Afin de répondre aux offres spéciales ‘inflation’ de ses concurrents dans le secteur de la restauration rapide ou du snacking, le précurseur du ‘3+1 gratuit’ lance une nouvelle formule pour les petits budgets.
La chaîne de boulangerie Marie-Blachère, dont le siège est basé à Châteaurenard après avoir déménagé des Angles l’an dernier, vient de lancer une nouvelle formule : ‘Le p’tit malin’. Le principe ? Le client peut choisir 4 produits salés ou sucrés parmi une sélection comprenant des croque-monsieur (jambon ou fromage), des sandwichs (jambon-beurre ou viennois au thon), des cookies, des donuts ainsi que des boissons de 33cl ou 50 cl.
L’offre, intitulée ‘Je prends ce que je veux tout au long de la journée’ a débuté depuis le 22 février dernier. Pour l’enseigne, il s’agit de proposer « le bon produit au bon prix ». C’est donc dans cette dynamique et pour contrer l’inflation, que le numéro 1 de la boulangerie française fondé par le Groupe Blachère (voir en fin d’article) a créé cette formule.
« En fonction de son envie, le client pourra composer son menu. Il lui sera possible par exemple de prendre deux sandwichs et deux boissons ou 4 cookies pour le goûter des enfants ou un croc, deux boissons et un donut », explique l’enseigne désignée l’an dernier meilleure chaîne de boulangerie pour la santé par l’UFC-Que choisir qui avec cette offre entend répondre aux formules à bas prix des grandes enseignes de fast-food.
Plus de 780 boulangeries pour près de 1,1 milliards de CA Créée par Bernard Blachère, qui lui a donné le nom de sa fille, l’enseigne Marie Blachère a vu le jour en 2004 à Salon-de-Provence. Aujourd’hui, elle compte plus de 780 boulangeries, principalement en France mais aussi au Portugal, au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’à New-York depuis 2019 où l’enseigne dispose d’une boutique à Great Neck, situé sur Long Island à proximité immédiate de la ‘grosse pomme’ ainsi qu’un autre site à Greenwich Village, en plein cœur de Manhattan. En moyenne, Marie Blachère ouvre 2 boulangeries par semaine dont le chiffre d’affaires s’élève à 1,3M€ par unité. Elle a aussi développé le concept de Café Marie Blachère (une quinzaine d’ouvertures prévues en 2024) et celui de Pizzette. Avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, l’enseigne est aujourd’hui la troisième chaîne de restauration rapide derrière McDonald’s et Burger King. Propriété du Groupe Blachère qui a été créé en 1985, Marie Blachère côtoie les autres marques du groupe familial comme Provenc’halles, l’enseigne historique, ou bien encore Mangeons frais. L’ensemble regroupe plus de 12 000 collaborateurs et recrute environ un millier de personnes chaque année.
A l’occasion de l’opération nationale des Notaires de France « Cultivez, l’habitat de demain’, les notaires de Vaucluse ont évoqué le droit de l’immobilier, du logement et de l’habitat. Avec, en particulier, la législation et la règlementation autour de la rénovation énergétique. Une présentation qui a aussi permis de dresser un état des lieux du marché de l’immobilier en Vaucluse en 2023.
Dans le cadre des ‘4 jours du logement’, opération organisés par les notaires de France du 11 au 14 décembre 2023 sur le thème ‘Parler logement avec un notaire’, Alexandre Audemard, président de la Chambre des notaires de Vaucluse et Jean-Baptiste Borel, président du Groupement vauclusien d’expertises notariales (GVEN) ont notamment évoqué l’adaptation de son logement aux nouveaux enjeux environnementaux de la loi climat et résilience.
Eradiquer les passoires énergétiques « Ce texte a pour objectif d’inciter les propriétaires de logement à les rénover de façon globale afin d’éradiquer les ‘passoires énergétiques’, explique Alexandre Audemard. A cet effet ses dispositions instaurent un véritable calendrier de mise en œuvre de l’obligation de rénovation énergétique, tout en créant des outils permettant la transition énergétique dans une optique de développement durable. » A partir du 1er janvier 2028, ces passoires énergétiques, classée F (Très peu performant) et G (Extrêmement peu performant) et qui représentent 4,8 millions de logements en France, seront amenées à disparaître et seront interdit à la location. En effet, la loi climat et résilience impose aux propriétaires de réaliser les travaux nécessaires pour atteindre les classes A (Extrêmement performant) ou B (Très performant). Cependant, pour les logements qui en raison de contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales ne peuvent atteindre ces classes A ou B il est exigé le gain d’au moins 2 classes pour obtenir les classements C (Assez performant), D (Assez peu performant) et E (Peu performant). Une évaluation établit à partir des diagnostics suivants : isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, remplacement des menuiseries, ventilation, production de chauffage et eau chaude.
Remettre sur le marché des logements vacants « L’amélioration énergétique des bâtiments est une démarche cohérente tant en termes d’écologie que de pouvoir d’achat, poursuit le président des notaires de Vaucluse. En effet, d’une part, le logement est responsable de 27% des émissions de gaz à effet de serre. D’autre part, les logements énergivores sont souvent des logements vacants, rénover ces bâtiments pourraient permettre de répondre à une partie de la demande qui s’exprime sur le marché résidentiel en remettant sur le marché des logements qui sont actuellement vides. »
De nombreuses aides proposées Afin d’encourager la réalisation de ces travaux de rénovation énergétique, l’État a mis en place plusieurs dispositifs d’aides et de financement. En premier lieu ‘MaPrimeRénov’, une aide distribuée par l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) et destinée au propriétaire bailleur ou occupant du logement à titre de résidence principale. Un logement qui doit être achevé depuis plus de 15 ans et dont les travaux doivent être réalisés par une entreprise qualifier RGE (Reconnu garant de l’environnement). La prime peut atteindre jusqu’à 90% des dépense relatives aux travaux réalisés qui doivent concerner l’installation équipement de chauffage, la production eau chaude, l’isolation thermique et la VMC.
Il existe également la prime CEE (Certificat d’Economie d’Energie). Cette aide repose sur le produit de la contribution des pollueurs censée compenser leur impact sur l’environnement. Le montant de la prime, variable, est distribué par les acteurs du secteur de l’énergie, pour l’obtenir il faut se rendre sur le site de l’opérateur choisi et faire la demande avant de signer le devis de travaux de l’entreprise RGE. Autre dispositif, l’Eco PTZ (prêt à taux zéro). Versé par les Banques ayant signé une convention avec l’Etat, il n’est assorti d’aucun intérêt et son montant maximal est de 50 000€, il est accordé sans aucune conditions de ressources, tout comme MaPrimeRénov et la prime CEE. Par ailleurs, l’ensemble de ces travaux bénéficient d’un taux de TVA réduits 10% et 5,5%. Enfin, dernier outil possible : le Prêt Avance Rénovation. Ce prêt hypothécaire s’adresse aux propriétaires de passoires thermiques, souvent à la retraite et percevant des faibles revenus. Il permet un remboursement différé du prêt lors de la vente du logement ou de sa transmission par succession. Il est accordé sous conditions de ressources.
Le point sur le marché immobilier dans le Vaucluse en 2023 Profitant de cette actualité, Jean-Baptiste borel, président du Groupement vauclusien d’expertises notariales a évoqué la situation du marché de l’immobilier en 2023 dans le département. « Que ce soit au plan national ou en Vaucluse, le marché immobilier vient d’enregistrer 2 années record en 2021 et 2022, et une croissance continue depuis 2015, à l’exception de 2020 en trompe l’œil, du fait de la crise Covid, explique-t-il. Cette croissance portait tant sur le volume des ventes (barre des 1 millions de ventes dans l’hexagone franchie) que sur l’indice des prix. Pour autant ce marché en pleine croissance n’a pas permis de régler la crise du logement. Le nombre de logements neufs est insuffisant, ceci lié à la rareté et au prix du foncier, aux contraintes administratives (obtention de permis, normes environnementales, recours etc…), au cout final desdits logements. » Conséquence ? Cela aggrave encore la tension du marché entre l’offre et la demande, et agit de nouveau sur les prix en écartant un grand nombre de personnes de l’accès à la propriété.
« Baisse du nombre de ventes, mais pas des prix. »
« Désormais, le marché immobilier s’est retourné et en 2023 le nombre de mutations immobilières a baissé de 20% (données à fin octobre 2023), poursuit le président du GVEN. Ceci dû notamment à la hausse des taux immobiliers et à l’inflation généralisée. Néanmoins pour le moment les prix ne semblent pas vouloir baisser de manière significative, tout au mieux, ils stagnent, voire continuent à grimper dans les secteurs les plus prisés (Luberon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Vaison-la-Romaine, Pertuis tiré par Aix etc…). La demande étant toujours supérieure à l’offre. »
Les plus modestes écartés du marché « Seuls les secteurs les plus défavorisés, où l’on retrouve la plupart du temps les biens les plus énergivores, notamment en centre-ville, et nécessitant de gros travaux, connaissent une baisse des prix, analyse Jean-Baptiste Borel. La hausse des taux, sans baisse des prix, a pour effet d’écarter du marché de l’immobilier les plus modestes, et notamment les primo accédant qui n’ont pas d’apport. Les inégalités se creusent aussi sur le marché immobilier et, par ricochet, sur celui du logement, car il y a là encore trop de disparité entre l’offre de location et les locataires, ce qui entraine une hausse des loyers. Les communes tentent d’y répondre en restreignant les locations de type ‘Air bnb’ et en encadrant le marché locatif. Le notariat, pour répondre à cette problématique, propose de son coté au gouvernement une harmonisation des baux de location, et de leur fiscalité, pour simplifier une législation difficilement lisible.
« La loi ZAN qui, à terme, va condamner le modèle pavillonnaire si cher aux Vauclusiens. »
La ZAN va compliquer les choses « Par ailleurs, le marché immobilier comme beaucoup de secteurs doit s’adapter aux nouvelles contraintes environnementales (DPE, audit énergétique etc…), et des mutations profondes sont en cours, comme par exemple avec la loi Zéro artificialisation nette (ZAN) qui à terme va condamner le modèle pavillonnaire si cher aux Vauclusiens, constate le président du GVEN. D’ailleurs le nouveau prêt à taux zéro (PTZ 2024), en faveur des primo-accédants de résidence principale intègre largement ses nouvelles notions, et notamment ne sera pas accessible à l’acquisition de maisons neuves. »
« Les prix ne sont pas partis pour baisser massivement. »
« La chute du marché peut sembler brutale, mais il avait atteint des sommets, et le volume des ventes reste finalement à un niveau élevé, semblable à l’avant Covid, complète Alexandre Audemard, président de la Chambre départemental regroupant 182 notaires répartis dans 78 offices en Vaucluse. De même les taux peuvent sembler hauts par rapport à ceux historiquement bas que nous avions connus ces derniers temps, mais ils restent inférieurs à l’inflation et devraient se stabiliser courant 2024. Les prix ne sont pas partis pour baisser massivement, et c’est pour cette raison et celles évoquées ci-dessus, qu’il est toujours temps d’acheter, il suffit de regarder la courbe d’indice des prix depuis 2013 pour s’en convaincre. »
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
La conjoncture économique et la perte de pouvoir d’achat incitent les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur à faire des arbitrages dans leurs dépenses. À quelques semaines de Noël, Ankorstore, la plateforme professionnelle qui connecte plus de 300 000 commerçants à 30 000 marques en Europe, a réalisé une étude en partenariat avec l’institut Yougov sur le comportement d’achat des Français et leur budget pour Noël.
Noël, une période de stress financier pour les habitants de la région Selon l’étude* d’Ankorstore, Noël est une source de stress pour 54% des habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, une proportion légèrement supérieure à la moyenne nationale (51%). À quel moment débuter ses achats de Noël ? Les habitants de la région sont partagés. Si 38% se montrent prudents en déclarant commencer leurs achats plus de deux mois avant le jour J, ils sont aussi 41% à s’y prendre dans les dernières semaines.
Le budget le plus faible de l’Hexagone Côté budget, les habitants de Paca débourseront 472€ en moyenne pour leurs achats de Noël (cadeaux, décoration, repas, etc.), soit 57€ de moins que la moyenne française (529€). Il s’agit tout simplement du budget moyen le plus faible sur l’ensemble des régions hexagonales. Une situation budgétaire anticipée par les commerces de proximité qui se montrent prudents. En effet, ils sont 71% à penser que les consommateurs n’augmenteront pas leur budget pour les fêtes. Dans le détail, 41% des commerçants envisagent même une dépense inférieure à l’an dernier et 30% misent sur un panier similaire. Prévoyants, 55% des commerçants déclarent également être attentifs à leur stock pour ne pas s’exposer financièrement, et 33% indiquent même le limiter et favoriser le réassort de dernière minute.
Les habitants de Paca prennent des mesures pour préserver leur budget Si 51% des sondés déclarent que leur budget sera équivalent à celui de l’an dernier, l’inflation devrait limiter leur pouvoir d’achat et le nombre de produits accessibles avec ce même montant. Dans ce contexte, ils redoubleront d’efforts pour préserver leur budget de Noël. Pour cela, ils seront majoritairement attentifs aux prix puisque 60 % des Provençaux (vs 58% au national) déclarent privilégier les achats à petits prix ou avec des promotions.
Au-delà, trois autres pistes sont plébiscitées cette année par les habitants de Paca afin de garder la maîtrise de leur budget : ● 67% des répondants déclarent ainsi que la première solution pour gérer leur budget pendant les fêtes de fin d’année est d’étaler leurs dépenses. Un chiffre légèrement supérieur à la moyenne nationale (63%). ● 61% des habitants de Paca envisagent également de réduire leur budget cadeaux (60% au national). En revanche, ils préfèrent ne pas toucher au budget alimentaire pour les fêtes (45%). Celles-ci sont généralement l’occasion de grands repas en famille et entre amis, et les Provençaux ne sont pas prêts à rogner sur ce poste de dépense. ● Pour 54% des habitants de la région, la 3e option privilégiée consiste à n’offrir des cadeaux qu’aux enfants, qui restent donc préservés des arbitrages autour des postes de dépenses. Une autre singularité de la région, 50% des Français ayant choisi de réduire le budget alimentaire en troisième choix.
Les commerces indépendants, symbole du consommer mieux pour les habitants de la Région Sud ? Bien que les centres commerciaux, les grandes enseignes et les sites de vente en ligne restent plébiscités pour les achats de Noël, cette année près d’1 habitant de la région sur 2 (48%) envisage de faire une partie de ses achats dans un commerce de proximité. Une nouvelle encourageante pour ces derniers qui sont 21% à considérer que la concurrence des géants de la distribution et du e-commerce sera la principale difficulté en cette fin d’année, légèrement derrière la diminution du pouvoir d’achat (27%).
« Noël reste un moment important pour les Français. »
Lily Cadell, general manager France d’Ankorstore
Pourquoi choisir les commerces de proximité ? 1. Pour des questions de praticité (plus proche du domicile, moins de monde, etc.) pour 58% (vs 51% au national). 2. Pour favoriser les produits locaux (Made In France, production régionale, etc.) pour 52% (idem au national). 3. Pour favoriser le commerce de proximité pour 50% (vs 49% au national). Au global, un quart des habitants de Paca (25%) envisage de privilégier les achats locaux et régionaux pour les fêtes de Noël.
« Notre étude révèle que Noël reste un moment important pour les Français, observe Lily Cadell, general manager France d’Ankorstore. Dans un contexte économique difficile, ceux-ci sont prêts à faire de nombreux efforts et à prendre des mesures spécifiques afin de maintenir un budget dédié aux fêtes de fin d’année. S’ils font particulièrement attention aux prix et aux promotions, on constate qu’ils restent malgré tout attachés aux commerces de proximité. Dans ce contexte, les commerçants restent tout de même confiants et ajustent leur stock et leur offre au plus près des attentes des consommateurs. »
*Méthodologie : Sondage auprès des Français : Étude Yougov pour Ankorstore réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 17 octobre 2023, auprès d’un échantillon national représentatif de 2018 personnes âgées de 18 ans et plus.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Le laboratoire aptésien Signs récompensé à l’occasion des awards de l’innovation du biocontrôle qui viennent de se dérouler en Suisse.
Le laboratoire Signs vient de remporter le 2e prix du ‘Produit de biocontrôle’ le plus innovant de l’année. Une distinction obtenue lors de ce concours référence du biocontrôle au niveau mondial organisé par l’International biocontrol manufacturers association, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier au centre des congrès de Bâle en Suisse. Lors de ce rendez-vous annuel de l’industrie du biocontrôle ayant réuni plus de 1 800 délégués venus de 58 pays, le laboratoire Signs a donc remporté le prix argent ‘Bernard Blum Awards’ pour son produit Noreds. Ce prestigieux prix récompense « le produit de biocontrôle le plus innovant de l’année, un produit qui a un impact important dans la gestion des ravageurs ou des maladies tout en ayant un faible impact sur la santé humaine et l’environnement ».
Une solution efficace contre les poux rouges de la volaille Développé en collaboration avec l’IRSEA (Institut de recherche en sémiochimie et ethologie appliquée créé par Patrick Pageat en 1995 à Saint-Saturnin-lès-Apt avant de rejoindre la zone de Salignan à Apt en 2012), Noreds est la première solution de biocontrôle sémiochimique efficace dans la gestion des poux rouges de la volaille. « Biomimétique par nature, le principe actif est un analogue de la sécrétion (allomone) produite par les glandes uropygiales du canard, explique le laboratoire vauclusien. Grâce à cette innovation, Signs est fier de contribuer pleinement à une agriculture plus durable. »
Créée en 2018 à Apt, le laboratoire Signs est l’agence de valorisation des brevets du groupe Irsea, leader mondial dans la recherche en sémiochimie. Les deux entités ont développé une gamme de produits à base de phéromones de synthèse copiant la nature reproduisant ainsi les effets bénéfiques pour l’animal. Orienté dans le développement de phéromone synthétique pour les animaux d’élevage et de compagnie, Signs a développé une expertise reconnue dans le développement de solutions biomimétiques qui s’inspirent de la communication et des comportements naturels entre les animaux : des alternatives clés aux produits conventionnels, permettant de progresser vers des pratiques durables. De son côté, l’IRSEA est un institut de recherche privé dédié à l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et tout spécialement de leur communication chimique.
Le Vaucluse à l’honneur du biocontrôle ! Par ailleurs, le palmarès des Bernard Blum Awards a distingué le groupe néerlandais Koppert et le groupe Belge Biobest, respectivement Award de bronze et prix spécial. Le premier a été récompensé pour son produit Nepazar pour la protection biologique contre la punaise verte et le second avec Trap-eye, un nouveau système automatisé de comptage sur panneaux englués via une Intelligence artificielle (IA). Deux groupes, dont les filiales françaises sont implantées en Vaucluse à Cavaillon pour Koppert et à Orange pour Biobest.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Olivier Sorin, PDG du groupe avignonnais Fondasol expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France, vient de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année EY pour la région Sud-Est. Une distinction remise à l’occasion de la 31e édition de cet événement visant à mettre « en lumière des dirigeants dont l’engagement et les valeurs créent de la richesse et de l’emploi en France ». C’est un jury d’entrepreneurs indépendants présidé par Roland Gomez, président de Proman, qui a décerné ce prix créé par le cabinet d’audit EY (Ernst & Young). Entré jeune ingénieur géotechnique en 1992 au sein de l’agence de Lille de Fondasol, dont le siège social se trouve à Montfavet, Olivier Sorin a pris les rênes de l’entreprise en 2013 après en avoir été notamment chef d’agence puis directeur général délégué France en charge des agences du Nord. En parallèle de ses missions de chef d’entreprise, celui qui a grandi dans la ‘banlieue rouge’ de la région parisienne, est bénévole dans une association d’accompagnement de jeunes issus des quartiers populaires de Salon-de-Provence. Il suit également une formation pour devenir juge au Tribunal de commerce. Enfin, Olivier Sorin est aussi auteur puisqu’il a publié plusieurs romans dont le plus récent, ‘Le nombril de Solveig’ a été édité en 2020 aux Editions des lacs.
Un jury séduit par l’ADN de l’entreprise Ce prix a été tout particulièrement attribué au patron de Fondasol pour « sa stratégie de transformation dans le temps long, dans une optique de transmission et de pérennisation du groupe ». Autres éléments qui ont séduit le jury : une entreprise axée sur l’innovation, qui adapte ses moyens aux nouveaux enjeux (recherche de valeur ajoutée, décarbonation des activités…), une croissance portée par l’innovation et la digitalisation de l’activité, ainsi que le développement de nouvelles expertises métiers (études de structures et géothermie pour les plus récentes), un actionnariat salarié au cœur de la gouvernance ainsi qu’une recherche de croissance à l’international.
97% des salariés sont actionnaires Créé en 1958 par Charles Saint-Rémy Pelissier, Fondasol propose une offre de service en matière de sols, de structures et d’infrastructures, pour accompagner les projets deconstruction et d’aménagement du territoire, de l’amont à l’aval. L’entreprise vauclusienne est implantée en Europe (France, Luxembourg), en Afrique (Maroc, Sénégal) et en Amérique du Nord (Canada). En 2022, le groupe a réalisé un chiffres d’affaires de l’ordre de 100M€ pour 850 collaborateurs dont 97% détiennent 75% du capital au travers d’un FCPE (Fonds commun de placement en entreprise) créé en 2022.
Créee en 1958, l’entreprise avignonnaise Fondasol est expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France.
En route vers la finale EY nationale Outre Olivier Sorin, 4 autres prix ont été aussi remis à l’occasion de cette édition du palmarès 2023 de EY. Il s’agit de Stéphane Mota de la société Mota à Aubagne (prix de l’Entreprise familiale), Olivier Choulet d’Ecoat à Grasse (prix de la ‘scale-up’), Talel Hakimi, Mehdi Matyja, Manon Renou-Chevalier et Etienne Leroy de Livemed’s à Nice (prix de la start-up ) ainsi que Hortense Bataille avec l’association d’intérêt général marseillaise Entrepreneurs pour la planète (prix de l’Engagement sociétal). Les lauréats distingués dans chacune des régions concourront ensuite pour la cérémonie nationale qui se tiendra le lundi 16 octobre prochain au Théâtre Mogador à Paris lors de ce trophée national organisé en partenariat avec Samsic, leader des services intégrés aux entreprises, Steelcase, leader mondial de l’aménagement tertiaire et Verlingue, courtier en assurances. Le tout avec le soutien de Bpifrance.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Green Spot, dont l’un des deux sites français est situé à Carpentras, remporte l’Affordable Nutrition Scale-up Challenge. Ce défi, initié par EIT Food et Blendhub, avait pour objectif de sélectionner des offres d’ingrédients innovants et durables.
EIT Food et Blendhub se sont associés pour accompagner 10 startups dans le développement de solutions durables pour la transition alimentaire. Ils recherchaient des entreprises produisant des ingrédients ou des formulations à base de poudres pouvant être développés dans trois catégories : les boissons, produits de boulangerie, produits laitiers ou substituts laitiers.
Avec ses ingrédients fermentés et upcyclés sous forme de poudres à haute valeur nutritive, Green Spot Technologies, dont les laboratoires de recherche et développement industriel sont implantés à Carpentras, a su convaincre les jurys des trois catégories. Ce prix va permettre à l’entreprise, qui emploie une vingtaine de salariés en France répartis sur deux sites, de finaliser son offre de marché accompagnée de partenaires du marché européen et international.
Un partenariat à grande échelle
EIT Food rassemble une communauté européenne de professionnels qui travaillent sur des projets d’innovation dans le domaine de la nutrition. Ils accompagnent les entreprises dans le développement de leurs solutions. Blendhub est quant à elle une entreprise située en Espagne qui produit des aliments durables grâce à son réseau mondial de centres de services alimentaires. Ce réseau permet d’aider les entreprises qui le composent afin d’accélérer la production de ces aliments innovants.
A la suite de la cérémonie de remise de prix, qui aura lieu ce lundi 11 septembre dans les locaux de Blendhub, à Murcia (Espagne), Green Spot va bénéficier de l’expertise de l’entreprise pour la commercialisation de ses ingrédients.
J.R.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Selon la ville où l’on se trouve quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant le graphique ci-dessous basé sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple.
Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser plus de 9,00 euros en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2023. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3,00 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,00 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2,00 euros dans les établissements de vente au détail.
Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte 4,00 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 2,50 et 3,00 euros, et le prix descend même autour de 2,30 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1,00 euro par demi-litre.
Tristan Gaudiaut, Statista.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Mercredi 7 juin a eu lieu l’édition 2023 de la remise du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement. Aux côtés de la Motte-d’Aigues et de Grambois, trois réalisations de la ville d’Avignon ont été distinguées par le jury.
Cette 10e édition du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement s’est déroulée à la salle associative du Château de Beaucet. Organisé par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse (CAUE), conjointement avec le Conseil départemental de Vaucluse et avec le soutien de la DRAC, ce concours a pour objectif de promouvoir la qualité et la diversité de la création architecturale et de la conception paysagère du département.
Lors de cette édition 2023, la ville d’Avignon, représentée par Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux Finances, représentant Cécile Helle, Maire d’Avignon, a reçu trois distinctions qui viennent saluer les réalisations menées entre 2018 et 2022 par la collectivité. Parmi ces trois réalisations, l’une d’entre elles a obtenu le premier prix de sa catégorie. Les deux autres ont reçu le prix spécial du jury.
Palmarès
Catégorie Architecture : 1er prix : Halles sportives Génicoud à Avignon Les Halles Génicoud ont notamment été distinguées pour leur insertion urbaine, l’apport de lumière naturelle et l’apport de nature par leurs patios végétalisés.
Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Daniel Fanzutti, architecte / Juin 2020.
2e prix : Groupe scolaire de Grambois Le groupe scolaire a notamment été distingué pour son appréhension des espaces, sa lumière omniprésente et ses liens directs intérieur-extérieur.
Maître d’ouvrage : mairie de Grambois / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Juin 2019.
Prix spécial du Jury : Stade nautique d’Avignon Le stade nautique a été distingué pour le respect de l’édifice originel labellisé Architecture Contemporaine Remarquable tout en proposant des usages contemporains.
Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : SOHO Architecture, architectes ; Bouygues Bâtiment Sud-Est (mandataire) / Décembre 2019.
Catégorie Paysage et Environnement : 1er prix : Aménagement du site de l’étang de Bonde à la Motte d’Aigues L’aménagement de l’étang de la Bonde a été distingué pour sa valorisation et sa sécurisation de l’accès au site qui permet de mieux accueillir le public.
Maître d’ouvrage : communauté territoriale Sud Luberon COTELUB / Maître d’œuvre : Atelier Lieux et Paysages ALEP / Juillet 2021.
Prix spécial du Jury :Jardins du Palais des Papesà Avignon Les jardins du Palais des Papes ont notamment été distingués pour la qualité de la restauration et des études accompagnant la requalification en lien avec la DRAC.
Maître d’ouvrage : ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques / Printemps 2020.
Outre ce palmarès, ce sont au total 18 réalisations qui étaient candidates aux Trophées 2023. Voici la liste des projets.
L’aménagement du parvis et des abords de l’office intercommunautaire du tourisme du Pays d’Apt
Maître d’ouvrage : communauté de commune du Pays d’Apt Luberon / Maître d’œuvre : APSI BTP (mandataire) / Agence Paysages (Cotraitant) / Janvier 2020.
L’aménagement des rues Bancasse, Etroite, Mignard, Figuière et plan d’Aubanel
Maître d’ouvrage : citadis, mandataire pour la ville d’Avignon / Maître d’œuvre : Agence Planisphère (mandataire) / Agence Paysage (Cotraitant) / Février 2020.
Le centre Hospitalier Montfavet Joly-Jean
Maître d’ouvrage : centre Hospitalier de Montfavet / Maître d’œuvre : ECOTEAM / 2020.
La construction d’une maison individuelle en bois : la Maison Ouane
Le programme de logements collectifs et individuels : Résidence Aroma
Maître d’ouvrage : grand delta habitat / Maître d’œuvre : Atelier Initial / Décembre 2021.
La restructuration et requalification de l’entrée de ville Place des Félibres
Maître d’ouvrage : commune de Camaret et communauté des communes Aygues Ouvèze / Maître d’œuvre : H. Hardy et C. Pinet Architectes, Gilbert Cordeil Paysagistes, C2i Conseil BET VRD / Juin 2021.
La construction d’un accueil de loisirs sans hébergement
Maître d’ouvrage : ville de Cavaillon / Maître d’œuvre : cabinet d’architecture Avant-Propos / Février 2020.
La construction de 12 logements locatifs sociaux
Maître d’ouvrage : Vallis Habitat / Maître d’œuvre : 28.04 architecture / Mars 2021.
La réhabilitation Ilôt Trewey
Maître d’ouvrage : ville de Monteux / Maître d’œuvre : SPL Territoire 84 / Septembre 2020.
La réhabilitation et extension de la salle des fêtes
Maître d’ouvrage : mairie de Sorgues / Maître d’œuvre : Nathalie Merveille, architecte / Décembre 2020.
La construction d’un groupe scolaire
Maître d’ouvrage : mairie de Vedène / Maître d’œuvre : R+4 Architectes / Septembre 2019.
J.R.
Après le 3+1, Marie Blachère lance le 4 pour 5€
Pendant que La Croisette accueillait la Soirée d’ouverture du 76ème Festival de Cannes, le Château de la Tour de Vaucros à Sorgues organisait la 16ème édition du Prix « Stars & Métiers » co-décerné par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Banque Populaire Méditerranée et la Socama (Société de Caution Mutuelle Artisanale Méditerrannée).
« Ca fait du bien une soirée pareille! On positive! On rend hommage à des entrepreneurs passionnés et compétents! Dans ce monde morose et agressif, enfin de la bienveillance, des applaudissements, ça fait chaud au coeur! » commente un participant.
Sabine Calba, Directrice Générale de la BPMED a évoqué le poids de l’artisanat en PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) : « Nous sommes la 2ème région de France en densité (217 256 entreprises, 396 pour 10 000 habitants), 33% des entreprises sont artisanales. Nous partageons les mêmes valeurs : attachement au territoire, proximité, dynamisme, solidarité ». Lui succède à la tribune, une autre femme, Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse : « Il y a plus de 25 000 artisans dans notre département, une diversité de métiers (42% dans le bâtiment, 35% dans les services, 15% dans la production et 9% dans l’alimentation), avec l’explosion du coût de l’énergie, les boulangers, les pâtissiers, les patrons de pressings ont vu leur facture de gaz ou d’électricité multipliée par 3, 4 voire plus. Nous avons besoin de vous, les banques. Autre préoccupation en Vaucluse : d’ici 5 ans, 54 000 artisans vont partir à la retraite. Il faut absolument anticiper, organiser la transmission de leur atelier, de leur commerce, il faut aider les jeunes à les reprendre, sinon les rideaux resteront définitivement baissés. Ce n’est pas avec l’intelligence artificielle qu’on remplacera leur passion ».
Débute alors la remise des prix qui récompensent l’excellence, la persévérance, la pugnacité de ces chefs d’entreprises. Ils sont à la fois gestionnaires, designers, managers, producteurs, avec leurs équipes, ils allient tradition et modernité, savoir-faire d’hier et technicité de demain.
En présence de Sabine Calba et Philippe Henri, respectivement Directrice Générale et Président de Banque Populaire Méditerranée, les prix ont été remis par Pierre Brizi, Directeur du réseau de la Banque Populaire Méditerranée, Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de niveau départemental du Vaucluse, Sandra Saillio, Présidente de la Socama Méditerranée et Philippe Million, dirigeant de l’entreprise Everest Isolation et ancien lauréat des Stars et Métiers 2016.
« Le Grand Prix de l’Entrepreneur » a été décerné à Philippe Catinaud, le charismatique patron de MASFER au Thor. Cet ingénieur des Arts et Métiers qui a roulé sa bosse chez General Electric, Alstom, Saint-Gobain a repris en 2001 l’entreprise, alors installée à l’Isle-sur-La Sorgue et spécialisée dans la métallerie et ferronnerie. Il est passé de 5 à 30 salariés, d’1 MF à 3,6M€ de chiffre d’affaires en ajoutant d’autres cordes à son arc, comme la menuiserie aluminium, les ossatures légères, les fenêtres de 24m2 ouvertes sur le monde. Il a aussi contribué à préserver un lieu de mémoire : l’ancienne tuilerie des Milles, près d’Aix-en-Provence, un ancien camp de déportation, devenu « Site Mémorial », avec une passerelle en acier suspendue, une verrière, une charpente, toute l’huisserie, des portes et fenêtres vitrées pare-balles. Reconnu « Maître-artisan métallerie-serrurerie 2022 », il explique à l’assitance : « Innover, c’est notre challenge quotidien, avec mes artisans, nous réfléchissons ensemble à répondre aux normes par de la créativité. C’est du simple bon sens! Nous avons aussi engagé deux femmes dans notre équipe et comme la vie n’est pas finie à 58 ans, on a aussi embauché des quinquas! ».
Pour remettre « Le Prix de l’Innovation », c’est Sandra Saillio, Présidente de la Socama qui a pris la parole à la tribune. « Nous accompagnons les artisans toute leur vie, de la création de l’entreprise, son développement puis la transmission aux plus jeunes. Nous avons en commun la passion et l’ambition de nos rêves. En 2022, dans la Région Sud nous avons aidé 2 300 entrepreneurs en cautionnant 105M€ de crédits, le Vaucluse à lui seul en a capté 25%. Le lauréat qui a reçu cette distinction est Christian Taillefer, pour son entreprise de trottinettes électriques CT Concept installée à Saint-Didier. « Cet homme-là a réussi sa reconversion! As de VTT, 6 fois champion de France, médaillé en Europe, détenteur d’un record de vitesse de 212km/H en vélo sur neige sur le site du ‘Kilomètre lancé’ à Vars (05), il est devenu tourneur-fraiseur-ajusteur » dit-elle. A la demande de ses copains moniteurs de ski, Christian Taillefer s’est d’abord mis à dessiner une trottinette spéciale pour la neige. « J’ai pris une base de vélo, puis enlevé le dérailleur, les vitesses, gardé les grandes roues et mis une batterie électrique. Le modèle a évolué. Maintenant, on peut se promener dans le Ventoux en silence, faire des randonnées sans déranger les voisins, je travaille avec l’ONF (Office national des forêts) pour équiper leurs agents, comme ceux des polices municipales. J’ai aussi créé un prototype pour l’ancien champion paralympique de vélo, Tristan Mouric (amputé d’un bras et une jambe à la suite d’un accident), un modèle sur mesure. Depuis il est ravi d’aller et venir en toute liberté! »
“N’oublions jamais qu’il faut des employeurs pour créer des emplois!“
Philippe Henri, Président de la BPMED
3ème lauréat, Stéphane Roucheton de Art et Rénovation qui a reçu “le Grand Prix Responsable » pour sa capacité à intégrer les préoccupations sociétales et environnementales dans sa société « Art et Rénovation » qui restaure du bâti ancien avec des pierres sèches trouvées sur place et de la chaux pour enduire les murs. Il se définit comme un « maçon du terroir » : « Je n’utilise ni ciment, ni béton, seulement du mortier, comme les Grecs et les Romains. Evidemment, s’il fait trop chaud ou trop froid ou si le mistral souffle à 100km/h comme en ce moment, il m’est impossible de badigeonner les murs. Les calades, je les aménage avec des pierres que les paysans enlèvent de leurs champs. C’est un métier rude et il est difficile de trouver du personnel » confie-t-il, avec regret. Malgré les difficultés, il a à son actif la restauration de sites archéologiques, d’églises, du Fort de Buoux ou des remparts d’Oppède.
Enfin, remise du « Coup de coeur » à un ébéniste qui a passé son CAP à 16 ans et demi, Gilles Tournillon de Sainte-Cécile-les-Vignes. Aujourd’hui son entreprise Atelier Tournillon, créée en 1993, emploie 9 salariés et a reçu en 2018 le label « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Mais surtout, il a l’agrément de la Direction des Musées de France et des Monuments Historiques pour son expertise. A ce titre, il est l’un des 3 spécialistes au monde à pouvoir tenir dans ses mains « La Joconde »! Si, si! L’oeuvre-maîtresse de Leonard de Vinci, l’incontournable trésor du Musée du Louvre que des millions de touristes du monde entier vont voir depuis des décennies au terme de longues heures d’attente. « C’est une peinture sur bois, du peuplier. Sa conservation est surveillée notamment par des spécialistes du Louvre, de l’Université de Florence, du Centre d’imagerie scientifique du CNRS de Poitiers, du Laboratoire de recherche mécanique du bois de Montpellier. Tout le monde veille sur elle, un protocole précis de check-up annuel a été rédigé qu’il faut respecter scrupuleusement. Jamais à 16 ans, je n’aurais imaginer en arriver là ! A l’arrière du tableau, sur le chassis, sont fixés des palpeurs-capteurs pour mesurer les éventuels changements de température, d’hydrométrie, à 1° près. Si nécessaire, une alarme se déclencherait et les spécialistes débouleraient immédiatement. » Gilles Tournillon qui a eu une formation d’artisan ébéniste, l’a élargie au fil des ans, des opportunités et des rencontres au scientifique et il a passé l’habilitation des Musées de France. « Je vis ma passion » résume-t-il, modestement.
Le président de BPMED, Philippe Henri a conclu la cérémonie : « Nous sommes ici en famille, avec les artisans, puisque depuis le XIXème siècle, la Banque Populaire les accompagne. C’est notre fierté, notre ADN, le ferment de notre activité, au service des hommes et de la vitalité des territoires. N’oublions jamais qu’il faut des employeurs pour créer des emplois! »