24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Les Pays-Bas, champions du recyclage

Le recyclage représente un levier efficace pour contrecarrer la consommation élevée de ressources. Dans l’Union européenne, les Pays-Bas sont en tête dans ce domaine : dans ce pays, les matériaux recyclés (plastiques, fibres naturelles, métaux) représentent 34 % des ressources utilisées dans les processus de production nationaux. Comme le montre notre graphique basé sur les données d’Eurostat, la Belgique arrive en deuxième position des pays de l’UE 27 qui recyclent le plus : le taux d’utilisation circulaire de matière y est de 21 %. Avec un pourcentage de 19,8 %, la France dépasse également de loin la moyenne européenne de 12 % et se place ainsi en troisième position de ce classement. Parmi les sept pays qui se situent au-dessus de la moyenne européenne, on trouve encore l’Italie (18 %), l’Estonie (15 %), l’Allemagne (13 %) et l’Autriche (12 %). La Roumanie est le pays le moins bien classé, avec un taux de 1 %.

De Claire Villiers pour Statista


Les Pays-Bas, champions du recyclage

54 millions de tonnes. C’est le volume de déchets électroniques qui a été généré dans le monde en 2019, en hausse de 21 % en seulement cinq ans, selon le dernier rapport Global E-waste Monitor des Nations Unies. L’étude prédit également que la quantité de déchets électroniques atteindra 74 millions de tonnes d’ici 2030, faisant de ces déchets le flux de déchets ménagers qui connaît la croissance la plus rapide au monde, alimentée notamment par la hausse de la consommation d’équipements, leur cycle de vie court et peu d’options de réparation. En 2019, seuls 17 % des déchets électroniques mondiaux ont été collectés et recyclés, selon les estimations.

Le plus grand producteur de déchets électroniques au monde est la Chine, avec environ 10 millions de tonnes en 2019, suivie par les États-Unis (6,9 millions de tonnes) et l’Inde (3,2 millions de tonnes). Cependant, si l’on regarde le volume rapporté à la population, les Chinois sont loin d’être les premiers avec 7,2 kilos générés par habitant, ce qui correspond finalement à la moyenne mondiale.

Ce sont les pays scandinaves et le Royaume-Uni qui génèrent le plus de déchets électroniques par tête, avec par exemple 26 kilos par an pour les Norvégiens et 24 kilos pour les Britanniques. Les Français font également partie, comme les Américains, les Suisses et les Japonais, de la quinzaine de pays développés où le volume annuel de déchets dépasse 20 kilos par habitant. Selon les chiffres d’Eurostat, seul un peu plus du tiers des déchets électroniques étaient recyclés en France en 2018.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Afrique que la production de déchets de ce type est la moins élevée : de l’ordre de 500 grammes par habitant par an dans des pays comme le Niger, le Mozambique ou l’Éthiopie. Malheureusement, ce n’est pas pour autant que la région est préservée de l’accumulation de ces déchets dangereux, puisque que de nombreux pays européens continuent d’y exporter leurs équipements électroniques défectueux malgré la Convention de Bâle de 1992.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Pays-Bas, champions du recyclage

Du samedi 29 octobre au mardi 1er novembre, le Parc Gautier, à l’Isle-sur-la-Sorgue, va accueillir la 3ᵉ édition de l’Upcycling Festival, un événement dédié au surcyclage.

Le surcyclage, c’est quoi ? C’est le fait de récupérer des produits inutilisés ou inutilisable afin de les transformer dans le but de leur donner une toute nouvelle utilité. Par exemple, les palettes en bois qui sont réutilisées pour créer un sommier. C’est le thème de l’Upcycling Festival, qui va s’installer ce week-end à l’Isle-sur-la-Sorgue, et ce, jusqu’à mardi.

Dès l’entrée du Parc Gautier, vous pourrez découvrir une quinzaine d’exposants en art, mode, décoration, design et habitat avec du recyclage de cordes d’escalade en accessoires de mode, de la création industrielle à partir d’objets anciens, ou encore de la fabrication artisanale écoresponsable en textile.

Il y aura également des animations sur le thème du surcyclage telles qu’une conférence sur ‘Pourquoi, où et comment recycler nos bijoux fantaisie ?’ par Ghislaine Bourillon de l’entreprise avignonnaise 2L Créations, le samedi 29 octobre à 15h30. Les enfants aussi, pourront découvrir la pratique du surcyclage avec deux ateliers ‘Fabrique ta déco nature’ organisés les dimanche 30 et lundi 31 octobre de 10h30 à 11h30 par Anouk et Caroline de Enfance en Provence. Ces ateliers sont dédiés aux enfants à partir de 5 ans, et l’inscription est obligatoire au 06 81 22 60 21. Le lundi 31 octobre, Chantal Hinker dévoilera en avant -première les conclusions de son livre ‘UpCycling : La Nouvelle Revolution Industrielle’, publié aux éditions L’Harmattan. Elle sera en dédicace de 11h30 à 12h.

V.A.


Les Pays-Bas, champions du recyclage

L’association avignonnaise Les Petites choses, spécialisée dans la revalorisation des déchets, vient d’inaugurer la plateforme Créacycle, un outil numérique conçu pour le territoire du Grand Avignon afin d’y développer l’économie circulaire et réduire les déchets d’activité.

L’objectif de Créacycle est de proposer une solution créative pour les déchets du Grand Avignon. Pour ce faire, la plateforme propose notamment de collecter les matières avant qu’elles ne deviennent déchets auprès des entreprises et structures du bassin de vie d’Avignon afin de leur donner une nouvelle vie pour créer une économie circulaire créative. La matière est alors détournée de son usage initial.

Cette plateforme propose également un catalogue aux professionnels, qu’ils soient issus du domaine de l’éducation, de l’animation, de la petite enfance ou de la culture, regroupant du matériel écoresponsable fabriqué à partir de récupérations 100% locales. Les particuliers ne sont pas laissés de côté. Eux aussi, peuvent utiliser Créacycle pour apprendre à mieux connaître le concept du surcyclage, ses acteurs locaux et ses ressources.

Ce projet est financé dans le cadre du programme Life Ip Smart Waste et soutenu par l’Union Européenne, l’État, la Région Sud, la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon, la Ville d’Avignon et la Commission Philanthropique de la Caisse d’Épargne.

V.A.


Les Pays-Bas, champions du recyclage

En 2021, les Vauclusiens ont trié +5,8% d’emballages et papiers par habitant de plus qu’en 2020. Le département affiche la plus forte hausse de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur devant les Alpes-Maritimes (+4,4%), les Alpes-de-Haute-Provence (+2,4%), le Var (+2,3%), les Bouches-du-Rhône (+1,5%) et les Hautes-Alpes (-2,3%).
De quoi permettre à l’ensemble de la région d’afficher un bilan aligné sur la moyenne des performances nationales en matière de tri (+3% entre 2020 et 2021).
Ces résultats s’expliquent notamment par les efforts continus des consommateurs et par la simplification du geste de tri, permettant de trier tous les emballages, sans distinction. Ce programme qui poursuit son déploiement sur l’ensemble du territoire, concernait 73% des habitants de la région Sud fin 2021 (100% à partir de novembre 2022).
En effet, selon Citeo, dans les communes où le tri est simplifié, on recycle, en moyenne, 3kg d’emballages légers (papier-carton, acier, aluminium, plastique) de plus par habitant que dans d’autres villes, dont 2,5kg d’emballages en plastique supplémentaire. Ainsi, la simplification du geste de tri permet de collecter de nouveaux emballages plastiques afin de développer des filières de recyclage à grande échelle pour les matériaux peu ou pas encore recyclés aujourd’hui (PS, PET opaque,…).

En volume, les Hautes-Alpes restent premier
En termes de volumes, en 2021 chaque habitant de la région Sud a trié en moyenne 53,1kg* d’emballages ménagers contre 69kg sur l’ensemble de l’Hexagone.
A ce jeu-là, c’est le département des Hautes-Alpes qui affiche le meilleur bilan avec 101,7kg triés en 2021. Il devance ceux des Alpes-de-Haute-Provence (70,8kg), du Var (69,6kg), du Vaucluse (62,4kg**), des Alpes-Maritimes (55,3kg) et des Bouches-du-Rhône (36kg).
Au total, en 2021, le geste de tri des 5 millions d’habitants de la région Sud a permis de recycler 207 401 tonnes d’emballages ménagers, soit plus de 18 675 tonnes (+9,9%) qu’en 2020. Concernant les papiers graphiques, 56 392 tonnes ont été recyclés, soit 11 621 tonnes de moins (-17,1%) qu’en 2020. Citeo constate aussi 77 670 tonnes d’emballages légers, soit +17,5% ainsi que 129 731 tonnes pour les emballages en verre (+5,8%).

L’innovation au service du tri
Citeo souligne également l’importance de l’innovation des collectivités en matière de performance du tri. L’entreprise à mission créée par les entreprises du secteur de la grande consommation et de la distribution pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages et papiers cite ainsi un exemple vauclusien avec « l’installation d’un kiosque de tri incitatif sur le parking de l’Hyper U de Pertuis en partenariat avec Suez, Pellenc ST. Grâce à ce dispositif : 845 000 emballages ont déjà été collectées, ce qui représente plus 25 tonnes d’emballages, en un an et demi, soit une moyenne de 47 000 emballages déposés par mois. »
Autre initiative remarquable : la mise en place d’une nouvelle filière dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône de réemploi des bouteilles de bière en verre avec l’Incassable ayant déjà permis de réemployer 5 000 bouteilles via le déploiement effectif sur 30 points de vente et collecte.

*15,6kg/habitant d’emballages en papier-carton, acier, aluminium et plastique, 26,1kg/habitant d’emballages en verre et 11,4kg de papiers triés par habitant et par an en moyenne.
**En 2021, chaque Vauclusiens a trié 62,4kg d’emballages ménagers et papiers. : 17,3kg/habitant d’emballages légers, 32,5kg/habitant d’emballages en verre et 12,6kg/habitant de papiers (2019).


Les Pays-Bas, champions du recyclage

L’entreprise d’équipements et services de tri intelligents et connectés pour l’industrie du recyclage Pellenc Selective Technologies (ST) vient d’inaugurer son Centre Innovation, un simulateur de centre de tri 4.0, à Pertuis.

Créée en 2001, la société Pellenc ST a pour objectif de fournir des solutions de tri modernes aux opérateurs et aux municipalités, et de répondre aux nouveaux standards des centres de tri 4.0. « Nous rentrons de plus en plus dans la technologie intelligente et connectée, il est donc indispensable de moderniser le tri des déchets », explique Jean Henin, président de la société.

Dans l’optique de toujours améliorer la recherche et le développement de l’entreprise, Pellenc ST vient d’ouvrir et d’inaugurer son Centre Innovation grâce auquel les employés pourront simuler les conditions d’exploitation d’un centre de tri. L’objectif est de développer des techniques pour améliorer la performance des centres de tri et leur disponibilité afin qu’ils proposent plus de tri sur une journée.

4,5 millions d’euros pour le Centre Innovation

Pellenc ST entend consolider son statut d’entreprise de taille intermédiaire (ETI) et accélérer sa croissance d’ici 2025 dans le cadre du projet ‘We are 2025’ pour lequel elle a obtenu 500 000€ de subvention par l’intermédiaire du plan France Relance. Sur un budget total d’investissements s’élevant à 10 millions d’euros, 4,5 millions ont été dédiés à la construction de ce Centre Innovation de 1350m². Ce dernier a été pensé pour être le plus confortable possible pour les ingénieurs qui y travaillent au quotidien. Ce centre permet de concevoir, prototyper, et de valider les technologies de demain, le tout grâce à 4 espaces différents :

  • La ligne ‘validation implicative’ qui permet de simuler en conditions réelles les procédés en œuvre dans un centre de tri
  • La ligne ‘modulaire’ où les machines peuvent être changées en fonction de la feuille de route de développement technologique
  • La ligne ‘technologies du futur’ dotée de nouveaux capteurs et de nouvelles caméras afin de toujours plus expérimenter
  • La ligne ‘contrôle qualité’ qui permet d’analyser le flux de déchets qui passe et de transmettre les données récupérées
L’intérieur du Centre Innovation ©Vanessa Arnal

L’humain et la machine, indispensables l’un à l’autre

Au sein de l’entreprise Pellenc ST, la place de l’Homme dans l’entreprise est aussi importante que celle de la machine. « L’un ne peut pas remplacer l’autre systématiquement », développe le président de la société. Si les mains humaines ne suffisent pas à effectuer un tri de déchets pleinement efficace, elles sont tout de même indispensables au contrôle qualité.

« Je ne crois pas à l’automatisation à outrance, ce n’est pas dans notre philosophie. »

Jean Henin, président de Pellenc ST

Pellenc ST possède une équipe de 220 collaborateurs et place les Hommes au cœur de l’industrie. Une philosophie qui se ressent en vrai comme derrière l’écran. Sur le site internet de l’entreprise, c’est la première chose qui est mis en lumière à travers la phrase « Des technologies et des Hommes au service de l’économie circulaire. »

La création d’une centaine d’emplois à Pertuis

Situé au 125 Rue François Gernelle à Pertuis, le siège de Pellenc ST possède désormais un Centre Innovation de 1350m², auquel viendra s’ajouter un Centre de production de 2140m² d’ici la fin de l’année, et un Centre de test de 900m² d’ici l’année prochaine ou l’année suivante. Qui dit nouveaux espaces au sein de l’entreprise, dit forcément augmentation des effectifs.

« Le transfert de compétences et la maîtrise du savoir-faire sont deux valeurs auxquelles nous tenons tout particulièrement. »

Jean Henin, président de Pellenc ST

Ainsi, toujours dans le cadre du plan ‘We are 2025’, Pellenc ST compte créer 100 emplois d’ici deux ans. L’entreprise travaille avec très peu de prestataires. Accompagnée par le Centre de formation des apprentis de l’industrie de Vaucluse (CFAI 84), la société propose des parcours d’apprentissage diplômants afin de former les jeunes aux métiers de l’industrie de demain. Pellenc ST collabore également avec les association d’insertion par l’emploi telles que Avencod, Le Châtaignier ou bien Face Vaucluse afin d’engager des personnes en situation de handicap.

Jean Henin. ©Vanessa Arnal

Les Pays-Bas, champions du recyclage

Le recyclage des matières plastiques suscite une véritable bataille à l’échelle mondiale. Après que la Chine a décidé d’interdire l’importation de déchets plastiques sur son territoire en 2019, d’autres pays asiatiques se sont lancés dans ce secteur. Mais si le recyclage des déchets plastiques en provenance de l’étranger peut s’avérer lucratif pour certains, l’absence de réglementation et de contrôle dans la plupart des pays importateurs n’est pas sans causer une myriade de problèmes environnementaux.

Après le retrait de la Chine, le Vietnam et la Malaisie sont devenus les plus gros importateurs de déchets plastiques en Asie, tandis que la Turquie représente aussi un acteur majeur de ce secteur sur la scène internationale, récupérant notamment de gros volumes en provenance des pays européens.

Les experts s’attendent à ce que les flux de déchets exportés par les pays industrialisés continuent de se déplacer vers des régions où la gestion du recyclage n’est pas encore optimale et où les réglementations environnementales sont peu (ou pas) existantes. La plupart des déchets plastiques qui transitent dans le monde proviennent de pays comme le Japon, les États-Unis, l’Allemagne (qui n’a pas communiqué de chiffres en 2020) et la France.

Selon les données de la plateforme Comtrade de l’ONU, le Japon a expédié près de 821 000 tonnes à l’étranger en 2020, tout en n’important presque pas de déchets plastiques, d’où des exportations nettes d’environ 819 000 tonnes. Les États-Unis affichaient des exportations nettes de plus de 206 000 tonnes et la France d’environ 189 000 tonnes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les Pays-Bas, champions du recyclage

Dans le cadre de l’opération environnementale ‘Collect’mobile, un geste pour ma ville’ lancée par l’opérateur Orange en collaboration avec l’association des maires du Gard, Villeneuve-lès-Avignon a décidé de prendre part au challenge. Ainsi, vous pouvez d’ores et déjà déposer les téléphones mobiles usagés dont vous n’avez plus l’utilité à l’accueil de la mairie de la commune, et ce, jusqu’au mercredi 8 juin prochain.

Une fois cette date passée, les téléphones collectés seront triés et recyclés. Ceux encore en état de marche seront reconditionnés par la société Ateliers du bocage et les bénéfices seront reversés à l’association Emmaüs international. Les trois communes gardoises qui auront collecté le plus de mobiles gagneront un arbre à planter.

Horaires d’ouverture de la mairie : du lundi au jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h, le vendredi de 8h30 à 12h.

V.A.


Les Pays-Bas, champions du recyclage

2 ans après son installation, le ‘Kiosque de tri’, situé à l’Hyper U de Pertuis, qui récompense le recyclage des emballages ménagers, affiche un bilan positif.

En 2020, ce nouveau système de tri sélectif venait s’installer sur le parking de l’Hyper U de Pertuis. Mis en place par les sociétés Pellenc ST et Suez, avec le soutien de Citeo, spécialisé dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers, ce ‘Kiosque de tri’ permet aux Pertuisiens de trier leurs déchets en échange de bons d’achat à utiliser dans l’hypermarché. L’utilisateur peut également refuser le bon d’achat et faire don de l’argent à l’association K’net Partage qui soutient les enfants en difficulté.

L’objectif de cet aménagement était d’encourager la population à trier davantage afin d’améliorer la collecte des emballages qui sont ensuite acheminés vers le centre de tri du Jas-de-Rhodes aux Pennes Mirabeau pour être recyclés à l’usine de Bayonne.

Un dispositif efficace

Le bilan de ce kiosque se montre très positif puisque 845 000 emballages ont été collectés depuis sa mise en service, c’est-à-dire plus de 25 tonnes. Citeo estime que l’effectif de nouveaux trieurs a augmenté d’environ 13%. L’entreprise observe également un accroissement de 12% de collecte sélective supplémentaire pour les collectivités.

A l’origine, cet aménagement n’était qu’une expérimentation censée être cloturée en décembre dernier, mais ses résultats plus qu’encourageants ont incité Suez à le maintenir en place et en fonction, avec l’accord de Hyper U.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/recyclage/page/2/   1/1