22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

L’association des maires de Vaucluse (AMV) contre une règlementation du ‘Pacte vert’ européen qui menace directement la production de lavande et lavandin. En cause ? Leurs molécules naturelles auxquelles l’Europe préfèrerait l’industrie chimique de synthèse.

L’AMV avec, à sa tête Jean-François Lovisolo, maire de La Tour d’Aigues et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue ont voté une mention de soutien à la filière lavandicole et à l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. Objectif ? Contrer la décision de la Commission européenne du ‘Pacte vert’.

Soutien à la filière

L’AMV soutient la Filière lavandicole et l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. En effet, si vous avez visité la région cet été, vous aurez probablement aperçu des panneaux ‘Lavande en danger’ devant les champs aux couleurs violettes. Et pour cause : l’huile essentielle de lavande et lavandin pourrait entrer dans la catégorie des produits chimiques et toxiques dixit la Commission européenne.

Contrer la décision

Alors pour contrer la décision, l’AMV a décidé de s’opposer avec détermination à ce diktat de la Commission Européenne en signant dans un premier temps la pétition contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels, sur change.org et invite chacun à faire de même ici. 143 698 personnes ont déjà signé la pétition.

Bruxelles veut supprimer des molécules présentes dans les huiles essentielles pour cause d’allergènes et de possible toxicité

Explications

«En signant cette pétition, exigeons ensemble de la Commission européenne une approche spécifique adaptée aux produits naturels et aux huiles essentielles, car si nous n’intervenons pas dès maintenant, ce sont des produits de consommation de tous les jours (comme le savon à la lavande), des exploitations agricoles et de nombreux savoir-faire authentiques qui pourraient venir à disparaître, soulignent les agriculteurs et distillateurs de la filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM). Ainsi, seule la prise en compte de la complexité des matières premières végétales permettra de garantir la sécurité du consommateur, de l’environnement et la poursuite de ces cultures telles que nous les connaissons aujourd’hui.» 

La lavande considérée comme un produit toxique ?

«Star de l’aromathérapie depuis I’Antiquité -les Romains l’utilisaient déjà pour leurs ablutions-, elle est en effet dans le viseur de la Commission Européenne qui, au vu d’une nouvelle législation dénommée ‘Le pacte vert »’, la rentrerait, d’ici 2025, dans la catégorie des chimiques et toxiques à cause des molécules qui la composent », rappelle Jean-François Lovisolo.

Ses molécules mises en cause

«Si cette nouvelle réglementation ne prévoit pas directement d’interdire la lavande, mais plutôt ses molécules, ce sera pour la filière lavandicole une véritable catastrophe. Des produits naturels vont se retrouver ainsi sur une liste noire et, même si légalement il n’y a pas d’interdiction à les utiliser, aucun fabricant de cosmétique, de parfumerie ou de produits alimentaires ne les mettra dans ses recettes. Ce qui ouvrira, de facto, la porte à l’utilisation des produits et parfums de synthèse… », précise Pierre Gonzalvès.

Un impact certain sur l’emploi local 

«Agriculteurs, négociants, entrepreneurs, la filière lavande réunit les forces vives du territoire provençal, continue Jean-François Lovisolo. En effet, outre les exploitations agricoles, plusieurs négociants, coopératives en huile essentielle ont aussi implanté leur entreprise dans les zones de production ou à proximité, favorisant ainsi l’emploi local.»

Le risque ? Que les huiles essentielles changent de classification entraînant des obligations règlementaires

Un coup d’arrêt sur l’or bleu

«Les projets de l’Union européenne porteraient un funeste coup au tissu économique local. En effet, il en découle toute une économie, et plus particulièrement pour le Pays de Sault, apicale, touristique et commerciale. Que serait notre département de Vaucluse sans ses emblématiques champs de Lavande, d’Or Bleu ?» s’étonne Pierre Gonzalvès. La Commission Européenne précise qu’il n’y aura pas de proposition législatives avant fin 2022 mais une possible entrée en vigueur avant 2025.

Repères

5 000 hectares de lavandes et 20 000 hectares de lavandin sont cultivés en France, une culture croissante qui a augmenté de 47% en 10 ans. Deux variétés de lavande existent : la lavande fine –avec un rendement de 15Kg à l’hectare- et la lavande aspic –aussi cultivée en Espagne-. Le terroir originel de la lavande est la Drôme, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Le changement climatique permet d’en étendre la culture à l’Ardèche, le Quercy, la région parisienne et les Hauts-de-France. La culture de la lavande représente 26 000 emplois en Provence. La récolte est réalisée entre mi-juin et août. L’huile essentielle de lavande est employée dans les secteurs du luxe et du bien-être. Le 1er producteur mondial est la Bulgarie. La Chine et l’Ukraine sont également producteurs.


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

La présidente du Conseil départemental de Vaucluse s’oppose aux « législations toxiques » et exprime sa vive inquiétude face à un projet de révision de réglementation de la filière de la lavande et du lavandin, par la Communauté européenne.

Après le député vauclusien Julien Aubert (LR) qui alerte le ministre de l’Agriculture, place à Dominique Santoni de s’emparer de la problématique. L’huile essentielle de la lavande, symbole de la Provence, pourrait être à l’avenir considérée comme un produit dangereux pour la santé au même titre que de nombreuses autres molécules chimiques et son usage pourrait en être restreint, voire interdit. « Le risque de voir classer l’huile essentielle de lavande, produit naturel aux nombreuses vertus, dans la liste des produits dangereux d’ici 2025 est une véritable menace pour l’ensemble de la filière lavandicole mais également, par ricochet, celle du tourisme », s’offusque Dominique Santoni.

De quelle législation parle-t-on ?

Dans le cadre du Pacte vert, un projet législatif permettant à l’Union européenne de respecter ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique, la Commission a publié une nouvelle stratégie dans le domaine des produits chimiques, vers un environnement sans substances toxiques.

D’ici fin 2022, l’exécutif européen doit présenter une révision du règlement relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances (CLP). Les huiles essentielles devraient alors être conformes à ces normes en tant que produits finis mis sur le marché mais aussi lorsqu’elles entrent dans la composition de produits cosmétiques.

Cette réglementation doit classer les molécules mises sur le marché et les répertorier comme allergènes, cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, comme pour les produits chimiques. Surtout, les producteurs de lavande craignent qu’une mention obligatoire, indiquant que l’huile de lavande peut créer des allergies, dissuade les fabricants de cosmétiques d’utiliser ce produit. Selon les producteurs, l’huile est composée de centaines de molécules différentes et ne se résume pas à une unique composante. Une complexité à l’origine des maux provoqués par l’initiative européenne.

Lire aussi : Mise en péril des producteurs de lavande, le député Julien Aubert se mobilise

Monsieur le ministre de l’Agriculture ?

Dominique Santoni s’associe à la démarche portée par la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et son Président, qui a adressé un courrier au ministre de l’Agriculture. Le Département de Vaucluse demande également que la Communauté Européenne revoit ses critères d’évaluation en prenant réellement en compte le caractère naturel avéré de la lavande et du lavandin. Il réfléchit par ailleurs à l’organisation des états généraux des plantes à parfum concernées par la nouvelle réglementation visée par l’Union Européenne. « Les élus du Département tiennent à exprimer leur soutien aux lavandiculteurs vauclusiens et à cette plante à parfum qui constitue un élément essentiel de notre patrimoine. »

Selon le député Julien Aubert, « la loi pousserait les producteurs à revoir la composition de ces huiles à tel point qu’au mieux, leurs propriétés s’en verraient altérées et au pire, compte tenu de l’inadaptabilité des méthodes d’évaluation pour ces produits particuliers, elles pourraient être considérées à tort comme trop dangereuses et donc interdites. »


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

Qu’une seule envie nous prend lorsque l’on conduit en lisière d’un champ violet flamboyant: s’arrêter, couper le moteur, déplier la chaise et s’installer. Là, en plein cœur de cette étendue, les fragrances nous explosent jusque dans les narines. Quelle belle région… Provence tourisme vous a concocté une liste de spots incontournables pour en prendre plein les mirettes et vous délecter de ces moments magiques. Suivez le guide.

L’abbaye de Sénanque

A Sénanque, les champs de lavande se parent lentement de leur douce couleur violette. Les épis sont pleinement formés et les fleurs gorgées d’essence. La belle lavande mûrie au soleil de Provence. Prenez le temps de visiter cette abbaye cistercienne avec une immersion dans le temps grâce à l’histopad (en réalité augmentée) et repartez, pourquoi pas, avec des sachets de tisane à la lavande vendues à la boutique.

Aurel

Ce champ, en contrebas à gauche de la route (en venant de Sault) avec une jolie vue sur le village, est sans doute le plus célèbre du Vaucluse. Il inspire autant les photographes que les peintres qu’il n’est pas rare de rencontrer, chevalet posé en lisière du champ, sous les arbres, pour immortaliser cette Provence intemporelle.

Lioux

Niveau photogénie ici, on atteint des sommets. Ce spot est vraiment un gros coup de cœur, il est beau en toute saison, particulièrement avec les champs de lavande en fleurs. Les falaises de Lioux sont également connues pour être un haut lieu d’escalade. Ne reste plus qu’à visiter le village de Lioux, gorgé de charme et d’authenticité.

Le plateau de Claparédes

Pour atteindre ce plateau, on se dirige vers le village de Bonnieux, où on peut croiser quelques champs de lavande. On traverse le village pour aller direction le village de Saignon. Le plateau se trouve quelques kilomètres avant le village et offre un terrain de jeu incroyable. Les champs de lavande ont aspect un peu sauvage, entre les bories, le Luberon et le Mont Ventoux, encore un point de vue privilégié.

Saignon

Un joli champ se tient à l’entrée du village situé à quelques encâblures. Visitez ce dernier jusqu’au sommet du rocher de Bellevue tant il porte bien son nom avec son panorama sur la région. Onirique !

Entre Valrèas et Vinsobres

Dans l’Enclave des Papes, les brins violets se mêlent au vert intense des vignes et pierres des cabanons qui ornent les lieux. Sur la route qui va de Valréas à Vinsobres, la lavande est à vous avec des champs à perte de vue.

Le pays de Sault

Lorsqu’on arrive sur le plateau de Sault par la route de la Gabelle, un belvédère se dresse sur la droite de la route, depuis lequel on embrasse tout le pays de la lavande, avec Sault, perché sur son éperon, tel un phare. Les champs de lavande se succèdent en une sorte de damier, où le bleu lavande répond au blond des champs d’épeautre. Un régal pour les yeux…

L.M.


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

Le Petit futé adore faire voyager les français, gourmands depuis plus de deux ans pour cause de Covid, de découvrir les paysages et savoir-faire de l’hexagone. Alors on s’offre une bonne dose de dépaysement : des grandes plaines de Camargue aux contreforts des Alpes du Sud, des plages aux eaux cristallines de la côte varoise aux fiers sommets du Ventoux et des Alpilles. Bien sûr les meilleures tables aux produits du terroir (gourmands ou artisanaux) y sont répertoriées comme les plus beaux marchés où flâner, les plages sauvages à explorer ou bien encore les sites historiques et naturels mondialement réputés mais aussi plus confidentiels. Tout cela ? Vous le trouverez dans la nouvelle édition du Petit Futé dédié à la Provence.

Inspirer, découvrir, vivre et organiser son voyage

Et parce qu’on voyage mieux lorsqu’on a les bonnes infos, la nouvelle formule propose un contenu plus visuel avec une offre touristique passée au crible ainsi que des idées de séjours agrémentés de coups de cœur de la rédaction. Cela concerne l’hébergement, les restos où il fait beau et bon de s’attabler, les animations auxquelles participer qu’il s’agisse d’urban bike à Marseille, d’une excursion en bateau à Bormes-les-Mimosas ou à Porquerolles, de découvrir les œuvres magistrales des grands peintres sur les façades et le sol des Carrières de lumière aux Baux-de-Provence…

Etre chez soi partout…

L’ouvrage propose de s’immerger au plus près des habitants et de vivre ‘local’ grâce à des thématiques très pratico-pratiques : Se repérer et se déplacer ; A voir- à faire ; Se loger ;  Se régaler ; Faire une pause ;  (Se) faire plaisir ; Bouger buller et sortir. Suivront ensuite, dans l’ordre alphabétique, les autres communes où il fait bon s’attarder, agrémentées d’encadrés, de focus, d’idées de balades, de cartes et de plans de ville… On apprend à y optimiser son séjour et on y trouve de nombreux conseils pratiques au travers des rubriques : s’y rendre seul ; séjours et circuits ; se déplacer ; s’informer et rester au cas où l’idée d’un changement de vie aurait opéré durant ce séjour découverte…

Les infos pratiques

Provence 2020-2021. Le Petit futé. Nouvelle formule. Version numérique offerte. 624 pages. 11,95€ et version numérique 5,99€. Disponible sur https://boutique.petitfute.com & www.petitfute.com


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

L’immobilier de prestige s’enrichit d’une nouvelle agence au 31, rue Joseph Vernet à Avignon. Franck de Mondésir, à la tête de deux entités du groupe Janssens implantées à l’Isle-sur-la-Sorgue et Vaison-la-Romaine, peut compter sur la renommée internationale de la marque Knight Frank, conjuguée à l’expertise pointue de la Provence et de ses biens de caractère.

Franck de Mondésir, de l’agroalimentaire à l’immobilier

« Je n’ai pas l’accent, mais j’ai passé plus de temps en Provence qu’en Normandie ! » explique celui qui a fait ses armes dans l’agroalimentaire à l’Isle-sur-la-Sorgue, au sein de la marque Florette. La Provence, cela fait 30 ans que Franck de Mondésir la sillonne. Son parcours professionnel l’a projeté dans les jolis sentiers de la région et de France en tant que consultant pour des marques régionales, avant d’opérer un changement de cap. « Je voyageais beaucoup et j’ai eu envie de stabilité. Je souhaitais trouver une aventure commerciale, tout en gagnant en sédentarité, pour ne pas passer ma vie dans les TGV et les avions. » Qu’à cela ne tienne, le chef d’entreprise rejoint les rangs du groupe Janssens immobilier en 2013, grâce à l’entremise de sa chère et tendre. « Mon épouse faisait partie du groupe depuis 2005 et m’a mis en relation, je dois tout à celle qui occupe aujourd’hui le poste de directrice commerciale au sein de l’enseigne Janssens. »

Le groupe Janssens, parlons-en. Ce sont 11 agences immobilières en Provence, du Mont Ventoux à Saint-Tropez en passant par le Luberon, le Pays des Sorgues, Vaison-la-Romaine, la Drôme Provençale, les Alpilles, le Pays d’Avignon et Uzès ainsi que l’arrière-pays Varois. Une équipe multilingue caractérisée par un profond dévouement au service de la satisfaction client. 50 collaborateurs s’attellent à trouver le produit rêvé des futurs propriétaires, théâtre de leur vie.

12 collaborateurs, 3 agences

Janssens doit sa renommée à la détermination de son fondateur belge d’origine, Rudi Janssens, arrivé il y a plus de 20 ans pour faire des chambres d’hôte. Une carrière qui bifurque par la suite dans l’immobilier, mais pas n’importe lequel, celui de caractère. La première agence voit le jour à Bonnieux et appelle rapidement la création de nouvelles : Lourmarin et Saint-Remy. « J’ai ouvert l’agence de l’Isle-sur-la-Sorgue en partenariat avec le groupe en 2013. Janssens m’a apporté un soutien de marque, un support digital solide à travers le site internet et surtout un drapeau commun. Notre ADN ?Vendre des biens de qualité en Provence », précise celui à la tête d’une douzaine de collaborateurs répartis sur ses trois agences.

Un ancien moulin rénové à Althen-des-Paluds

Une équipe de passionnés, ancrés dans le territoire

Pour l’assister dans les transactions, Lucas Pechrikian, natif d’Avignon, enfant du pays et passionné par son travail. Auparavant collaborateur au sein du groupe Emile Garcin, Lucas a opté pour une marque forte, profondément ancrée dans le territoire avec ses multiples agences physiques. « J’ai toute confiance en lui. Il connait le métier et le terrain et c’est un plaisir de travailler à ses côtés, une belle aventure. » Le 100% digital ? Franck de Mondésir n’y croit pas. « La notoriété globale conférée par internet et le marketing digital est importante, certes, mais la présence physique locale fait partie des ingrédients clés du succès. » Travailler à distance ? Très peu pour lui.

Vous avez dit bien d’exception ?

Plusieurs critères sont fondamentaux pour caractériser un bien d’exception : le caractère en premier lieu. « Il peut s’agir simplement d’une très belle maison, avec de beaux matériaux, ou bien quelque chose de simple mais proposant une vue exceptionnelle, un spot unique. » Vous l’avez compris, il faut ce déclic, ce déclencheur à l’origine du coup de cœur, d’une projection instantanée dans les lieux. Spot, vue, commodité, emplacement, beaucoup de critères entrent en ligne de mire.

Ce qui fait la différence 

Plus de 20 ans, une expertise locale associée au réseau international, sont un gage de résultat et de professionnalisme, inspiré par la confidentialité, la réactivité et l’expertise. C’est la différence ! « Notre rattachement à la marque Knight Frank nous donne une vraie couverture internationale au sein de 60 pays avec une base à Londres. Environ 60% de nos acquéreurs sont internationaux, d’origines diverses, belge, suisse, irlandaise… » Résultat : quand un expatrié est en recherche d’un pied-à-terre en Provence, c’est vers la marque Knight Franck qu’il se tourne. « Notre correspondante dédiée, Laetitia Hodson, travaille à 100% pour trouver des biens qui correspondent aux besoins. »

Franck de Mondesir tient à le souligner : « ce n’est pas seulement une marque pour faire joli, on ne verse pas juste une redevance pour bénéficier d’un mot anglais qui sonne bien. Knight Frank, c’est un véritable travail et un large réseau professionnel derrière. » Au sein de chaque agence, les collaborateurs parlent au minimum l’anglais, et pour les plus à l’aise, maîtrisent 3 ou 4 langues étrangères. L’agence est également compétente pour répondre aux besoins des français, parisiens, lyonnais ou provenant d’autres contrées.

Des pépites entre 800 000 et 6M

Dans le portefeuille des biens d’exception, la majorité des demeures se situe entre 800 000 et 1,5M€. Certaines bâtisses peuvent même frôler les 6M€ en Provence, y compris dans le secteur d’Avignon. « La valeur des biens monte beaucoup plus haut lorsque l’on se rapproche de Saint-Tropez ». Au-dessous de 750 000€, les acquéreurs pourront trouver quelques propriétés du centre-ville, sur lesquels Janssens n’apporte pas de réelle expertise. « Chacun fait son travail et excelle dans son domaine et son positionnement. »

Parmi les critères qui jouent sur la balance : la proximité avec les transports et la gare TGV. « Surtout pour les gens qui sont encore en activité, c’est important pour eux de ne pas rajouter trois quarts d’heure pour arriver à destination. Avignon est très bien positionnée dans les villes où il fait bon vivre, avec des patrimoines immobilier et historique fantastiques. Peu de villes sont aussi riches, la cité des Papes a tout pour être bien représentée dans un portfolio d’agences qui visent le haut de gamme. »

Les Angles : plusieurs appartements au sein d’une même propriété avec un charme indéniable

Et pour la location ?

Le confinement aura eu pour effet de booster la location saisonnière ainsi que la réflexion pour l’achat de nouveaux pied-à-terre dans des départements peu touchés par le coronavirus, sans compter la cote de popularité de l’investissement dans la pierre.Le service ‘Made in Provence’ basé à Ménerbes, à la responsabilité de tout le volet location des propriétés. « Nous sous-traitons cette partie à cette entité du groupe Janssens. Cela permet aux acquéreurs qui veulent générer un revenu locatif de pouvoir avoir un interlocuteur dédié. » La crise sanitaire aura au moins eu le mérite de faire exploser les demandes au sein de ‘Made in Provence’. Le sud a été pris d’assaut par une armada d’actifs à la recherche d’un lieu agréable où passer le confinement.

« Le ballon est passé du pied des acquéreurs à celui des vendeurs »

La situation sanitaire n’a pas affecté le marché de l’immobilier de manière structurelle. De l’avis du professionnel, le flux des mises en marché ne s’arrête jamais réellement. « Il est soumis à la vie du marché : divorce, décès, succession, déménagement, mutation. Cela veut dire que l’acquéreur doit être vif, ne pas trop hésiter. D’une manière générale, le ballon est repassé au pied des vendeurs, alors qu’il est longtemps resté sous le pied des acquéreurs qui faisaient la pluie et le beau temps. Les règles ont changé. »

Provence, entre farniente et business

Rares sont les régions qui appellent aussi bien à l’oisiveté qu’au réseautage et aux relations publiques. La Provence a ceci d’unique qu’elle peut regrouper des hauts cadres autour d’un cocktail en terrasse, animés par des intérêts professionnels communs. « C’est l’endroit où se font les futurs projets, il faut être vu par le milieu, de manière plus informelle et plus décontractée. »

Dans l’esprit collectif, l’agence immobilière de prestige se niche en périphérie, installée dans un hameau calme et paisible. Pour le groupe Janssens, il en est tout autrement : « nous ne sommes pas ‘autour’ mais à ‘l’intérieur’. Nous faisons le pari d’être au cœur du sujet ! », ainsi résonne le mantra de la future équipe bientôt installée dans la cité des Papes.


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

En janvier 2020, Adrienne et Damien lancent ‘Oh my deuche’, un service de location de 2 chevaux, véritable appel à l’évasion sur les routes provençales. Il y a ceux qui veulent s’offrir le romantisme pour le plus beau jour de leur vie, ceux qui sillonnent les routes en toute liberté et ceux qui consacrent un moment en famille ou entre amis avec un circuit planifié.

De l’Europe au Luberon

« La Provence, c’est un peu comme la malle aux trésors, et nous mettons un point d’honneur à vous créer des moments inoubliables, vous savez, ces instants dont vous vous souviendrez toute votre vie », voilà la philosophie du couple aux manettes de ‘Oh my deuche‘. La société de location est située dans le charmant village provençal de la Bastide des Jourdans, dans le Sud Luberon. Native de l’Isle-sur-la-Sorgue pour Adrienne et adopté par la Provence depuis plus de 30 ans pour Damien, le couple arpente depuis 2007 les routes de la Provence, de France et d’Europe à bord de tout types de véhicules vintages. « Nomades un temps, nous sommes revenus poser nos valises dans le sud Luberon, tel un retour aux racines, avec ce projet de longue date, prêts à vous faire partager de belles mécaniques sur les chemins des cigales, de la lavande et des oliviers. »

C’est donc tout naturellement que le couple invite à la rencontre et à la découverte du territoire, niché confortablement dans des véhicules emblématiques de la France, un véritable art de vivre à la Provençal. « Nous avons la chance d’être à la croisé des 4 départements : Vaucluse, Alpes de Haute Provence, Bouches du Rhône et Var. Vous serez donc prêts à partir dans n’importe quelle direction pour en prendre plein les mirettes. » Loin des fondateurs l’idée de proposer « une usine à gaz », Adrienne et Damien prennent le temps de vous écouter, de comprendre vos envies et de créer des escapades dont vous vous souviendrez longtemps.

Une escapade en montgolfière ?

Des itinéraires en Provence tout compris

Aucun frais lorsque vous optez pour une balade insolite, le circuit comprend les activités et la restauration. Qu’une seule chose à faire : suivre les instructions du carnet de route et vous laissez porter par les paysages authentiques qui défileront sous vos yeux. Au programme : une belle épopée dans un décor de carte postale. « Ils n’ont plus qu’à découvrir la Provence à leur rythme en suivant les indications. Bien sûr, ils peuvent à tout moment choisir de se dévier de l’itinéraire et faire ce qu’ils veulent. » Les possibilités sont nombreuses : location avec ou sans chauffeur, circuit à thème, mariage, séminaire professionnel… N’oublions pas les entreprises qui ont aussi le droit de se faire plaisir.

Une balade insolite ?

Les amoureux de la nature ont créé des circuits tout inclus à thème : journée dans le Pays de Forcalquier avec une excursion en montgolfière, circuit sur la route Jean Giono, la route du Luberon avec visites et dégustations, balade insolite en Provence sur la route des oliviers, escapade dans les gorges du Verdon, découverte de la Provence Verte, rallye du vin… Il en existe 12 au total : en demi-journée, journée et soirée. Soyez prêts à être propulsés dans un cadre hors normes.

Sentez-vous les effluves de la lavande et le soleil chauffer votre peau ?

L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

La lavande (Lavandula angustifolia) et le lavandin (Lavandula hybrida), plantes emblématiques de la Provence, sont aujourd’hui menacés. En cause, notamment, le phytoplasme du Stolbur, transmis par la cicadelle Hyalesthes obsoletus, insecte vecteur, qui crée des dégâts accentués par les sécheresses à répétition.

Projet Mycolav
Face à cette situation, des alternatives voient le jour. C’est le cas du projet Mycolav via la mycorhization contrôlée (association symbiotique d’un champignon et d’une racine de plante supérieure). Le principe ? Inoculer au système racinaire des plantes, des souches indigènes de champignons microscopiques, grands acteurs de la fertilité des sols, appelés champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA).

Etat d’avancée de l’étude
L’étude s’est donc poursuivie par la préparation d’un inoculum de CMA indigènes obtenu à partir de racines de plantes saines et utilisé sur des plants cultivés en pot et en plein champ. Les effets bénéfiques de l’inoculum sur la croissance, la nutrition et la résistance de ces 2 espèces végétales, lavande et lavandin, face au dépérissement lié au phytoplasme, en cours d’étude, semblent prometteurs.

Un enjeu économique et touristique
Le dépérissement représente un enjeu majeur pour toute la filière. En effet, apiculture, parfumerie, cosmétique mais également attractivité touristique et culturelle, ont fait de la filière lavandicole de Provence un important acteur économique. La France est, ainsi, le premier producteur mondial de lavandin (80 % de la production mondiale) et le deuxième producteur mondial de lavande après la Bulgarie. Ces cultures représentent, dans le Sud de la France, plus de 20 000 hectares et 9 000 emplois directs. Depuis plus de 10 ans, le cours mondial de la lavande s’envole. Production française en baisse, demande en hausse, les prix ont été multipliés par trois : de 30 à 90€ en moyenne le kilo. En plus de cinq ans la Bulgarie a multiplié par trois sa production et est devenue le premier producteur mondial, juste devant la France.

Dans le détail
Le projet Mycolav vise à trouver des solutions durables pour la culture de la lavande (Lavandula angustifolia) et du lavandin (Lavandula hybrida). La stratégie de recherche retenue est basée sur l’utilisation de techniques d’ingénierie écologique telle que la mycorhization contrôlée, bénéfique au développement d’une agriculture moins polluante pour l’environnement et dont les produits sont exempts de résidus chimiques.

Résilience des agrosystèmes
Ces recherches favorisent le développement de pratiques culturales susceptibles de garantir la capacité de résilience d’agrosystèmes dans un contexte de sécheresse et au-delà du changement climatique global.

Qui sont les chercheurs impliqués ?
Le projet Mycolav met en présence l’Université Européenne des Saveurs et des Senteurs (UESS), qui pilote l’animation scientifique et territoriale du projet, le Centre Régionalisé Interprofessionnel d’Expérimentation en Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales (CRIEPPAM), qui assure la production des variétés de lavandes/intolérants, produites sous forme de boutures racinées, et réalise les essais aux champs. Le Laboratoire d’Ecologie Alpine (Leca), en charge de l’identification des espèces de champignons mycorhiziens, et la startup Mycophyto, chargée de la production des inocula spécifiques à base de mycorhizes indigènes et qui conduit les process d’inoculation des plants et réalise la conduite et le suivis des mesures d’impacts sur les plants mycorhizés.

Financement
Mycolav bénéficie du soutien de l’Union européenne (Fonds européen agricole pour le développement rural – Programme de Développement Rural Régional 2014-2020 et du Conseil régional Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Coût total : 206 764,78 €. Contribution Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) : 132 329,46 €.


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

Du 19 au 23 novembre prochain se tiendra la 27ème édition de ‘Provence prestige’, le salon arlésien réunissant artisans, créateurs et producteurs de Provence. Mais cette année, Covid-19 oblige, le salon se déroulera uniquement sur internet.

Chaque année depuis 1994, ils sont 25 000 visiteurs en moyenne à se rendre au salon ‘Provence Prestige’ à la recherche d’objets d’art uniques, de gourmandises et de souvenirs en tous genres auprès des 170 artisans provençaux, autant d’ambassadeurs venus présenter leurs savoir-faire. Malheureusement, depuis quelques semaines, la situation sanitaire oblige l’équipe organisatrice à se replier sur la toile pour une 27ème édition qui sera 100 % numérique. Si le salon ne se déroulera pas dans sa configuration habituelle, il prendra toutefois la forme d’une une visite virtuelle avec l’ambiance, les animations, les ambassadeurs et les produits phares qu’il sera possible de commander en ligne. Les organisateurs vont également mettre en place un système de drive à disposition des professionnels au Palais des Congrès d’Arles pour que les clients puissent retirer leurs commandes les lundi 23et samedi 28 novembre. Quant au Salon ‘Chocolat & Gourmandise’ prévu du 4 au 6 décembre avec la participation de Cyril Lignac, il est maintenu pour le moment.

www.provenceprestige.com


L’AMV versus L’Union Européenne une pétition pour sauver la lavande !

C’est une invitation à l’évasion à laquelle nous convient Yann Durandard, Sébastien Assante et Xavier Blanc. En lançant la plateforme ‘Yes Provence’ en début d’année, les trois amis se sont donnés pour défi de faire (re)découvrir au public le terroir provençal et ses richesses à bord de voitures anciennes.

Citroën 2 CV, Méhari, Mini Monte-Carlo, Coccinelle et Combi Van Volkswagen… autant de modèles ayant connu leur heure de gloire et qui trouvent aujourd’hui une seconde jeunesse avec ‘Yes Provence’. Fondée par les trois acolytes fin 2019 début 2020, implantée à Saint-Rémy-de-Provence et l’Isle-sur-la-Sorgue, la toute jeune société entend bousculer les codes de la location de voiture. «Nous sommes tous les trois motivés par l’envie de faire connaître cette si belle région, explique Yann Durandard. Et quoi de mieux pour découvrir autrement ces magnifiques paysages provençaux que de rouler au volant d’un véhicule ancien ? C’est une façon de prendre le temps de profiter de la balade et de retrouver cette sensation de liberté au volant de voitures décapotées.» 

Une appli pour faire son circuit 
‘Yes Provence’, c’est une flotte d’une quinzaine de véhicules ‘vintage’ qu’il est possible de louer de la demi-journée, à la semaine entière avec ou sans chauffeur, pour ceux qui seraient tentés de retrouver les sensations d’antan, volant en main. «Nous souhaitons que nos clients vivent une expérience originale, souligne Yann Durandard. Nous proposons des paniers pique-nique avec des produits locaux issus du terroir pour ceux qui partent pour la journée et nous plaçons un téléphone à l’intérieur de chaque voiture louée qui renferme une carte interactive proposant les points d’intérêt à découvrir. Ainsi, nos clients n’ont pas à se soucier de savoir où se rendre, ils n’ont qu’à cliquer, tout est indiqué.» Une cinquantaine de points sont actuellement référencés dans les secteurs du Ventoux, des Alpilles et du Luberon : les lieux à visiter, les adresses gourmandes, et même les endroits où l’on peut admirer les plus beaux couchers de soleil. Des voitures anciennes mais avec une pointe de modernité afin de permettre à chacun de s’y retrouver, que ce soit pour des balades en couple, entre amis, pour des mariages et même des opérations de cohésion d’entreprise.

A plein régime
Depuis le déconfinement, l’activité tourne à plein régime. «Notre clientèle vient de toute la France mais aussi du coin, précise Yann Durandard. Avec la crise sanitaire et la période de confinement, je pense que les gens ont besoin de cette liberté retrouvée et de savourer l’instant présent.» Soutenus dans leur démarche par les acteurs locaux (hôtels, restaurants, mairies), les trois amis souhaitent embaucher deux personnes supplémentaires en 2021 pour renforcer l’équipe. En attendant, ils planchent sur la possibilité de mettre à la location des 2 CV 100 % électriques afin de réduire l’empreinte carbone et ainsi faire connaître, dans les meilleures conditions qui soient, les paysages si chers à Marcel Pagnol.

www.yesprovence.com

https://echodumardi.com/tag/provence/page/5/   1/1