22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

L’AOC Ventoux innove avec le SIG, outil qui cartographie le vignoble pour lutter contre réchauffement climatique

C’est en liaison avec l’Inrae (Institut national d’agronomie et de recherche agricole et environnementale), et en particulier avec Iñaki Garcia de Cortazar Atauri, chercheur à l’Unité du Plan Climat Carbone, qu’a été menée une étude appliquée à la vigne d’ici la fin du XXIe siècle. Ainsi est né le SIG (Système d’information géographique), outil unique en France qui cartographie chaque parcelle de l’AOC et la localise par GPS avec ses cépages et leur maturité face aux épisodes climatiques.

Evaluer l’impact du climat la production
Pour ce faire, il s’est basé sur le 6e Rapport du GIEC (Groupe d’experts inter-gouvernemental sur l’évolution du climat) qui évalue l’évolution du climat et son impact sur l’environnement en développant plusieurs scénarios possibles en fonction des émissions de gaz à effet de serre. Il découpe l’avenir en plusieurs périodes : futur proche 2026-2055, futur intermédiaire 2046-2075 et futur lointain 2066-2095 avec des scénarios de plus en plus dramatiques si on n’inverse pas la courbe du carbone qui monte, monte, monte…

L’Appellation d’origine contrôlée (AOC) du Ventoux est à cheval sur les contreforts du Mont-Ventoux et sur les Monts de Vaucluse sur 2040km2 et 51 communes, (soit le tiers du département) avec 130 vignerons dont certains ont un domaine installé à plus de 500m d’altitude, sur les pentes du Géant de Provence. Donc, ils bénéficient d’un climat plus frais qui souffre automatiquement moins de canicule que ceux en plaine au niveau de la mer.

AOC depuis 1973, ces vignobles produisent autour de 250 000hl de vin par an. Et Iñaki Garcia de Cortazar Atauri a scruté à travers deux études supplémentaires de 2019 et 2021 le terroir, les spécificités qui composent la phénologie de cette AOC. C’est à dire la chronologie de la végétation de la vigne à partir de la germination, de la pousse des feuilles, des bourgeons, des fleurs, des grappes, de la véraison puis du moment où il faut vendanger, quand la vigne est à maturité. C’est ensuite qu’il a pu établir un lien entre les millésimes (qualité et rendement) et le climat.

© Christophe Grilhé

Les températures extrêmes sont en forte hausse
« En 30 ans, il s’est fortement réchauffé. Chaque année, la concentration en gaz à effet de serre s’aggrave. Plus on tarde à neutraliser le bilan carbone, plus le scénario pour maintenir des vignes devient complexe entre le rayonnement solaire, les épisodes de pluie, de gel, de canicule et de vent. »
Entre 1991 et 2020, la pluviométrie a augmenté de 50 à 100mm, mais pas l’été, quand la plante a le plus besoin d’eau pour se développer, là le déficit cumulé en eau est de -30 mm entre juin et août, quand le soleil cogne.
Les températures extrêmes sont en forte hausse ces 60 dernières années avec un nombre de jours à +30° qui a doublé. On se souvient d’ailleurs qu’il y a eu 3 canicules en moins de 20 ans, en 2003, 2019 et 2020. Quant au phénomène de gel il est moindre sur les vignes du Ventoux et le risque a tendance à diminuer même si on ne peut pas l’écarter définitivement.

C’est à ce moment-là que Frédéric Chaudière, le président de l’AOC, présent dans la salle des fêtes de Mallemort-du-Comtat lors de la présentation de cet outil cartographique, insiste sur l’importance de ce dispositif innovant en ligne qu’est le SIG. « Grâce à lui, nous serons mieux armés pour nous adapter, c’est notre boussole pour moins tâtonner à l’aveugle. Grâce à l’Inrae, à Météo-France et à l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière) chaque vigneron de chacune des 51 communes de l’appellation pourra zoomer sur sa parcelle, voir où elle en est, entre les vallées et le versant nord du Ventoux, aux différentes altitudes, aux expositions au soleil, au mistral, à la pluie. En fonction de la localisation de sa vigne, il saura s’il doit planter d’autres cépages plus adaptés au réchauffement comme le Caladoc. »

Quelles solutions ?
Une fois posées ces observations, on s’interroge sur ce qu’on peut faire : planter d’autres cépages, économes en eau, plus résistants à la maladie, au stress hydrique. On a vu que le Grenache, la Syrah et le Mourvèdre, cépages principaux de l’AOC Ventoux, étaient de plus en plus précoces, entre 7 et 14 jours, du coup, on avance la date des vendanges.

Une chose est sûre, peu ou prou, la planète va se réchauffer d’ici la fin du XXIe siècle. +4° de températures sont envisagés par le GIEC dans le pire des scénarios. On pourrait passer de 10 jours de canicule en 2020 à une soixantaine de jours en 2095. D’où la nécessité de choisir des cépages résistants et peut-être de planter des vignobles un peu plus en altitude, sur les contreforts du Ventoux, là où il fait plus frais ‘qu’au ras des pâquerettes’, en plaine.


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Alors que la Cour des comptes déplore que les mesures mises en places par les villes Françaises pour s’adapter au dérèglement climatique soient largement insuffisantes, un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) souligne que ses effets risquent d’impacter bien plus l’Europe dans les années à venir. L’Europe serait en effet le continent qui se réchauffe le plus vite, et risque de faire face à des risques climatiques majeurs si des mesures pour les atténuer ne sont pas mises en place rapidement. « La chaleur extrême, la sécheresse, les incendies de forêt et les inondations que nous avons connus ces dernières années en Europe vont s’aggraver, y compris dans les scénarios optimistes du réchauffement climatique, et affecteront les conditions de vie sur tout le continent », d’après l’AEE.

Comme le montre notre graphique, qui retrace les anomalies de température mondiale, sur terres et océans, par rapport à la moyenne du 20e siècle (basé les données de la NOAA), le réchauffement global tend à s’accélérer depuis une quarantaine d’années. Entre 2013 et 2022, la température moyenne mondiale a dépassé de 1,14 °C les niveaux de 1850-1900, et ce réchauffement s’accompagne d’une accélération de la montée du niveau des océans, d’une fonte record des glaciers et de conditions météorologiques extrêmes. De nombreux experts estiment maintenant que l’objectif de l’Accord de Paris, à savoir ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l’époque préindustrielle, n’est désormais plus atteignable. Selon le rapporteur du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), François Gemenne, le seuil de 1,5 °C de réchauffement pourrait être franchi d’ici 2035.

De Valentine Fourreau pour Statista


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Une étude récente de l’UNESCO sur les glaciers protégés dans le monde confirme l’impact plus intense du réchauffement climatique dans la région arctique, où la fonte des glaciers et calottes glaciaires est globalement plus rapide que dans la zone antarctique (hémisphère sud). Avec des pertes nettes estimées à plusieurs centaines de milliards de tonnes de glace depuis 2000, les sites les plus touchés par la fonte étaient les parcs de Kluane, Wrangell-Saint-Élie, Glacier Bay et Tatshenshini-Alsek, en Alaska (États-Unis et Canada), le fjord glacé d’Ilulissat, au Groenland (Danemark), ainsi que la calotte glaciaire du Vatnajökull, en Islande. Le plus grand glacier des Alpes, dans la région de la Jundfrau-Aletch en Suisse, est le neuvième site le plus impacté de la liste, avec une perte nette de 7 milliards de tonnes de glace en vingt ans. 

Les glaciers constituent des ressources essentielles sur Terre, car ils couvrent les besoins hydriques vitaux de la moitié de l’humanité pour l’usage domestique, l’agriculture ou encore l’hydroélectricité. En outre, ils représentent aussi souvent un intérêt culturel et touristique pour les communautés locales. Plus de 18 000 glaciers ont été recensés dans les 50 sites classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces glaciers couvrent une superficie d’environ 66 000 km², soit près de 10 % de la surface glaciaire terrestre. Des analyses satellitaires montrent que ces glaciers reculent à un rythme accéléré depuis 2000. Ce recul observé à l’échelle planétaire constitue l’une des preuves les plus tangibles du réchauffement climatique.

Les glaciers classés au Patrimoine mondial perdent actuellement en moyenne quelque 58 milliards de tonnes de glace chaque année, soit l’équivalent du volume annuel total d’eau consommé par la France et l’Espagne réunies, et contribuent à près de 5 % de l’élévation du niveau des océans. Selon l’UNESCO, les projections indiquent que les glaciers d’un tiers des sites glaciaires classés disparaîtront d’ici 2050, quel que soit le scénario climatique appliqué.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

La commune de Mérindol va se doter d’une centrale photovoltaïque capable d’alimenter pour partie les besoins en électricité de ses habitants. Ce projet ne peut qu’être salué et encouragé. Mais avant que cette centrale puisse délivrer ses premiers watts il faudra attendre 3 ou 4 ans, si tout se passe bien ! Pourquoi autant de temps face à ce qu’on qualifie aujourd’hui d’urgence climatique ?

Philippe Batoux, maire de cette commune de 2 000 habitants du Luberon, est optimiste et volontaire. Ce projet d’installation d’une centrale photovoltaïque c’est son idée. Il ne fait qu’ailleurs que se conformer au schéma de cohérence territorial (SCoT) du bassin de vie Cavaillon, Coustellet, L’lsle-sur-la-Sorgue s’est fixé pour objectif d’être, dans 30 ans, autosuffisante en électricité. Mais ça c’est sur le papier, dans la réalité c’est plus compliqué, beaucoup plus compliqué et surtout long, très long. Certes, le maire de Mérindol n’a pas choisi la facilité en souhaitant que ce projet soit coopératif et citoyen, mais quand même. Entre les consultations préalables, les études de faisabilité, les études sur le choix du site, les études d’impacts sur l’environnement, sur les risques d’inondations, les démarches liées aux autorisations administratives, les négociations avec le propriétaire du terrain, le montage juridique et financier, la négociation avec les banques, le dépôt du permis de construire, l’appel d’offres pour la construction (liste non exhaustive) c’est un vrai parcours du combattant. On voudrait décourager ce type d’initiative on ne s’y prendrait pas autrement.

Face à cette lourdeur administrative et bureaucratique, l’état a pris conscience de la nécessité d’accélérer le processus

La mairie a dû s’entourer d’une expertise extérieure pour les accompagner sur ce véritable chemin de Damas. Face à cette lourdeur administrative et bureaucratique, dont la France peut sans doute se targuer d’être le maître étalon, l’état a pris conscience de la nécessité d’accélérer le processus en faisant voter, en mars dernier, une loi (loi d’accélération des énergies renouvelables). Dans les nombreuses dispositions de ce texte, il est notamment demandé aux mairies de lister tous les lieux pouvant « facilement » devenir des sites de production. Les informations sont ensuite traitées par une commission départementale qui transmet ensuite ses conclusions au préfet pour action. Il semblerait qu’à vouloir simplifier et fluidifier il se pourrait bien qu’on y ait ajouté une couche de plus à notre fameux mille feuilles.

La bureaucratie reste, en France, et plus que jamais, une forteresse imprenable.


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Selon des données préliminaires de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le monde vient de connaître la semaine la plus chaude jamais enregistrée (moyenne du 1er au 7 juillet). Cette semaine fait suite au mois de juin le plus chaud jamais mesuré sur Terre. À l’échelle régionale, les records absolus de température s’enchainent autour du globe, comme le montre notre carte qui présente une sélection non exhaustive de records nationaux (et/ou continentaux) enregistrés depuis 2017.

Les plus récents ont été relevés en Asie du Sud aux mois d’avril et de mai 2023, lorsqu’une vague de chaleur exceptionnelle s’est abattue sur la région. Plusieurs records nationaux ont été battus, comme en Thaïlande (45,4°C), au Vietnam (44,2°C) et au Laos (43,5°C). Dans ces régions tropicales, où l’humidité de l’air est particulièrement élevée, de telles températures peuvent correspondre à un ressenti supérieur à 50°C.

Ailleurs dans le monde, l’Australie et l’Uruguay ont égalé leur record national l’année dernière, avec respectivement 50,7°C à Onslow et 44,0°C à Florida, alors que le mercure a franchi pour la toute première fois la barre des 40°C en juillet 2022 au Royaume-Uni.

Durant l’été 2021, l’un des plus chauds mesurés sur Terre, le Canada, la Turquie, l’Espagne et l’Italie avaient enregistré les températures les plus hautes de l’histoire de leurs relevés. Le record italien, 48,8°C à Syracuse, représenterait même la température la plus élevée jamais mesurée en Europe, bien que ce record reste en attente d’homologation par l’OMM, un processus qui peut parfois prendre plusieurs années.

En Antarctique, le record date de 2020 avec plus de 18°C atteints à la base Esperanza pendant l’été austral. En France, le record national de 46°C mesurés à Vérargues (Hérault) remonte à la canicule de 2019, pendant laquelle d’autres records avait été battus en Europe, comme en Belgique (41,8°C) et en Allemagne (41,2°C).

Deux ans avant, en 2017, le Pakistan (53,7°C) et le Koweït (53,9°C) avaient relevé les quatrième et troisième températures les plus hautes jamais mesurées sur Terre validées par l’OMM (il s’agit des records asiatiques). Le record mondial est toujours officiellement attribué à Furnace Creek, dans le désert californien, avec 56,7°C atteints en 1913.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

L’Autriche, la France, l’Italie et la Suisse font partie des six pays dans le monde qui accueillent le plus de touristes dans les stations de sports d’hiver. Cependant, l’activité de l’ensemble des domaines skiables alpins – qui regroupent plus de 1 600 stations et 11 000 remontées mécaniques – ne peut plus être satisfaite par la neige naturelle depuis longtemps. Comme le montre notre graphique, aujourd’hui, la majorité des pistes de ski de la région ont recours aux canons à neige.

Ainsi, à la fin de la saison 2022, selon les données des gestionnaires des stations, 90 % de toutes les pistes situées dans les Alpes italiennes avaient recours à la neige artificielle. Les stations autrichiennes et suisses s’appuient également en grande partie sur les canons à neige : 70 % des pistes en Autriche et 54 % en Suisse. Dans les Alpes françaises, ce taux s’élève à 37 %. En Allemagne, en revanche, on mise encore en grande partie sur la neige naturelle : trois quarts des pistes n’utilisent pas de canons. Si ce pays compte le plus de stations de ski en Europe, il est important de préciser qu’elles sont beaucoup plus petites que chez ses voisins (1 800 remontées mécaniques en Allemagne, contre plus de 3 000 en France et en Autriche).

Le tourisme de montagne est une source de revenus importante pour de nombreux pays, mais également pour l’industrie des articles de sport. Selon les estimations de Statista, le chiffre d’affaires mondial des équipements de sports d’hiver s’élevait à environ 12 milliards d’euros en 2022. Cependant, l’utilisation croissante des canons à neige en raison du changement climatique fait progressivement évoluer les regards sur l’impact environnemental des sports d’hiver.

Selon un dossier de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA), près de 1 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire environ 2,5 mètres cubes de neige artificielle, soit environ un million de litres d’eau pour un hectare de piste. Les écologistes pointent ainsi du doigt l’épuisement progressif des réserves d’eau potables en montagne pour permettre l’enneigement artificiel, mais aussi l’érosion des sols et les atteintes à la biodiversité par la construction de bassins de collecte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Déjà reconnu ‘Parc engagé’ pour ses projets en faveur de l’environnement, le Marché d’intérêt national (Min) d’Avignon compte désormais se végétaliser afin de créer des îlots de fraîcheur et ainsi, s’armer contre le réchauffement climatique.

Le Min d’Avignon compte près de 140 entreprises installées sur 25 hectares. Le pôle économique poursuit sa dynamique de projets pour l’environnement et la biodiversité avec un Plan de végétalisation et désimperméabilisation sous l’impulsion de la Ville d’Avignon qui a lancé son Plan local pour le climat en juin dernier. « Pleinement mobilisée pour la défense du tissu économique local et l’attractivité de la ville, je suis ravie de pouvoir relier à cet enjeu majeur, notre engagement pour une ville Nature et éco-responsable », a déclaré Cécile Helle, maire d’Avignon.

Ce Plan, qui va se déployer sur les trois prochaines années pour un budget total de 150 000€, prévoit donc la plantation de plusieurs dizaines d’arbres et arbustes, mais également le remplacement du bitumes par des solutions alternatives qui permettraient d’introduire davantage la nature, afin de créer des îlots de fraîcheur et s’armer contre le réchauffement climatique. La végétalisation urbaine permet de faciliter la dispersion des polluants atmosphériques et de rafraîchir la ville.

Une transition vers un ‘Eco Min’

Ce Plan de végétalisation et désimperméabilisation du Min d’Avignon s’inscrit dans une volonté plus large d’engager une transition environnementale et énergétique. De nombreuses actions ont déjà été mises en place tells que le renforcement du tri des déchets, la sensibilisation des entreprises du Min à la sobriété énergétique. Le tri des biodéchets et la végétalisation du Min s’ajouteront bientôt à ces actions, ainsi que des sources d’énergies renouvelables comme des bornes pour véhicules électriques et des panneaux solaires dans le futur.

Ces actions déjà engagées ont déjà été récompensées par l’Etat et la Région Sud qui ont reconnu le Min d’Avignon comme ‘Parc Engagé’. Une distinction que la ville d’Avignon compte bien garder et pousser encore plus loin, notamment grâce à l’accompagnement de l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse (Aurav) qui aidera le Min dans ses réflexions sur la désimperméabilisation et la végétalisation de son site en 2023. Les premières plantations ont été effectué symboliquement lors de l’annonce du Plan au début du mois de décembre, et elles se poursuivront au second semestre de l’année prochaine.

V.A.


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Le sommet sur le climat COP27 s’est ouvert sur un nouveau rapport alarmant concernant l’état du changement climatique. Alors que les dirigeants du monde entier sont réunis pour cette conférence en Égypte, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé que nous venions de vivre les 8 années les plus chaudes jamais mesurées (2015 à 2022).

Entre 2013 et 2022, la température moyenne mondiale a dépassé de 1,14 °C les niveaux de 1850-1900, selon ce rapport provisoire de l’agence de l’ONU. Et selon l’agence, « le réchauffement se poursuit », accompagné d’une accélération de la montée du niveau des océans, d’une fonte record des glaciers et de conditions météorologiques extrêmes. Plusieurs experts estiment que l’objectif de l’Accord de Paris, à savoir ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l’époque préindustrielle, n’est désormais plus atteignable. Selon le rapporteur du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), François Gemenne, le seuil de 1,5 °C de réchauffement devrait être franchi d’ici 2035.

Comme on peut l’observer sur notre graphique, qui retrace à partir des données de la NOAA les anomalies de température mondiale (sur terres et océans) par rapport à la moyenne du 20e siècle, le réchauffement global tend à s’accélérer depuis une quarantaine d’années.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.


Réchauffement climatique : l’AOC Ventoux prépare la vigne du futur grâce à un outil de cartographie unique

Le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse (Codes 84) et Eco-Lab’ Environnement organisent deux ateliers de sensibilisation au dérèglement climatique, les 18 et 19 octobre.

Dans le cadre de la 33ème édition des semaines d’information sur la santé mentale (SISM), qui a pour thématique « Pour ma santé mentale, agissons pour notre environnement », le comité départemental d’éducation pour la santé de Vaucluse (Codes 84) s’associe à l’association Eco-Lab’ Environnement pour proposer deux ateliers « Fresque du climat ». Il s’agit d’atelier ludique, participatif et créatif sur le dérèglement climatique.

Réservés aux professionnels de la santé, du social, de l’éducation, de l’environnement et de l’entreprise, ces ateliers ont pour objectif de sensibiliser aux enjeux du dérèglement climatique et de créer des dynamiques collectives en mettant en place les conditions d’une discussion sereine et positive sur les leviers d’action.

En groupe, il s’agit de reconstituer les liens de cause à effet entre les activités humaines et leurs conséquences climatiques, grâce à une quarantaine de cartes issues des travaux scientifiques du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) . 450 000 personnes y ont déjà participé.

Si vous souhaitez participer, vous pouvez dès à présent vous inscrire à l’un des deux ateliers en suivant ces liens : atelier du 18 octobre ; atelier du 19 octobre.

Mardi 18 et mercredi 19 octobre, de 9h à 12h30, 57 avenue Pierre Sémard, Avignon – inscription gratuite et obligatoire ici pour l’atelier du 18 octobre et ici pour l’atelier du 19 octobre.

J.R.

https://echodumardi.com/tag/rechauffement-climatique/   1/1