21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Depuis une vingtaine d’années, l’association vauclusienne Bienvenue en Provence regroupe les sites de visite répartis dans cinq départements dans une démarche commune pour faire de la publicité sur lieu de vente. Aujourd’hui, ses dépliants sont distribués dans 1 700 points d’information et sa présence numérique est de plus en plus forte.

Ce jeudi 21 novembre, les membres du conseil d’administration de l’association Bienvenue en Provence vont se rendre dans l’un des sites adhérents, la Chartreuse à Villeneuve-lès-Avignon, pour l’assemblée générale. L’occasion pour tous les adhérents de se réunir afin que l’association fasse un bilan des services qu’elle a proposés dans l’année. « On offre un service moyennant un coût, donc il est normal que tous les ans on vienne présenter les résultats, c’est-à-dire combien de dépliants on a distribués, où, comment, l’état du réseau, les résultats sur le plan numérique et sur la distribution des dépliants, les actions de communication que nous avons mis en place, etc », explique Jean-Paul Trinquier, président de Bienvenue en Provence.

L’association évoquera également les axes de développement pour l’année suivante et présenter les budgets pour montrer où va l’argent des adhérents. « Ça permet d’avoir une transparence totale au niveau des actions qui sont menées et des financements qui sont engagés », ajoute le président. Depuis deux décennies, Bienvenue en Provence met en lumière les sites touristiques du large territoire qu’est la Provence, en allant de Montélimar au Nord à Montpellier à l’Ouest, à Saint-Tropez à l’Est, et jusqu’à la Méditerranée au Sud.

Une association qui mutualise

Avant, chaque site essayait de distribuer son dépliant sur les points d’impact touristiques, c’est-à-dire les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc. Si aujourd’hui, certains le font encore, le constat est évident pour Jean-Paul Trinquier. « Ce système a très vite montré ses limites, puisque si tout le monde se met à faire ça, ça créerait véritable capharnaüm », affirme-t-il. C’est là qu’intervient l’association Bienvenue en Provence.

Le cœur du travail de l’association, c’est la publicité sur lieu de vente, autrement dit de distribution des flyers. C’est comme cela que Bienvenue en Provence a débuté. Puis, l’association s’est étoffée et a commencé à proposer des services en fonction de l’évolution des dispositifs et des besoins des adhérents, des touristes qui sont en séjour sur la zone et des visiteurs.

La création d’un guide

« Nous avons créé un guide de visite qui regroupe une grande partie des adhérents », explique Jean-Paul. Le guide ‘Bienvenue en Provence’ est tiré à plus de 400 000 exemplaires par an et mis à jour tous les ans avec les nouvelles données, les nouveaux tarifs, les nouvelles animations et les nouveaux événements.

« Le guide permet d’avoir un outil de mutualisation, mais aussi de réduire les coûts pour les adhérents. »

Jean-Paul-Trinquier

Afin de permettre la diffusion des informations de chaque site touristique, l’association implante un réseau de présentoirs important qui distribue les dépliants de ses adhérents, mais aussi le guide ‘Bienvenue en Provence. Ce sont autour de 1 700 points d’informations qui possèdent ces présentoirs et permettent le rayonnement des sites qu’encadre l’association.

Bienvenue en Provence dispose de présentoirs de comptoir, mais aussi de présentoirs sur pied. Certains sont même accompagnés d’un écran. ©Bienvenue en Provence

Une présence sur le numérique

Ces dernières années, le numérique s’est développé, ainsi que les réseaux sociaux. Force est de constater, ils représentent aujourd’hui un atout majeur dans la communication des sites touristiques. Ainsi, Bienvenue en Provence, elle aussi, s’est mise à la page et a développé sa présence sur le numérique.

« Cette année, nous avons fait de gros efforts pour être de plus en plus présents sur le numérique. »

Jean-Paul-Trinquier

Aujourd’hui, l’association possède un site internet, qui comptabilise environ 80 000 visiteurs par an, des réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook, sur lesquels Bienvenue en Provence partage des idées de sortie, les nouveaux événements proposés par ses adhérents, des bonnes adresses ‘Art de vivre’, des itinéraires touristiques, des parcours artistiques, et bien d’autres choses. L’association envoie également sept newsletters par an entre mars et octobre. Elle dispose aussi de présentoirs munis de QR codes pour les touristes qui préfèrent avoir les informations et les divers itinéraires sur leur smartphone plutôt qu’en version papier.

Une cinquantaine d’adhérents

Parmi la cinquantaine d’adhérents de l’association, on retrouve une multitude de sites aussi différents les uns que les autres, comme des monuments historiques, des musées et des sites ‘Art de vivre’ comme des domaines viticoles par exemple. Cela témoigne de la diversité de la Provence. « La promotion des territoires se fait bien le biais des organismes territoriaux qui sont liés à des frontières administratives (communes, départements, régions, offices de tourisme), explique Jean-Paul Trinquier. Notre axe de travail, c’est justement de ne pas rentrer dans ce zonage administratif, mais plutôt de le gommer pour faire une unité de communication et de circulation entre les sites de visite sur ce vaste territoire. »

Ainsi, l’association travaille sur un territoire assez large, qui s’étale sur trois régions (PACA, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) et sur cinq départements (Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Drôme, Gard, Ardèche). Parmi les sites adhérents, on trouve : Ôkhra (Roussillon), le Pont Saint-Bénézet (Avignon), le Château La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade), le Salin de Giraud (Arles), les Arènes de Nîmes, le Château de Suze-la-Rousse, la Grotte de la Salamandre (Méjannes-le-Clap), le Château de Montélimar, et bien d’autres.

Une synergie avec des offices de tourisme

S’il peut sembler que l’association fait de la concurrence aux différents offices de tourisme du territoire, la réalité est tout autre. Bienvenue en Provence travaille avec les offices de tourisme, dans lesquels les dépliants des adhérents sont distribués. « On a des fortes relations avec les offices de tourisme, les hôtels, les campings, les sites de visite, les résidences de vacances », ajoute le président de l’association.

Bienvenue en Provence se veut le lien entre les sites de visite et les opérateurs. « On est complémentaires parce que les offices de tourisme font la promotion de leur territoire et des sites de visite mais après, quand on leur demande des infos sur des sites en dehors de leur zone d’action, il faut qu’ils aillent chercher l’information de ces lieux, explique Jean-Paul Trinquier. Nous, on leur apporte cette information. » Ainsi, l’association facilite la diffusion de la communication et de l’information des sites de visite, non seulement auprès des touristes directement, mais aussi auprès des prescripteurs, que sont les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc.

Pas de nouveau projet en vue pour l’association. Pour le moment, Bienvenue en Provence souhaite renforcer les services qu’elle propose déjà et continuer de développer sa présence sur le numérique afin de satisfaire au mieux les touristes, mais aussi ses adhérents.

© Bienvenue en Provence


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

L’association l’Oustau de la Culturo Prouvençalo d’Avignoun organise la 9ᵉ édition de sa Semaine Provençale du vendredi 27 septembre au dimanche 6 octobre. La Cité des Papes va accueillir de nombreux événements pour l’occasion comme des conférences, des spectacles ou encore des expositions.

Cette année, la culture provençale célèbre plusieurs anniversaires phares : les 120 ans de l’obtention du Prix Nobel de Littérature (1904) par Frédéric Mistral, les 150 ans de la naissance (1874) du poète et prosateur Joseph d’Arbaud, les 100 ans de la disparition (1924) du poète-paysan Charloun Rieu, mais aussi le centenaire de la création de l’association Lou Riban de Prouvènço (1924) par l’écrivaine avignonnaise Henriette Dibon.

Ces figures emblématiques de l’histoire de la Provence seront mis à l’honneur lors de la Semaine Provençale d’Avignon, du 27 septembre au 6 octobre, à travers un programme d’événements riche et varié. « Labellisée Terre de Culture 2025, Avignon, cité historique s’il en est, est fière de faire vibrer auprès du plus grand nombre la culture provençale, si lumineuse et inspirante », déclare Cécile Helle, maire d’Avignon. La Semaine Provençale sera inaugurée le samedi 28 septembre avec un passo-carriero (défilé de rue) mené par le groupe musical Aragorn, suivi, à 11h30 au Palais du Roure, par un apéritif d’honneur offert par la Ville d’Avignon.

Les conférences et lectures

•Le samedi 28 septembre, le Musée Vouland (17 Rue Victor Hugo) va accueillir Alain Costantini, majoral du Félibrige, qui lira et commentera les textes provençaux de Joseph d’Arbaud.

• Le lundi 30 septembre, Annelyse Chevalier, majorale du Félibrige, évoquera le marquis Folco de Baroncelli et le Riban de Prouvènço à l’Hôtel de Ville (Place de l’Horloge).

• Le mercredi 2 octobre, Rolande Falleri, mestresso en Gai Sabé du Felibrige, abordera De Clar-de-luno à la Bèstio, les animaux sous la plume de Joseph d’Arbaud, au Museum Requien (67 Rue Joseph Vernet).

• Le jeudi 3 octobre, André Gabriel mènera une conférence-concert, organisée par le Félibrige, sur la musique selon Mistral à l’Opéra Grand Avignon (1 Rue Racine).

• Le vendredi 4 octobre, l’historien Philippe Martel analysera Frédéric Mistral vu par la critique à son époque et après, à l’Hôtel de Ville (Place de l’Horloge).

• Le samedi 5 octobre, Bernard Deschamps, secrétaire de l’Oustau de la Culturo Prouvençalo d’Avignoun, parlera de Dr. Simon-Jude Honnorat, lexicographe, précurseur de Frédéric Mistral, à la Bibliothèque Ceccano (2 Bis Rue Laboureur).

• Le samedi 5 octobre, Odile Guichard, conservatrice du Musée Louis Vouland, animera la conférence ‘Les arts de Provence au Musée Vouland’, au Théâtre de l’Entrepôt (1 Ter Boulevard Champfleury).

• Le mercredi 9 octobre, la Semaine Provençale sera prolongée par Michel Bouisson, directeur du CREDD’O à Graveson, qui animera la discussion ‘Frédéric Mistral, un Prix Nobel, mais encore ?’ au Théatre de l’Entrepôt (1 Ter Boulevard Champfleury).

Les spectacles musicaux et de danse

• Le dimanche 29 septembre, Jean-Bernard Plantevin et ses musiciens donneront un concert au sein de la Chapelle Saint-Louis (18 Rue du Portail Boquier).

• Le lundi 30 septembre, l’ensemble Pantaï en Còr proposera des chants polyphoniques provençaux de diverses régions d’oc, de Catalogne et des vallées italiennes occitanes à la Chapelle Saint-Louis (18 Rue du Portail Boquier).

• Le mardi 1ᵉʳ octobre, André Gabriel (galoubet-tambourin) sera accompagné d’Hélène Andreozzi au piano pour de la musique provençale du XXᵉ siècle au Conservatoire de musique Grand Avignon (3 Rue du Général Leclerc)

• Le dimanche 6 octobre, le public pourra voir le spectacle du Riban de Prouvènço ‘Lou Riban emé sa ribambello’, avec la participation de
Jean-Bernard Plantevin, André Chiron, André Gabriel, Stéphane Manganelli et Provenç’Art, au Théâtre Benoît XII (12 Rue des Teinturiers).

• Le dimanche 6 octobre, un concert sera donné à la Basilique Notre-Dame des Doms (Place du Palais) en partenariat avec Musique sacrée et orgue en Avignon.

©La Culturo Prouvençalo d’Avignoun

Les expositions

• Durant toute la durée de la Semaine Provençale, le public pourra admirer l’exposition ‘La taulo de Mistral’ (La table de Mistral), dont la scénographie a été faite par l’Ataié Coustume Prouvençau, au sein de la chapelle du Palais du Roure (3 Rue Collège du Roure).

• La Bibliothèque Ceccano (2 Bis Rue Laboureur), quant à elle, accueillera ‘La Prouvènço de Mistral’ (La Provence de Mistral), avec des visites guidée les jeudis 3 et 10 octobre à 11h.

• Le Palais du Roure, le Musée Vouland et Avignon Tourisme organiseront des expositions autour de La Provence et de ses peintres, avec visites guidées le samedi 28 septembre et le vendredi 4 octobre.

• Au travers de l’exposition ‘Capo e Mantèu de l’Estello d’Avignoun’, aux salons du Palais du Roure 3 Rue Collège du Roure), le public en apprendra davantage sur le costume provençal.

• L’exposition de la Fédération Française de Course Camarguaise et du club taurin Le Regain mettra en lumière la course camaraguaise au sein de la Salle du Rex à Montfavet (Rue des Paroissiens).

• L’exposition ‘La classe d’antan’, organisée par la Carreto de MountFavet, vous replongera dans votre nostalgie à l’Espace Metaxian à Montfavet (70 Cours Cardinal Bertrand).

©La Culturo Prouvençalo d’Avignoun

Les autres événements

• Le vendredi 27 septembre, le Félibrige et les Archives départementales de Vaucluse feront découvrir au public des documents félibréens au Palais des Papes (Palce du Palais).

• Le lundi 30 septembre, les archives municipales de la Ville d’Avignon organisera une visite commentée sur le sport en Provence.

• Le mardi 1ᵉʳ octobre, l’association Moulin Notre-Dame et le Flourege immergera le public dans le monde provençal et sa langue, à travers chants, contes, histoires au Moulin Notre-Dame.

• Le mercredi 2 octobre, l’Escolo Capouliero dóu Flourege vous fera découvrir les mystères d’Avignon au travers d’une visite guidée en ville.

• Le mercredi 2 octobre, la Bibliothèque Ceccano (2 Bis Rue Laboureur) accueillera un spectacle pour enfants de 3 à 6 ans.

• Le jeudi 3 octobre, la Bibliothèque Ceccano (2 Bis Rue Laboureur) vous fera découvrir la Provence vue dans les livres anciens.

• Le samedi 5 octobre, le Balèti, bal populaire provençal, aura lieu au sein de la Salle du Rex à Montfavet (Rue des Paroissiens).

• La cuisine provençale sera mise à l’honneur durant toute la durée de la Semaine Provençale au travers des menus proposés à l’Ecole Hôtelière de la CCI de Vaucluse.

©La Culturo Prouvençalo d’Avignoun

Renseignements au 04 90 80 82 59 (Département culture de la Ville d’Avignon) ou au 06 07 01 69 06 / bernat.deschamps@gmail.com (Oustau de la Culturo Prouvençalo d’Avignoun).


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Malgré les JO à Paris, l’inflation, la crise politique induite par la dissolution surprise, « Les clientèles française et internationale ont été fidèles au rendez-vous du Vaucluse » explique Pierre Gonvalvez, le président de Vaucluse Provence Attractivité (VPA). « Beaucoup de Parisiens ont été attirés par le climat, l’art de vivre, le patrimoine ». Sur le podium, parmi les 43% de visiteurs étrangers (+3%), le trio gagnant sont la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, viennent ensuite les Suisses et les Britanniques.

Cette fréquentation stable se vérifie dans la plupart des territoires vauclusiens, seuls le Luberon et le Grand Avignon sont en légère progression grâce aux festivals. D’ailleurs les professionnels du tourisme sont 66% (contre 70% l’an dernier) à reconnaître avoir connu une bonne fréquentation de leurs établissements.

©Vaucluse Provence Attractivité

Cela s’explique par la renommée du département, son attractivité, la richesse de ses propositions culturelles, patrimoniales, oeno-touristiques, ses paysages, ses saveurs, son côté nature, ses randonnées et ses vélo-routes.

©Vaucluse Provence

Entre le 1er janvier et le 31 août, on a enregistré + 4% de séjours et VPA compte bien faire fructifier cette progression à la rentrée avec une campagne sur le tourisme durable baptisée « Changez de plan! Explorez le Sud autrement! » un partenariat avec la Région Sud. Et au coeur de la Semaine de la Mobilité (15-22 septembre), sont ciblés la promotion des déplacements doux en train et les hébergement écolabellisés pour rallonger la durée des séjours. Parmi les destinataires privilégiés, les seniors adeptes d’activités éco/slow, sans voiture, à vélo, en bus et en train, attirés par l’oeno-tourisme, la gastronomie et l’art de vivre de Vaucluse.

Prochaine opération : le 7 octobre « EducTour buissonier entre Le Lac des Monteux et la Via Venaissia pour découvrir les aménagements sécurisés pour les 2 roues et les itinéraires cyclables. Mais, tout au long de l’année, le Ventoux, le Luberon, les Dentelles de Montmirail, la forêt des cèdres, les champs de lavande, le sentier des ocres et le tour des villages perchés vous attendent.

Pour en savoir plus cliquez ICI


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Ce vendredi 13 septembre, Luminagora va présenter son nouveau spectacle son et lumière ‘Mistral de Provence’, basé sur un manuscrit inédit de Frédéric Mistral, à Gordes. Le spectacle mêlera comédiens, danseurs, lumières et projections de fresques géantes sur le château du village.

Luminagora, qui fêtera ses 10 ans l’année prochaine, développe des itinéraires lumineux autour de quatre labels : Lumières du Gard, Magistrale Provence, Hérault du Patrimoine, et Grand Est illumination. Le collectif artistique va proposer un tout nouveau spectacle, ‘Mistral en Provence’ qui sera présenté ce vendredi 13 septembre à Gordes, où Luminagora avait déjà présenté une œuvre en 2023, ‘La déesse de Gordes’, qui retraçait l’histoire de la commune.

L’idée de ‘Mistral en Provence’ est née de la rencontre entre Richard Kitaeff, maire de Gordes, et Valérie Siaud, historienne de la Provence, descendante de la famille Roumanille, éditeur et libraire local du XIXᵉ siècle. Le spectacle de Luminagora sera basé sur un tout nouveau manuscrit de Frédéric Mistral, qui sera dévoilé au public lors de l’événement. Ce vendredi 13 septembre lancera la tournée ‘Mistral en Provence’ programmée pour 2025, pour laquelle le collectif vient d’installer ses studios à Vedène.

Une quinzaine de comédiens sublimés par des vidéomappings

Le spectacle ‘Mistral en Provence’ allie projections mapping vidéo, spectacle vivant et arts graphiques pour rendre hommage à la Provence et à Frédéric Mistral. Ce dernier sera interprété par un comédien, qui sera entouré d’une quinzaine d’autres. Ensemble, ils parcourront les origines de la Provence, l’eau et les fontaines, les poèmes de Mistral sublimés, la vie des villages provençaux, la crèche provençale, l’univers du vin et des terroirs, la famille Roumanille et le manuscrit, la sieste paresse de Mistral, ou encore la Camargue et les traditions provençales.

©Luminagora

Ce groupe de comédiens et danseurs seront sublimés par des fresques géantes, réalisées par le peintre Christian Jequel, résidant et travaillant à Marseille, qui travaille avec une technique au couteau. Ses œuvres seront animées grâce à la technologie et aux graphistes puis projetées en vidéomappings sur une façade du château de Gordes pendant le spectacle.

Vendredi 13 septembre. 22h. Gratuit. Place du Château. Gordes.


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Le 2 septembre dernier le groupe Pernod-Ricard annonçait un accord de partenariat avec le PSG. Cette nouvelle plongea immédiatement la cité phocéenne dans un état de sidération et de colère. Face à cette bronca et aux menaces de boycott du petit jaune, le groupe de spiritueux marseillais a dû faire machine arrière et renoncer à cet accord trois jours plus tard.

Maintenant les choses sont claires, « le vrai pastis de Marseille » fait partie du patrimoine de la ville et de la Provence. On ne peut y toucher. Permettre au club parisien d’y associer son nom d’une façon ou d’une autre c’était pour les supporters de l’OM, et une bonne partie des habitants de la ville, un sacrilège et une provocation intolérables. Et cela, à un moment où le célèbre breuvage affiche fièrement dans sa communication « Born à Marseille ». Ricard ne peut pactiser avec l’ennemi parisien, c’est une question de principe et d’honneur. Dans la vie il y a des choses qui ne sont pas négociables…

Mais si on y regarde de près cet accord entre le groupe Pernod-Ricard et le PSG n’était pas aussi impliquant que cela. En effet, ce partenariat ne portait que sur la dimension internationale du club et pas sur la ligue 1 française. De plus il ne s’agissait pas d’apposer la marque du pastis en question mais plutôt de mettre en avant les autres spiritueux du groupe d’avantage adaptés aux marchés internationaux. De plus en France, la loi Evin n’autorise pas des marques d’alcool ou de tabac à être présentes sur des maillots. Donc aucun risque de voir la marque Ricard associée joueurs du PSG. Mais imaginons un instant que cela soit possible. Cela ne pourrait-il pas être aussi compris comme une conquête de la cité phocéenne sur la rivale parisienne ? Une humiliation en quelque sorte. Mais ne rêvons pas.

Si la loi autorisait Ricard à sponsoriser le foot de cette manière il y a belle lurette que la marque serait présente sur les maillots des joueurs de l’OM. Il n’y aurait pas le début du commencement du moindre débat.

Au fond avec cette histoire presque « pagnolesque », les dirigeants de Pernod-Ricard ont eu la démonstration que les marseillais étaient très attachés à leur pastis et au groupe auquel il appartient. Beaucoup de marques rêveraient d’une telle relation avec leurs clients.


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Vous l’avez peut-être aussi remarqué, ici en Provence presque toutes les maisons individuelles, en tout cas celles qui disposent d’un jardin, sont dotées d’une bétonnière. Jusqu’à là rien d’anormal, le provençal de souche ou d’adoption a sans doute une âme de bâtisseur. Mais bizarrement ces objets à l’esthétique plus que douteuse sont souvent laissés à la vue de tous, tel des trophées remportés de haute lutte contre on ne sait qui ou on ne sait quoi.

Qu’est-ce qui pousse nombre d’habitants de maisons individuelles à exhiber ainsi leurs bétonnières ? Quelles significations pourraient avoir cette coutume locale ? Les ethnologues et autres sociologues devraient se pencher sur cette coutume très en vogue dans le sud de la France. Autrefois, dans les villages de plusieurs régions du nord de la France, les paysans mettaient bien en évidence leur tas de fumier. C’était le moyen de montrer leur réussite. L’importance du tas de fumier étant proportionnelle à la richesse de son propriétaire. Comme quoi. Dans les pays de montagne ça marche aussi avec les stères de bois. Autres pays autres mœurs.

Une absence de courage pour terminer des travaux en cours

Dans notre cas, s’agit-il de montrer sa richesse ? Pas sûr. Ne serait-ce pas un moyen d’être prêt à dégainer très rapidement si un besoin en béton se faisait pressant ? Pas sûr non plus. Un manque de place dans le garage ? C’est possible. Ou alors plus simplement une absence de courage pour mettre l’engin à l’abris ou pour terminer des travaux en cours ? Sans doute beaucoup plus probable. C’est en tout cas un vrai sujet. Si cela ne vous a pas sauté aux yeux, prêtez y attention et vous verrez.

Qu’est-ce qui pousse nombre d’habitants de maison individuelle a exhibé ainsi leur bétonnière ?

Ce qui est peut-être important c’est justement que l’objet soit bien en vue

Peut-être qu’un entrepreneur en quête d’une bonnes idées pourrait imaginer une sorte de housse à l’esthétique travaillée protégeant le dit objet des intempéries et des regards. Vu le nombre de bétonnières en circulation c’est à coup sûr la fortune assurée ! Quoique… ce qui est peut-être important c’est justement que l’objet soit bien en vue, telle la grosse berline de luxe qu’on laisse en bonne place devant la maison. Mais celle-là on la rentre au garage la nuit…

Peut-être que pour éradiquer le phénomène il faudrait instaurer une taxe à la bétonnière ? En France, pour modifier des comportements et « rendre les populations plus vertueuses » on a pris l’habitude de créer des taxes. Ça a au moins l’intérêt de remplir les caisses de l’État qui en ont bien besoin. Mais comme le chantait Renaud, qui un temps posa ses truelles du côté de l’Isle-sur-la-Sorgue, « laisse béton » ! C’est pas important. On s’en fiche. Elles font parties du décor ces bétonnières…


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Il y a 50 ans disparaissait Marcel Pagnol, sans doute l’un des meilleurs attaché de presse de la Provence, de ses hommes, de ses paysages et de son art de vivre. Mais que reste-t-il aujourd’hui de son œuvre ? Des clichés surannés empreints de nostalgie ? L’image d’une certaine France, dont les valeurs semblent s’être évanouies ? Peut-être pas tant que cela…

Marcel Pagnol aura été pour des générations d’écoliers, auxquels j’appartiens, un premier pas dans le monde de la littérature et ensuite, d’une certaine manière, dans celui du cinéma. Mais Pagnol était plus, bien plus que cela. C’était la mise en scène d’un modèle, de ce que pouvait être au fond la vie, avec ses valeurs et son organisation sociale. Je m’y retrouvais, je m’y projetais. J’étais le petit Marcel qui partait chasser la perdrix avec son copain Lili dans les collines d’Aubagne.

Le monde de Pagnol était et reste encore comme une bulle, un lieu refuge. Son œuvre est avant tout un éloge des choses simples et authentiques, au-delà de la peinture sociale, parfois sarcastique mais toujours bienveillante. Un univers où la nature à la fois dure et généreuse, rythme la vie de ceux qu’elle accueille. En résumé, ce qui nous manque aujourd’hui !

« Il est universel, sauf peut-être en Chine »

Fernandel

Ensuite, j’ai compris que Pagnol était plus qu’un écrivain régionaliste. Après avoir été un auteur succès pour le théâtre, il a été un grand cinéaste et grand un producteur. Il aimait à dire que le cinéma était née le même jour et au même endroit que lui. Il a été de ceux qui ont beaucoup contribué à populariser le cinéma parlant, qualifié à l’époque par certains esprits chagrins de « théâtre en conserve ». Aujourd’hui, Marcel Pagnol fait partie de ces permanences comparables aux traces laissées par des Dumas, Cocteau, Prévert ou Brassens. « Il est universel, sauf peut-être en Chine » disait Fernandel, qui joua dans 6 de ses films. Jean-Luc Godard prétendait que son cinéma avait influencé le néo-réalisme italien et l’école du cinéma vérité. Il a été, en France, le premier à avoir utilisé des décors naturels. « Du cinéma qui tient le coup » disait le réalisateur et co-fondateur de la nouvelle vague. Le cinéma de Pagnol a trouvé aujourd’hui dans les films de Robert Guédiguian un digne héritier : mêmes sujets, même sensibilité, mêmes unités de lieu, et même mode de fonctionnement …. des bandes de copains qui font du cinéma et prennent du plaisir.

« Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque »

On ne saurait rendre hommage à cet ambassadeur de la Provence sans se remémorer quelques dialogues savoureux. Dans la scène de la partie de carte du film Marius, où César (joué par Raimu), après le très fameux : « tu me fends le cœur », lâche au comble de sa mauvaise foi « si on ne peut pas tricher entre amis ce n’est pas la peine de jouer aux cartes » ! Ou encore Fernand Charpin dans le Schpountz  qui s’adresse à Fernandel : « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! ». Avec ses personnages hauts en couleur, ses dialogues grandiloquents et truculents le petit monde de Pagnol est unique. Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque ». Le plus bel hommage que notre langue pouvait lui rendre à part peut-être de le rebaptiser « Marseille Pagnol » !


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

La 3ᵉ édition du SCAD Animation Fest, organisée par SCADFILM, aura lieu ces vendredi 5 et samedi 6 avril dans l’enceinte de l’école SCAD (Savannah College of Art and Design) à Lacoste. Au programme : des projections tous publics, des rencontres avec des professionnels, la découverte de l’école, et une séance dédiée aux scolaires.

« L’industrie de l’animation est florissante en Provence, et plus particulièrement dans le Vaucluse, déclare Cédric Maros, directeur général de SCAD Lacoste. L’animation est le programme d’études le plus populaire de SCAD. » Le festival SCAD Lacoste Animation Fest a donc du sens. Sa troisième édition aura lieu ces 5 et 6 avril.

Plusieurs invités prestigieux interviendront et présenteront leurs créations au public tels que Julien Chheng, qui a remporté le César du Meilleur film d’animation en 2023, mais aussi Richard Adenot, à l’origine des franchises Moi, Moche et Méchant, Les MinionsComme des Bêtes et Tous en Scène ou encore le film Le Grinch. Cette année pour la première fois, les enfants de l’école élémentaire de Lacoste pourront assister à une séance qui leur est dédié le vendredi 5 avril.

Le programme du vendredi 5 avril

13h30 : le Storyboarding avec Julien Chheng (co-fondateur, réalisateur et producteur, Studio La Cachette)
Cette présentation explorera la stratégie de storyboard pour créer des plans visuels dynamiques qui guident les projets animés du script à l’écran.

15h30 : le Concept Illustration avec James Rinere (ancien élève du SCAD, artiste concept, Ubisoft Studio).
Ce temps d’échange permettra d’en apprendre plus sur le métier d’artiste conceptuel dans l’industrie du jeu vidéo, dans lequel le processus créatif commence souvent par la concept illustration, qui influence tout ce qui suit. Chaque personnage, paysage, accessoire et bien plus encore est soumis à plusieurs cycles de conception avant le début du travail d’animation et d’effets.

18h : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et session de questions-réponses avec Richard Adenot (directeur créatif d’Illumination).
Une famille de canards décide de quitter la sécurité d’un étang de la Nouvelle-Angleterre pour un voyage aventureux en Jamaïque. Cependant, leurs plans bien conçus tournent mal quand ils se perdent et se retrouvent à New York. Cette expérience les incite bientôt à élargir leurs horizons, à s’ouvrir à de nouveaux amis et à accomplir plus qu’ils n’auraient jamais cru possible.

20h30 : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et une masterclass de Richard Adenot en anglais.

Programme du samedi 6 avril

16h : SCAD Animation Showcase et questions-réponses sur le programme d’animation.
Une sélection de courts métrages produits par les étudiants sera présentée au public.

17h : le Best of Annecy Enfants 2023.
Découverte d’une collection de courts métrages du célèbre Festival international du film d’animation d’Annecy.

18h : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et un temps d’échange avec Julien Chheng en français.
Lorsqu’elle brise accidentellement son violon bien-aimé, le duo doit entreprendre un long voyage vers le pays d’Ernest, Gibberitia, qui abrite le seul artiste capable de le réparer. Mais quand ils arrivent, ils sont choqués de découvrir que toutes les formes de musique sont interdites à Gibberitia depuis de nombreuses années et qu’un pays autrefois connu dans le monde entier pour ses incroyables musiciens est devenu silencieux. C’est à Ernest et Célestine et à leurs nouveaux amis, dont un mystérieux hors-la-loi masqué, de ramener la musique et le bonheur au pays des ours.

20h30 : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et une masterclass de Julien Chheng.

Les projections sont au prix de 5€.
Inscription obligatoire (pour chaque atelier ou projection) sur internet.

Vendredi 5 et samedi 6 avril. SCAD. Maison Basse. Lacoste.



Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Pour prolonger les festivités de fin d’année, Gilbert Chiron, conteur dans le groupe des ‘conteurs du Trac‘ proposera un spectacle créé par Martine Deval, ce jeudi 4 janvier à Bonnieux.

Il raconte des histoires en français et en provençal qui parlent des villages de Provence, de leurs habitants, des bêtes et même du loup qui est revenu dans les montagnes. À Bonnieux, il racontera une veillée de Noël provençale improvisée. Un goûter sera offert par l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon à l’issue du spectacle.

Jeudi 4 janvier. 15h30. Entrée libre. Mairie. 3 Rue Jean-Baptiste Aurard. Bonnieux.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/provence/   1/1