Sainte-Cécile : les bons tuyaux de DISPRO pour irriguer vos parcs, jardins ou vignes
En ces temps de changement climatique et de déficit pluviométrique, une société sort son épingle du jeu : « Dispro ». C’est la contraction de « Distribution provençale », une entreprise créée en novembre 1990 à Graveson et spécialisée dans des solutions innovantes d’économie et de gestion de l’eau. Depuis quelques mois, elle est également implantée à Sainte-Cécile-les-Vignes avec une équipe de 37 personnes, des techniciens, des spécialistes en hydraulique, électricité, automatisme, pompage ainsi que des chargés d’affaires.
Stations de pompage, de fertilisation, d’aspersion, d’arrosage intégré, de goutte-à-goutte… Son personnel expérimenté étudie au cas par cas chaque chantier pour vous offrir la solution la plus adaptée à votre exploitation, qu’il s’agisse d’arroser un jardin d’agrément ou de faire pousser des fruits et légumes, des arbres fruitiers ou des vignes.
Dans son agence de Sainte-Cécile, ouverte aux particuliers comme aux professionnels, l’agence bénéficie d’un stock de 4 500 pièces (tuyaux, raccords, pompes, jets, asperseurs…). Son bureau d’études vous propose de réaliser des travaux clés en main pour tous les types d’irrigations. Un 3ème magasin appelé « NPSI » (Nyons Pompage Systèmes d’Irrigation) est également installé plus au nord de Vaison-la-Romaine. L’entreprise dont le siège historique est depuis 32 ans à Graveson, emploie en tout 90 salariés et affiche un chiffre d’affaires annuel de 10M€.
Sainte-Cécile : les bons tuyaux de DISPRO pour irriguer vos parcs, jardins ou vignes
L’Observatoire de la langue et de la culture provençales, installé depuis deux ans à Cheval Blanc, a pour objectif de devenir un acteur culturel essentiel de la région et de faire rayonner la Provence et sa culture. Grâce à ses nombreuses manifestations culturelles, qui se veulent aussi pédagogiques, l’institution présente déjà un bilan très positif.
L’Observatoire de la langue et de la culture provençales (OLCP) a pour vocation d’encourager la pratique de la langue provençale et de valoriser la culture, les arts et les traditions de la Provence. Il est donc à la fois un centre culturel où on trouve des expositions et des conférences, un centre de documentation avec sa médiathèque de plus de 5 000 ouvrages, un centre de formation et d’information, mais aussi une maison d’édition. L’édifice comporte d’ailleurs un espace librairie bilingue.
Grâce à ses nombreux atouts et la variété d’activités qu’il met en place, l’Observatoire affiche déjà un bilan plus que positif, seulement deux ans après son ouverture. Depuis septembre, l’institution a organisé deux expositions, l’une dédiée à Frédéric Mistral, l’autre à Théodore Aubanel qui sera en place jusqu’en mars prochain. Il y a également eu deux conférences sur le thème du 15ᵉ corps et sur l’étang de Berre, l’étang de Bolmon et le canal de Marseille au Rhône. L’OLCP a également proposé des stages de formation à destination des animateurs de cours de provençal dans le milieu associatif, qui ont remporté beaucoup de succès. En décembre, l’Observatoire prévoit diverses animations autour de Noël telles que l’installation d’une crèche provençale, des lectures de contes, une reconstitution du Gros souper traditionnel, ou encore une conférence sur les traditions de Noël en Provence.
De nombreux projets pour l’avenir
L’OLCP est né en 2020. Une initiative du Collectif Prouvènço, qui s’est installé au sein du Mas Saint-Paul, une ferme traditionnelle provençale mise à disposition par la commune de Cheval Blanc. Deux ans plus tard, l’objectif de l’Observatoire reste inchangé : faire rayonner la Provence parmi les grandes régions linguistiques de France. Cependant, l’institution voit plus loin.
Si l’OLCP affirme déjà sa position en tant qu’acteur culturel essentiel à travers les différents projets qu’il propose, mais surtout à travers la diversité de ces projets-là, l’institution veut s’ouvrir à d’autres horizons. En étant un lieu qui laisse libre cours à différents modes d’expression, l’Observatoire veut s’ouvrir à des partenariats avec d’autres acteurs culturels de la région tels qu’Arsud, le Théâtre du Chêne Noir à Avignon, le Musée des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence, le Musée Estrine dans la même ville, ou encore le site archéologique de Glanum.
Ces nouveaux partenariats vont permettre à l’Observatoire d’organiser de nouveaux rendez-vous pour les amoureux de la Provence. Un vide-grenier et un vide-commode provençal devraient voir le jour au printemps prochain. De nouvelles conférences et expositions vont également avoir lieu. L’institution devrait également accueillir le 18ᵉ Congrès International sur la Pierre Sèche en octobre 2023.
2024, une année phare pour l’Observatoire
En 2024, le Collectif Prouvènço fêtera les 120 ans du jour où Frédéric Mistral a reçu le Prix Nobel de littérature pour son œuvre Mirèio. Ce poème publié en 1859 reste l’une des seules œuvres écrites dans la langue provençale. Pour fêter cet anniversaire spécial, une création originale devrait naître de la collaboration entre Jean-Pierre Richard, président de l’OLCP, Gérard Gélas et son fils Julien, qui est l’actuel directeur du Théâtre du Chêne Noir.
Cette collaboration va permettre une synergie entre le Conseil scientifique de l’Observatoire, qui va pouvoir apporter sa connaissance et son expertise, mais aussi inclure des associations garantes de la maintenance et de la mémoire de la culture provençale au projet.
La jeunesse au cœur du rayonnement de la culture provençale
Si le provençal est une option de moins en moins choisie par les jeunes durant leur parcours scolaire, l’OLCP tend à leur redonner le goût de cette culture. Intervenir davantage dans le milieu scolaire, telle est l’ambition de l’Observatoire qui a déjà mis quelques actions en place telles que la Dictée provençale ou encore sa participation au Prix des Collégiens, qui ont toutes deux eu lieu à Salon-de-Provence.
L’Observatoire ambitionne même de réaménager ses locaux afin d’avoir un espace dédié à l’accueil de groupes scolaires et plus généralement des jeunes.
Une double conservation du patrimoine
Si l’Observatoire est un lieu de conservation du patrimoine immatériel, il l’est aussi pour le patrimoine naturel et environnemental. Alors que le réchauffement climatique inquiète, il parait indispensable de protéger les paysages provençaux. L’OLCP a donc pour projet d’aménager le Parc de l’Observatoire.
Ce Parc aura notamment un espace qui s’apparentera à celui d’un musée, il présentera les outils et les anciens métiers agraires. Le public pourra également visiter une sorte de jardin botanique, aussi appelé un arboretum, composé d’une flore méditerranéenne et provençale. Le projet du Parc sera présenté comme un espace ouvert à la promenade, qui, non seulement servira à la conservation, mais qui aura aussi un caractère pédagogique et touristique.
DR
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Le Salon Provence Prestige réunira les commerçants et artisans de Provence du jeudi 17 au lundi 21 novembre au Palais des Congrès d’Arles, où huit entreprises vauclusiennes exposeront leurs produits. Le salon sera inauguré le 17 novembre à 18h en présence de Stéphane PAGLIA, président de la CCI du Pays d’Arles.
Étalés sur plus de 3000m² de surface, ce sont 150 exposants qui feront découvrir au public la Provence sous toutes ses coutures pour cette 29ème édition. Parmi eux, huit seront vauclusiens : l’entreprise pertuisiennes de mode DAMC Créations, le laboratoire culinaire du Pontet Madiy’Apéro, la Truffière de Marcel de Montfavet, les Gourmandises de Jero de Montfavet, les Escargots de Roussillon en Provence, la créatrice de bijoux du Thor Gaïette, le Domaine de la Présidente à Sainte-Cécile-les-Vignes, la créatrice de sous-vêtements Les Péchés de Sarah de Valréas.
Créé en 1994 par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles, ce salon constitue le rendez-vous incontournable des Bouches-du-Rhône pour préparer ses fêtes de fin d’année. Gastronomie, mode, décoration, culture et loisirs, il y en aura pour tous les goûts. Des animations et ateliers gratuits seront également proposés par les exposants pendant les cinq jours. En parallèle, il y aura également le fameux marché de Noël des commerçants les 18, 19 & 20 novembre à la Chapelle Sainte-Anne, sur la place de la République.
Informations pratiques
Le salon sera ouvert le jeudi de 12h à 20h, le vendredi de 10h à 23h, le samedi et le dimanche de 10h à 20h, le lundi de 10h à 17h. Les préventes sont disponibles jusqu’au jeudi 17 novembre à 12h, elles sont au prix de 5€ par adulte, 3€ par jeune (entre 12 et 18 ans). Les groupes de 20 personnes bénéficieront d’un tarif à 3€ par personne. Il est également possible d’acheter son ticket d’entrée directement au salon le jour-J pour 7€ par adulte et 5€ par jeune. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.
Il y a un parking de 200 places à proximité du Palais des Congrès d’Arles, et il y a également des navettes Hippomobiles, qui sont gratuites le week-end, de 13h30 à 18h30 pour relier le centre-ville (place de la République) au Palais des Congrès.
Du jeudi 17 au lundi 21 novembre. Palais des Congrès. Avenue de la 1re Division France Libre. Arles.
V.A.
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Mickaël Vallet, sénateur socialiste de Charente-Maritime, dénonçait, récemment, l’utilisation démesurée de l’anglais et, pire du pire, du globish, (version très simplifiée de l’anglais), notamment par les cabinets de conseil sollicités par l’Etat. Un jargon de « sachants » qui en définitive pourrait bien sonner plus creux qu’il n’y parait.
Meeting, call, feed-back, slides, brainstorming, start-up nation, tous ces anglicismes sont aujourd’hui incontournables pour tous ceux qui se veulent « up-to-date », pardon « dans leur temps ». Un galimatias (ou charabia si vous préférez) qui, de l’avis du sénateur, est un nouveau conformisme conduisant à un formatage et un appauvrissement de la pensée. Plus le langage s’appauvrit plus la pensée s’appauvrit. Le peu fréquentable Joseph Goebbels disait : « Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées »*. Alors soyons plus que jamais vigilant.
La pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion Le langage ne sert pas uniquement à communiquer. Il est parlant et peut en dire beaucoup sur qui nous sommes. Dans un rapport remis au ministre de l’éducation nationale en 2007, le linguiste Alain Bentolila affirmait que : « à la fin du CE1 les enfants au vocabulaire le plus pauvre connaissent en moyenne 3000 mots. Ceux moyennement pourvus atteignent 6000, et le quartile supérieur à peu près 8000. » Inutile de préciser que le niveau de vocabulaire est directement dépendant des milieux sociaux dont sont issus les enfants. Des inégalités que notre système scolaire n’a malheureusement pas réussi à corriger. Pire cette pauvreté du langage peut aussi être synonyme d’exclusion.
Une langue figée est une langue finie Bien sûr il ne s’agit pas de revenir à la marine à voile ou à l’utilisation inconsidérée du plus-que-parfait du subjonctif. Une langue doit savoir évoluer et s’adapter, fût-elle ancienne. Une langue figée est en définitive une langue finie. Mais il y a des usages dont il faut se méfier. Le fait n’est pas totalement nouveau, déjà, en son temps Molière se raillait des pseudos savants qui utilisaient un langage abscons, pédant, voire méprisant. Parfois, ces mots qui sonnent bien à l’oreille résonnent le creux ou le pas grand-chose. Ce globish a été importé par les firmes anglo-saxonnes et plus particulièrement par les cabinets de conseils d’outre-Atlantique. Vous savez ceux qui nous coûtent un pognon de dingue ! Comme le dit très justement le sénateur Vallet à propos des administrations : « quand on est payé par le contribuable, on le sert dans sa langue. Ca vaut pour l’administration comme pour ses dirigeants et ses prestataires ». Et pan sur le bec.
Ici en Provence, le langage oral (avec ou sans accent) reste primordial. Peuchère ! Si au français s’y ajoute les expressions provençales l’étendue du vocabulaire des habitants du cru est sans aucun doute bien supérieure à la moyenne nationale. Et on ne tient pas compte des interjections. Oh côquiiin… Le local : encore une bonne raison d’espérer…
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Les collaborateurs d’idverde Provence et Paul Rambaud, leur directeur, ont célébré huit années consécutives à zéro accident au sein des agences du groupe. Pour l’occasion, une cérémonie a eu lieu mercredi 26 octobre à l’agence de Lamotte-du-Rhône, qui emploie une trentaine de collaborateurs.
Les efforts de prévention, d’innovation et de formation déployés par le spécialiste de la nature en ville ont permis d’atteindre un résultat remarquable. En effet, les collaborateurs d’idverde Provence et Paul Rambaud, leur directeur, ont célébré la huitième année consécutive à zéro accident au sein des agences du groupe. Pour l’occasion, une cérémonie a eu lieu mercredi 26 octobre à l’agence de Lamotte-du-Rhône, qui emploie une trentaine de collaborateurs.
« La sécurité de nos équipes est une priorité et nous déployons tous nos efforts pour en améliorer la prise en compte, explique Arnaud Fauvel, directeur régional Rhône-Alpes idverde. Nous nous fixons comme objectif d’afficher ‘zéro accident’ dans toutes nos agences et nous concentrons une partie de nos innovations sur les enjeux de sécurités. Cela passe par un partage des bonnes pratiques au niveau du groupe ».
Avec ses 10 000 collaborateurs, le groupe idverde, présent dans six pays en Europe, est le leader français et européen des espaces naturels urbains : terrains d’entraînement, jardins sur le toit, espaces de nature en ville, parcours de golf… La mise en œuvre des solutions technologiques de nature active, d’entretien et de préservation de la biodiversité exige un travail technique et quotidien des équipes partout en France et en Europe.
Cet engagement pour la nature doit se faire dans les conditions de sécurité maximales : prévention, sensibilisation, formation et responsabilisation des collaborateurs sont les priorités d’idverde. Le groupe a mis en place un ensemble de procédures – classification des accidents, analyse des tendances et hypothèses quant aux origines et aux racines des problèmes – qui lui permettent de prendre des décisions efficaces et de développer des outils de sécurité adaptés.
J.R.
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Les dernières animations du programme « Tous à vélo en Luberon » se tiendront ce week-end, vendredi 28 et samedi 29 octobre. A cette occasion, une conférence sera animée par le vélo-reporter Jérôme Zindy et une balade à la découverte du Pays d’Aiguessera organisée.
Depuis de nombreuses années, Vélo Loisir Provence développe la pratique du vélo sur le territoire du Luberon. Grâce au soutien financier du programme Leader Haute Provence Luberon, du département de Vaucluse et en partenariat avec les acteurs et associations locales, Vélo Loisir Provence a développé un programme d’animations vélo gratuites : « Tous à vélo en Luberon ». Ce programme mit en place tout au long du mois de septembre et octobre vise à développer les pratiques du vélo ludique et quotidienne pour la population locale et de proximité. Les dernières animations de ce programme se tiendront vendredi 28 et samedi 29 octobre.
Programme Vendredi 28 : conférence « Vélo-reporter et citoyen en transition : du rallye automobile au vélo solaire » animé par Jérôme Zindy.
19h : arrivée de Jérôme Zindy.
20h : café-débat.
Jérôme Zindy, vélo-reporter, parcours les territoires avec son vélo solaire à assistance électrique à la rencontre d’agriculteurs locaux et bio acteurs du circuit court. Ses motivations ? Promouvoir les alternatives positives pour la planète et réaliser des reportages en ayant le plus faible impact possible sur l’environnement.
Places limitées sur réservation – café villageois, rue de la gare, Lauris.
Samedi 29: balade à vélo « De petits villages en petits villages à la découverte du Pays d’Aigues », balade commentée.
Balade proposée au départ du café villageois association Au Maquis, à 9h. Location de vélos possible sur réservation.
Places limitées sur réservation – café villageois, rue de la gare, Lauris.
Retrouvez toutes les informations des animations sur le site de Vélo Loisir Provence–inscriptions balades et conférences à retrouver ici.
J.R.
Sainte-Cécile : les bons tuyaux de DISPRO pour irriguer vos parcs, jardins ou vignes
Je suis déçu et dégouté. Alors que «j’ai tout fait comme on m’a dit…», la deuxième récolte des oliviers de notre jardin sera, cette année, mauvaise. Un leçon qui sonne comme une double morale 1) l’oléiculture est loin d’être une science exacte 2) c’est la nature qui a toujours le dernier mot. Des enseignements dont on pourrait s’inspirer dans bien des domaines…
Faire son huile ce n’est pas rien. Je suis désolé, et pardon par avance pour ceux qui ont un potager, mais c’est quand même autre chose que de faire pousser des courgettes. On a beau dire, dans « l’Olive » il y a une noblesse qu’il n’y a pas dans la pomme de terre. De ce point de vue, l’auguste fruit est à classer dans la même catégorie que la vigne. C’est prestigieux, mais on peut s’en passer, ce qui n’est pas tout à fait le cas pour les pommes de terre ou les courgettes. Comme disait le célèbre philosophe Jérôme Bonaldi: « c’est inutile donc totalement indispensable ».
Ce rameau je le coupe ou je le coupe pas ?
Mais revenons à cette récolte 2022. Je me suis entouré de nombreux conseils extérieurs, j’ai même suivi une initiation à la taille et à l’entretien. Une occasion unique de bombarder de questions les « sachants » de l’olive. J’y ai appris qu’il faut tailler mais pas trop, mais que cette année on peut cependant y aller plus franchement… qu’il faut traiter avant les pluies printanières, mais après ce n’est pas idiot non plus (l’eau de pluie fait ruisseler la fameuse bouillie bordelaise), qu’il faut fertiliser mais c’est pas obligatoire et que cela dépend de l’antériorité et de la nature du terrain, qu’il faut arroser si on peut, mais plutôt au goute à goute qu’avec les tuyères trop généreuses en eau… Je ne vous parle même pas du soin tout particulier qu’il faut apporter à la surveillance de l’arrivée d’éventuels parasites ou maladies. Bref, tout cela mérite qu’on s’y attelle avec sérieux et méthode. Ici l’improvisation n’a pas de place. Ce que j’ai fait, imaginez bien, et avec le plus grand sérieux à commencer par la délicate taille. Ce rameau je le coupe ou je le coupe pas ? Un choix difficile à chaque approche du sécateur. Faut couper ceux qui ont donné du fruit l’an passé et pas couper celui qui pourrait en donner cette année. Comment les reconnaître ? L’angoisse du débutant…
Un truc au passage, si vous vous équipez d’un outil à assistance électrique attendez-vous à avoir une taille naturellement plus généreuse. On se sent pousser des ailes au niveau du sécateur et une confiance nouvelle vous habite tout à coup.
Le résultat n’aura été que pour le feuillage
Malgré toute cette attention, ce temps passé, les intrants certifiés bio, le résultat n’aura été que pour le feuillage. Peu, très peu pour les olives ! Il y a tellement peu de fruits qu’il ne sera peut-être pas nécessaire de faire le déplacement jusqu’au pressoir ! Quelle déception ! Surtout que la première année la récolte étant très prometteuse, les spéculations et les attentes sur la deuxième étaient disons importantes, du genre ambitieuses. Amis et familles attendaient aussi ce présent de la nature ! Au fond c’est une leçon d’humilité qu’il faut savoir entendre… On ne maitrise pas la nature et c’est à nous de nous adapter à elle.
Si on croit le contraire elle saura assez vite vous le rappeler. De ces modestes oliviers à ce qui se passe en ce moment sur notre planète il n’y a qu’un pas que je vous laisse le loisir de franchir ou pas. C’est selon.
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
Sainte-Cécile : les bons tuyaux de DISPRO pour irriguer vos parcs, jardins ou vignes
Rivières, lacs, piscines naturelles… Vous avez envie de faire un plouf dans un endroit paradisiaque ? On vous indique où aller.
Le Vaucluse s’épanouit sur de nombreux paysages. Alors que la nature, sa faune et sa flore dorent sous le soleil de l’été et sa chaleur prégnante, des îlots de fraîcheurs, des petits endroits paradisiaques révèlent de merveilleux oasis. Vous aimeriez déployer votre corps dans la fraîcheur tempérée de l’onde ? On vous dit où.
Avignon, le stade nautique Après 10 ans de fermeture, le stade nautique de Saint-Chamand s’est refait une beauté. Cet équipement emblématique de la ville offre 3 bassins extérieurs : un bassin olympique nordique de 50 m chauffé à 29°, un bassin de plongeon et un bassin ludique. Des activités sportives sont proposées tout au long de l’année : aquagym – aquatraining – aquatonic… L’établissement dispose également d’un centre de remise en forme avec salle de fitness, hammams, saunas, jacuzzis et solarium. Toboggan, jeux d’eau… Proche du centre-ville, il est possible de s’y rendre très facilement avec le tramway. Juste à côté, se trouve la Plaine des Sports, un espace arboré de 7 ha, entièrement dédié à la pratique du sport et à la détente. Le bâtiment est classé patrimoine remarquable du XXème siècle. L’établissement héberge un restaurant Cook coon : sandwichs, plats du jour, salades, douceurs. Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h en hiver ; 7j/7 en été. Les dimanches, c’est Avignon plage Au tarif de 4€ par personne par créneau de baignade, venez profiter chaque dimanche de nombreuses activités sportives, ludiques et de bien-être qui viendront compléter l’offre du stade nautique jusqu’au 28 août de 11h à 19h. Avenue Pierre de Coubertin à Avignon 04 13 60 54 50 http://www.avignon.fr/espaces-culturels-et-sportifs/les-piscines-municipales/
DR Le stade nautique à Avignon
Le plan d’eau de la Riaille à Apt Situé au cœur du Parc naturel régional du Luberon, le plan d’eau de la Riaille est un plan d’eau artificiel de 8 ha, créé pour les loisirs. Il regroupe sur un même site une aire de baignade, un solarium, des jeux d’eau, des activités de loisirs, des infrastructures sportives (courts de tennis, parcours santé), des aires de détente, des tables de pique-nique, un « snack », un restaurant et prochainement une aire de camping-car et un skate-park (mars 2020). Une piscine flottante de 230 m², entourée de plages en bois, a été installée au large des berges naturelles et reliée par deux pontons flottants en liaison avec les espaces ludiques. Deux zones de baignade ont été créées : un grand bassin de 160 m2 et 1,40m de profondeur et un petit bassin de 70 m² et 40 cm de profondeur. La surveillance de la baignade est assurée quotidiennement jusqu’au 31 août 2019 de 13h à 19h. Les cheminements qui relient la zone de baignade – le poste de secours – les sanitaires sont accessibles aux PMR. L’accès est gratuit. Plan d’eau de la Riaille à Apt.
La Riaille à Apt
Etang de la Bonde à Cabrières d’Aigues L’étang est ouvert à la baignade toute l’année. A l’ombre des pins les familles y déjeune à l’ombre. L’étang de la bonde est ouvert à la baignade, surveillée l’été sur une partie. Il faut noter que selon l’intensité des précipitations et le débit de l’Eze durant la période hivernale, l’étang voit son niveau varier de saison en saison. Un grand parking gratuit est accessible en face du café du lac. Un snack extérieur et une buvette, à côté du camping, sont ouverts en haute saison. Quatre courts de tennis sont à disposition toute l’année. Etang de la Bonde à Cabrières d’Aigues.
DR Etang de la Bonde à Cabrières d’Aigues
Le plan d’eau de Cadenet situé au Camping Val de Durance, ce plan d’eau dispose d’une plage aménagée, ainsi qu’une zone de pêche. Accès payant pour les personnes extérieures au camping (adultes 6€, enfants 3€). Ce lac naturel de 3 hectares dispose d’une plage de sable fin accueillant les amateurs de baignades, de bains de soleil et, en haute saison, d’activités nautiques. La sécurité des baigneurs est assurée par des maîtres-nageurs. Le lac est ouvert jusqu’au 31 août. Un petit snack propose boissons et encas. Il est bien sur possible d’apporter son pique-nique. Plan d’eau de Cadenet. Chemin les routes à Cadenet.
DR Plan d’eau de Cadenet du camping de Val de Durance
Le lac de Paty à Caromb Le lac artificiel, où l’on peut se baigner, est né de la construction d’un barrage sur le Lauron à la fin du XVIIIe siècle, longtemps le plus imposant de France. A l’époque, il s’agissait d’alimenter toute l’année les moulins de Caromb, le village qui se trouve en contre-bas. Aujourd’hui, le Paty, c’est d’abord un agréable lieu de pique-nique, de baignade et de pêche, avec sa guinguette ombragée et ses berges bien pratiques, pour se rafraîchir ou taquiner la truite. Mais le Paty ne se résume pas à son lac. La retenue elle-même et le Vallat de Chaudeyrolles constituent un paradis pour les batraciens (Grenouille rieuse ou Salamandre tachetée), et les libellules dont on peut admirer le ballet incessant. Aux abords de la Pré Fantasti – une demeure réputée hantée qui remonte au temps des papes d’Avignon – vous pourrez observer plus d’une centaine d’oiseaux : parmi eux, certains sont rares, comme la Huppe fasciée orange et noire ou la Pie grièche méridionale blanche à tête noire. Enfin, en vous baladant dans les collines qui dominent le site, sur un sentier balisé, vous croiserez de nombreux mammifères au cœur d’une forêt de pins d’Alep et de chênes. En chemin, vous découvrirez des ouvrages en pierre sèche. Ils témoignent de l’exploitation pastorale et agricole du site, patiemment façonné par les hommes. Lac du Paty. Chemin du Paty à Caromb
DR Le Lac du Paty à Caromb
Le lac de Monteux C’est la base de loisir gratuite courue par le tout Avignon. On y pratique toute sorte de loisirs nautiques. On y trouve aussi des aires de jeux pour les enfants et une plage surveillée. Baignade surveillée dans la zone autorisée. Plage privée avec espace transat (avec service boisson), Location de pédalos : simple ou avec toboggan, de Paddles/Kayaks, Parc gonflable sur l’eau. Réservation au 04 90 70 14 90, ou au Snack de la Dune. En poussette, aux heures fraîches, on apprécie le sentier pédagogique qui longe le lac. A côté ? Il y a Wave Island avec ses toboggans, tubes, vagues de surf, cascade, rafting et aussi le parc Spirou. 800 allée de Beaulieu à Monteux. 04 88 84 72 17. info@waveisland.fr
DR Le Lac de Monteux, la baignade y est gratuite mais le parking est payant
Le lac de Prato plage A Pernes-les-Fontaines la baignade à la plage Prato plage est surveillée. On y propose même des cours de natation et d’aquagym. Un snack permet de s’y restaurer. Un grand parking privé permet d’accéder à la plage. 534, chemin de la Prato plage à Pernes-les-Fontaines. Gratuit. Tout public.
Le plan des Salettes à Mormoiron Une petite plage de sable bordée de pins où la baignade est surveillée. L’on peut aussi y faire de l’accrobranche et aussi du VTT ainsi que de la pêche. Un petit restaurant y propose ses spécialités locales avec vue sur le lac. Plan d’eau des Salettes à Mormoiron.
Les Gorges du Toulourenc Au pied du Mont Ventoux, il y a Malaucène et ses magnifiques gorges du Toulourenc, la rivière qui s’y déploie sur 30 kilomètres, du château d’Aulan jusqu’à l’Ouvèze. On peut s’y baigner après le hameau de Veaux, à Entrechaux et à Saint-Léger-du-Ventoux. En raison de la préservation des massifs forestiers -notamment des incendies de forêt- il est préconisé d’appeler la mairie avant de s’y rendre pour vérifier que les gorges sont accessibles. Gorges du Toulourenc à Malaucène, Entrechaux et Saint-Léger du Ventoux.
DR Les gorges du Toulourenc
Le plan d’eau du Revestidou à Caderousse Le plan d’eau s’étend sur 20 hectares. On s’y baigne, on y pêche des Brochets, des Sandres et des Carpes et l’on peut même y faire de la planche à voile –à condition de l’emporter avec soi-. Plan d’eau du Revestidou. Les Brotteaux à Caderousse. D’accès au site de baignade ici. http://www.caderousse.fr/Plan
Sainte-Cécile : les bons tuyaux de DISPRO pour irriguer vos parcs, jardins ou vignes
Le Mistral est autant associé à l’image de la Provence que le crachin l’est à celle de la Bretagne. Bénéfique ou néfaste, vénéré ou décrié, ce vent catabatique (qui descend la pente sans la remonter) est, n’hésitons pas à le dire, totalement ambivalent. En parfait intrus, il s’invite dans la vie des provençaux et l’affecte parfois. Mais le Mistral rend respectueux et humble. Une vraie leçon de vie.
Après le pont le plus célèbre du monde, la Provence peut s’enorgueillir d’avoir, avec le Mistral, le vent régional le plus célèbre. Il est tellement illustre qu’il se décline en centre commercial, en radio FM, en réseau de transport en commun, en biscuits, en frégate pour la Marine Nationale ou encore en bonbons (dans sa version gagnant)… Pas sûr qu’il en soit de même pour la Tramontane. Désolé pour nos voisins du Languedoc-Roussillon.
Un vent de couloir
Qualifié par les météorologues de vent de couloir, le Mistral est une incursion d’air polaire maritime qui nous vient de l’océan atlantique. Il prend naissance au sud du Lyonnais, en aval du Mont Pilat et du massif de la Chartreuse. Il dévale la vallée du Rhône jusqu’à la mer et peut être ressenti jusqu’en Corse voire les iles Baléares. C’est cadeau !
Vent de secteur Nord / Nord-Est, il doit atteindre la vitesse d’au moins 32 nœuds (soit 60km/h environ) et avoir une persistance d’au moins 6 heures pour bénéficier de l’appellation. Sans cela ce n’est qu’un vulgaire coup de vent.
S’il apporte de la fraîcheur en été, il accentue la froidure en hiver. On ne peut quand même pas gagner à tous les coups. Le Mistral peut être particulièrement violent. Le 19 novembre 1967, il a été mesuré au sommet du Mont Ventoux avec des pointes à 320 km/h. Il faut éviter de sortir la caravane ce jour-là !
Un vent qui nettoie
Le Mistral est un vent sec qui nettoie le ciel et amène le soleil. Il rend l’air plus limpide et permet de voir loin. Voire très loin. Un vent qui dégage l’horizon et ouvre des perspectives, ne faudrait-il pas y voir un symbole ? Les provençaux seraient-ils plus lumineux et plus visionnaires ? Ca dépend, sans doute, du sens et de la force du vent…
En tout cas, il est, aujourd’hui, prouvé scientifiquement que la lumière peut avoir une incidence directe sur l’état moral des personnes. « Un tueur de mélancolie », disait ce bon vieux Nietzsche. Et sans cette lumière si cristalline sublimant les couleurs nombre d’illustres peintres n’auraient pas fait le voyage et seraient restés tout simplement sur le port d’Honfleur. Donc, merci Éole et son fiston le Mistral.
Un vent qui attise
Si le Mistral peut être à bien des égards bénéfique, il a aussi son revers. Malheureusement. Il peut être un vrai fléau pour les cultures et totalement dramatique, en cas d’incendie, pour les massifs forestiers. On le soupçonne également de rendre fou. Sans doute qu’à forte dose…
En avril 1965, il a soufflé sur Marseille pendant 23 jours d’affilé. Il y a de quoi devenir fada ! Aujourd’hui, une journée dans la circulation de la cité Phocéenne suffit. Et pour certains il provoque aussi migraines et insomnies…
Un vent très influent
Depuis toujours, il a fallu composé avec le « Maestral » (nom provençal). Les constructions traditionnelles avec leurs légères inflexions vers l’Est, dans leur orientation Nord Sud, permettaient de réduire les effets du vent. Dans les zones très exposées les arbres peinent à s’y développer. Ainsi, dans la plaine de Cavaillon et de la Durance on a planté quantités de haies de cyprès pour protéger les cultures maraichères et arboricoles. Et ça marche.
Des cyprès au nord pour se protéger du vent, des platanes au sud pour se protéger du soleil, le bon sens de ceux qui nous ont précédé pourrait, en ces temps, nous inspirer d’avantage… Lumineux disions-nous ?
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.