L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
L’avignonnais Thierry Calderon, 55 ans, vient de remporter le prix de l’opticien de l’année. Il succède à la vendéenne Sylvine Kohler, lauréate 2023. Le Vauclusien, vainqueur en finale parmi les 7 candidats nationaux, a reçu son prix dès main de Jean-Michel Lambert, président du Sidol (Syndicat des importateurs et distributeurs en optique lunetterie), ce vendredi, au Sénat dans le palais du Luxembourg à Paris. Cette distinction récompense les opticiens les plus engagés parmi les 12 400 que compte la France. C’est la première fois que ce prix est attribué à un opticien du Vaucluse. Créé en 1989 par le Sidol, ce prix d’opticien de l’année 2024 récompense l’approche professionnelle, le dynamisme, l’éthique ou bien encore la créativité des professionnels du secteur.
« Ce prix revêt une signification particulière, non seulement parce qu’il représente la reconnaissance du travail et des valeurs qui m’animent au quotidien, mais aussi parce qu’il me place aux côtés de personnalités qui ont marqué notre profession par leur excellence, explique Thierry Calderon déjà lauréat du concours du Meilleur Franchisé et Partenaire 2016 décerné par l’IREF (Institut de Recherche et de Formation de la Franchise). Je n’oublie pas à qui je dois ce prix : à ma femme, à mes équipes, à mes partenaires et à ma coopérative. »
Thierry Calderon a débuté son aventure entrepreneuriale en 2000. Aujourd’hui, il est à la tête de 8 magasins Krys et un magasin You do situés dans la cité des papes (Mistral 7 et Avignon centre), le Grand Avignon (Morières et Les Angles), à Apt, à Pertuis et à Arles (centre ville et centre commercial Leclerc). Il y dirige une équipe de plus de soixante salariés.
« Je sais ce que je dois à mon équipe. »
Thierry Calderon, opticien de l’année 2024
Des collaborateurs à qui il a rendu un vibrant hommage lors de sa remise de prix : « La vie de manager est loin d’être un long fleuve tranquille et j’avoue avoir régulièrement des envies d’île déserte. Mais au fond de moi, je sais ce que je dois à mon équipe, et si je devais demain relever des défis à l’autre bout du monde, ce serait avec eux que voudrais les affronter Je veux bien me reconnaitre une qualité : celle de savoir m’entourer. Par des profils différents, complémentaires au mien. Et par des personnes plus compétentes que moi dans leur domaine. Au fil des années, j’ai pu les faire grandir, j’ai appris à déléguer et à les fédérer autour d’un projet ambitieux. Et mes équipes m’ont constamment challengé, m’obligeant à repousser mes limites à grandir dans mon poste d’opticien et celui de manager. »
« Ce prix récompense son engagement pour le collectif, sa quête d’une expérience client optimale, son implication locale pour instaurer la confiance avec l’ensemble de ses partenaires et sa démarche RSE sincère », complètent de Pierre Fournier, président de Krys group, leader de l’optique en France, et Jean-Pierre Champion, directeur général chez Krys group, présents lors de la remise de prix à Thierry Calderon.
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
Engagée auprès de 6.500 chefs d’entreprises et entrepreneurs sur la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Corse, Harmonie Mutuelle lance l’appel à candidatures pour une nouvelle édition du Prix santé entrepreneurs. Cette initiative a pour objectif de valoriser et récompenser les actions d’entrepreneurs en faveur de la santé et du bien-être de leurs salariés ou de leur environnement.
Les entrepreneurs des régions PACA et Corse, adhérents ou non d’Harmonie Mutuelle ont jusqu’au 25 septembre s’ils veulent participer à la 5ème édition du Prix Santé Entrepreneurs organisée par l’acteur majeur de la protection sociale en France. Une dotation de 5.000 euros est prévue pour le premier prix et 1.000 euros seront attribués aux prix coup de cœur. Les lauréats régionaux seront connus le 11 octobre avant les lauréats nationaux dévoilés de 8 novembre.
Récompenser les actions à impact positif sur la santé et l’environnement
Harmonie Mutuelle, protège plus de 140 000 entrepreneurs en complémentaire santé. Engagés pour améliorer les conditions de travail et valoriser le fait que la santé et le bien-être sont des conditions sine qua non de la réussite entrepreneuriale, les adhérents élus entrepreneurs membres de la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs sont à l’origine de la création du Prix Santé Entrepreneurs.
Les prix nationaux seront attribués et remis aux entrepreneurs qui ont menés des actions internes à impact positif dans le domaine de la santé. Ils seront décernés selon les critères suivants :
-La santé, le bien-être du chef(fe)d’entreprise
-La santé, le bien-être de ses salariés
-La santé, le bien-être de ses clients
-La santé, le bien-être de son environnement au sens large
« Nous sommes fiers d’accompagner les entreprises dans leurs démarches de qualité de vie au travail et d’actions en faveur de l’environnement. Chez Harmonie Mutuelle, nous sommes convaincus qu’intégrer la santé dans une démarche globale de performance est une condition de réussite et de longévité entrepreneuriales. En qualité d’Entreprise Mutualiste à Mission, engagée auprès des entrepreneuses, des entrepreneurs et de leurs salariés, nous mettons en œuvre des solutions innovantes pour les protéger et les accompagner dans leur vie professionnelle et personnelle. Avec le Prix Santé Entrepreneurs, nous valorisons les initiatives innovantes menées dans les territoires, au service de la santé, du bien-être et de la solidarité entre entrepreneurs. Une mission qui est au cœur de notre raison d’être. » a déclaré Robert Jimenez, directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur & Corse chez Harmonie Mutuelle.
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
Les Prix de l’innovation du Salon des Maires et des Collectivités locales récompensent les solutions et les initiatives les plus novatrices en faveur des transformations économiques, écologiques et sociales menées dans les territoires. Il est d’ores et déjà possible de déposer sa candidature, et ce, jusqu’au 27 octobre.
En 2024, la participation aux Prix de l’innovation est ouverte à toutes les organisations partenaires des collectivités, qu’elles soient exposantes ou non sur le Salon des Maires et des Collectivités locales, qui aura lieu du 19 au 21 novembre prochain à Paris.
Organisé sous la présidence de Murielle Fabre, secrétaire générale de l’Association des Maires de France, le concours des Prix de l’innovation vise à récompenser des solutions destinées aux collectivités locales ou encore des collaborations menées avec des collectivités. Les prix couvrent 8 catégories :
La sobriété énergétique
Les mobilités décarbonées
L’aménagement, le logement, la rénovation, le recyclage urbain et l’habitat durable
Le numérique en confiance
La planification écologique
La solidarité et l’inclusion
Le dynamisme et l’attractivité locale
La sécurité (prévention et gestion des risques)
Cette année, tous les acteurs engagés dans l’action locale peuvent participer et candidater, qu’ils soient exposants ou non sur le salon : acteurs publics, privésou relevant du monde associatif et de la société civile organisée. Chaque candidat peut soumettre trois projets innovants dans une ou plusieurs catégories. Pour candidater, il faut envoyer remplir le dossier accessible en ligne (un dossier par innovation). Les frais de participation s’élèvent à 540€, que ce soit pour un ou plusieurs dossiers. Les candidatures doivent être envoyées avant le 27 octobre 2024 à 23h59.
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
La carpentrassienne Francesca Provenzano a obtenu le prix créadie ‘coup de cœur’ décerné cette année par l’Adie, Association pour le droit à l’initiative économique. La lauréate vauclusienne a été distinguée parmi 47 autres candidats créateurs d’entreprise sélectionnés au niveau de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En tout, 7 projets ont été honorés : 5 dans les Bouches-du-Rhône, un dans les Alpes-Maritimes et un autre dans le Vaucluse.
Du cousus main personnalisable à l’infini C’est pour son entreprise Rob’Fresh, que Francesca Provenzano a été récompensée par ce prix attribué en partenariat avec La France Mutualiste. Créé l’an passé, alors qu’elle était déjà à la retraite, sa société confectionne des sacs isothermes écoresponsables et durables. Elle propose deux gammes Rob’Fresh Tchin, un rafraîchisseur à bouteilles permettant de transporter et maintenir les boissons fraîches, et Rob’Fresh Miam, un sac isotherme pour transporter les repas ou autre produit alimentaire. Des sacs cousus main totalement personnalisables et customisables utilisant en grande partie des textiles labellisés OEKO-TEX fabriqués en France et 100% artisanal.
A 70 ans, Francesca Provenzano n’en est pas à son coup d’essai dans le monde de l’entrepreneuriat. Cette ‘serial-entrepreneure’ a fondé sa première entreprise en 1986. Puis cette créatrice d’accessoire en tissu depuis de nombreuses années découvre le salariat et multiplie les aventures professionnelles, qu’elles soient dans la restauration, l’immobilier ou encore le tourisme. En 1993, elle lance notamment ‘L’Iroundo’, une enveloppe en tissu qui s’envoie par la Poste. Cependant, c’est en prenant sa retraite qu’elle décide, après avoir écrit un livre racontant son périple de la Sicile à son arrivée en France à l’âge de 8 ans, de se lancer dans un nouveau défi entrepreneurial. Objectif : conjuguer sa passion pour la création avec son engagement pour la préservation de l’environnement.
Vers une transmission intergénérationnelle ? « En 2020, j’étais officiellement retraitée, explique-t-elle. Mais comme artisane et artiste, j’ai dû sortir de ma retraite à 70 ans pour avoir une fin de carrière décente. Je suis fidèle à moi-même, et j’ai décidé d’y aller malgré tout. »
Pour se lancer, Francesca bénéficie tout particulièrement de l’accompagnement de l’Adie et de son agence d’Avignon. Un coup de pouce essentiel dans son parcours entrepreneurial en lui fournissant le financement nécessaire pour démarrer son activité ainsi qu’un soutien personnalisé tout au long de son projet. Aujourd’hui, avec un stock conséquent et des commandes régulières, la Vauclusienne envisage même une collaboration avec son petit-fils, ouvrant ainsi la voie à une transmission intergénérationnelle de son savoir-faire.
C’est donc comme cela que l’aventure Rob’Fresh a vu le jour. Un parcours salué par l’Adie qui, en lui décernant ce prix ‘Créadie coup de cœur’, va lui permettre d’investir dans une machine à coudre professionnelle. De seconde main bien évidemment afin de s’inscrire dans le sens de la démarche éco-responsable de Francesca Provenzano.
ADIE : 35 ans au service de l’initiative économique C’est en 2010 que l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) a lancé les prix Créadie. Une récompense destinée à honorer les entrepreneurs locaux dans toute leur diversité et démontrer que l’entrepreneuriat est et doit être accessible à tous, quels que soient ses moyens, son pays d’origine, son âge, son réseau ou son parcours. En 2024, l’Adie a fêté ses 35 ans d’existence. Depuis 1996, date de son implantation à Marseille, l’association a financé 12 337 entrepreneurs dans la région et a permis à près de 3 000 personnes de maintenir ou d’accéder à un emploi salarié, par le biais d’un microcrédit. En 2023 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Adie a financé 1 407 entreprises, 303 microcrédits à la mobilité et a accueilli 7 000 porteurs de projets. Soit un total de 11M€ prêtés par l’Adie dans la région. Dans le Vaucluse, l’Adie a financé en 2023 104 entreprises, 37 microcrédits à la mobilité (soit 8% des projets totaux en Paca) et a accueilli 781 porteurs de projets.
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
Les factures de gaz des Français vont augmenter au 1er juillet. D’après les chiffres publiés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) lundi, le prix repère de vente de gaz naturel va augmenter de 11,7 %, passant à 129,2 euros le mégawattheure, contre 115,7 euros en juin. Concrètement, d’après la CRE, la facture annuelle TTC d’un client résidentiel en offre indexée sur le prix repère devrait s’établir à 1 184 euros au prix de juillet, contre 1 060 euros par an au prix de juin. Cette hausse des prix est principalement due à la décision de la CRE, en février, de revaloriser pour quatre ans le tarif de distribution du gaz, sorte de péage que facture le gestionnaire du réseau GRDF aux fournisseurs. Les tarifs de transports ont également augmenté d’environ 15 %, bien que l’impact de cette hausse se fasse moins ressentir dans les factures.
Comme le montre notre infographie, basée sur les données d’Eurostat, les prix du gaz se sont envolés ces dernières années, particulièrement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La demande en gaz de l’Europe a également fortement diminué, tombant à 452 milliards de mètres cube en 2023, son niveau le plus bas depuis dix ans. Les consommateurs de certains pays ont ainsi vu les prix du gaz augmenter fortement : au Danemark, par exemple, le prix du kilowattheure a été multiplié par plus de cinq en quatre ans, passant de 0,038 euro eu premier semestre 2018 à 0,208 euro au deuxième semestre 2022. Si les prix en France n’ont pas connu une telle envolée, en partie grâce à l’intervention du gouvernement, le prix du gaz y reste relativement élevé par rapport à la moyenne de l’Union européenne, qui se situait à 0,113 euros par kilowattheure au deuxième semestre 2023, contre 0,118 euros en France.
De Valentine Fourreau pour Statista
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, vient de remettre le prix Eco maires à Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane, pour le projet de la commune bucco-rhodanienne de renaturation et protection de la Montagnette dont le massif forestier a été touché par un important incendie en 2022.
La commune de Barbentane vient de recevoir le Prix Innovation du concours Trophées Eco Actions 2023 décerné par les Eco maires. La distinction a été remise hier soir, mardi 9 avril, à Jean-Christophe Daudet maire de Barbentane lors d’une cérémonie qui s’est tenue à l’Hôtel de Lassay à l’assemblée nationale à Paris. Créée en 1989 à l’initiative de maires et des élus investis dans le développement durable et la protection de l’environnement, l’association ‘Les Eco maires’ a pour objectif de mettre en avant l’exemplarité des initiatives locales dans ces domaines.
53% de la forêt barbentanaise partie en fumée Succédant notamment à la Communauté urbaine de Dunkerque, la Communauté d’Agglomération du Grand Montauban ou bien encore la commune du Raincy, la commune du Nord des Bouches-du-Rhône a donc été récompensée dans le cadre de la 33e édition de cet événement pour ses actions depuis 2 ans, suite au feu qui a ravagé l’espace naturel de la Montagnette en juillet 2022. Lors de cet incendie, qui a mobilisé jusqu’à 1 100 sapeurs-pompiers ainsi que de très importants moyens aériens, ce sont 1 600 hectares (dont 683ha à Barbentane, soit 53% de la forêt de la commune), sur les 3 800ha que compte le plus grand des espaces naturels du bassin de vie d’Avignon, qui sont partis en fumés. De quoi rappeler les heures sombres des grands feux de 1962 et surtout de 1982 (1 930 ha détruits) ayant déjà touché ce massif forestier s’étendant sur les communes de Barbentane (1 330 ha), Boulbon (1 115 ha), Tarascon (1 090 ha) et Graveson (465 ha).
Protéger la forêt Depuis, la municipalité de Barbentane a multiplié les actions de renaturation de la Montagnette tout mettant en place en place un projet visant à la protection du massif face au feu ainsi qu’au développement de l’agriculture traditionnelle en acheminant des systèmes d’irrigation sur le plateau. « Pour nous, il s’agit d’une formidable récompense car Eco maire a salué deux choses dans notre projet : à la fois le fond et la forme, se félicite à Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane. Sur le fond, il y a notre volonté d’irriguer la Montagnette et les plateaux pour reconquérir des espaces agricoles provençaux avec des oliveraies, des amandiers ou bien encore des pistachiers avec l’objectif que ces plantations servent de coupe-feu pour protéger le massif. »
Un projet de 3M€ pour irriguer la Montagnette « A ce jour, poursuit le maire, nous avons fait une étude avec la Société du canal de Provence afin d’établir la faisabilité d’irriguer la montagnette. C’est possible, car nous avons notamment la chance d’être la ville où la Durance se jette dans le Rhône. Cela nous permet de faire un forage sur la nappe phréatique au niveau des arènes pour ensuite monter l’eau jusqu’au plateau. » Un projet estimé à 3M€ qu’il reste notamment à financer via la Région Sud, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l’Europe éventuellement.
Plantation de 7 000 feuillus à la fin de l’année L’initiative de renaturation prévoit aussi de replanter des feuillus après une expérimentation réussie de 450 spécimens ‘pionniers’ en partenariat avec l’association aixoise ARPCV(Association pour le reboisement et la protection du Cengle Sainte-Victoire) qui a replanté 130 000 arbres avec un taux de réussite de 98% suite à l’incendie de la Sainte-Victoire. Principale bénéfice de ce type de plantation de feuillus : ce sont des arbres qui n’ont pas besoin d’eau. « C’est le paradoxe de notre démarche, confie le maire de Barbentane. D’un côté nous mettons en place une action pour planter des arbres qui nécessitent de l’eau pour l’agriculture et de l’autre nous testons des plantations qui n’en ont pas besoin. »
« Nous avons la volonté d’être le plus inclusif possible pour transformer ce moment de malheur en quelque chose d’enthousiasmant. »
Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane
Dans ce cadre, la commune prévoit de planter 7 000 feuillus entre le 15 novembre et le 15 décembre prochains. « Nous lançons d’ailleurs un appel à l’ensemble de la population du bassin de vie d’Avignon pour ceux ou celles qui voudront venir planter des arbres dans la Montagnette, annonce Jean-Christophe Daudet. Tout le monde sera le bienvenu le week-end. En semaine, nous avons commencé à travailler avec des publics plus spécifiques : les missions locales, le RSA, l’intergénérationnel, peut-être l’hôpital d’Avignon et celui de Montfavet, avec les Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail)… Nous avons la volonté d’être le plus inclusif possible pour transformer ce moment de malheur en quelque chose d’enthousiasmant. » Le tout accompagné par un Atlas de la biodiversité, un travail pédagogique avec les enfants sur la nature et l’environnement, un parcours de santé, voir un théâtre de verdure.
« Au final, notre objectif c’est que permettions à tous de travailler dans l’intérêt de la Montagnette. »
Une reconnaissance nationale qui devrait faciliter la recherche de financements « ¨Être lauréat de ce prix, c’est aussi la reconnaissance de l’originalité de tout ce que l’on a mis en place sur la forme comme l’opération ‘On se lève pour la Montagnette’, une fête animée et parrainée par l’animateur franco-belge de télévision Olivier Minne ou bien encore le succès national de notre campagne d’appel aux dons qui nous a permis de récolter près de 99 000€ sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank (ndlr : grâce à 246 particuliers et 14 entreprises). Il y a eu aussi notre partenariat avec le Festival d’Avignon et son directeur Tiago Rodrigues qui sont venus jouer une pièce dans la Montagnette. »
« Enfin, espère le maire de Barbentane, ce prix devrait nous faciliter les choses dans la recherche de partenaires institutionnels mais aussi de financements privés auprès d’entreprises et de fondations engagés dans des démarches de décarbonation. Au final, notre objectif c’est que permettions à tous de travailler dans l’intérêt de la Montagnette. »
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
Afin de répondre aux offres spéciales ‘inflation’ de ses concurrents dans le secteur de la restauration rapide ou du snacking, le précurseur du ‘3+1 gratuit’ lance une nouvelle formule pour les petits budgets.
La chaîne de boulangerie Marie-Blachère, dont le siège est basé à Châteaurenard après avoir déménagé des Angles l’an dernier, vient de lancer une nouvelle formule : ‘Le p’tit malin’. Le principe ? Le client peut choisir 4 produits salés ou sucrés parmi une sélection comprenant des croque-monsieur (jambon ou fromage), des sandwichs (jambon-beurre ou viennois au thon), des cookies, des donuts ainsi que des boissons de 33cl ou 50 cl.
L’offre, intitulée ‘Je prends ce que je veux tout au long de la journée’ a débuté depuis le 22 février dernier. Pour l’enseigne, il s’agit de proposer « le bon produit au bon prix ». C’est donc dans cette dynamique et pour contrer l’inflation, que le numéro 1 de la boulangerie française fondé par le Groupe Blachère (voir en fin d’article) a créé cette formule.
« En fonction de son envie, le client pourra composer son menu. Il lui sera possible par exemple de prendre deux sandwichs et deux boissons ou 4 cookies pour le goûter des enfants ou un croc, deux boissons et un donut », explique l’enseigne désignée l’an dernier meilleure chaîne de boulangerie pour la santé par l’UFC-Que choisir qui avec cette offre entend répondre aux formules à bas prix des grandes enseignes de fast-food.
Plus de 780 boulangeries pour près de 1,1 milliards de CA Créée par Bernard Blachère, qui lui a donné le nom de sa fille, l’enseigne Marie Blachère a vu le jour en 2004 à Salon-de-Provence. Aujourd’hui, elle compte plus de 780 boulangeries, principalement en France mais aussi au Portugal, au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’à New-York depuis 2019 où l’enseigne dispose d’une boutique à Great Neck, situé sur Long Island à proximité immédiate de la ‘grosse pomme’ ainsi qu’un autre site à Greenwich Village, en plein cœur de Manhattan. En moyenne, Marie Blachère ouvre 2 boulangeries par semaine dont le chiffre d’affaires s’élève à 1,3M€ par unité. Elle a aussi développé le concept de Café Marie Blachère (une quinzaine d’ouvertures prévues en 2024) et celui de Pizzette. Avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros en 2023, l’enseigne est aujourd’hui la troisième chaîne de restauration rapide derrière McDonald’s et Burger King. Propriété du Groupe Blachère qui a été créé en 1985, Marie Blachère côtoie les autres marques du groupe familial comme Provenc’halles, l’enseigne historique, ou bien encore Mangeons frais. L’ensemble regroupe plus de 12 000 collaborateurs et recrute environ un millier de personnes chaque année.
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
A l’occasion de l’opération nationale des Notaires de France « Cultivez, l’habitat de demain’, les notaires de Vaucluse ont évoqué le droit de l’immobilier, du logement et de l’habitat. Avec, en particulier, la législation et la règlementation autour de la rénovation énergétique. Une présentation qui a aussi permis de dresser un état des lieux du marché de l’immobilier en Vaucluse en 2023.
Dans le cadre des ‘4 jours du logement’, opération organisés par les notaires de France du 11 au 14 décembre 2023 sur le thème ‘Parler logement avec un notaire’, Alexandre Audemard, président de la Chambre des notaires de Vaucluse et Jean-Baptiste Borel, président du Groupement vauclusien d’expertises notariales (GVEN) ont notamment évoqué l’adaptation de son logement aux nouveaux enjeux environnementaux de la loi climat et résilience.
Eradiquer les passoires énergétiques « Ce texte a pour objectif d’inciter les propriétaires de logement à les rénover de façon globale afin d’éradiquer les ‘passoires énergétiques’, explique Alexandre Audemard. A cet effet ses dispositions instaurent un véritable calendrier de mise en œuvre de l’obligation de rénovation énergétique, tout en créant des outils permettant la transition énergétique dans une optique de développement durable. » A partir du 1er janvier 2028, ces passoires énergétiques, classée F (Très peu performant) et G (Extrêmement peu performant) et qui représentent 4,8 millions de logements en France, seront amenées à disparaître et seront interdit à la location. En effet, la loi climat et résilience impose aux propriétaires de réaliser les travaux nécessaires pour atteindre les classes A (Extrêmement performant) ou B (Très performant). Cependant, pour les logements qui en raison de contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales ne peuvent atteindre ces classes A ou B il est exigé le gain d’au moins 2 classes pour obtenir les classements C (Assez performant), D (Assez peu performant) et E (Peu performant). Une évaluation établit à partir des diagnostics suivants : isolation des murs, des planchers bas, de la toiture, remplacement des menuiseries, ventilation, production de chauffage et eau chaude.
Remettre sur le marché des logements vacants « L’amélioration énergétique des bâtiments est une démarche cohérente tant en termes d’écologie que de pouvoir d’achat, poursuit le président des notaires de Vaucluse. En effet, d’une part, le logement est responsable de 27% des émissions de gaz à effet de serre. D’autre part, les logements énergivores sont souvent des logements vacants, rénover ces bâtiments pourraient permettre de répondre à une partie de la demande qui s’exprime sur le marché résidentiel en remettant sur le marché des logements qui sont actuellement vides. »
De nombreuses aides proposées Afin d’encourager la réalisation de ces travaux de rénovation énergétique, l’État a mis en place plusieurs dispositifs d’aides et de financement. En premier lieu ‘MaPrimeRénov’, une aide distribuée par l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) et destinée au propriétaire bailleur ou occupant du logement à titre de résidence principale. Un logement qui doit être achevé depuis plus de 15 ans et dont les travaux doivent être réalisés par une entreprise qualifier RGE (Reconnu garant de l’environnement). La prime peut atteindre jusqu’à 90% des dépense relatives aux travaux réalisés qui doivent concerner l’installation équipement de chauffage, la production eau chaude, l’isolation thermique et la VMC.
Il existe également la prime CEE (Certificat d’Economie d’Energie). Cette aide repose sur le produit de la contribution des pollueurs censée compenser leur impact sur l’environnement. Le montant de la prime, variable, est distribué par les acteurs du secteur de l’énergie, pour l’obtenir il faut se rendre sur le site de l’opérateur choisi et faire la demande avant de signer le devis de travaux de l’entreprise RGE. Autre dispositif, l’Eco PTZ (prêt à taux zéro). Versé par les Banques ayant signé une convention avec l’Etat, il n’est assorti d’aucun intérêt et son montant maximal est de 50 000€, il est accordé sans aucune conditions de ressources, tout comme MaPrimeRénov et la prime CEE. Par ailleurs, l’ensemble de ces travaux bénéficient d’un taux de TVA réduits 10% et 5,5%. Enfin, dernier outil possible : le Prêt Avance Rénovation. Ce prêt hypothécaire s’adresse aux propriétaires de passoires thermiques, souvent à la retraite et percevant des faibles revenus. Il permet un remboursement différé du prêt lors de la vente du logement ou de sa transmission par succession. Il est accordé sous conditions de ressources.
Le point sur le marché immobilier dans le Vaucluse en 2023 Profitant de cette actualité, Jean-Baptiste borel, président du Groupement vauclusien d’expertises notariales a évoqué la situation du marché de l’immobilier en 2023 dans le département. « Que ce soit au plan national ou en Vaucluse, le marché immobilier vient d’enregistrer 2 années record en 2021 et 2022, et une croissance continue depuis 2015, à l’exception de 2020 en trompe l’œil, du fait de la crise Covid, explique-t-il. Cette croissance portait tant sur le volume des ventes (barre des 1 millions de ventes dans l’hexagone franchie) que sur l’indice des prix. Pour autant ce marché en pleine croissance n’a pas permis de régler la crise du logement. Le nombre de logements neufs est insuffisant, ceci lié à la rareté et au prix du foncier, aux contraintes administratives (obtention de permis, normes environnementales, recours etc…), au cout final desdits logements. » Conséquence ? Cela aggrave encore la tension du marché entre l’offre et la demande, et agit de nouveau sur les prix en écartant un grand nombre de personnes de l’accès à la propriété.
« Baisse du nombre de ventes, mais pas des prix. »
« Désormais, le marché immobilier s’est retourné et en 2023 le nombre de mutations immobilières a baissé de 20% (données à fin octobre 2023), poursuit le président du GVEN. Ceci dû notamment à la hausse des taux immobiliers et à l’inflation généralisée. Néanmoins pour le moment les prix ne semblent pas vouloir baisser de manière significative, tout au mieux, ils stagnent, voire continuent à grimper dans les secteurs les plus prisés (Luberon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Vaison-la-Romaine, Pertuis tiré par Aix etc…). La demande étant toujours supérieure à l’offre. »
Les plus modestes écartés du marché « Seuls les secteurs les plus défavorisés, où l’on retrouve la plupart du temps les biens les plus énergivores, notamment en centre-ville, et nécessitant de gros travaux, connaissent une baisse des prix, analyse Jean-Baptiste Borel. La hausse des taux, sans baisse des prix, a pour effet d’écarter du marché de l’immobilier les plus modestes, et notamment les primo accédant qui n’ont pas d’apport. Les inégalités se creusent aussi sur le marché immobilier et, par ricochet, sur celui du logement, car il y a là encore trop de disparité entre l’offre de location et les locataires, ce qui entraine une hausse des loyers. Les communes tentent d’y répondre en restreignant les locations de type ‘Air bnb’ et en encadrant le marché locatif. Le notariat, pour répondre à cette problématique, propose de son coté au gouvernement une harmonisation des baux de location, et de leur fiscalité, pour simplifier une législation difficilement lisible.
« La loi ZAN qui, à terme, va condamner le modèle pavillonnaire si cher aux Vauclusiens. »
La ZAN va compliquer les choses « Par ailleurs, le marché immobilier comme beaucoup de secteurs doit s’adapter aux nouvelles contraintes environnementales (DPE, audit énergétique etc…), et des mutations profondes sont en cours, comme par exemple avec la loi Zéro artificialisation nette (ZAN) qui à terme va condamner le modèle pavillonnaire si cher aux Vauclusiens, constate le président du GVEN. D’ailleurs le nouveau prêt à taux zéro (PTZ 2024), en faveur des primo-accédants de résidence principale intègre largement ses nouvelles notions, et notamment ne sera pas accessible à l’acquisition de maisons neuves. »
« Les prix ne sont pas partis pour baisser massivement. »
« La chute du marché peut sembler brutale, mais il avait atteint des sommets, et le volume des ventes reste finalement à un niveau élevé, semblable à l’avant Covid, complète Alexandre Audemard, président de la Chambre départemental regroupant 182 notaires répartis dans 78 offices en Vaucluse. De même les taux peuvent sembler hauts par rapport à ceux historiquement bas que nous avions connus ces derniers temps, mais ils restent inférieurs à l’inflation et devraient se stabiliser courant 2024. Les prix ne sont pas partis pour baisser massivement, et c’est pour cette raison et celles évoquées ci-dessus, qu’il est toujours temps d’acheter, il suffit de regarder la courbe d’indice des prix depuis 2013 pour s’en convaincre. »
L’avignonnais Thierry Calderon est l’opticien de l’année 2024
La conjoncture économique et la perte de pouvoir d’achat incitent les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur à faire des arbitrages dans leurs dépenses. À quelques semaines de Noël, Ankorstore, la plateforme professionnelle qui connecte plus de 300 000 commerçants à 30 000 marques en Europe, a réalisé une étude en partenariat avec l’institut Yougov sur le comportement d’achat des Français et leur budget pour Noël.
Noël, une période de stress financier pour les habitants de la région Selon l’étude* d’Ankorstore, Noël est une source de stress pour 54% des habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, une proportion légèrement supérieure à la moyenne nationale (51%). À quel moment débuter ses achats de Noël ? Les habitants de la région sont partagés. Si 38% se montrent prudents en déclarant commencer leurs achats plus de deux mois avant le jour J, ils sont aussi 41% à s’y prendre dans les dernières semaines.
Le budget le plus faible de l’Hexagone Côté budget, les habitants de Paca débourseront 472€ en moyenne pour leurs achats de Noël (cadeaux, décoration, repas, etc.), soit 57€ de moins que la moyenne française (529€). Il s’agit tout simplement du budget moyen le plus faible sur l’ensemble des régions hexagonales. Une situation budgétaire anticipée par les commerces de proximité qui se montrent prudents. En effet, ils sont 71% à penser que les consommateurs n’augmenteront pas leur budget pour les fêtes. Dans le détail, 41% des commerçants envisagent même une dépense inférieure à l’an dernier et 30% misent sur un panier similaire. Prévoyants, 55% des commerçants déclarent également être attentifs à leur stock pour ne pas s’exposer financièrement, et 33% indiquent même le limiter et favoriser le réassort de dernière minute.
Les habitants de Paca prennent des mesures pour préserver leur budget Si 51% des sondés déclarent que leur budget sera équivalent à celui de l’an dernier, l’inflation devrait limiter leur pouvoir d’achat et le nombre de produits accessibles avec ce même montant. Dans ce contexte, ils redoubleront d’efforts pour préserver leur budget de Noël. Pour cela, ils seront majoritairement attentifs aux prix puisque 60 % des Provençaux (vs 58% au national) déclarent privilégier les achats à petits prix ou avec des promotions.
Au-delà, trois autres pistes sont plébiscitées cette année par les habitants de Paca afin de garder la maîtrise de leur budget : ● 67% des répondants déclarent ainsi que la première solution pour gérer leur budget pendant les fêtes de fin d’année est d’étaler leurs dépenses. Un chiffre légèrement supérieur à la moyenne nationale (63%). ● 61% des habitants de Paca envisagent également de réduire leur budget cadeaux (60% au national). En revanche, ils préfèrent ne pas toucher au budget alimentaire pour les fêtes (45%). Celles-ci sont généralement l’occasion de grands repas en famille et entre amis, et les Provençaux ne sont pas prêts à rogner sur ce poste de dépense. ● Pour 54% des habitants de la région, la 3e option privilégiée consiste à n’offrir des cadeaux qu’aux enfants, qui restent donc préservés des arbitrages autour des postes de dépenses. Une autre singularité de la région, 50% des Français ayant choisi de réduire le budget alimentaire en troisième choix.
Les commerces indépendants, symbole du consommer mieux pour les habitants de la Région Sud ? Bien que les centres commerciaux, les grandes enseignes et les sites de vente en ligne restent plébiscités pour les achats de Noël, cette année près d’1 habitant de la région sur 2 (48%) envisage de faire une partie de ses achats dans un commerce de proximité. Une nouvelle encourageante pour ces derniers qui sont 21% à considérer que la concurrence des géants de la distribution et du e-commerce sera la principale difficulté en cette fin d’année, légèrement derrière la diminution du pouvoir d’achat (27%).
Pourquoi choisir les commerces de proximité ? 1. Pour des questions de praticité (plus proche du domicile, moins de monde, etc.) pour 58% (vs 51% au national). 2. Pour favoriser les produits locaux (Made In France, production régionale, etc.) pour 52% (idem au national). 3. Pour favoriser le commerce de proximité pour 50% (vs 49% au national). Au global, un quart des habitants de Paca (25%) envisage de privilégier les achats locaux et régionaux pour les fêtes de Noël.
« Notre étude révèle que Noël reste un moment important pour les Français, observe Lily Cadell, general manager France d’Ankorstore. Dans un contexte économique difficile, ceux-ci sont prêts à faire de nombreux efforts et à prendre des mesures spécifiques afin de maintenir un budget dédié aux fêtes de fin d’année. S’ils font particulièrement attention aux prix et aux promotions, on constate qu’ils restent malgré tout attachés aux commerces de proximité. Dans ce contexte, les commerçants restent tout de même confiants et ajustent leur stock et leur offre au plus près des attentes des consommateurs. »
*Méthodologie : Sondage auprès des Français : Étude Yougov pour Ankorstore réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 17 octobre 2023, auprès d’un échantillon national représentatif de 2018 personnes âgées de 18 ans et plus.