PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Après l’intégration de 1 700 talents en 2022, le Groupe Apave poursuit son développement et lance sa nouvelle campagne de recrutement en France, à l’international et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Rejoindre le Groupe Apave c’est exercer un métier au cœur des grands enjeux et transformations du siècle. Transition écologique ou encore révolution numérique modifient en profondeur la nature des risques, la façon de les appréhender et de les gérer », déclare Philippe Maillard, directeur général du Groupe Apave.
Inspection, formation, essais-mesures, conseil et accompagnement technique, certification et labellisation : le plan de recrutements lancé par Apave concerne l’ensemble des métiers et filiales du Groupe. L’objectif est de recruter 102 nouveaux collaborateurs en Paca et 83 en Occitanie. Parmi les métiers les plus recherchés :
Ingénieurs spécialisés en infrastructures et construction
Autonomie et responsabilités progressives, partage d’expertise, formations sur mesure pour favoriser la montée en compétences, évolution de carrière, mobilité dans toute la France, en Europe et à l’international… Le Groupe Apave déploie une politique volontariste d’accompagnement de ses collaborateurs dans l’évolution et la gestion de leur carrière au sein du Groupe.
Qu’il soit jeune diplômé, cadre, ingénieur, technicien, alternant ou encore stagiaire préparant un diplôme de bac +2 à bac +5, chaque nouveau collaborateur bénéficie d’un programme d’intégration personnalités – parcours de formation, mais aussi dispositif de tutorat – pour une prise de poste dans les meilleures conditions.
Diversifier la palette des missions, animer et concevoir des stages de formation, devenir référent technique, réaliser des missions à l’international… Le Groupe Apave accompagne la montée en compétences et les ambitions d’évolution de ses collaborateurs tout au long de leur carrière grâce, notamment, à des parcours de formation interne sur-mesure.
Pour découvrir les emplois proposés par Apave, rendez-vous ici.
J.R.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Chaque année, Enedis mise sur le recrutement, et notamment sur celui des alternants. L’entreprise vient donc d’ouvrir les portes de ses sites à 75 lycéens afin de leur faire découvrir ses différents métiers.
En 2022, 131 nouveaux collaborateurs, dont 54 en alternance, rejoignaient les équipes d’Enedis en Provence Alpes du Sud. Cette année, 150 recrutements devraient à nouveau se concrétiser sur les départements du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.
« Pour trouver les talents de demain, Enedis mise sur l’alternance et fait découvrir tout au long de l’année ses métiers techniques », explique Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. Ainsi, 75 lycées avignonnais et islois ont pu découvrir les sites d’Enedis et leurs métiers tels que technicien réseau, chargé de projets, ou encore technicien poste source. À travers divers ateliers, les jeunes ont également pu assister à des démonstrations d’engins, ou encore de drone pour la surveillance du réseau.
V.A.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Avec en moyenne 4 000 recrutements par an, NGE poursuit sa dynamique de recrutement en France. Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont 40 postes à pourvoir immédiatement pour les chantiers en cours et pour l’activité à venir.
NGE recrute et forme ses futurs salariés. Le groupe les forme via son centre de formation interne également CFA et intègre de nouvelles compétences sur les métiers émergents du BTP (travaux paysagers, dépollution, recyclage, smart city…). Les besoins concernent tous les niveaux avec des volumes plus importants pour les employés et les ouvriers.
Pour soutenir cette dynamique de recrutement NGE est engagé dans de nombreux dispositifs d’insertion professionnelle en lien étroit avec les acteurs locaux de l’emploi. Une démarche volontariste pour répondre à un carnet de commandes solide et pallier la pénurie de main-d’œuvre dans un secteur toujours sous tension.
En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce sont 40 postes qui sont à pouvoir immédiatement pour les chantiers en cours et pour l’activité à venir.
J.R.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Recruter autrement en se concentrant sur les savoir-être des candidats, c’est le sens de l’opération « du Stade vers l’emploi » qui s’est déroulée la semaine dernière, le jeudi 10 novembre, au Pontet.
Initiée dès 2019 par la fédération française d’athlétisme, l’agence nationale du sport et le comité d’organisation des Jeux Olympiques, l’opération du stade vers l’emploi a essaimé sur d’autres pratiques sportives comme le badminton, le tennis de table ou le basket-ball. Le principe ? Une journée où employeurs et demandeurs d’emploi se rencontrent en pratiquant une activité sportive durant la matinée puis en participant à un moment convivial autour d’un déjeuner et enfin à une session de job dating.
Toute la matinée, candidats et recruteurs, identifiés uniquement par leurs prénoms, sont associés en équipes et engagés dans une pratique sportive, sous la conduite d’encadrants de la fédération française d’athlétisme. Les activités sont conçues de manière à mettre en valeur les qualités professionnelles, humaines et relationnelles : esprit d’équipe, capacité d’écoute et de mobilisation, rigueur, sens de l’anticipation… L’idée centrale est que recruteurs et candidats puissent se découvrir sous un angle inédit, sans le filtre formel de l’entretien professionnel et du CV.
Organisée la semaine dernière au Pontet, 11 entreprises du commerce, de la grande distribution et des services à la personne ou de la logistique ont répondu présent pour recruter des vendeurs, employés de libre-service, aides à domicile ou préparateurs de commandes. Au total, 95 entretiens de recrutements ont été menés. Pour les entreprises, c’est l’occasion de se renouveler comme l’explique Randstad : « le fait d’échanger avec les candidats toute la journée rend le recrutement moins formel et permet de discerner les qualités que l’on ne voit pas forcément sur le cv ».
J.R.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovation est de retour pour un afterwork, jeudi 27 octobreà 18h.
Comment recruter des talents ? Comment les conserver ? Comment animer sa communauté de collaborateurs ? Quelles innovations sur les formations de développeurs sur le territoire et chez Pôle Emploi ?
L’afterwork organisé par la French Tech Grande Provence, jeudi 27 octobre à 18h, tentera de répondre à toutes ces questions.
Plusieurs entreprises pitcheront :
Buga : nouvel adhérent qui propose de gamifier les réunions dans un espace 3D sur-mesure.
People In : plateforme professionnelle de présélection de candidats sur tests de compétences, afin de ne plus passer à côté d’un candidat lors de la présélection.
Papirus : plateforme en ligne pour engager et retenir les talents.
Avenir 84 : propose des formations professionnelles dans les domaines de la bureautique, du numérique, de la médiation numérique et les métiers du développement.
Pôle Emploi : représenté par la Direction Territoriale du Vaucluse, partenaire de la French Tech Grande Provence.
Les pitchs seront suivis d’un temps de networking autour d’un verre et de pizzas en partenariat avec La Roue Tourne et Caravinsérail.
Jeudi 27 octobre à 18h, 120 rue Jean Dausset, Avignon – inscription obligatoire ici.
J.R.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
L’enseigne néerlandaise organise une session de recrutement le 15 octobre pour renforcer ses équipes dans plusieurs magasins de Vaucluse. Au total, 12 postes sont à promouvoir dans la région et ses alentours.
Action, discounter non alimentaire, recrute 12 nouveaux collaborateurs à différents niveaux de poste, dans la région de Vaucluse et ses alentours. La session de recrutement se déroulera lors d’un Job Day le samedi 15 octobre de 11h à 17h dans les magasins participants à l’opération.
Dans le détail, Action recherche des postes d’encadrant comme des responsables de magasin et responsables adjoints. Une première expérience managériale notamment dans le commerce et l’univers de la distribution de produits et services de grande consommation est demandée aux candidats pour ces typologies de postes.
L’enseigne recherche également des employés de magasin à temps complet en contrats CDI ou CDD pour renforcer les équipes des magasins déjà implantés dans la région.
L’accès à l’emploi des plus jeunes s’inscrivant dans la politique de ressources humaines de l’enseigne, Action ouvre aussi son recrutement aux candidats privilégiant un contrat à temps partiel adapté notamment aux étudiants qui souhaitent se former.
Sur l’ensemble des magasins participants à la journée de recrutement, il sera possible pour les candidats d’échanger avec des recruteurs et certains collaborateurs pour découvrir les missions proposées. Les candidats pourront déposer leur CV dans l’un des magasins ci-dessous :
Action Avignon Mistral – Zone commerciale Mistral 7 – 419 rue Pierre Bérégovoy, Avignon.
Action Courtines – 245 avenue Jean-Marie Tjibaou, Avignon.
Action Les Angles – ZAC Grand Angles Lieudit, Les Angles.
Action Pierrelatte – quartier de la Croix d’Or – rue Auguste Rodin, Pierrelatte.
Plus de 170 postes en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Le recrutement de nouveaux collaborateurs ne se limite pas à la région de Vaucluse. Ainsi, l’enseigne recrute plus de 170 nouveaux collaborateurs dans plusieurs magasins de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Journée de recrutement le samedi 15 octobre de 11h à 17h dans les magasins participants.
J.R.
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
« La pénurie de conducteurs-receveurs n’est pas une fatalité » : le taux d’offres confiées à Pôle-Emploi a grimpé de 45% au 1er semestre. C’est ce que martèle Michel Ciocci, le Directeur Territorial de Pôle-Emploi Vaucluse, au cours d’une conférence de presse organisée Quartier Joly-Jean à Avignon avec le Directeur général des Voyages Arnaud, « En 2021, on a recensé 71 formations et pour cette année, on dépassera les 110 ! ».
Il est vrai qu’à l’approche de la rentrée scolaire, en France, on a entendu en boucle qu’il manquerait nombre de chauffeurs pour le ramassage scolaire. Mais pas en Vaucluse puisque chacun a anticipé. Les voyages Arnaud ont dès le mois de janvier, avec leur « Bus Tour », sillonné le département en expliquant qu’il leur manquait des conducteurs de bus. Ils ont précisé qu’ils proposaient plusieurs types de contrats : 60 heures par semaine, pour amener les enfants à l’école le matin et les ramener à la maison le soir et disposer de toutes les vacances scolaires, 110h pour les accompagnements en péri-scolaire ou à temps complet. Et un salaire qui varie de 800€ à 1 500€ selon la durée du travail.
« J’ai toujours rêvé de conduire un bus. »
Camille Vallon, 24 ans, conductrice de bus.
« J’ai 24 ans, j’ai toujours rêvé de conduire un bus et j’ai une petite fille de 15 mois » explique Camille Vallon, « Ce métier me convient parfaitement, il me permet à la fois de m’occuper de mon bébé et de gagner un peu d’argent ». Pour ce faire, elle a suivi une formation professionnelle qualifiante de 3 mois et les écoliers sont ravis d’avoir une jeune femme au volant. D’ailleurs, 32% du personnel est féminin ». Autre cas, celui de Jean-Pierre Scaténa, cheminot pendant 33 ans à la SNCF. Le centre de formation où il travaillait a fermé, il ne se voyait pas partir à Nanterre, du coup il a fait un tour chez les Voyages Arnaud : « Ils m’ont proposé une formation minimale obligatoire de 140h en un mois. Cela m’a permis de découvrir les conditions de travail, les obligations de ponctualité. En plus le patron est à côté, on a toujours quelqu’un pour nous aider, nous conseiller. J’ai fait ma première rentrée scolaire début septembre, les gamins sont plutôt sympas et polis. Plus tard, je pourrai aussi conduire des cars pour des lignes de tourisme, qui sait ? Et cette activité partielle me convient très bien, elle complète ma petite retraite d’ex-salarié de la SNCF ». Dernier exemple, celui de Gérard Soriano, 65 ans, ancien routier, qui n’a pas voulu rester inerte à la retraite. Il a aussitôt embrayé sur un poste de conducteur de bus scolaires : « Je voulais absolument m’occuper, voir des gens, avoir des contacts, 100 heures par mois, c’est super et je me sens utile ».
« Aujourd’hui, 50% des chômeurs font un métier différent de leur formation initiale, ils acceptent une autre orientation professionnelle. »
Michel Ciocci, Directeur territorial de Pôle emploi Vaucluse.
Ce que corrobore le Directeur de Pôle Emploi 84 : « On travaille avec des êtres humains, on essaie d’agir, de trouver des solution dans des secteurs en tension comme le transport pour qu’ils retrouvent le monde du travail. Ils ne pensent pas forcément à ce type d’emploi, mais il a changé, évolué. Les bus sont confortables, climatisés. Aujourd’hui, 50% des chômeurs font un métier différent de leur formation initiale, ils acceptent une autre orientation professionnelle. On dépense de l’argent public, nous avons donc une obligation de résultats ». Pour Jean-Baptiste Fontan, directeur général des Voyages Arnaud : « Nous payons la formation de nos futurs salariés entre 6 et 7 000€, nous voulons qu’ils s’épanouissent. Ce sont eux qui choisissent de travailler à temps complet ou partiel, en phase avec leur vie familiale. Selon leur durée de travail ils auront droit au 13e mois, à une prime de non-accident, nous payons aussi 50% de leur mutuelle santé. En plus nous avons plusieurs dépôts dans le Vaucluse, nous leur proposons de travailler dans celui qui est le plus près de leur domicile (Carpentras, Jonquières, Orange, Sorgues, Châteaurenard), d ‘autant qu’ils prennent leur service à 6h et demi le matin pour accompagner les enfants à l’école. Il y a en ce moment 36 autres hommes et femmes en cours d’acquisition de formation chez nous, ils seront sans doute prêts en janvier prochain, donc la tension sur notre métier retombe ».
A gauche, Jean-Baptiste Fontan, dirigeant des Voyages Arnaud, et Michel Ciocci, directeur territorial de Pôle emploi Vaucluse.
Un bus qui roule, ce sont 60 voitures en moins sur la route Il ajoute : « Tout le monde peut venir chez nous, d’anciens gendarmes, policiers, légionnaires, pompiers, des retraités de l’enseignement, du commerce. Il n’y a pas de limite d’âge dans la mesure où chaque année, un médecin mandaté par la préfecture leur fait passer une visite et précise si le salarié est apte ou non à continuer de travailler. Jean-Baptiste Fontan qui insiste sur les nouveaux aspects du métier de conducteur-receveur : « Avant de tourner la clé de contact et de quitter le dépôt, le chauffeur doit souffler dans l’étylotest, programmer son GPS pour le trajet à effectuer, mettre en route la billettique, entrer la carte à puce dans le chronotachygraphe, faire en sorte que les passagers sourds voient les indications du prochain arrêt, que ceux qui ont une mauvaise vue entendent les indications au micro et que la palette élévatrice pour fauteuils roulants fonctionne ». Michel Ciocci, patron du Pôle-Emploi Vaucluse insiste « C’est un super métier et très utile. On l’a bien vu pendant la crise sanitaire, les caissières, le personnel soignant et les chauffeurs étaient en 1re ligne pour que la France reste debout. L’intérêt général passe par eux. En plus, un bus qui roule, ce sont 60 voitures en moins sur la route, donc du vrai covoiturage ! »
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Période post-Covid, crise énergétique, guerre en Ukraine, envolée du coût des matières premières, pénurie de main d’œuvre, remboursement du PGE, plan Faubourg… A l’occasion de cette rentrée Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse s’inquiète des difficultés qui s’accumulent pour les entreprises vauclusiennes.
« L’année 2021, puis le premier semestre 2022, ont été marqués par la crise du Covid puis par la reprise de l’économie freinée par des difficultés de recrutement et des pénuries de matières premières sans précédent », constate Bernard Vergier, président de la CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises) à l’occasion de la conférence de presse de rentrée de la première organisation patronale de Vaucluse (900 adhérents directs et 8 000 entreprises représentées via les branches affiliées à la Confédération départementale). Malgré cela, poursuit-il, la CPME reste plus que jamais mobilisée pour faire entendre haut et fort la voix des PME au cœur d’un contexte incertain : lutte contre l’inflation et les pénuries, indispensables réformes des retraites et de la sphère publique, transitions écologique et numérique. Et pour cela, notre objectif est clair : militer inlassablement pour bâtir un environnement plus favorable aux TPE-PME. »
Flambée des coûts de l’énergie En premier lieu, la CPME 84 s’alarme des conséquences de la flambée des coûts de l’énergie. « Nous redoutons cet hiver une cherté de l’énergie qui risque de se coupler à une rareté. Nos chefs d’entreprise s’y préparent et font déjà le maximum pour réduire leur consommation mais nous devons impérativement éviter les coupures ou les délestages même si 59% des entreprise ont déjà réduit leur consommation énergétique. Il est nécessaire, en premier lieu, d’être accompagnés par les énergéticiens qui doivent nous aider à anticiper les difficultés. Les pouvoirs publics devront réactiver les mesures d’activités partielles de longue durée et les fonds de solidarité afin d’éviter des licenciements économiques voire des fermetures d’entreprise.
« Eviter des licenciements économiques voire des fermetures d’entreprise en raison des coûts de l’énergie. »
Bernard Vergier
« Dans un souci de séduction politique et d’un certain dogmatisme écologiste, nos politiques ont voulu croire que l’on pouvait s’en sortir avec le ‘tout solaire et éolien’, regrette Bernard Vergier. Le résultat est aujourd’hui là, notre forte dépendance énergétique est susceptible de remettre en question la viabilité de nos entreprises les plus énergivores. »
Difficultés de recrutement et inflation Le président de la CPME 84 s’inquiète des fortes difficultés de recrutement que rencontrent les entreprises locales. « Trop d’entreprises peinent à recruter, trop de postes sont vacants sur l’ensemble des secteurs d’activités mettant en difficulté le développement et l’activité de nos structures », constate Bernard Vergier même si « à l’échelle de notre département, les acteurs concernés se sont fortement saisis du sujet et nous pouvons saluer les efforts conjoints de la DEETS, de la Préfecture de Vaucluse, Pôle Emploi, des organisations patronales et branches professionnelles ainsi que l’ensemble des partenaires travaillant sur le sujet. »
« L’apprentissage reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises. »
Pour combler en partie ce manque de main d’œuvre, le président de la CPME de Vaucluse plaide pour que l’apprentissage continue à être soutenu : « Il reste le meilleur dispositif pour insérer nos jeunes dans nos entreprises en leur donnant une formation concrète, en travaillant sur les savoir-être ainsi que sur la valeur ‘travail’ ». Et Bernard Vergier de regretter à contrario ceux qui « choisissent encore le chômage de complaisance. Les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage doivent être resserrées, avec une incitation plus rapide à reprendre un emploi, comme c’est le cas dans la plupart des autres pays européens. »
« Il est nécessaire de redonner du pouvoir d’achat à nos collaborateurs »
Concernant l’inflation, même si celle-ci est une des plus faibles d’Europe, la CPME propose de réactiver pour toutes les entreprises la défiscalisation des heures supplémentaires et de plafonner le montant des charges patronales. Concrètement, au-delà de la 35e heure, un salarié serait payé 25% de plus mais les charges patronales n’augmenteraient pas. La CPME propose également d’assouplir les dispositifs de participation et d’intéressement ainsi que de permettre plusieurs versements au cours de l’année de la prime Pepa (Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dit aussi ‘Prime Macron’). « Il est nécessaire de redonner du pouvoir d’achat à nos collaborateurs », insiste Bernard Vergier.
Mobilité : le plan Faubourgs en ligne de mire Enfin, le président de la CPME s’alarme des conséquences de la mise en place du plan Faubourgs à Avignon. « Les embouteillages impactent au quotidien l’ensemble de notre activité économique, touchent les professionnels, leurs collaborateurs, leurs clients et fournisseurs qui ne peuvent se passer de leur véhicule pour exercer leur activité professionnelle, déplore Bernard Vergier. Le commerce de proximité implanté sur le plan faubourgs subit des pertes de chiffres d’affaires jusqu’à -85%, certains d’entre eux ont procédé à des licenciements économiques et cessés leur activité. Dans le même temps, des pics de pollution importants sont régulièrement enregistrés aux heures d’affluence. Les conséquences environnementales nous inquiètent… Les professionnels prioritaires (pompiers, ambulances, services d’ordre) sont aussi touchés et ne peuvent intervenir dans les délais nécessaires, ce qui peut mettre en danger la population concernée. De fortes inquiétudes sont aussi émises par les propriétaires de logement privatifs et professionnels sur les dévaluations immobilières déjà annoncées à court et moyen terme. »
« Notre ville n’a pas le droit de mourir. »
« Tout cela impacte grandement les activités des entreprises d’Avignon et au-delà. Cela touche aussi les populations de la cité des papes mais aussi plus largement celles du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône. Nous ne sommes pas contre le principe, mais là, on a fait les choses à l’envers. Il aurait fallu d’abord finaliser les travaux de la tranche 2 de la LEO, mettre en place des parkings relais et faire émerger de nouvelles plateformes dédiées aux automobilistes. Là, on est allé trop loin. Notre ville n’a pas le droit de mourir. »
La CPME 84 dénonce les conditions et les conséquences de la mise en place du plan Faubourgs à Avignon.
« Face à la position dogmatique de la municipalité que nous regrettons, je rappelle que la CPME 84 a déposé une requête au Tribunal administratif de Nîmes avec l’association Adrem à l’encontre de ce plan », conclu Bernard Vergier qui déplore que son organisation soit l’une des seules à se mobiliser sur ce sujet. « En off, les autres acteurs institutionnels sont tous d’accord avec nous mais ils n’osent pas prendre publiquement position. Ils ont peur, pas nous car la CPME 84 est une organisation strictement apolitique dont la l’économie locale et l’emploi sont les seules préoccupations. Nous ne pouvons-nous soustraire de cet enjeu d’intérêt général. »
PACA : le Groupe Apave annonce le recrutement de 102 collaborateurs en 2023
Avec 35 % de croissance par an, un réseau de près de 120 boutiques et plus de 150 produits lancés chaque année, Le Comptoir de Mathildecontinue d’accélérer son développement et lance une grande campagne de recrutement. L’enseigne recherche50 talents pour sa manufacture à Camaret-sur-Aigues (84).
50 profils sont ainsi recherchés : opérateurs de conditionnement et de production, conducteurs de lignes, préparateurs de commandes, magasiniers, caristes…
DR
Développement de l’enseigne La forte accélération du développement de l’enseigne ainsi que la préparation de la saison de Noël, sont à l’origine de cette grande campagne de recrutement. Les talents ainsi recrutés seront susceptibles de rejoindre l’aventure du Comptoir de Mathilde sur des postes en CDI (Contrats à durée indéterminée).
Dans le détail ? Le recrutement se fait sur une base de 35h, en horaires décalés, à proximité d’Orange, à Camaret-sur-Aigues. Le profil recherché est idéalement issu du secteur agro-alimentaire. Le recrutement passera en CDI après un passage saisonnier. Ce qu’aime le Comptoir de Mathilde chez ses collaborateurs ? L’esprit entrepreneurial.
Le Comptoir de Mathilde, épicerie de produits raffinés salés et sucrés
Un développement orchestré Avec 118 points de vente en France et à l’international, une centaine de collaborateurs et un chiffre d’affaires de 35M€, le fabricant et distributeur de produits d’épicerie fine – qui vient de célébrer ses 15 ans- ambitionne 20 à 25 ouvertures par an via des franchisés.
Après le Sud, l’hexagone Après un développement majoritairement dans le Sud de la France les premières années, la marque a conquis le territoirenational puis s’est exportée à l’étranger. L’entreprise compte désormais 2 400 revendeurs et 118 points de vente.
A propos du Comptoir de Mathilde Créé en 2007 par Richard Fournier, Le Comptoir de Mathilde fabrique l’essentiel de ses recettes d’épicerie fine et de chocolats,de manière artisanale en Provence. Son ambition : proposer des produits fins, gourmands et de qualité à des prix abordables. Mireille Hurlin