23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Le patrimoine religieux est confronté aujourd’hui à un risque de dégradation accélérée. Investir dans les travaux de réhabilitation de ces sites nécessite de réfléchir à l’usage des lieux afin qu’ils continuent d’être fréquentés par le plus large public, conservés et entretenus dans la durée. Dans ce but, la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame. Cinq prix seront remis en avril 2023 et se verront dotés de 20 000€ chacun.

Le patrimoine religieux est l’un des principaux éléments du patrimoine de proximité : environ 45 000 édifices religieux sont répartis sur tout le territoire national. Il constitue un bien commun, visible et accessible à tous. Sa valeur est multiple : historique, géographique, sociale, spirituelle. Il constitue souvent le cœur de la commune.

Depuis sa création, la Fondation du patrimoine a permis de sauvegarder plus de 7 000 édifices religieux. Ces actions, qui ont représenté 60% de ses collectes de dons, montrent que l’avenir du patrimoine religieux est un enjeu de territoire et de cohésion, qui concerne les cultes, mais aussi les communes et leurs habitants.

La baisse de la pratique religieuse, le manque d’entretien, les coûts de travaux croissants, les contraintes financières des collectivités et regroupement des communes menacent la pérennité à long terme de ce patrimoine.

Pour encourager la fréquentation et de nouveaux usages permettant la préservation de ces lieux, la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame, qui récompensera les initiatives originales et consensuelles d’usages partagés ou de reconversions, portées par des propriétaires publics et privés.

Les objectifs du prix Sésame

  • D’identifier des initiatives d’usages partagés entre une activité cultuelle et d’autres activités culturelles, sociales, voire économiques, ou de reconversion vers d’autres usages que cultuels ;
  • De récompenser les projets les plus qualitatifs ;
  • De valoriser ces réussites et de les faire connaître plus largement afin d’inspirer les propriétaires publics et privés.

Les critères de sélection

  • La concertation et le soutien local du projet ;
  • Sa compatibilité avec l’usage cultuel actuel ou d’origine ;
  • Le respect de l’architecture et de la qualité patrimoniale du bâtiment ;
  • L’ouverture au public et la fréquentation du site ;
  • L’impact positif sur le territoire.

Présentation des candidatures
Les candidats peuvent candidater dès à présent et jusqu’au 3 février 2023. A cette fin, ils doivent compléter un dossier et l’adresser à leur délégation régionale de la Fondation du patrimoine.

Toutes les informations sur le prix et les documents téléchargeables sont disponibles ici.


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Les prix de l’immobilier ont poursuivi leur hausse cette année dans la plupart des pays européens. Si l’on compare le deuxième trimestre 2022 à l’année 2010, les prix des logements ont augmenté en moyenne de 48 % dans l’Union européenne et ceux des loyers de 18 %.

Sur cette période, 24 pays membres de l’UE ont connu une hausse du prix des logements et seulement trois les ont vu diminuer (Grèce, Italie et Chypre). Les prix ont plus que doublé en Estonie (+196%), en Hongrie (+168%), au Luxembourg (+135%), en Lettonie (+131%), en Lituanie et Tchéquie (+130% chacun), ainsi qu’en Autriche (+121%). En Belgique et en France, la hausse s’établit à respectivement 45 % et 31 % sur douze ans.

Concernant les loyers, depuis 2010, ils ont augmenté dans 25 États membres de l’UE et diminué dans deux (Grèce et Chypre), les hausses les plus importantes ayant été observées en Estonie (+214%), en Lituanie (+139%) et en Irlande (+82%). En France, le prix des loyers a augmenté de 9 % sur la période étudiée, soit une hausse deux fois moins élevée que la moyenne européenne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Le film ‘WET’, réalisé par des étudiants de la promo 2021 de l’école des nouvelles images, remporte le prix du meilleur film étudiant lors du festival Animator Fest en Serbie.

La dixième édition du festival Animator Fest s’est déroulée en septembre à Jagodina, en Serbie. A cette occasion, le film ‘WET’, réalisé par des étudiants de la promo 2021 de l’école des nouvelles images, a remporté le prix du meilleur film étudiant. Le jury a salué ‘une histoire courte pleine d’esprit et intéressante’ avec une ‘excellente qualité, esthétique visuelle et sophistication technique’. Ce n’est pas le premier prix remporté par le court-métrage. En juillet, déjà, le film ‘WET’ remportait le prix du meilleur court-métrage d’animation au Snake Alley Film Festival, aux Etats-Unis.

Synopsis : ‘Lors d’un palpitant massage, une dame va séduire son masseur. Un jeu de séduction va se dérouler à travers les différentes pièces d’un spa. Un labyrinthe de sensations, de chair et de vapeur, qui va les amener à se rencontrer de nouveau’.

Un film de Marianne Bergeonneau, Melina Mandon, Lauriane Montpert, Cloé Peyrebrune et Elvira Taussac, sur une musique originale de Jérémie Esperet.

Le film ‘WET’ remporte le prix du Meilleur court-métrage d’animation au Snake Alley Film Festival, aux Etats-Unis © DR

L’Animator Fest

Le festival du film d’animation pour les enfants et les jeunes de Serbie a été fondé en 2013 dans le but de promouvoir la production nationale de films d’animation réalisés par de jeunes auteurs de moins de 18 ans. S’il a été créé comme une plateforme créative de développement de la production nationale de films d’animation, le festival est devenu en 2017 un événement culturel international en enrichissant sa programmation d’une sélection européenne de films d’animation. A partir de 2018, le festival s’est enrichi d’une nouvelle catégorie, celle réservée aux films réalisés par des professionnels, des étudiants et autres.

J.R.


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

L’explosion des prix de l’énergie impacte fortement le pouvoir d’achat des Européens. Depuis le début de l’année 2021, les prix mondiaux du pétrole ont doublé, ceux du charbon ont presque quadruplé et ceux du gaz naturel en Europe ont été multipliés par près de sept. Comme il n’est pas prévu que les prix des combustibles fossiles redescendent à leurs niveaux d’avant-crise avant un certain temps, les pays européens doivent désormais s’adapter à une facture d’importation plus élevée pour ce type d’énergies.

Dans un document publié en août, le FMI estime que le ménage européen moyen verra en conséquence son coût de la vie augmenter d’environ 7 % cette année par rapport à ce qui était prévu en janvier 2021. Ce chiffre reflète l’effet direct de la hausse des prix de l’énergie ainsi que ses répercussions diverses sur d’autres biens et services.

Dans la plupart des pays d’Europe, la flambée des prix de l’énergie exerce une pression encore plus forte sur les ménages à faibles revenus, car ils consacrent une part plus importante de leurs dépenses à l’électricité et au gaz. Notre graphique donne un aperçu de l’impact de la hausse des prix sur le budget des foyers selon le niveau de revenus dans une sélection de pays européens. C’est en Estonie et au Royaume-Uni que les ménages les plus modestes (dernier quintile) sont les plus exposés, avec une augmentation du coût de la vie qui pourrait atteindre respectivement 25 % et 15 % pour ce groupe de la population. Les ménages français sont en comparaison mieux protégés, avec une hausse moyenne estimée à environ 3 %.

Les grandes différences d’impact que l’on observe entre les pays s’expliquent en grande partie par des divergences en matière d’approvisionnement, de réglementations, de structures de marché, de réponses politiques et de pratiques contractuelles. Le FM précise que la hausse du coût de la vie pourrait s’aggraver en cas d’interruption totale des importations de gaz en provenance de Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Pour la 16ème année consécutive, les critiques du Club de la presse Grand Avignon Vaucluse viennent de remettre les prix ‘Coups de Cœur’ du Festival Off à quatre spectacles.

Parmi dix spectacles sélectionnés, le Jury du Club de la presse Grand Avignon-Vaucluse a attribué les prix ‘Coups de Cœur du #OFF2022’ à quatre spectacles. Les critères de sélection étaient basés sur le texte, la créativité, la qualité scénique, l’implication et le talent des artistes.

‘Le journal intime d’adam et eve’ (Sham’s bar théâtre), par Cie Family Francis Grisol

Très loin du mythe religieux, c’est une œuvre unique en son genre : l’adaptation, pour la première fois en français, de trois livres de Mark Twain. Nous y suivons les deux premiers habitants de la Terre à travers leur rencontre, leur histoire d’amour et leur découverte du monde. De nombreux thèmes comme la peur , le pardon, le langage, la sexualité, la naissance, mais aussi la mort sont abordés en douceur tout au long de la pièce. Une écriture limpide et féministe, touchante et équilibrée entre des considérations profondes et un humour affiché. La mise en scène épurée n’en demeure pas moins riche de sens par le choix des postures et des costumes. Comme enfermé dans une boule de neige, le duo interagit avec subtilité avec son public tout en maintenant un jeu de comédien équilibré et sensible. Pièce émouvante, touchante et poétique.

‘Believers’ (Théâtre Le Grand Pavois), par la Compagnie Le 6’Thèmes Théâtre

Une histoire à la fois triste et belle, profonde et touchante, qui se compose à quatre mains pour un seul jeune couple que l’on voit s’aimer, se construire, fonder une famille… Une mise en scène étonnante et créative dans laquelle le décor tourne autour d’un seul objet : un lit, symbole du nid, de l’îlot dans lequel on se réfugie pour l’amour ou quand rien ne va plus. Des sujets forts : l’amour, la mort, la croyance, la responsabilité parentale, l’espoir bien sûr aussi… Et s’Il existe, Dieu, où est Il dans tout ça ? Pour qui ? Pourquoi ? Avec en filigrane la philosophie de Kierkegaard … et le Wonderful word de Black / Colin Vearncombe, si troublant ! De jeunes comédiens merveilleux et percutants, inoubliables, dans ce rôle trop sérieux de jeunes parents affectés par le handicap d’un enfant. Une terrible et belle leçon de vie.

‘Bienvenue au Bel Automne’ (La Luna), par la Compagnie Cavalcade

Avec ce spectacle, on est face à la vieillesse, certes, mais pour débloquer les portes du silence, rompre les tabous et célébrer la vie. Sylvia Bruyant, auteure et metteuse en scène de la pièce, saisit avec une plume au réalisme incisif et à l’humour tendre l’univers d’un EHPAD et crée avec talent un lien fort entre la grande vieillesse et les vieux en devenir que nous sommes. Elle dit elle-même aimer écrire sur les sujets qui la dérangent. On peut même dire « sur les sujets qui dérangent ». Dans cette pièce, donc, qualifiée par l’auteure de « fantaisie douce-amère », on retrouve Virginie, aide-soignante, qui vient d’être mutée à la maison de retraite « Le Bel Automne ». Parce qu’elle cherche désespérément à avoir un enfant, elle pense soulager sa douleur en passant des nouveau-nés aux vieillards. Avec elle, on découvre les autres membres de cette petite communauté : Maïté l’autre aide-soignante encartée CGT, la directrice quelque peu hystérique mais bienveillante, Dolorès infirmière misanthrope, le docteur, mais aussi toute une galerie de portraits des résidents, des lieux et des visiteurs, tous plus attachants les uns que les autres. Et ce combat pour devenir maman, comme un fil rouge, fait écho à ces fins de vie qui nous racontent tellement la vie. Qu’est-ce que le théâtre sinon une succession d’instants hilarants de tendresse qui nous amènent à questionner le monde et sa réalité parfois si cruelle ? Qu’est-ce que le théâtre sinon ce grand éclat de rire qui nous assaille comme une vague bienfaitrice et bouleversante ? ‘Bienvenue au Bel Automne’ est en cela un grand moment de théâtre. Parce qu’on en ressort grandi d’émotion et secoué du rire qui nous réconcilie avec la vie.

‘Der Menschen fresser Berg… ou la montagne’ (Episcène), par La Compagnie des Vrais Majors

Un spectacle de rue adapté à la scène, présentant une sortie de résidence du montage de l’adaptation du film allemand de 1930, ‘Der Menschen Fresser Berg’. Un spectacle qui casse le 4ème mur en invitant parfois le public à participer, qui casse tous les codes en intégrant également ceux qu’on oublie et qui sont dans l’ombre des pièces: metteur en scène et technicien. La mise en scène est folle, part dans tous les sens, toute la salle est sollicitée par les 4 comédiens qui semblent jouer leurs propres rôles avec une grande justesse. Un festival désopilant de foutraque bien monté, où tout vole en l’air, une bouffée d’air frais montagnard !


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Le réseau Initiative France, 1er réseau associatif de financement et d’accompagnement des entrepreneurs, vient de remettre les Prix Initiative Remarquable 2022. Présidé par Carole Bellemare, rédactrice en chef adjointe au Figaro Economie, le jury a distingué cinq entreprises pour leur impact positif sur le territoire, la société, l’environnement et leur innovation. Parmi les lauréats, l’entrePôt, une Scop Avignonnaise ouverte depuis mai 2021, a reçu le prix ‘Impact Territorial’.

Ils étaient 15 finalistes à avoir été sélectionnés parmi plusieurs centaines d’entreprises Label Initiative Remarquable. Créé en 2020, par le réseau Initiative France, ce Label met à l’honneur les entrepreneuses et entrepreneurs qui placent la responsabilité environnementale, territoriale, sociale ou sociétale au cœur de leur projet d’entreprise.

Jeudi 30 juin, le réseau Initiative France a remis les prix Initiative Remarquable 2022. Présidé par Carole Bellemare, rédactrice en chef adjointe au Figaro Economie, le jury, composé d’experts de l’entrepreneuriat et de l’impact RSE, a distingué cinq entreprises pour leur impact positif sur le territoire, la société et l’environnement. Ces lauréats ont remporté une dotation financière de 4 000 € ainsi que de la visibilité pour leur projet.

Parmi les cinq entreprises lauréates, l’entrePôt, une société coopérative et participative (Scop) Avignonnaise, a reçu le prix ‘Impact Territorial’. Créée en mai 2021 par Lucie Tisserand, Céline Laplanche et Isabeau Gaillard, l’entrePôt est financé et accompagné par Initiative Terres de Vaucluse.

L’entreprise fait le lien entre les producteurs locaux et les entreprises pour limiter les déchets et le plastique. Elle conditionne, pour les professionnels, des produits d’épicerie sèche Bio et locaux en format Zéro déchet. Egalement, elle collecte chez ses clients des biodéchets pour en faire du compost chez ses agriculteurs partenaires.

L’objectif de l’entrePôt est de créer un écosystème circulaire local pour proposer une alimentation durable et réduire la consommation des ressources.


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

Les effets de la guerre en Ukraine se font sentir sous bien des aspects. La Russie et l’Ukraine exercent une influence majeure sur l’économie mondiale en raison du rôle qu’elles jouent en tant que principaux fournisseurs d’un certain nombre de matières premières essentielles : des combustibles fossiles aux denrées agricoles, en passant par plusieurs métaux indispensables dans l’industrie.

Comme détaillé dans les dernières « Perspectives économiques de l’OCDE » : « À eux deux, ces pays représentent environ 30 % des exportations mondiales de blé, 15 % des exportations de maïs, 20 % pour les engrais minéraux et le gaz naturel, et 11 % pour le pétrole. De surcroît, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont tributaires des exportations russes et ukrainiennes de métaux précieux ».

En conséquence, les prix de bon nombre de ces matières premières ont fortement augmenté depuis le lancement de l’invasion russe, le 24 février 2022. Comme le met en avant notre graphique, c’est le cas notamment du charbon et du blé, dont les prix ont connu une hausse moyenne comprise entre 60 % et 70 % (variation entre le cours moyen de janvier et celui sur la période allant du début de l’invasion russe jusqu’au 1er juin). L’envolée des prix est également importante pour d’autres matières premières stratégiques, comme le gaz et le pétrole (de 25 % à 55 %), mais aussi des métaux comme le nickel et le platine (entre 21 % et 47 %).

Cette flambée généralisée des prix et les perturbations qui pourraient en découler auront des répercutions importantes pour de nombreuses économies, notamment pour les pays émergents et en développement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

En obtenant 79 sur 100 pour sa stratégie RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) et développement durable l’avignonnais GSE figure parmi le 1% des entreprises les plus performantes en la matière. Evalué par l’organisme de notation international indépendant Eco Vadis créé en 2007 à Paris, ce résultat permet au contractant général vauclusien d’obtenir la médaille platine, soit le plus haut niveau de notation décerné par EcoVadis.
Dans le détail, GSE, qui est évalué ainsi depuis 2016, a obtenu la note de 80/100 sur les volets environnementaux, éthiques, sociaux et de respect des droits de l’homme, et une note de 70/100 pour les achats responsables.
« GSE doit assumer un rôle de pilote dans l’amélioration des standards de notre secteur pour le développement durable, explique Roland Paul, président de GSE et président du Comité RSE. L’ensemble du Groupe est prêt à relever les grands défis du développement durable, et faire de GSE une entreprise toujours plus engagée et responsable. »

Evaluée par EcoVadis depuis 2016, l’entreprise avignonnaise GSE a obtenu la médaille platine 2022 pour son engagement en matière de stratégie RSE et développement durable.

Une entreprise engagée
En plus de cette évaluation, GSE s’est soumise à l’évaluation de ses pairs, au travers du Global Compact France, branche hexagonale du réseau Global Compact. Cette initiative des Nations Unies regroupe plus de 13 000 participants dans 170 pays, réunis autour de l’engagement volontaire en matière de développement durable, dans le strict respect des 17 objectifs de développement durable adoptés en 2015 par l’ONU, autour du respect des droits de l’homme, des normes internationales du travail, de la préservation de l’environnement et de la lutte contre la corruption, afin de construire un monde plus durable et inclusif d’ici 2030. GSE a adhéré au programme dès 2003, en devenant un des membres fondateurs et a siégé 17 ans à son conseil d’administration.

Dans le cadre de sa politique RSE, GSE a ainsi établi une feuille de route de développement durable récapitulant les objectifs à atteindre d’ici 2025. GSE s’est donc lancée dans la certification environnementale et l’éco-responsabilité de ses projets immobiliers, pratique l’inclusion, le recyclage des déchets et le bien-être dans ses bureaux comme sur les chantiers, a réduit ses émissions de CO2 liées aux déplacements de 10% depuis 2016, diminué de moitié sa consommation de papier et a formé 660 collaborateurs à l’anti-corruption. 75% des objectifs de la stratégie ont déjà été remplis.

Par ailleurs, GSE a créé en 2018 ‘GSE Foundation’ qui a pour objectif de développer et soutenir des actions « d’intérêt général à caractère humanitaire, éducatif, culturel et social à travers le monde ». Le fonds de dotation est dirigé par un conseil d’administration composé de 7 salariés de GSE et de Michel Gambassi, ancien collaborateur et président de GSE Foundation. Le premier projet à voir le jour a été la construction d’un internat à Katmandou, au Népal, ou encore une ferme-école à Mananjary, à Madagascar.

Des collaborateurs heureux
Fondé 1976 par deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues, GSE est spécialisé dans la conception de projets clés en main. L’entreprise, passée début 2019 sous le pavillon du groupe de construction allemand Goldbeck leader sur le marché européen de la construction clef en main (CA de plus de 4 milliards d’euros, 7 800 personnes, 70 sites), assure ainsi la prise en charge complète de projets de construction (recherche et qualification foncière, études techniques, montage d’opération, travaux, service après-vente) dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux et de loisirs,

Parmi les derniers chantiers en date notamment, un centre logistique de 18 900 m² réalisé pour le compte de GLP à Pinto, au sud de Madrid, en Espagne. Cette plate-forme logistique, baptisée ‘G-Park Pinto’ comptera 1 200 m² de bureaux et plusieurs parkings capables d’accueillir 239 voitures, 9 camions et plus de 60 vélos. L’ensemble, qui doit être livré en septembre 2022, sera certifié BREEAM Very Good. Il sera également équipé du système BMS (Battery management system), avec suivi de la consommation sur place ou à distance, ainsi que d’un éclairage LED qui fonctionnera avec des détecteurs de présence et d’intensité.

En 2020, GSE a réalisé un chiffre d’affaires de 665M€. Le groupe compte environ 460 collaborateurs répartis dans six pays en Europe, et en Chine, dont 14 implantations en France.

L’entreprise vauclusienne s’est aussi dotée d’un nouveau siège situé dans la zone de l’aéroport à Avignon. Inaugurée en octobre dernier, cette vitrine du savoir-faire de la société intègre des espaces de travail (accueil des clients, salles de réunions et de co-working, open spaces et lieux privatifs pour s’isoler, laboratoire de recherche) et des espaces de détente (tennis, terrain de volley, de pétanque, salle de sieste, de fitness avec coach, vestiaires, douches, foyer, bar, restaurant avec un chef qui propose des plats bio). De quoi expliquer que 93% des collaborateurs de GSE affirment prendre du plaisir au travail.

Découvrez le pôle dédié à l’innovation au sein de GSE situé dans son nouveau siège d’Avignon inauguré en octobre dernier dans la zone de l’aéroport.

Conservation du patrimoine religieux : la Fondation du patrimoine lance le prix Sésame

La guerre en Ukraine a servi de révélateur à un mouvement de fonds entamé depuis de nombreux mois : l’augmentation des approvisionnements en matières premières ainsi que la hausse des prix de l’énergie. Une situation qui met en péril l’ensemble du secteur du BTP dont les représentants de la Fédération du BTP 84 et de la Capeb de Vaucluse sont venus tirer la sonnette d’alarme à l’invitation du président de la CCI de Vaucluse

« Bien sûr nous ne sommes pas la seule industrie touchée, mais cela impacte fortement notre activité », constate à regret Christian Pons, président de la Fédération du BTP de Vaucluse.
Il faut dire qu’après 2 ans de Covid le secteur s’était mis en ordre de bataille pour faire face à la reprise économique tant espérée. La flambée des prix de l’énergie et des matières premières a depuis remis en cause les perspectives de croissance tant espérée jusqu’alors.
« Cela fait 3 mois qu’il y a une forte inflation même si cela commencé depuis 1 an déjà, poursuit le président de la Fédération du BTP. A part le bois, le carrelage ou les tuiles par exemple, il n’y a pas réellement de pénurie mais plutôt une telle demande, de la Chine et des Etats-Unis notamment, que les prix explosent tout comme les délais de livraison. Tout cela était déjà présent avant le conflit en Ukraine qui a eu un effet aggravant. Il ne faut donc pas croire que tout vient de cette guerre même si cela a déclenché une vraie crise dans l’énergie. » Ainsi, si l’augmentation des prix se montait à +2% en 2021, elle s’élève déjà à +9% depuis le début de l’année.

Prix des matériaux : c’est la tuile…
+10% en janvier puis +15% en mars pour les tuiles, +20% au premier trimestre pour le carrelage tout comme +50% pour les treillis soudés, +9% pour les parois de douche, +15% pour le PVC, +28% pour l’alu, +15% pour le bois, +15% pour le béton, +40% pour les enrobés ou bien encore +27,4% pour une porte en 12 mois… Des travaux publics au second œuvre en passant par le gros œuvre, tous les familles du BTP sont donc touchées par ces hausses.
« Quand on parle de ce type d’augmentation il est toujours difficile de cerner l’impact sur les chantiers, explique Christian Pons. Cependant, on peut estimer aujourd’hui que cela entraîne, tous travaux confondus, un surcoût compris entre 8% et 12% du prix de vente d’une maison par exemple. »
Une situation intenable pour des entreprises dont les marges sont actuellement comprises entre 0% et 3%.
« Ce n’est pas possible de travailler à perte alors que les trésoreries ont été asséchées par deux ans de Covid », s’alarme le président de la Fédération du BTP 84 qui demande notamment le prolongement du PGE (Prêt garanti par l’Etat).
Outre les matériaux, le secteur espère également des aides pour aussi faire face aux hausses des coûts de l’énergie, du carburant, des transports… Dans ce contexte d’incertitude difficile de se projeter en raison d’une validité des devis de plus en plus courte et des grilles tarifaires sans visibilité.

De gauche à droite : Daniel Leonard, vice-président de la Fédération du BTP84 et président de la branche TP, Christian Pons, président de la Fédération du BTP84, Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, ainsi que Philippe Herzog, président de la Capeb de Vaucluse et représentant de la Chambre de métiers et de l’artisanat 84, ont évoqué les problématiques de la filière de la construction particulièrement frappée par la hausse des prix et les difficultés d’approvisionnement.

Des devis sans prix
« Beaucoup continuent de travailler en perdant de l’argent, regrette pour sa part Philippe Herzog, président de la Capeb 84 (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) et représentant de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Vaucluse. Il y a un vrai problème de rentabilité, il faut désormais compter 30% du montant des matériaux dans le devis. Ces coûts changent tellement que certains professionnels reçoivent des devis sans prix qui seront établi lors de la livraison ! Même, la palette est devenue payante maintenant. »
Et les professionnels vauclusiens du BTP, qui représente plus de 2 000 entreprises et plus de 12 000 emplois dans le département, de dénoncer en chœur les limites de la mondialisation pour expliquer cette situation.
« Il y a un problème de spéculation, tout particulièrement avec l’énergie, dénonce Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. Il faut donc réintroduire la fabrication en France pour être moins dépendant de ces fluctuations. Le plan de relance du gouvernement devrait ainsi permettre de relancer la ré-industrialisation du pays. »

« Il s’en est fallu de peu que Carpentras se retrouve sans eau.»

Christian Pons, président de la Fédération du BTP de Vaucluse

Pour illustrer cette problématique, le président du BTP prend l’exemple de la conduite d’eau de grand diamètre qui a cassé à Carpentras il y a quelques jours. « Il a fallu toute la solidarité des entreprises locales pour trouver les tuyaux nécessaires à la réparation car il n’y avait pas les matériaux chez les fournisseurs. Il s’en est fallu de peu que Carpentras se retrouve sans eau. Cet évènement devrait d’ailleurs inciter les collectivités à engager une réflexion sur la création de ‘stock stratégique’ afin de faire face à ce type d’incident. »

Quelles perspectives et quelles solutions ?
« Nous sommes tous menacés si nous ne parvenons pas à stabiliser la situation, prévient Christian Pons. Les ‘petits’ résistent mieux mais les PME et les ‘gros’ peuvent être laminés en seulement quelques mois. »
Une des réponses passe par l’adaptation de la réglementation des prix dans le cadre des marchés publics. Exit donc les « prix ferme et non-révisable ».
« Il faut pouvoir actualiser les prix, prévoir une clause d’imprévisibilité (ndlr : pour que les maîtres d’ouvrage participent aux éventuels surcoûts des matériaux) et geler les pénalités de retard », réclament les professionnels et artisans du BTP de Vaucluse.
Un début de réponse a déjà été apporté avec la nouvelle circulaire du 30 mars 2022 relative à l’exécution des contrats de la commande publique dans le contexte actuel de hausse des prix de certaines matières premières. L’Insee calcule également les indices tous les 45 jours, et plus tous les 90 jours, afin d’être plus réactif sur les prix.
La Capeb et la Fédération du BTP demandant aussi la chasse aux offres ‘kamikazes’ avec des propositions anormalement basses provenant de gens « qui ne respectent pas les critères sociaux ». Mais tout cela concerne les marchés publics.
Côté privé, « c’est porte close, regrette Christian Pons. Les grands promoteurs nous disent ‘on a déjà vendu, on ne peut rien faire’. Cela peut pourtant entraîner l’arrêt des programmes si personne ne fait l’effort de compenser une partie des surcoûts. »

« Il faut faire émerger une intelligence locale. »

Philippe Herzog, président de la Capeb 84

En finir avec les guerres de clocher
« Aujourd’hui, tout est ralenti, s’inquiète le président de la CCI de Vaucluse. Il y a d’abords eu les présidentielles, puis la nomination du nouveau gouvernement et après il y aura les législatives et les vacances. Tout sera vraiment opérationnel en septembre et au final on aura ‘cramé’ 2022. »
« Il faut faire émerger une intelligence locale pour répondre à ces problématiques », complète le président de la Capeb 84 qui espère « que les aides publiques seront à la hauteur des enjeux de la rénovation énergétique. »
« Dans tous les cas, il faudra être unis, les fédérations et les entreprises, comme c’est le cas aujourd’hui avec la Capeb et la Fédération du BTP, se félicite Gilbert Marcelli. Les guerres de clocher c’est terminé ! Il faut que nous soyons tous alignés autour des mêmes objectifs avec la Région Sud et le Conseil départemental de Vaucluse également. »

https://echodumardi.com/tag/prix/page/3/   1/1