22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Cette année encore, la Fête de la science passera en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

La 31e édition de la Fête de la science sera consacrée au changement climatique, un enjeu central pour les citoyens et les pouvoirs publics. Depuis quelques années, de nombreuses initiatives se mettent en place partout dans les territoires et leur nécessité s’avère encore plus flagrante en 2022. Le changement climatique se doit d’être au cœur des débats sociétaux : la Fête de la science sera l’occasion de faire le point sur ce sujet, ses enjeux et sur les mesures d’atténuation et d’adaptation. 

Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis 1991, la Fête de la science propose chaque automne des milliers d’évènements ouverts à tous, gratuits, inventifs et ludiques. Cette année encore, elle passera dans de nombreux lieux en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

Cette 12e édition du Marché des sciences proposera, en respectant l’équilibre entre activité ludique et information scientifique, un ensemble d’animations, d’expositions, d’entretiens couvrant des domaines scientifiques variés. Les visiteurs pourront découvrir, discuter, expérimenter et manipuler. Cette année encore, à côté des chercheurs et des médiateurs, des élèves et des étudiants vous feront découvrir les mathématiques, les algorithmes, les propriétés du corps humain… Alors préparez vos questions !

Une programmation variée

Cette nouvelle édition du Marché des sciences proposera une programmation variée. Les visiteurs pourront notamment échanger avec des enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille, ainsi qu’avec les étudiants en Master de médiation scientifique, qui expliqueront des phénomènes physiques et montreront leurs applications, par exemple dans le domaine de la physique et de la santé, notamment avec l’IRM (imagerie par résonance magnétique).

L’association « Math pour Tous » avec le collège de Miramas, décomplexera les visiteurs avec les mathématiques en leur dévoilant de belles et utiles propriétés. Le Naturoptère, le CME-CPIE 84, La LPO, l’INRAE, le GREC Sud mettront à profit leurs compétences pour illustrer le thème « Changement climatique : adaptation et atténuation ». De nouvelles technologies seront présentées, expliquées et utilisées dans des domaines aussi variés que l’enseignement et la production mécanique.

Les sciences humaines ne seront pas oubliées avec « l’Affaire Pétrarque » présentée par des laboratoires d’Aix-Marseille Université et la présence des Archives de Vaucluse. Enfin, les élèves de l’école de Caromb présenteront d’étonnantes activités spécialement préparées pour la Fête des sciences.

Le rendez-vous phare du dialogue entre sciences et société

En connectant les chercheurs et le grand public, la Fête de la science conjugue passion et curiosité, et permet aux visiteurs de tous âges de découvrir la recherche sous un jour nouveau, en images, en débats, en actions et en émotions. Fêter la science, c’est un moyen de partager une culture scientifique commune, de développer l’esprit critique, la rationalité, le doute méthodique et l’expérimentation, qui sont au cœur de la démarche scientifique.

Toutes les actions de l’évènement sont gratuites © DR

Marché des sciences le samedi 15 et le dimanche 16 octobre, de 10h à 18h, à la salle des fêtes, 141 avenue du Grand Jardin, Caromb – entré libre.

J.R.


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Selon les dernières projections disponibles de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), on compte aujourd’hui environ deux milliards de climatiseurs en service dans le monde. Deux marchés concentrent la majeure partie de la demande actuelle. Il s’agit de la Chine et des États-Unis, qui regroupent à eux deux plus de la moitié du stock mondial. Selon les estimations, la totalité des climatiseurs et ventilateurs de la planète représentait environ 10 % de la consommation mondiale d’électricité.

Poussée par des facteurs tels que le réchauffement climatique et la démographie, la demande mondiale de climatisation est amenée à exploser dans les décennies à venir. Comme le montrent les prévisions de l’AIE, il est attendu que le stock mondial de climatiseurs augmente de plus de 50 % au cours des dix prochaines années. À ce rythme, le cap des quatre milliards d’unités devrait être atteint à l’horizon 2040. Les marchés qui vont connaître les croissances les plus fortes au cours de cette période sont l’Inde et l’Indonésie, où il est prévu que le nombre d’appareils en service soit multiplié respectivement par quinze et par huit entre 2020 et 2040.

Si ces chiffres sont une bonne chose pour les fabricants de climatiseurs et le bien-être des populations vivant sous des climats chauds, la question de la forte demande énergétique associée à l’utilisation de ces installations n’est pas sans poser un défi technologique et environnemental.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Sur les terres comme sur les mers, la fonte des glaces s’est accélérée partout dans le monde sous l’effet du changement climatique. Conséquence de l’augmentation du ruissellement, mais aussi de la dilatation de l’eau liée au réchauffement, le niveau des océans ne cesse de grimper.

Selon les observations satellitaires de la NASA, le niveau moyen des mers du globe a ainsi augmenté d’environ 10 centimètres depuis 1993. La hausse a globalement été assez constante au cours de la période d’observation, avec une élévation moyenne de 3,5 mm par an, soit un peu plus d’1 cm tous les 3 ans. Comme le montre notre graphique, la tendance semble néanmoins s’accélérer, puisque le niveau des océans a grimpé de plus de 5 mm par an en moyenne au cours de la décennie 2011-2021.

D’ici la fin du siècle, les experts tablent sur une élévation du niveau des mers comprise entre 60 cm et un peu plus d’1 mètre en fonction des différents scénarios de réchauffement global. Les zones côtières densément peuplées seront directement menacées et 300 millions de personnes pourraient être affectées dans le scénario le plus optimiste. Les chercheurs estiment que l’Asie sera le continent le plus durement touché.

En Europe, La Haye, Amsterdam et Londres devraient être les zones urbaines les plus menacées, alors que des villes françaises comme Bordeaux et Marseille seront également affectées. Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter notre DossierPlus « L’impact de la montée des eaux sur l’immobilier en Europe » (en anglais).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

L’Inde et le Pakistan sont en proie à une vague de chaleur exceptionnelle, avec des pointes pouvant atteindre 50°C dans certaines localités, provoquant des coupures d’électricité et des pénuries d’eau. Les températures pourraient approcher du record national en Inde, établi à 51°C en 2016, et chez son voisin pakistanais, où 53,7°C avaient été atteints à Turbat en 2017.

De nombreux records de chaleur ont été enregistrés dans le monde ces dernières années. Comme l’indique notre carte qui présente une sélection non exhaustive depuis 2016, les plus récents datent de cet été dans l’hémisphère sud. L’Australie et l’Uruguay ont ainsi égalé leur record national en janvier 2022, avec respectivement 50,7 °C à Onslow et 44,0 °C à Florida.

Durant l’été 2021, l’un des plus chauds mesurés sur Terre, le Canada, la Turquie et l’Italie avaient relevé la température la plus haute jamais enregistrée sur leur sol. Le record italien (48,8 °C à Syracuse) représente même la température la plus élevée jamais mesurée en Europe. En Antarctique, le record date de 2020, avec plus de 18°C atteints à la base Esperanza pendant l’été austral. En France, le record national de 46 °C mesurés à Vérargues (Hérault) remonte à la canicule de 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Les associations ‘Act for Planet’ et ‘Pistache en Provence’ ont offert 30 plants de pistachiers au Parc naturel régional du Luberon, avec lequel elles sont en lien. Depuis 2019, ‘Act for Planet’ agit localement pour lutter contre les effets du réchauffement climatique et ses effets néfastes sur la biodiversité.

La pistache, or vert de la Provence
A l’origine, le pistachier croissait en Asie centrale, dans le Nord-Est de l’Iran et le Nord de l’Afghanistan. Il arrive en France à la fin du XVIIe siècle sous Louis XIV. Sa culture s’est propagée en Provence jusqu’à la fin du XIXe siècle. Cependant, elle a malheureusement dépéri face à la concurrence des grosses productions dans d’autres pays notamment l’Iran, lest Etats-Unis, principalement la Californie, la Turquie, la Chine, puis les trois pays de l’Union Européenne qui sont la Grèce, l’Espagne et l’Italie.

Un arbre rustique
Autrefois, la culture de ce fruit à coque s’étendait sur les contreforts du Ventoux et dans le Luberon jusqu’au milieu du XXe siècle. Culture particulièrement adaptée au climat local, 10 hectares de pistachiers avaient déjà été plantés en vaucluse,en 2018, puis 20 ha en 2019. L’enjeu est de taille puisque la France importe 10 000 tonnes sur les 630 000 tonnes de production mondiale annuelle de pistache. Dorénavant, avec la recherche de qualité et de relocalisation de l’agriculture, l’arbre séduit, tout en apportant une réponse au contexte de réchauffement climatique puisqu’il résiste autant au froid, qu’à la sécheresse et à la chaleur, pouvant supporter des températures allant de  -15°C à +45°C.

Une production accrue
Ainsi, sa production a repris de plus belle grâce à certaines chambres d’agriculture. Dans les vergers conservatoires de la Thomassine, à Manosque,  une collection de 7 variétés de pistachiers sera également plantée ce mois, grâce au soutien financier et technique de l’association ‘Pistache en Provence’ et du ‘Fonds épicurien’, qui accompagnent et soutiennent les agriculteurs dans leurs plantations.

Calista Contat-Dathey

https://echodumardi.com/tag/rechauffement-climatique/page/2/   1/1