Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Le laboratoire aptésien Signs récompensé à l’occasion des awards de l’innovation du biocontrôle qui viennent de se dérouler en Suisse.
Le laboratoire Signs vient de remporter le 2e prix du ‘Produit de biocontrôle’ le plus innovant de l’année. Une distinction obtenue lors de ce concours référence du biocontrôle au niveau mondial organisé par l’International biocontrol manufacturers association, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier au centre des congrès de Bâle en Suisse. Lors de ce rendez-vous annuel de l’industrie du biocontrôle ayant réuni plus de 1 800 délégués venus de 58 pays, le laboratoire Signs a donc remporté le prix argent ‘Bernard Blum Awards’ pour son produit Noreds. Ce prestigieux prix récompense « le produit de biocontrôle le plus innovant de l’année, un produit qui a un impact important dans la gestion des ravageurs ou des maladies tout en ayant un faible impact sur la santé humaine et l’environnement ».
Une solution efficace contre les poux rouges de la volaille Développé en collaboration avec l’IRSEA (Institut de recherche en sémiochimie et ethologie appliquée créé par Patrick Pageat en 1995 à Saint-Saturnin-lès-Apt avant de rejoindre la zone de Salignan à Apt en 2012), Noreds est la première solution de biocontrôle sémiochimique efficace dans la gestion des poux rouges de la volaille. « Biomimétique par nature, le principe actif est un analogue de la sécrétion (allomone) produite par les glandes uropygiales du canard, explique le laboratoire vauclusien. Grâce à cette innovation, Signs est fier de contribuer pleinement à une agriculture plus durable. »
Créée en 2018 à Apt, le laboratoire Signs est l’agence de valorisation des brevets du groupe Irsea, leader mondial dans la recherche en sémiochimie. Les deux entités ont développé une gamme de produits à base de phéromones de synthèse copiant la nature reproduisant ainsi les effets bénéfiques pour l’animal. Orienté dans le développement de phéromone synthétique pour les animaux d’élevage et de compagnie, Signs a développé une expertise reconnue dans le développement de solutions biomimétiques qui s’inspirent de la communication et des comportements naturels entre les animaux : des alternatives clés aux produits conventionnels, permettant de progresser vers des pratiques durables. De son côté, l’IRSEA est un institut de recherche privé dédié à l’étude du comportement des animaux et de l’homme, de leurs interactions et tout spécialement de leur communication chimique.
Le Vaucluse à l’honneur du biocontrôle ! Par ailleurs, le palmarès des Bernard Blum Awards a distingué le groupe néerlandais Koppert et le groupe Belge Biobest, respectivement Award de bronze et prix spécial. Le premier a été récompensé pour son produit Nepazar pour la protection biologique contre la punaise verte et le second avec Trap-eye, un nouveau système automatisé de comptage sur panneaux englués via une Intelligence artificielle (IA). Deux groupes, dont les filiales françaises sont implantées en Vaucluse à Cavaillon pour Koppert et à Orange pour Biobest.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Olivier Sorin, PDG du groupe avignonnais Fondasol expert de l’ingénierie conseil dans le domaine de la construction et acteur historique de la géotechnique en France, vient de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année EY pour la région Sud-Est. Une distinction remise à l’occasion de la 31e édition de cet événement visant à mettre « en lumière des dirigeants dont l’engagement et les valeurs créent de la richesse et de l’emploi en France ». C’est un jury d’entrepreneurs indépendants présidé par Roland Gomez, président de Proman, qui a décerné ce prix créé par le cabinet d’audit EY (Ernst & Young). Entré jeune ingénieur géotechnique en 1992 au sein de l’agence de Lille de Fondasol, dont le siège social se trouve à Montfavet, Olivier Sorin a pris les rênes de l’entreprise en 2013 après en avoir été notamment chef d’agence puis directeur général délégué France en charge des agences du Nord. En parallèle de ses missions de chef d’entreprise, celui qui a grandi dans la ‘banlieue rouge’ de la région parisienne, est bénévole dans une association d’accompagnement de jeunes issus des quartiers populaires de Salon-de-Provence. Il suit également une formation pour devenir juge au Tribunal de commerce. Enfin, Olivier Sorin est aussi auteur puisqu’il a publié plusieurs romans dont le plus récent, ‘Le nombril de Solveig’ a été édité en 2020 aux Editions des lacs.
Un jury séduit par l’ADN de l’entreprise Ce prix a été tout particulièrement attribué au patron de Fondasol pour « sa stratégie de transformation dans le temps long, dans une optique de transmission et de pérennisation du groupe ». Autres éléments qui ont séduit le jury : une entreprise axée sur l’innovation, qui adapte ses moyens aux nouveaux enjeux (recherche de valeur ajoutée, décarbonation des activités…), une croissance portée par l’innovation et la digitalisation de l’activité, ainsi que le développement de nouvelles expertises métiers (études de structures et géothermie pour les plus récentes), un actionnariat salarié au cœur de la gouvernance ainsi qu’une recherche de croissance à l’international.
97% des salariés sont actionnaires Créé en 1958 par Charles Saint-Rémy Pelissier, Fondasol propose une offre de service en matière de sols, de structures et d’infrastructures, pour accompagner les projets deconstruction et d’aménagement du territoire, de l’amont à l’aval. L’entreprise vauclusienne est implantée en Europe (France, Luxembourg), en Afrique (Maroc, Sénégal) et en Amérique du Nord (Canada). En 2022, le groupe a réalisé un chiffres d’affaires de l’ordre de 100M€ pour 850 collaborateurs dont 97% détiennent 75% du capital au travers d’un FCPE (Fonds commun de placement en entreprise) créé en 2022.
En route vers la finale EY nationale Outre Olivier Sorin, 4 autres prix ont été aussi remis à l’occasion de cette édition du palmarès 2023 de EY. Il s’agit de Stéphane Mota de la société Mota à Aubagne (prix de l’Entreprise familiale), Olivier Choulet d’Ecoat à Grasse (prix de la ‘scale-up’), Talel Hakimi, Mehdi Matyja, Manon Renou-Chevalier et Etienne Leroy de Livemed’s à Nice (prix de la start-up ) ainsi que Hortense Bataille avec l’association d’intérêt général marseillaise Entrepreneurs pour la planète (prix de l’Engagement sociétal). Les lauréats distingués dans chacune des régions concourront ensuite pour la cérémonie nationale qui se tiendra le lundi 16 octobre prochain au Théâtre Mogador à Paris lors de ce trophée national organisé en partenariat avec Samsic, leader des services intégrés aux entreprises, Steelcase, leader mondial de l’aménagement tertiaire et Verlingue, courtier en assurances. Le tout avec le soutien de Bpifrance.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Green Spot, dont l’un des deux sites français est situé à Carpentras, remporte l’Affordable Nutrition Scale-up Challenge. Ce défi, initié par EIT Food et Blendhub, avait pour objectif de sélectionner des offres d’ingrédients innovants et durables.
EIT Food et Blendhub se sont associés pour accompagner 10 startups dans le développement de solutions durables pour la transition alimentaire. Ils recherchaient des entreprises produisant des ingrédients ou des formulations à base de poudres pouvant être développés dans trois catégories : les boissons, produits de boulangerie, produits laitiers ou substituts laitiers.
Avec ses ingrédients fermentés et upcyclés sous forme de poudres à haute valeur nutritive, Green Spot Technologies, dont les laboratoires de recherche et développement industriel sont implantés à Carpentras, a su convaincre les jurys des trois catégories. Ce prix va permettre à l’entreprise, qui emploie une vingtaine de salariés en France répartis sur deux sites, de finaliser son offre de marché accompagnée de partenaires du marché européen et international.
Un partenariat à grande échelle
EIT Food rassemble une communauté européenne de professionnels qui travaillent sur des projets d’innovation dans le domaine de la nutrition. Ils accompagnent les entreprises dans le développement de leurs solutions. Blendhub est quant à elle une entreprise située en Espagne qui produit des aliments durables grâce à son réseau mondial de centres de services alimentaires. Ce réseau permet d’aider les entreprises qui le composent afin d’accélérer la production de ces aliments innovants.
A la suite de la cérémonie de remise de prix, qui aura lieu ce lundi 11 septembre dans les locaux de Blendhub, à Murcia (Espagne), Green Spot va bénéficier de l’expertise de l’entreprise pour la commercialisation de ses ingrédients.
J.R.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Selon la ville où l’on se trouve quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant le graphique ci-dessous basé sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple.
Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser plus de 9,00 euros en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2023. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3,00 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,00 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2,00 euros dans les établissements de vente au détail.
Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte 4,00 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 2,50 et 3,00 euros, et le prix descend même autour de 2,30 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1,00 euro par demi-litre.
Tristan Gaudiaut, Statista.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Mercredi 7 juin a eu lieu l’édition 2023 de la remise du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement. Aux côtés de la Motte-d’Aigues et de Grambois, trois réalisations de la ville d’Avignon ont été distinguées par le jury.
Cette 10e édition du prix départemental de l’architecture, du paysage et de l’environnement s’est déroulée à la salle associative du Château de Beaucet. Organisé par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Vaucluse (CAUE), conjointement avec le Conseil départemental de Vaucluse et avec le soutien de la DRAC, ce concours a pour objectif de promouvoir la qualité et la diversité de la création architecturale et de la conception paysagère du département.
Lors de cette édition 2023, la ville d’Avignon, représentée par Joël Peyre, conseiller municipal délégué aux Finances, représentant Cécile Helle, Maire d’Avignon, a reçu trois distinctions qui viennent saluer les réalisations menées entre 2018 et 2022 par la collectivité. Parmi ces trois réalisations, l’une d’entre elles a obtenu le premier prix de sa catégorie. Les deux autres ont reçu le prix spécial du jury.
Palmarès
Catégorie Architecture : 1er prix : Halles sportives Génicoud à Avignon Les Halles Génicoud ont notamment été distinguées pour leur insertion urbaine, l’apport de lumière naturelle et l’apport de nature par leurs patios végétalisés.
2e prix : Groupe scolaire de Grambois Le groupe scolaire a notamment été distingué pour son appréhension des espaces, sa lumière omniprésente et ses liens directs intérieur-extérieur.
Prix spécial du Jury : Stade nautique d’Avignon Le stade nautique a été distingué pour le respect de l’édifice originel labellisé Architecture Contemporaine Remarquable tout en proposant des usages contemporains.
Catégorie Paysage et Environnement : 1er prix : Aménagement du site de l’étang de Bonde à la Motte d’Aigues L’aménagement de l’étang de la Bonde a été distingué pour sa valorisation et sa sécurisation de l’accès au site qui permet de mieux accueillir le public.
Prix spécial du Jury :Jardins du Palais des Papesà Avignon Les jardins du Palais des Papes ont notamment été distingués pour la qualité de la restauration et des études accompagnant la requalification en lien avec la DRAC.
Outre ce palmarès, ce sont au total 18 réalisations qui étaient candidates aux Trophées 2023. Voici la liste des projets.
L’aménagement du parvis et des abords de l’office intercommunautaire du tourisme du Pays d’Apt
L’aménagement des rues Bancasse, Etroite, Mignard, Figuière et plan d’Aubanel
Le centre Hospitalier Montfavet Joly-Jean
La construction d’une maison individuelle en bois : la Maison Ouane
L’ensemble sportif du Lycée René Char
L’extension d’une habitation
Le programme de logements collectifs et individuels : Résidence Aroma
La restructuration et requalification de l’entrée de ville Place des Félibres
La construction d’un accueil de loisirs sans hébergement
La construction de 12 logements locatifs sociaux
La réhabilitation Ilôt Trewey
La réhabilitation et extension de la salle des fêtes
La construction d’un groupe scolaire
J.R.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Pendant que La Croisette accueillait la Soirée d’ouverture du 76ème Festival de Cannes, le Château de la Tour de Vaucros à Sorgues organisait la 16ème édition du Prix « Stars & Métiers » co-décerné par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Banque Populaire Méditerranée et la Socama (Société de Caution Mutuelle Artisanale Méditerrannée).
« Ca fait du bien une soirée pareille! On positive! On rend hommage à des entrepreneurs passionnés et compétents! Dans ce monde morose et agressif, enfin de la bienveillance, des applaudissements, ça fait chaud au coeur! » commente un participant.
Sabine Calba, Directrice Générale de la BPMED a évoqué le poids de l’artisanat en PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) : « Nous sommes la 2ème région de France en densité (217 256 entreprises, 396 pour 10 000 habitants), 33% des entreprises sont artisanales. Nous partageons les mêmes valeurs : attachement au territoire, proximité, dynamisme, solidarité ». Lui succède à la tribune, une autre femme, Valérie Coissieux, Présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse : « Il y a plus de 25 000 artisans dans notre département, une diversité de métiers (42% dans le bâtiment, 35% dans les services, 15% dans la production et 9% dans l’alimentation), avec l’explosion du coût de l’énergie, les boulangers, les pâtissiers, les patrons de pressings ont vu leur facture de gaz ou d’électricité multipliée par 3, 4 voire plus. Nous avons besoin de vous, les banques. Autre préoccupation en Vaucluse : d’ici 5 ans, 54 000 artisans vont partir à la retraite. Il faut absolument anticiper, organiser la transmission de leur atelier, de leur commerce, il faut aider les jeunes à les reprendre, sinon les rideaux resteront définitivement baissés. Ce n’est pas avec l’intelligence artificielle qu’on remplacera leur passion ».
Débute alors la remise des prix qui récompensent l’excellence, la persévérance, la pugnacité de ces chefs d’entreprises. Ils sont à la fois gestionnaires, designers, managers, producteurs, avec leurs équipes, ils allient tradition et modernité, savoir-faire d’hier et technicité de demain.
« Le Grand Prix de l’Entrepreneur » a été décerné à Philippe Catinaud, le charismatique patron de MASFER au Thor. Cet ingénieur des Arts et Métiers qui a roulé sa bosse chez General Electric, Alstom, Saint-Gobain a repris en 2001 l’entreprise, alors installée à l’Isle-sur-La Sorgue et spécialisée dans la métallerie et ferronnerie. Il est passé de 5 à 30 salariés, d’1 MF à 3,6M€ de chiffre d’affaires en ajoutant d’autres cordes à son arc, comme la menuiserie aluminium, les ossatures légères, les fenêtres de 24m2 ouvertes sur le monde. Il a aussi contribué à préserver un lieu de mémoire : l’ancienne tuilerie des Milles, près d’Aix-en-Provence, un ancien camp de déportation, devenu « Site Mémorial », avec une passerelle en acier suspendue, une verrière, une charpente, toute l’huisserie, des portes et fenêtres vitrées pare-balles. Reconnu « Maître-artisan métallerie-serrurerie 2022 », il explique à l’assitance : « Innover, c’est notre challenge quotidien, avec mes artisans, nous réfléchissons ensemble à répondre aux normes par de la créativité. C’est du simple bon sens! Nous avons aussi engagé deux femmes dans notre équipe et comme la vie n’est pas finie à 58 ans, on a aussi embauché des quinquas! ».
Pour remettre « Le Prix de l’Innovation », c’est Sandra Saillio, Présidente de la Socama qui a pris la parole à la tribune. « Nous accompagnons les artisans toute leur vie, de la création de l’entreprise, son développement puis la transmission aux plus jeunes. Nous avons en commun la passion et l’ambition de nos rêves. En 2022, dans la Région Sud nous avons aidé 2 300 entrepreneurs en cautionnant 105M€ de crédits, le Vaucluse à lui seul en a capté 25%. Le lauréat qui a reçu cette distinction est Christian Taillefer, pour son entreprise de trottinettes électriques CT Concept installée à Saint-Didier. « Cet homme-là a réussi sa reconversion! As de VTT, 6 fois champion de France, médaillé en Europe, détenteur d’un record de vitesse de 212km/H en vélo sur neige sur le site du ‘Kilomètre lancé’ à Vars (05), il est devenu tourneur-fraiseur-ajusteur » dit-elle. A la demande de ses copains moniteurs de ski, Christian Taillefer s’est d’abord mis à dessiner une trottinette spéciale pour la neige. « J’ai pris une base de vélo, puis enlevé le dérailleur, les vitesses, gardé les grandes roues et mis une batterie électrique. Le modèle a évolué. Maintenant, on peut se promener dans le Ventoux en silence, faire des randonnées sans déranger les voisins, je travaille avec l’ONF (Office national des forêts) pour équiper leurs agents, comme ceux des polices municipales. J’ai aussi créé un prototype pour l’ancien champion paralympique de vélo, Tristan Mouric (amputé d’un bras et une jambe à la suite d’un accident), un modèle sur mesure. Depuis il est ravi d’aller et venir en toute liberté! »
3ème lauréat, Stéphane Roucheton de Art et Rénovation qui a reçu “le Grand Prix Responsable » pour sa capacité à intégrer les préoccupations sociétales et environnementales dans sa société « Art et Rénovation » qui restaure du bâti ancien avec des pierres sèches trouvées sur place et de la chaux pour enduire les murs. Il se définit comme un « maçon du terroir » : « Je n’utilise ni ciment, ni béton, seulement du mortier, comme les Grecs et les Romains. Evidemment, s’il fait trop chaud ou trop froid ou si le mistral souffle à 100km/h comme en ce moment, il m’est impossible de badigeonner les murs. Les calades, je les aménage avec des pierres que les paysans enlèvent de leurs champs. C’est un métier rude et il est difficile de trouver du personnel » confie-t-il, avec regret. Malgré les difficultés, il a à son actif la restauration de sites archéologiques, d’églises, du Fort de Buoux ou des remparts d’Oppède.
Enfin, remise du « Coup de coeur » à un ébéniste qui a passé son CAP à 16 ans et demi, Gilles Tournillon de Sainte-Cécile-les-Vignes. Aujourd’hui son entreprise Atelier Tournillon, créée en 1993, emploie 9 salariés et a reçu en 2018 le label « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Mais surtout, il a l’agrément de la Direction des Musées de France et des Monuments Historiques pour son expertise. A ce titre, il est l’un des 3 spécialistes au monde à pouvoir tenir dans ses mains « La Joconde »! Si, si! L’oeuvre-maîtresse de Leonard de Vinci, l’incontournable trésor du Musée du Louvre que des millions de touristes du monde entier vont voir depuis des décennies au terme de longues heures d’attente. « C’est une peinture sur bois, du peuplier. Sa conservation est surveillée notamment par des spécialistes du Louvre, de l’Université de Florence, du Centre d’imagerie scientifique du CNRS de Poitiers, du Laboratoire de recherche mécanique du bois de Montpellier. Tout le monde veille sur elle, un protocole précis de check-up annuel a été rédigé qu’il faut respecter scrupuleusement. Jamais à 16 ans, je n’aurais imaginer en arriver là ! A l’arrière du tableau, sur le chassis, sont fixés des palpeurs-capteurs pour mesurer les éventuels changements de température, d’hydrométrie, à 1° près. Si nécessaire, une alarme se déclencherait et les spécialistes débouleraient immédiatement. » Gilles Tournillon qui a eu une formation d’artisan ébéniste, l’a élargie au fil des ans, des opportunités et des rencontres au scientifique et il a passé l’habilitation des Musées de France. « Je vis ma passion » résume-t-il, modestement.
Le président de BPMED, Philippe Henri a conclu la cérémonie : « Nous sommes ici en famille, avec les artisans, puisque depuis le XIXème siècle, la Banque Populaire les accompagne. C’est notre fierté, notre ADN, le ferment de notre activité, au service des hommes et de la vitalité des territoires. N’oublions jamais qu’il faut des employeurs pour créer des emplois! »
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
La manufacture Brun de Vian-Tiran a reçu le Prix de ‘La plus belle entreprise familiale du monde’. Il a été décerné par une association de 12 entreprises familiales européennes de tradition et d’excellence, ‘Primum Familiae Vini’, dont l’histoire remonte parfois à la Renaissance. L’an dernier,les mêmes acteurs avaient décernés à la famille d’entrepreneurs islois le prix ‘Family is sustainability’ (La famille s’inscrit dans la durabilité), pour l’excellence des produits, la transmission intergénérationnelle et la responsabilité sociale.
Attirant des candidatures de tous horizons et continents, le prix repose, outre la dimension familiale, sur la démonstration d’une transmission de savoir-faire d’exception, sur une grande exigence d’éthique et d’éco-responsabilité, et sur une démarche constante d’innovation.
Décerné à Brun de Vian Tiran, ce prix vient récompenser 215 années d’efforts, tout particulièrement la persévérance de nos prédécesseurs dans le contexte des dernières décennies si difficiles pour le secteur industriel en France : pas seulement les 8 générations de la famille dirigeante mais aussi tout l’écosystème durable qui entoure la manufacture, des éleveurs aux designers et des manufacturiers aux clients fidèles qui se transmettent nos étoffes de parents à enfants. Il est accompagné d’une récompense de 100 000€. Le prix a été remis à l’issue de la visite de l’usine.
En savoir plus Brun de Vian-Tiran est toujours un fabricant intégré. Aujourd’hui, progrès techniques des machines et gestes ancestraux se complètent et s’enrichissent pour que le produit soit noble et beau. Bien que certaines étapes de fabrication aient été mécanisées au fil du temps, l’Homme et son savoir-faire restent les éléments clés de la manufacture. Les machines les plus modernes de l’industrie textile viennent simplement le seconder dans sa quête de perfection.
Les chiffres clés 8 générations se succèdent depuis 1808 ; 45 salariés ; 15 : le nombre moyen d’étapes de la fabrication d’une couverture Brun de Vian-Tiran : assemblage, ensimage, teinture, cardage, filature, bobinage, ourdissage, tissage, rentrayage, foulage, lavage, lainage, rame, tondage et bordage ; Plus de 20 pays différents fournissent les laines et les fibres lainières travaillées par Brun de Vian-Tiran ; Les produits sont stockés en permanence et livrables sans délai.
Primum Familiæ Vini, désignation latine pour Premières Familles du Vin (PFV), est une association de vignerons prestigieux, propriétaires de caves et de domaines historiques. Ses membres, à travers le monde, sont limités à douze familles ou établissements vinicoles, 6 français, 2 italiens, 2 espagnols, un allemand et un portugais.
L’association a été créée en 1993 par Miguel Torres et Robert Drouhin. Le but était de réunir quelques-unes des plus grandes familles vigneronnes du monde afin de faciliter échanges et communications entre elles. Tous les membres sont propriétaires d’un domaine viticole prestigieux et qui jouit d’une grande réputation internationale. Les nouveaux membres ne sont cooptés que par décision unanime.
En 2021, l’association met aux enchères une caisse contenant une bouteille premium de chacune des maisons membres ainsi qu’une invitation à visiter leurs domaines respectifs.
Les anciens membres Plusieurs membres ont quitté les PFV car n’étant plus propriétaires de caves familiales : Château Cos d’Estournel, Bordeaux (Saint-Estèphe), en 1998 ; Mondavi, Californie (Napa Valley), en 2005 ; Paul Jaboulet aîné, Vallée du Rhône, en 20063.
Le musée sensoriel et boutique de la manufacture Brun de Vian Tiran Le Musée invite les visiteurs à découvrir les 15 étapes de la fabrication d’une étoffe dans un Musée Sensoriel à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Après plus de deux siècles, Pierre et Jean-Louis Brun, respectivement 7ème et 8ème générations de cette entreprise familiale, vous proposent de partager leur passion pour les plus belles laines du monde et pour le métier de manufacturier. Dans une aile de la manufacture, le bâtiment présente 460 m² sur deux niveaux qui vous permettront de vous immerger dans l’univers d’une manufacture unique, témoin de l’activité textile qui est à l’origine de la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.
À l’étage, assistez à la transformation de la fibre en l’étoffe lors d’un parcours immersif et interactif d’1h30 : le marché aux laines, le cinéma de fils Mohair, le labyrinthe de la fabrication et le laboratoire de l’innovation et du design. Les plus jeunes peuvent mener une enquête guidée par Edgar le petit mouton. Une expérience au cœur des plus belles laines du monde à vivre seul, entre amis ou en famille.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
Deux grands rendez-vous ont eu lieu en début d’année 2023. D’abord, le SIAL (du 25 février au 5) Porte de Versailles à Paris, avec le « Concours Général Agricole » et des centaines d’échantillons de vin de la Vallée du Rhône, du Ventoux, du Luberon, du Gard, de la Drôme en compétition. Puis, les « Découvertes en Vallée du Rhône » (du 3 au 6 avril), de Condrieu au Duché d’Uzès, en passant par Crozes-Hermitage, Beaumes de Venise, Lirac, Vacqueyras, Cairanne, Roaix, Ste-Cécile, Gigondas et Rasteau, soit 521 exposants pour le plus grand Salon des Vins de la Vallée du Rhône au printemps.
Une occasion de voir à quel prix est estimée la valeur de nos vignobles. Un chiffre publié au Journal Officiel après étude de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) et du Ministère de l’Economie et des Finances. 1ère tendance : nos Côtes du Rhône se tiennent bien, + 2,4%, ce qui n’est pas le cas des vignes d’Alsace (-5,6%), du Bordelais (-2,7% même si Pomerol et St-Emilion portent haut ses couleurs). Le vignoble le plus cher est celui de Champagne plus d’1 million d’euros l’hectare. Arrive derrière celui de Bourgogne avec 202 000€/ha, mais comme il s’agit d’une moyenne, il y a des hauts (790 000€/ha pour la Côte d’Or, les Côtes de Beaune, Gevrey-Chambertin, Romanée-Conti, Vougeot) et des bas (les AOP – appellations d’origine protégée).
Lors de la crise sanitaire, les transactions ont reculé sur l’ensemble de l’hexagone, elles ont très légèrement repris en 2022 puisque 2% des vignes ont changé de main (17 400 ha pour 9410 transactions). Pour revenir au prix moyen de nos vignobles, c’est dans le Rhône, l’appellation Côte Rôtie qui est la plus côtée : 1 200 000M€, suit l’AOC Cornas, en Ardèche, (500 000€/ha), arrive Chateauneuf du Pape en 3ème position (480 000€/ha). Au pied du podium, Crozes-Hermitage (Drôme) avec un prix moyen à l’hectare de 150 000€, puis le vignoble de St-Joseph (125 000€), Vacqueyras (100 000€). Deux appellations sont ex-aequo à 80 000€ (Beaumes de Venise et Rasteau rouges), pendant que Beaumes de Venise muscat totalise 60 000€, Tavel 70 000. Toujours dans le Gard, le Lirac continue à grimper à 34 000€ et devance Chusclan et Laudun (20 000€). En Vaucluse, les CDR Villages tournent autour de 28 000€/ha, les appellations Luberon et Ventoux 22 000€.
Il s’agit évidemment de moyennes statistiques, modulées en fonction de l’état des vignobles, du coût du foncier, de l’emplacement des parcelles, de la réputation locale ou internationale de l’appellation. Mais, par rapport aux vignes d’Alsace et de Bordeaux dont le prix est en chute libre, celui de la Vallée du Rhône progresse de +2,4%, ce qui est un gage de qualité du travail de nos vignerons malgré les aléas climatiques quand on voit que la consommation nationale est passée de 57 litres par habitant et par an en France en 2000 à 37 litres en 2021. On achète moins de bouteilles mais des vins prémium, primés donc plus prestigieux pour une « dégustation-plaisir », avec modération.
Apt : Récompense mondiale pour le laboratoire de recherche Signs
En France, les prix des produits alimentaires ont flambé de 16 % en mars par rapport à l’année dernière et constituent le principal moteur de l’inflation. D’après les données du suivi de l’Insee, la hausse des prix de l’alimentation s’est accélérée le mois dernier (après +15 % mesuré en février).
Comme le détaille notre infographie, l’inflation est plus ou moins importante selon les types de produits : les plus touchés étant les produits frais et de base. En mars, les prix des légumes frais (hors tubercules) étaient en hausse de 29 % sur un an et ceux des fruits frais de 10 %. Les prix des pâtes alimentaires, des céréales, de la viande et des produits laitiers (fromage, beurre) ont également subi une augmentation importante, de 14 % à 24 %.
Les raisons de l’inflation alimentaire sont multiples. D’une part, on peut citer les effets de la guerre en Ukraine, qui a provoqué des hausses inévitables sur certaines matières premières (huile de tournesol, céréales, etc.). D’autre part, la hausse des prix de l’énergie a impacté l’agriculture, puisque beaucoup de productions végétales, comme les tomates, sont cultivées sous serre et nécessitent une forte consommation énergétique (gaz).