclage de déchets industriels avec pour mission de «développer des solutions de recyclage là où elles n’existent pas».Son usine est située 1637 Chemin de la Montagne à Sorgues.
Depuis 2016, l’équipe innovation d’Extracthive travaille au développement de la technologie PHYre® de recyclage des matériaux composites par solvolyse. Après une première augmentation de capital en 2019, Extracthive finalise une nouvelle levée de fonds de 4,6M€ auprès de ses actionnaires historiques (IRDI Soridec, Citizen Capital et CEA Investissement) et de nouveaux investisseurs professionnels aux profils variés et complémentaires que sont Colam Impact et Éric Bergé en qualité d’investisseur individuel.
Augmentation de capital
Cette augmentation de capital permet à la société de franchir une nouvelle étape de son développement, avec la construction et la mise en service de la tête de série industrielle de cette technologie d’une capacité de 400 tonnes par an. À horizon 2023, Extracthive déploiera son offre innovante à l’échelle européenne.
La fibre de carbone, légère et solide
La fibre de carbone intervient dans toutes les applications requérant légèreté et tenue mécanique. C’est pourquoi on retrouve les composites à base de fibres de carbone dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, avec une croissance de l’ordre de 11% prévue sur les 10 prochaines années. Par ailleurs, ces matériaux jouent un rôle clef dans le secteur des énergies renouvelables comme l’éolien ou la mobilité hydrogène. Cependant la production de fibre de carbone vierge a un fort impact environnemental -de l’ordre de 40 tonnes de CO2 par tonne de fibre vierge, d’après la Base impacts de l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et son recyclage à grande échelle reste un défi.
Une technologie brevetée
La technologie PHYre®, brevetée par Extracthive, entend répondre à cette problématique. L’optimisation du procédé, notamment via un réemploi poussé des solvants, a permis de réduire au maximum son empreinte environnementale, si bien qu’aujourd’hui la fibre récupérée par Extracthive émet de l’ordre de 10 fois moins de gaz à effet de serre que la fibre vierge, selon l’étude d’analyse de cycle de vie (ACV) menée par le cabinet Quantis.
Unité de démonstrateur industriel
Après avoir validé avec succès cette technologie à l’échelle pilote, Extracthive se lance, avec le soutien de l’Union Européenne (via l’EIT Raw Materials) et de ses actionnaires, dans la conception, la construction et la mise en service d’un démonstrateur industriel. Cette unité, dont la mise en service est prévue pour le premier trimestre 2023, aura une capacité de traitement de 400 tonnes de composite par an. La réplication de cette unité permettra d’ici 2025 à Extracthive de doubler sa capacité de recyclage de composites et de pouvoir répondre à la demande à l’échelle européenne.
Innovation
Extracthive travaille également à la mise au point d’autres innovations dans le domaine du recyclage d’autres matériaux high-tech tels que le lithium ou le carbure de silicium, dont la production actuelle est également très polluante et le recyclage reste peu développé. Cette ambition a récemment été saluée par le site spécialisé Startups Insights qui a classé Extracthive dans le top 5 mondial des Scale-ups au service de l’économie circulaire dans le secteur « Mines et Métaux ».
En savoir plus
Extracthive est une PME dédiée à l’économie circulaire. Sa mission est de produire des matières premières secondaires à partir de déchets industriels. Cela permet à ses clients d’accéder à des matières première meilleur marché et présentant une emprunte CO2 réduite tout en réduisant leur risque d’approvisionnement. Un process rendu possible grâce à une équipe d’experts et de chercheurs de haut niveau. Ces équipes développent actuellement plusieurs procédés de recyclage innovants qui seront industrialisés dans les deux années qui viennent. Pour plus d’informations ici. MH
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Soutenu par la ville d’Avignon dans le cadre de l’appel à projet ‘Économie sociale et solidaire’, ce projet se concrétise par des bacs spécifiques de collecte installés dans le sous-sol des halles d’Avignon. Ces bacs ont vocation à collecter de la matière brute ayant un potentiel de revalorisation créative : bois, papier, carton… Collectée à vélo-remorque, la matière sera ensuite triée et nettoyée avant d’être redistribuée à des acteurs du territoire (écoles, centres sociaux, bases de loisirs…) ou revalorisée lors d’ateliers créatifs avec des enfants.
Une belle collecte en perspective !
L’association ‘Petites choses, ressources créatives’ collecte les matériaux et objets considérés comme des déchets par les entreprises pour les mettre à disposition des créateurs, amateurs ou professionnels, dans une démarche de valorisation créative. Au-delà de la création, l’association sensibilise professionnels et grand public au réemploi des déchets. Elle offre un espace de création, d’expression au cœur du territoire, un espace ouvert de partage à dimension humaine pour mettre en valeur les compétences de chacun. La boutique est située quartier Champfleury, 14 rue Léon Honoré Labande, 84000 Avignon, derrière la gare Avignon centre.
L.M.
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Le groupe Blachère illumination, entreprise familiale basée à Apt, illumine le monde à travers ses 28 filiales.
Les chiffres donnent le tournis : 400 employés à travers le monde dont 124 à Apt, 1 000 villes illuminées dans plus de 150 pays, 65% des communes françaises illuminées, 500 centres commerciaux décorés et 50% des budgets Recherche et développement dédiés aux innovations écoresponsables. « Au-delà de notre désir de créer de belles pièces partout dans le monde, l’écoresponsabilité est l’une de nos priorités. Nos projets reflètent notre créativité et notre capacité à inventer des décors et des solutions toujours plus innovantes. »
100% recyclables, biodégradables
Pour la toute première fois cette année, Blachere illumination, propose une collection été colorée 100% recyclable et biodégradable pour décorer l’espace urbain. Cette nouvelle forme de ‘Street art’ écoresponsable a déjà été adoptée par plusieurs villes qui ont choisi de décorer leurs rues, façades et ronds-points pour fêter l’été, attirer les foules mais aussi célébrer des évènements emblématiques. Ombrières multicolores sur les places d’Avignon à l’occasion du festival, vélos et maillots pour célébrer le Tour de France à Sorgues, décoration lumineuse aux abords du port de Sète pour accompagner les célébrations de l’été. Tels sont les nombreux projets d’été chez Blachere : Avignon, Apt, Orange, Sorgues, Salon de Provence, Rognac, Forcalquier, Sète, mais aussi Carcassonne, Biarritz, Calais, Paris et même à l’international, à Amsterdam et encore Houston aux Etats-Unis.
Bioprint est issu d’une canne à sucre biosourcée sans OGM (organisme génétiquement modifié) qui est ensuite transformée en bioéthanol déshydraté dans un laboratoire français. Lorsque les granules arrivent dans les ateliers, à Apt, ils sont teints avec des colorants propres et cette matière est ensuite injectée dans les imprimantes 3D, afin de produire les décors. Cette innovation est protégée par un grand nombre de brevets. Ce procédé ne génère aucun rebut à la fabrication et permet une recyclabilité totale en circuit court du motif en fin de vie grâce au broyage de la structure.
Depuis 2017, un parc machine de 7 robots imprimantes grand format est implanté dans le siège d’Apt. En innovant et en modernisant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée grâce aux robots, la société valorise son savoir-faire sur les pièces uniques dites ‘sur-mesure’, fabriquées à la main dans les ateliers de ferronnerie et de câblage. « L’innovation industrielle nous permet de pérenniser notre savoir-faire unique, dont le travail est valorisé et reconnu par le label ‘Entreprise du patrimoine vivant’ depuis 2016. » Cette transition vers une économie circulaire, initiée pour la première fois sur ce marché par Blachere Illumination, s’inscrit dans une démarche éco-responsable afin de diminuer l’emprunte écologique.
500 milliards de bouteilles produites chaque année et beaucoup finissent dans la nature ou les océans. Blachere s’attaquer au fléau de la pollution plastique en recyclant le PET (polyéthylène téréphtalate) provenant de l’industrie alimentaire pour fabriquer des décors innovants à partir de ce matériau unique, le rPET (PET recyclé). « En effet, chaque année ce sont environ 8 millions de tonnes de déchets qui finissent dans les océans et forment le 7ième continent, un vortex de plastiques flottants d’une taille équivalente à 1/3 de l’Europe. »
Les bouteilles récupérées sont triées par couleur, de l’incolore au bleu, puis broyées en flocons pour être mises en forme pour l’extrusion. Les granulés issus de cette transformation sont ensuite injectés dans les imprimantes 3D pour produire des décors d’un bleu unique. Cette méthode unique concourt à limiter les émissions de gaz à effet de serre et contribue à éliminer le maximum de bouteilles plastiques de la nature. « Au delà du respect de l’environnement, cette innovation nous permet de concevoir des structures très créatives et colorées qui seront aussi belles de nuit que de jour et qui seront totalement recyclées en fin de vie. »
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Le fonds de dotation APS solidarité remet gratuitement en circulation des fauteuils roulants revalorisés, appelés les ‘B-canes’, par 10 salariés en insertion professionnelle à Châteaurenard. Une démarche du territoire qui favorise l’inclusion sociale et l’accès à tout pour tous.
Inclusion sociale et économie circulaire
L’économie circulaire est l’un des piliers de cette initiative. Valoriser des fauteuils usés par la vie en leur donnant un second souffle permet la réutilisation des matériaux et évite ainsi de jeter les fauteuils qui, dans le pire des scénarios, termineront leur voyage hors des sentiers du recyclage. La démarche, en plus de soigner la planète, permet à des salariés en situation d’insertion professionnelle d’être intégrés à un groupe et d’exercer une activité à part entière. « Le reconditionnement des fauteuils roulants est réalisé par le chantier d’insertion dédié au projet porté par l’association ATOL », explique Nathalie Sadowski, chargée de mission au sein d’APS solidarité. Notre objectif est de sortir les personnes vulnérables de leur isolement et promouvoir un usage temporaire des B-canes : fauteuil un jour, pas fauteuil toujours. »
Des acteurs engagés
Le reconditionnement des fauteuils est financé par le mécénat : grâce à la contribution d’Intermarché Pernes-les-fontaines, 11 fauteuils roulants ont été revalorisés. A Pernes-les-Fontaines, ces ‘B-canes’ sont gratuitement mises à disposition du CCAS (Centre communal d’action sociale), de l’épicerie solidaire Anatoth, de la médiathèque, de la bricothèque, de l’office du tourisme… Mais aussi du collège Simone Veil à Châteaurenard pour deux initiatives au cœur du Paraflam’tour, un carrefour pour sensibiliser au handicap.
‘Recycl handy’ lauréat
Et comme toute initiative noble mérite distinction, les collégiens de Simone Veil qui réalisent des accessoires pour fauteuils roulants dans le cadre du dispositif Entreprendre pour Apprendre PACA, viennent de décrocher le prix ‘Solidarité’. Les élèves ont, des mois durant, testé l’entrepreneuriat en confectionnant des sacs, des vides-poches, des coussins pour béquilles… « Des accessoires particulièrement pertinents et utiles car ils répondent aux besoins exprimés par les utilisateurs des fauteuils: ils ont besoin de sac pour leurs courses, leurs clés ou leur bouteille d’oxygène. » Le collège Paul Gauthier à Cavaillon a, pour sa part, remporté le prix ‘Créativité’ avec son projet de création de lampes écologiques en bambou.
Les collégiens ont confectionné un éventail d’objets pratiques. Photo: collège Simone Veil Châteaurenard
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Une 1ère en France C’est une première en France encore au stade de l’expérimentation. L’Isle-sur-la-Sorgue propose aux habitants et commerçants du centre-ville de déposer leurs sacs jaunes et leurs cartons sur le trottoir afin qu’ils soient collectés par vélo-remorque. Une initiative de la Communauté de Communes Pays-des-Sorgues-Monts-de-Vaucluse accompagnée par la société de recyclage nationale.
Collecte innovante Le projet a d’ailleurs été retenu dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt ‘Collecte innovante’ afin de répondre à l’attente croissante des citoyens et stimuler la collecte des emballages ménagers. C’est à ce titre que Citeo, entreprise à mission chargée de réduire l’impact environnemental des emballages accompagne ce test, les retours d’expérience permettant de d’améliorer les performances de tri et de recyclage des emballages et de les appliquer à d’autres villes.
Partenaires Le vélo est, quant à lui, conduit par Popmessengers, service de coursier 100% vélo et société isloise qui intervient, dans le cadre de son activité professionnelle, sur l’ensemble du département.
Au plus près des habitants Désormais la collecte des emballages ménagers et celle des cartons des commerçants est faite au pied des habitations, immeubles et commerces. Le vélo, équipé d’une remorque, collecte les sacs jaunes contenant le tri des emballages et les cartons des particuliers et commerçants déposés dans les rues, puis les dépose dans des contenants spécifiques accessibles à moins d’un kilomètre du centre-ville.
Une solution pour les rues étroites L’avantage ? Une collecte à mobilité douce, adaptée aux contraintes des centres-villes aux rues étroites et où les parties communes ne permettent pas d’accueillir des bacs de tri.
Pédagogie Une campagne de sensibilisation en porte à porte a été menée depuis début janvier, en partenariat avec le CPIE du Vaucluse, afin de mobiliser et d’informer habitants et commerçants pour qu’ils systématisent leurs habitudes de geste de tri.
Pour les particuliers Les particuliers et commerçants peuvent désormais déposer leurs sacs jaunes de tri sur le trottoir le mardi de 17h30 et 18 heures. Pour ceux qui résident sur le circuit de collecte, les sacs jaunes devront être déposés en pied de leur immeuble. Pour ceux habitant une voie adjacente au circuit de collecte, les sacs doivent devront être déposés à l’angle de leur rue. Le circuit de collecte du vélo est disponible sur www.paysdessorgues.fr.
Pour les pros Pour les professionnels, la collecte des cartons a lieu désormais chaque mercredi et vendredi à partir de 18 heures. Pour rappel, et afin d’optimiser le chargement du vélo, les cartons doivent être vidés, pliés, ficelés et posés devant chaque commerce situé sur le circuit.
Citéo Citeo est une entreprise nationale privée spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques. Elle naît de la fusion en 2017 d’Eco-emballages et d’Ecofolio. Sa mission est d’organiser, de piloter et de développer le recyclage des emballages et papiers mis sur le marché français dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur. Elle bénéficie d’un agrément de l’Etat de 5 ans. Sa mission est de réduire l’impact environnemental des emballages et papiers en proposant des solutions de réduction, de réemploi, de tri et de recyclage. Aujourd’hui, 70% des emballages ménagers et 57% des papiers sont recyclés grâce au geste de tri des Français.
Le ‘Kiosque de tri’ de l’Hyper U de Pertuis porte ses fruits
Près de 54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré l’an dernier dans le monde, selon les estimations du Global E-waste Monitor 2020. En hausse de près de 2 millions de tonnes par an au cours des cinq dernières années, la quantité de déchets électroniques produite à l’échelle mondiale pose un véritable casse-tête en matière de recyclage et constitue une menace pour l’environnement et la santé.
Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les leaders mondiaux avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.
Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse les 20 kilos par habitant. Selon les derniers chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.
À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Ethiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux puisque de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.